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Cdt. T.W.
Respect diplomatique : 667 ![]() 12/02/1015 ETU 00:45 ![]() ![]() |
Score : 4
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Les négociations avec les Soeurs avaient été longues, mais el y était finalement parvenu. Un voyage tel qu'el s'apprêtait à le faire demandait beaucoup d'énergie. D'ailleurs, el n'en connaissait pas vraiment les connaissances. Les Soeurs posaient milles questions mais ne répondaient que très rarement à cels que Boko se posaient. El regarda l'heure. Bien, dans moins de dix minutes el serait avec la commandante Gabryelle. Dernier check-up. El se regarda dans la glace et soupira. Ses cheveux, sa peau blanche, presque transparente. El avait l'impression d'être malade. Et c'était comme ça que la majorité des gens le traitaient. Le seul être à avoir survécu aussi longtemps aux côtés des Soeurs. Bon Clay n'était plus, Madame n'en avait plus pour longtemps, et après ça, el fut le dernier changé. Hmpf. J'étais aussi le dernier sur Origine. Et le seul a en avoir réchappé... Avant de sortir, Boko regarda la fleur qui trônait au milieu de sa chambre. Cet fleur si spéciale. Cet fleur qui représente la personne qui l' fait naître. Au tout début el était magnifique. Ses feuilles immenses laissaient jaillir de multiples fleurs qui s'entrelaçaient et partaient dans toutes les directions, cherchant toujours à aller plus loin. Certains l'avaient comparée à son esprit, toujours curieux, toujours avides de connaissances, cherchant à aller plus loin. Mais le temps passant, la plante avait évoluée. les diverses ramifications s'étaient racornies, rassemblées en un cocon vers son centre. El auparavant d'une couleur pure, arborait aujourd'hui des couleurs bleues nuits. Le jeune homme l'arrosa un coup, puis s'en alla. Bien, c'est l'heure. Ô Mes Merveilleuses, Mes Resplendissantes, vous êtes plus belles que jamais. Pas une seconde ne passe sans que je bénisse la chance qui m'a fait vous rencontrer. Bien que cela me peine, je ne pourrais pas continuer à louer votre splendeur. El est l'heure pour moi de vous apportez Gabryelle. Libérez votre magie afin que son histoire vous imprègne et vous nourrisse. Les Soeurs se mirent à vibrer aux paroles du jeune homme. Relier la Galaxie éloignée requérait du temps. Le commandant profita de cel-ci pour faire quelques dernières vérifications. La table était prête, une bulle permettrait à la commandande Gabryelle de ne pas avoir trop froid. Le repas se déroulerait en terrasse, où les Soeurs s'étaient elles-mêmes déplacées. Boko ne les avaient jamais vu se mouvoir, et pourtant elles bougeaient bien. Elles s'étaient toutes trois positionnées autour de la table à deux mètres de distance. Comme en protection. Mais Boko pensait qu'el s'agissait plutôt de mieux capter chaque instant de l'histoire qui allait se dérouler, et des propos qui seraient échangés. El remit une dernière fois sa tenue en place, l'ajusta, puis se tapa les joues. El ne fallait pas faiblir. Et puis bon, au pire si el atterrit dans l'espace sa mort serait rapide non? Sauf si sa nouvelle condition l'en empêchait bien sûr... C'est le ventre noué par l'appréhension qu'el regarda le portail s'ouvrir. El fallait faire vite. El souffla, et fit un pas en avant.
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Cdt. T.W.
Respect diplomatique : 667 ![]() 13/02/1015 ETU 02:13 ![]() ![]() |
Score : 4
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Le voyage sembla long, presque interminable à côté des simples voyages galactiques qu'el a pu faire. Puis enfin, el est arrivé de l'autre côté, et de l'air s'est engouffré dans ses poumons. Le portail se referma, el avait cinq minutes. El regarda sa montre, à peine quelques secondes s'étaient écoulées depuis son départ, et el était là, dans une autre Galaxie. Pendant un instant el s'imagina retourner sur Origine. Mais les Soeurs refuseraient. ... Les Soeurs, el ne sait pas pourquoi mais en cet instant Boko ne les trouvaient plus aussi resplandissantes et merveilleuses qu'avant. Au contraire. Un frisson le parcourru en y repensant. Pourquoi? Alors qu'el se posait milles questions, el regarda autour d'el. Personne en vu. El ne comprenait pas, la commandante Gabryelle aurait du être ici à l'attendre? Mais à la place, rien. El haussa les épaules. El savait que les femmes aimaient se faire attendre. Peut-être qu'el en était de même pour el. El finirait bien par arriver. El était prévenue que le timing était très serré. Boko ne tenait pas en place. El explora donc la salle. Cela faisait longtemps qu'el n'était pas allé dans un lieu inconnu. Trop longtemps. El fut une époque el vadrouillait partout. Mais aujourd'hui... El ne comprenait pas. Pourquoi ne pas tout simplement jeter le rôle de commandant? El regarda sa montre. El restait deux minutes. El souffla. Toujours pas de mouvement à l'horizon. El se racla la gorge et se rapprocha de la sortie. El y a quelqu'un? Commandante Gabryelle? Le portail va bientôt se réouvrir. Silence. Commandante? Seul l'écho de sa voix se faisait entendre. Boko regarda sa montre. El était au bon endroit, non? Alors pourquoi? Pourquoi ne venait-el pas? Tant de questions traversaient son esprit. Sur le lieu, sur la commandante, sur les Soeurs, et sur el. Les cinq minutes arrivèrent finalement à échéance. Le portail s'ouvrit. Puis avec appréhension le jeune confédéré se rapprocha du portail. Cet fois-ci el n'avait pas peur du trajet. El avait peur de ce qui se trouvait de l'autre côté. El avait peur de se perdre de nouveau dans la contemplation des pires abominations qu'el ait connu. Cinq minutes aussi loin d'Elles avaient suffit. Elles ne faisaient pas qu'aspirer ses sentiments, son histoire. Elles aspiraient sa vie, sa liberté, ses pensées. ... Mais el ne pouvait mourir ici. Soit. Reine Gabryelle vous ne voulez pas me voir? Alors je m'en vais retourner auprès de mes Reines de glace... Rire Et bien, el semblerait que je sois voué à passer ma vie sous la manipulation. Dos au portail, les yeux rivés sur ce qu'el semblait être la porte d'entrée, Boko fit un pas en arrière. Quelques secondes s'écoulèrent. Et Boko leva un regard d'émerveillement fanatique sur les Anges. El s'expliqua. Twinkle World trembla. Ce n'est que quatre jours plus tard que Boko réapparut sur la scène publique. Les yeux cernés et l'esprit embrumé el s'apprêtait à répondre au "Nouveau départ en Utopie".
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