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Ici, rien.

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Cdt. Silius Mengsk
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29/03/1015 ETU 16:55
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La bataille était engagée et les navires scorviens, bien que moins puissant étaient tout de même bien plus nombreux.
Chaque commandant d’escadrilles Andari faisait son travail de coordonner ses unités en fonction des ordres donnés par les chefs d’escadres. Le tout, commandé par le Général de la flotte.
Ainsi, Pyrrhus était partout sur la passerelle, donnant divers ordres de mouvement à la flotte tout en étudiant les bâtiments ennemis qui fonçaient sur le Polyphème et son escorte.
Tandis que le bouclier grésillait sous quelque feu de scorviens contaminés, le Général s’adressa au chef de la sécurité de bord :
« Lieutenant ! Préparez-vous pour un abordage et prévoyez un plan défensif de type « Infestus »… ah et engagez donc les Grenadiers ainsi que leurs unités en Exo-armure, cela leur fera un bon entrainement pour le combat en surface. Je gage que ces pirates bien qu’aliénés ne vont pas se refuser ce qu’ils font de mieux… »
L’officier acquiesça et s’en alla préparer ses hommes.
La flotte était maintenant aux prises avec l’ennemi et chacun avaient ses ordres.
Pyrrhus pouvait donc se concentrer sur la menace qui lui faisait front.
« Quatre croiseurs amiraux accompagnés par une centaine de frégates brigandes. » Lui annonça un officier.
Contre un croiseur impérial et une trentaine de corvettes légères…
Difficile, mais pas impossible pensa le Général. Il se tourna vers le radio de l’escadrille.
« But pour nous : ces quatre croiseurs, cheminement au but : en formation Flèche suivant cet axe-là… » Pyrrhus désigna un vecteur d’attaque qui diminuera les tirs contre eux, les croiseurs ennemis se gênant mutuellement. Il poursuivit. « … Comportement au but : déploiement en croix standard puis ouverture du feu sur le second bâtiment jusqu’à effondrement. Ensuite changement de cible sur le troisième croiseur. Ignorez les frégates ce ne sont que des moustiques. »
Il avait ainsi donné ses ordres à son escorte, maintenant il devait gérer le Polyphème.
« À portée, feu synchronisé sur le premier navire jusqu’à effondrement, et engagez ensuite la batterie de torpille de proue pour maximiser les dégâts structurels. Attendez-vous à passer directement au second bâtiment une fois son bouclier effondré par les corvettes. »
L’ordonnance de bord se permit alors d’intervenir.
« Général, si la première cible est détruite, la trajectoire nous mène directement à travers son nuage incandescent, je prévois un impacte de vingt pourcent minimum sur notre écran de protection. »
« C’est voulu, l’ennemis s’attendra un contournement de la zone. »
Cdt. Korda
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29/03/1015 ETU 18:31
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Dans le même temps, en face, sur le SIF Chap'thil, Croiseur Amiral de modèle Impérial, rectangulaire de 1Km de long....
L'officier regardait la scène qui se déroulait sous ses yeux, brûlant de voir les nouveaux arrivant partir en cendres. Celà faisait un moment que il ne s'était pas lavé, et les tâches de sang sur son uniforme commençait à empester. Il portait un gantelet à la main droite, et se passa l'autre dans les cheveux ébouriffés tout en serrant les dents. De quel droit ces intrus venaient ici? Leur simple existence était une insulte. La mort, la plus affreuse des morts était tout ce qu'il méritaient...
Un rapide coup d'oeuil lui fit voir que la plupart des vaisseaux ne suivaient pas un protocole d'attaque classique, et certaines corvettes se contentaient de foncer vers l'ennemi plutôt que de couvrir les flancs.
-VARTH!
Un autre capitaine s'approcha.
-Quoi? T'as un problème?
-C'est tes vaisseaux mon problème! Tu m'expliques ce qu'ils font? C'est quoi ce schéma, tu leur as donné quels ordres?! Le Kivri Kuaym est sur notre chemin!
-Peut être parce qu'il à reçu des ordres intelligents! C'est vrai que c'est pas ton fort!
