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Début des négociations

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Cdt. T
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20/01/1015 ETU 03:15
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J’ai un secteur ? C’est lequel ? Je savais pas moi…
L’avis de tous les commandants n’est d’aucune importance.
Je considère activement que la nativité sectorielle n’existe pas.
Et je suis loin de m’être enrichi pendant cette guerre.
En fait c’est vos alliées qui en ont le plus profité… à s’approprier mes planètes les plus juteuses.
Est-ce que je m’en plains ?
Non… Ce n’est pas l’appât du gain qui me motive.
Je ne donne aucun droit à quiconque sur le secteur 18… si ce n’est le droit du plus fort à Beurk pour le temps que ces négociations durerons.
En fait ce que je dis est assez simple.
Je refuse de laisser la galaxie retomber dans ses mauvaises habitudes en redonnant un secteur à ses « natifs ».
Ce n’est pas pour autant que ces commandants devraient rester sans planètes… loin de là.
Juste que ces planètes devraient se situé dans différents secteurs.
J’ai d’ailleurs déjà proposé à Cora de l’installer confortablement sur plusieurs de mes mondes lorsqu’elle avait envoyé son SOS… elle n’a pas répondu sur le coup ce qui est regrettable.
La guerre est une attitude nocive pour la paix galactique… bien évidement.
Mais ce n’est pas en se disputant en assemblée qu’on change le monde. Parfois la guerre est utile… et permet d’assurer une paix plus durable.
Ce que je propose n’est pas de faire des changements au hasard… Ce que je propose c’est de libérer la galaxie de ses sources de confrontations.
Tant que la guerre parait plus attrayant… plus profitable et plus efficace qu’un dialogue… quelqu’un la déclarera.
Vous attendez beaucoup de bonne volonté de ma part… mais vous-même… que donnez-vous ?
Parce que pour l’instant il n’y a que moi qui donne… qui cède… qui fait avancer les choses.
J’ai l’impression de parler dans le vide.
Vous voulez qu’on reprenne la guerre ?
Cdt. Olhorìn
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20/01/1015 ETU 12:50
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Olorìn éclata de rire.
"Ah bon ? Mais dites-moi, qu'avez-vous donné jusqu'à présent ? Qu'avez-vous cédé ?
"Parce que moi, j'ai plutôt l'impression que vous avancez de grandes idées que je défends déjà depuis longtemps et qui ne sont pas destinées à résoudre le conflit qui nous réunit.
Ce qui est assez amusant, d'ailleurs. D'abord, vous souhaitez établir un protectorat sur toute la galaxie et puisque ça n'a pas marché, vous voulez qu'on soit tous frères... Comme quoi, si vous ne vouliez pas retourner votre veste, il vous suffisait de porter un gilet, hein...
"Mais bon, puisque vous rejetez toutes mes propositions, je vais procéder autrement.
"Que proposez-vous pour dédommager les natives que votre groupe a spolié ?"
Cdt. T
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20/01/1015 ETU 13:44
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Il était fatigue… il en avait assez de parler dans le vide… Il décida de tenter une dernière fois.
Olhorin… je ne suis pas là pour réparer le passé mais pour construire le futur. Ce n’est pas la première fois que je le dit… j’espère vraiment que ça sera la dernière.
Ecoutez ce que je dis… pour une fois.
J’attends toujours votre réponse sur les points que j’ai largement abordés il y a quelques cycles. Vous comptez m’en donner une ou vous préférez nous couler dans d’infini débats stériles de qui à tort sur quoi et comment c’était mieux avant ?
Parce que pour moi ça signifierait la fin des négociations…
Si vous ne vous décidez pas bientôt à négocier proprement je trouverais quelqu’un d’autre qui en est capable.
J’ai vraiment l’impression que vous vous moquez de moi là… faites un effort.
Cdt. Beurk
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20/01/1015 ETU 19:45
Ce(tte) commandant(e) soutient Apocalypsis.