De quel droit osait il lui parler ainsi? Il se retourna brutalement, sa main gantée prit une orientation horizontale, et fonça vers le torse de son interlocuteur, la paume vers la bas et les doigts dépliés, griffes en avant.
Le sang gicla quand elle lui perfora la peau et passa à travers les os de la cage thoracique, il effectua alors une rotation de sa main d'un geste brusque qui brisa plusieurs os et organes internes. Le capitaine n'avait pas le temps de voir le coup venir et regardait l'autre avec un visage mêlé de rage et de surprise. La scène ne dura que quelques secondes et il perdit la vie quand son cœur lui fut arraché de sa poitrine, sa dernière vision fut la vue de son commandant, les traits déformés par la colère tenant son cœur dans son gantelet.
Aussi tôt ce problème réglé, il se reconcentra sur son principal problème, et se saisit d'un micro.
Kuaym! Vous êtes sur notre chemin! Écartez vous!
Puis il s'adressa au navigateur:
Poursuivez la route, passez juste en dessous sans trop vous écarter.
Le Chap'thil avança, moteurs à plein régime, et percuta légèrement le Kuyam qui dévia un peu de sa trajectoire. Ce scénario se reproduisit avec différents vaisseaux plus petits qui refusaient de se laisser le passage.
A bord, le semblant d'ordre maintenue par les capitaines, officiers, ou plus forts était dirigé dans l'unique but de la destruction de l'ennemi.
Scorviens! Aux Armes! Capsules d'abordage! Perforez leur coque et massacrez les!
Cet ordre n'était pas vraiment utile, car nombreux étaient ceux qui ne l'avaient pas attendu. Dans la plupart des vaisseaux, des hommes et des femmes montaient à bord de capsules, certains étaient des soldats, d'autres non, mais tous s'équipaient comme ils le pouvaient avec les armes et armures des défunts. Tous portaient des gantelets et débordaient de la même rage. Ils piétinaient sans considération les cadavres des morts et se bousculaient pour monter à bord des capsules.
Ce fut progressivement une, puis deux, puis une dizaine et enfin une centaine de capsules qui fonçaient vers les vaisseaux ennemis. La plupart étaient détruites en vol, d'autres avaient des erreurs de trajectoire et devaient se réorienter pour atteindre leurs cibles.
La corvette la plus proche fut la première à recevoir des envahisseurs. Les capsules perforaient la coque et s'ouvraient de l'autre coté pour laisser leurs escouades se déverser et commencer à tuer de façon anarchiques. Une trentaine de Scoviens en sortit et commença à bondir vers les gardes qui tentaient de les arrêter, les exterminant avec une violence prodigieuse. Courant au hasard des couloirs, les différents groupes massacrèrent les équipes d'entretien désarmées, ou le personnel de la passerelle. Une fois leur victoire confirmée sur ce petit vaisseau, ils s'employèrent à tuer les membres d'équipage restant ou à orienter ses canons vers les autres navires de la flotte tandis que d'autres capsules fonçaient entre les tirs, visant au hasard d'autres vaisseaux.
Là, le gros Croiseur! Foncez dessus!
Les 4 lourds vaisseaux impériaux avançaient en ne se préoccupant pas de ce qui les entourait, leurs canonniers tiraient de manière anarchique sur chaque vaisseau ennemi ou chasseur qui passait dans son champ de vision sans concertation avec les autres.
La formation originelle vola bientôt en éclat à mesure que les vaisseaux des infectés se dispersaient dans des schémas d'attaque individuels. Certaines frégates s'entre tiraient dessus en représailles de tirs amis ou chocs.
En face, la flotte organisée maintenait les derniers ordres reçus, et pilonnaient le croiseur le plus exposé, dont le bouclier ne tarda pas à lâcher, qui fut secoué d'explosions et se rompit en 2. Les 3 autres ne semblaient pas préoccuper de cette perte et continuaient de foncer.
Cdt. Silius Mengsk
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29/03/1015 ETU 22:10
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La formation en flèche avançait rapidement suivant l’axe prédéfinit. Le Polyphème en tête de la formation, fit alors bruyamment parler ses canons longue portée, frappant ainsi le croiseur infecté en plein fouet. Le bouclier du contaminé étaient alors bien entamés lorsqu’il pu enfin répliquer.
Mais avec une implacable régularité les batteries laser du Polyphème frappaient le navire, et lorsque l’effondrement du bouclier survint, les tube de torpilles Andari avaient déjà parlés et les têtes explosive frappèrent alors la structure du scorvien qui se brisa en deux principaux morceaux.
Les canon ne se turent pas pour autant, continuant leur funeste tâche jusqu’à l’embrasement du réacteur ennemi, l’explosion d’alors aveugla brièvement les détecteurs des navires environnants.
« Général ! » Cria un officier. « Nous avons plusieurs messages de détresses provenant de nos corvettes d’escorte. Ils font part de nombreux cas d’abordage via des capsules. Certaines corvettes ne répondent plus. Certaines autres ont été vues faire feu sporadiquement dans notre direction ! »
Pyrrhus réfléchit rapidement, analysant les nouvelles données.
« Donc le protocole de défense n’est pas suffisant… Lieutenant ! » Il s’adressa soudainement au chef de la sécurité. « Infestus est dépassé ! Autorisation accordée à tous pour la modification du protocole de défense interne. Inculquez certaines parties du protocole Neptune à Infestus afin de rendre hermétique chaque point vital du navire. Peu importe si la retraite des unités est bloquée. Nous devons tenir ! … Ah et engagement des grenades à mains et des armes de soutien autorisée. »
Pyrrhus avait remarqué que le Polyphème était la cible de toutes les unités ennemies locale.
La formation atteignit la zone incandescente, et une fois le croiseur impérial franchissant le nuage radioactif, le reste des corvettes se déploya en une énorme croix dont le point central était le navire de Pyrrhus.
Mais tandis qu'elles ouvraient le feu, le Général se rendit compte que la situation avait changé. Les autre navires étaient trop près, le Polyphème ne pourra pas tenir longtemps...
Pour Isaur Pyrrhus il ne restait guère d'autre alternatives, il distribua donc une nouvelle volée d’ordre en conséquence:
« Cap à distance de proximité du croiseur qui percuté son homologue, oui celui-là qui à l’air bien agressif...
Trajectoire parallèle sur son bâbord et mise situation de combat bord-à-bord. Cette position nous enlève le feu du bâtiment extrême bâbord, nous mettant sous le couvert de ce qui me semble être le croiseur leader.»
Après une seconde de réflexion il continua:
« Hum…Informez aussi le commandant de tir de prendre pour cible les batteries d’armement ennemies une fois le bouclier abaissé. Armez également tout les Tubes bâbord ainsi que tribord. Nous prendrons avec ça pour cible deux croiseurs simultanément. Je rappelle : feu uniquement sur mon ordre !! »
« Général ! Nous exposons notre flanc tribord au dernier bâtiment lourd ! » Lui répondit le même officier.
Le général Andari fit un geste de dénit à l'attention de l'officier.
«Ménager vos craintes et laissez moi terminer ! Ordonnez aux corvettes de rompre la formation et de se mettre en position de défense latérale tribord. Qu’elles concentrent le feu sur ce navire. »
Puis il rajouta : « Que l’équipage ainsi que les équipes de sécurité se tiennent prêts car l’abordage se précise. Nous allons nous battre à l’ancienne ! »
Divers officier répondirent avec engagement par l’affirmative, sur une des images des caméras de sécurité on pouvait apercevoir les équipes bien retranchée effectuant les ultimes vérifications de leur lance-flamme et mitrailleuses sous le regard bienveillant d’une Exo-armure.
Cdt. Silius Mengsk
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29/03/1015 ETU 22:19
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Arbès avait cessé de tournoyer dans l’espace suite à l’expulsion in-extremis par le sas de sa défunte corvette légère. Il avait réussi à se stabiliser avec le générateur antigrav de son spatiandre lourd. Et assistait ainsi à un combat titanesque aux premières loges.