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J'tiens à ajouter qu'y c'est passé certaines choz' par ici.
http://www.apocalypsis.org/assemblee/viewtopic?c_topic=7093&c_forum_page=1&c_page=2
Et si on exclue l'zigotos qui viennent juste pour rajouter d'vent, y z'ont pas d'mandé qu'z'igez kek'choz pour avoir d'planèt's. M'bon l'princip' y rest' l'même. Kek' com-x, d'mander gentiment 'vec les bons mots ça marche aussi d'fois. 'faut just' pas êt' bête et buté.
Cdt. Olhorìn
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23/01/1015 ETU 01:50
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Olorìn perdit son sourire. Son visage devint inexpressif. Sa voix atone.
"Bien. Je vous donnerai donc une réponse détaillée à toutes vos questions. Dans les deux cycles. Je m'y engage.
"Mais je suis désolée, je suis vraiment occupée et je ne peux me soustraire à mes obligations.
Donc, pour le moment, je n'ai pas le temps de jouer à la chatte et au rat..."
Cdt. Olhorìn
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24/01/1015 ETU 18:01
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"Bien. Je vous avais promis une réponse, T, et je n'ai qu'une parole. Alors la voici. Calez-vous bien dans votre fauteuil, cela risque d'être un peu long.
"Je crois que c'est vous qui vous foutez de moi, mon cher. Et de tout Utopie également. Est-ce là ce que vous appelez des négociations ?...
Vous ne voulez pas entendre mes demandes et ne souhaitez palabrer que sur ce qui vous intéresse. Et qui n'a rien à voir avec la résolution du conflit actuel.
"Cela fait la deuxième fois que vous me faites me déplacer pour rien. Il n'y en aura pas de troisième. C'est un fait. Le peu de confiance que je voulais vous accorder vient de fondre comme neige au soleil.
"Finalement, ce conflit ne vous a rien appris. Toujours la même arrogance, les mêmes exigences, les mêmes velléités d'imposer votre vision.
Hier, une dictature; aujourd'hui, les Bisounours. Et avec ça, vous reprendrez bien un peu de dessert ?...
Vous voudriez me prendre pour une truffe que vous ne feriez pas autrement.
"Mais ce n'est pas grave. Passons. La situation est réglée et je constate avec dépit, et un peu de tristesse, que vous n'y êtes pour rien. Je ne repartirai pas en guerre contre vous. Ni contre vos autres membres du Club : Beurk, Aladeen, Oswald, etc.
"La commandante Cora a récupéré plus d'un tiers de son secteur, soit autant qu'elle pouvait en accepter sans mettre en danger sa civilisation, la commandante Louve va bientôt pouvoir disposer comme elle le souhaite des planètes restantes dans le 18. Nos principales revendications ont donc été réalisées. Et ce n'est pas grâce à vous, j'insiste.
"Vous n'avez été d'aucune utilité dans ce débat.
Sur tous les points que j'abordais avec vous au début de cette guerre, vous n'en avez entendu qu'un : dissoudre l'Inquisition. Qu'à cela ne tienne : nous garderons le Club à l'oeil...
Les dégâts collatéraux que vous avez causé, les commandantes expulsées et relogées par nos soins, les natifs disparus par votre faute... Tout cela n'est que détails à vos yeux. La seule chose qui compte selon vous : organiser l'avenir d'Utopie.
"Mais on ne construit rien sur une terre brûlée si on a pas tenté auparavant de balayer les cendres.
"Et je vous vois à mon grand désespoir retomber dans vos anciens travers.
"Mais que pensiez-vous donc ? Que j'allais deviser avec vous, tranquillement assise sur ce fauteuil, pour arranger entre nous ce que doit devenir la galaxie ? Vous n'avez donc rien retenu ? Vous n'avez donc pas compris que je me refuse à imposer quoi que ce soit à tous les commandants ?
"Ce débat doit être tenu, oui, mais il doit l'être dans une salle où tous les commandants pourront s'exprimer. Je me refuse à discuter de tout cela en huis-clos. A fortiori avec vous, dont la parole ne m'importe que peu à présent.
"Mais je vous ai promis une réponse. La voici donc, point par point.
"Je me dois déjà de vous rappeler quelques faits historiques que vous semblez méconnaitre.
A l'époque où le Trésor Galactique a été créé, était en place le gouvernement Beneradane. Il ne s'agissait justement pas de créer un organe affilié à ce gouvernement, c'est ce pour quoi je me suis battue, et la raison pour laquelle j'ai accepté le poste que l'on m'a offert : pour éviter qu'Alisa Dragunova, proche amie de Paullus, ne se retrouve seule aux commandes.
"Cette coalition du Trésor Galactique fut créée dans le but d'abriter la Capitale, afin qu'aucun commandant ne puisse en revendiquer la seule jouissance. Ainsi, ce joyau de notre galaxie revenait à ceux qu'il était censé servir. Il a été décidé que tous pourrait entrer au sein de cette organisation afin de jeter un oeil sur ce qu'il en était fait.
Divers statuts furent créés, et tous les commandants ayant fait une demande pour y entrer ont été accueillis.
"Cette idée d'une coalition à laquelle chacun pouvait adhérer est de Vera. Et, pour ma part, je trouvais l'idée excellente. Et je le pense encore aujourd'hui.
"Pour ce qui est de ma proposition d'un gouvernement auto-géré, elle s'est faite après la déchéance (au sens strict du terme, n'y voyez aucune offense) du gouvernement Beneradane.
Elle devait être suivie par une proposition de vote d'un gouvernement soumis par le commandant Mouzone. Pour une raison inconnue de moi, celui-ci n'est pas allé jusqu'au bout de cette idée.
"Utopie est donc restée sur un principe d'auto-gestion.
Je vais vous expliquer le concept en deux mots, sinon nous pourrions bien y passer quelques cycles... Tous les commandants d'Utopie peuvent faire part de leurs idées, qu'elles soient écologiques, diplomatiques, ludiques ou autres. Toutes les propositions peuvent être discutées, votées et appliquées. Il s'agit en quelque sorte d'un système horizontal et non pyramidal. Personne n'est le chef de personne. Et personne ne peut décider arbitrairement d'imposer sa loi.
Chacun a la parole et la possibilité de faire avancer tout le monde.
"Relisez la Constitution, tout y est écrit noir sur blanc...
"Il ne s'agit justement pas d'un gouvernement au sens propre du terme, puisqu'il n'y a pas de hiérarchisation des statuts. Mais j'ai pu remarquer que les commandants, quels qu'ils soient, ont du mal à imaginer leur monde sans donner un semblant de verni politique ou religieux à une quelconque entité. Et semblent perdus dès qu'on leur demande de prendre une décision.
Mais la force d'un système auto-géré est justement qu'il n'y a aucun chef de meute.
Cela implique d'être tous responsables de l'éventuelle inertie des choses.
"Mais revenons à vos assertions. Permettez que je vous cite :
"Un gouvernement n’est pas légitime parce qu’il est voté à une majorité quelconque…[...]
Un gouvernement n’est pas gouvernement tant qu’il n’est pas reconnu par ceux qu’il prétend gouverner."
"Là, j'avoue, vous m'avez fait rire.
Si un gouvernement n'est pas légitime parce qu'il est voté à une majorité quelconque, quelle légitimité lui faut-il ? Mais peut-être que selon vos principes, un gouvernement ne se vote pas, il s'impose...
Sauf que, et toujours selon vous, un gouvernement ne peut être considéré comme tel tant qu'il n'est pas reconnu par ceux qu'il prétend gouverner. Mais... Comment comptez-vous le faire reconnaitre puisque, je vous le rappelle, il ne peut être légitime parce que voté à une majorité quelconque ?
"N'y voyez-vous pas un paradoxe ?
"Permettez-moi cependant de remettre les choses à leur place, voulez-vous ? Utopie n'était pas régie par le chaos avant que vous ne créiez l'Inquisition. Aucun conflit majeur n'avait vu le jour, aucune guerre meurtrière. Les conquêtes se faisaient normalement, les ordres croisés se réglaient tant bien que mal et même s'il y eut quelques coups de gueule, aucune guerre fratricide n'eut lieu... Avant votre arrivée.
"Votre coalition a porté le chaos en Utopie. Votre coalition a tenté d'imposer sa loi. Votre coalition a porté la guerre et la désolation dans un secteur.
Sincèrement, que pensez-vous avoir prouvé ? Qu'une coalition de commandants décidés pouvait apporter mort et destruction ? Et vous pensez avoir inventé l'eau tiède ? Vous pensez réellement qu'avec un gouvernement autre cela n'aurait pu être ?
"Alors laissez-moi vous déciller.
Si demain, vous décidiez de recréer l'Inquisition, ou un Club quelconque, et que vous décidiez de vous attaquer à Utopie, rien ne pourrait vous empêcher effectivement de le faire.
Pas plus que s'il existait un gouvernement.
Et si vous ne me croyez pas, citez-moi un seul type de gouvernement qui ait pu empêcher un groupe décidé de semer la mort en son sein. Un seul.
"Je n'attends pas de réponse, je pourrais attendre longtemps...
"Et si vous décidiez de remonter un tel groupe, vous retrouveriez devant vous un autre groupe, formé spontanément, tout aussi décidé à vous arrêter.
Et nous retrouverions le schéma classique. Un bloc armé, dangereux et efficace, contre un autre bloc armé, dangereux et efficace.
Et au milieu, un groupe de commandants n'ayant rien demandé et se retrouvant pris entre deux feux. Et subissant les dégâts collatéraux.
Et cela pourrait durer longtemps.
"Je ne suis pas assez naïve pour croire que cette guerre tourne autour du secteur 18. Le massacre que vous et les vôtres avez perpétré dans le 18 n'a été que le déclencheur de la guerre à laquelle j'ai participé.
Parce que jusque-là, votre groupuscule s'était contenté de mots, de menaces et de grandes phrases.
Je me suis opposée à vous dès le début, et si vous reveniez avec de telles idées, je recommencerai à m'opposer à vous.
"Je m'opposerai toujours à une quelconque forme de dictature, d'oppression. C'est ma raison d'être.
Donc, oui, je me bats pour une utopie. Pour mon utopie. Et le fait que vous pensiez qu'elle ne verra jamais le jour n'entre pas en ligne de compte. Si les visionnaires avaient dû s'arrêter lorsqu'on leur a dit que leurs idées étaient irréalisables, l'univers aurait sombré depuis longtemps.
"Et retenez bien une chose. De tous temps, dans toutes les sociétés, dans tous les régimes, ce sont les rêveurs qui ont façonné le monde. Pas les politiques qui n'ont d'autres ambitions que leurs ors.
Ce sont les rêveurs qui feront que l'utopie d'aujourd'hui sera la réalité de demain.
Et qui inventeront l'utopie d'après-demain.
"Vous m'avez fait rire quelquefois, je l'avoue sans honte. Et sans honte toujours, je puis affimer que lorsque je vous ai entendu prononcer ces mots "Moi, mon but, est, et a toujours été, d’unir Utopie.", j'eus la nausée. Profonde et puissante. De celle qui vous balaie.
"Unir Utopie ? Vous ? Votre but ? Et vous dites cela sans sourciller ? Alors même que vous projetiez de balayer d'un revers de main celles et ceux qui auraient l'audace de se mettre en travers de votre chemin ? Unir ceux qui plient et détruire toute opposition ? Est-ce là votre vision d'Utopie ?
"Ce n'est pas la mienne. Vous m'en voyez désolée...
Non, je réfute votre soi-disant volonté de travailler pour un avenir plus éclairé.
Et non, je ne regrette pas un passé qui n'est plus. Le souhait que je formule pour Utopie ne s'est encore pas vu. Et ne se verra peut-être jamais. Cela ne m'empêchera pas de le formuler. Encore et toujours. Ici et ailleurs.
"A nous deux, nous représentons deux visions radicalement différentes d'Utopie. A nous deux, nous représentons peut être une majorité politique. A nous deux, nous faisons déjà de cette situation quelque chose de constructif.
"Mais la situation est déjà devenue inoffensive. Et nous n'en sommes pas l'unique cause. Utopie est assez grande pour s'unir toute seule. Elle n'a pas besoin de nous pour l'y forcer. Notre devoir à tous est de faire en sorte que personne ne vienne s'interposer. Notre devoir à tous est de montrer la voie. Pas de l'imposer. On n'apprend pas à quelqu'un à se tenir debout en le posant sur ses épaules. Certaines choses doivent s'apprendre seul. Le cheminement est différent pour chacun. Et le temps requis pour y arriver varie d'un commandant à l'autre.
"Utopie n'a en effet pas besoin d'un gouvernement.
Utopie a en effet besoin d'entente et de cohésion.
Et Utopie n'a en effet besoin de personne pour la gouverner.
Mais toutes ces belles valeurs et ces beaux principes que vous semblez découvrir, je les défends depuis le premier jour où j'ai repris le contrôle de moi-même en cette galaxie.
Je ne risque pas de vous donner tort à ce sujet.
"Je ne vous donnerai pas tort non plus sur le fait d'ouvrir tous les secteurs et de faciliter les échanges commerciaux... Mais comment comptez-vous y arriver ? Votre petit exploit avec l'Inquisition a plus œuvré dans le sens contraire que dans cette optique. J'en veux pour preuve le secteur 7, qui fut l'un des premiers grâce à la Sœur, à proposer la libre circulation. Et qui commence peu à peu à se refermer sur lui-même, de peur de se voir coloniser.
"Comptez un peu le nombre de secteur fermés à l'hyper-atomique.
Le 3, qui est fermé pour éviter à vos coalisés de semer le chaos qu'ils ont semé dans le 18, ce même 18 que vous fermiez vous-même à coups d'hyper-atomique, le 16 que votre ami Crésus bombarde chaque jour... Et combien de secteurs encore fermés et interdits à la visite ?
Comment comptez-vous les forcer à s'ouvrir ?
"Libérons-nous de concepts néfastes tels que la nativité sectorielle… la légitimité gouvernementale… les attaques préventives… et les mouvements militaires offensifs idéologisées."
"De belles paroles, vraiment. Et auxquelles on ne peut qu'adhérer. Mais venant de vous, la chose est plus que surprenante.
Vous savez, je connais une phrase qui me revient souvent quand je vous écoute parler ainsi. Elle dit "Qui que nous soyons au fond de nous, nous ne sommes jugés que par nos actes.". Et à l'aune des vôtres, vous partez perdant. Vous n'avez aucune crédibilité. Et c'est bien dommage car vous faites perdre de la valeur à une vision qui ne peut être que bénéfique pour tous.
"Pour ce qui est de la Capitale, je continue de penser qu'elle doit rester entre les mains du Trésor Galactique. Il s'agit d'un symbole. Le Trésor appartient à tout le monde. En laissant la Capitale en sa possession, on donne la possibilité à tous les commandants de la détenir.
"Tout le reste de votre discours ne vaut pas la peine d'être commenté. Ce sont de belles et saines paroles. C'est la position que je tiens depuis toujours, je ne risque pas de m'y opposer. Mais cette décision n'est pas à prendre entre nous deux. Je vous l'ai déjà dit et je vous le répète. Il est hors de question de décider du sort de la galaxie sans la consulter.
"Vous voulez mettre tous ces projets en place ? Alors faites-en la proposition à tous. Que tous décident. Mais tentez de l'imposer, quand bien même je suis d'accord avec vous, vous me trouverez sur votre chemin. Parce que pour imposer une telle vision, vous serez obligé d'utiliser la force. Et donc de violer votre propre utopie.
"Vous la voyez la difficulté, à présent ? Vous le voyez ce nouveau paradoxe ? Proposer, encore et encore, la liberté à ceux qui n'en veulent peut-être pas, et ainsi passer à côté de votre projet galactique. Ou l'imposer par la force et passer outre la liberté de ceux que vous voulez libérer. Et ainsi passer à côté de votre projet galactique.
"La ligne est mince, T, très mince. Et marcher dessus est une gageure. Mais le jeu en vaut la chandelle...
"La suite ne peut plus se jouer ici. Cette salle a rempli son rôle. J'espère vous voir dans d'autres lieux plus ouverts..."
La rouquine se leva, réajusta sa robe, et sortit nonchalamment. Elle avait encore beaucoup à faire...

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