Les deux géants de métal s’approchaient irrémédiablement, chacun tirant sur l’autre afin de percer ses écrans de protection. Du côté gauche un bâtiment infecté tentait vainement de contourner son camarade et de se mettre à distance de tir, tandis qu’à droite un autre faisait les frais d’une offensive acharnée menée par les corvettes Andari.
Arbès haletait dans son spatiandre, la peur grandissante à la vue de la proximité avec laquelle les deux faisaient feu l’un sur l’autre.
Alors que les deux géants commençaient tout juste à se dépasser, brusquement, les deux boucliers cédèrent presque simultanément sous un tel feu nourri. Les tirs continuèrent un instant, puis, tout se tût…
...
Arbès retint sa respiration.
...
Alors l’Enfer se déchaina! les canons-torpilleurs bâbord et tribord du Polyphème parlèrent tous de concert avec un vacarme du tonnerre assuré si la scène ce serait seulement passée dans une atmosphère…
Cdt. Korda
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30/03/1015 ETU 01:12
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Le Dun Mora venait d'exploser, bien trop occupés à se battre, aucun infecté n'avait pensé à prévoir l'utilisation des capsules de sauvetage. Quand le corps de l'autrefois majestueux croiseur s'ouvrit en deux, des centaines d'infectés se retrouvaient brutalement aspirés dans le vide spatial, dans de telles conditions, ils survécurent 20 secondes, l'un d'entre eux remarqua un soldat ennemi qui avait enfilé un scaphandre, et n'était que à deux mètres de lui, ses orbites explosées par le manque de pression, il tendit ses mains griffues dans sa direction, et se débattit furieusement comme pour essayer de nager dans une vaine tentative d'apporter quelqu'un dans la mort avec lui, mais l’absence d'air et d'atmosphère eut rapidement raison des Scorviens.
En détectant la grande fissure qui s'était ouverte, l'ordinateur Central du Dun Mora enclencha automatiquement une procédure d'urgence: de nombreux compartiments se fermèrent, formant ainsi des blocs isolés en vue de protéger ceux qui y étaient. Les Scorviens ainsi sauvés ne pouvaient que crier leur rage de se retrouver ainsi prisonniers. Nombreux furent ceux qui s'entre tuèrent, les autres finirent par tomber à court d'oxygène.
____________________________________________________________
A bord du Chap'thil, les alarmes retentissaient, la passerelle de commandement était baignée de leur lumière rouge tandis que les chocs secouaient le vaisseau.
-TIREZ! MAIS TIREZ BON SANG!
-Chef! Ils ont eu le Dun Mora!
-INCAPABLE!
Le capitaine griffa de sa main non gantée le visage de l'officier.
-Contactez les deux autres!
L'image de 2 autres officiers apparût sur l'écran. L'un était particulièrement négligé, son costume de capitaine taché de sang dont les traces dégoulinaient de sa bouche, ses yeux tellement injectés de rouge que on ne voyait plus le blanc, et ses veines ressortant de son visage, son niveau d'infection était manifestement beaucoup plus avancé. L'autre était un géant, large d'épaules, son uniforme tenait plus du mécanicien que de l'officier.
-On va les exterminer, Kivri Kuaym, passez au dessus de nous et retournez vous! Et vous sur le Julan Miraber, passez à coté de lui sur l'autre flanc!
-Hiiiiiis! Et pourrrquoooooi on ferrrait ce que tu dis? Tu nous as heurrrté , eet Vaaa-aarth n'est pas rrrrevenu. (Son regard traduisait véritablement la folie)
-Ca me va, du moment que ils brûlent!
-Abruti, tu va faire ce que je vais te dire!
-Hiiiinf... Nooon.
Le premier capitaine coupa la communication.
-Cet abruti va tout faire rater, tant pis pour lui, on s'en occupera après, concentrez vous sur le gros bâtiment, déchiquetez le!
Les 2 croiseurs restants poursuivirent leur route cote à cote, tandis que le 3ème s’arrêta pour ensuite s'éloigner du combat.
https://www.youtube.com/watch?v=DiZBffKZQ40
Depuis sa passerelle, le Capitaine du Chap'thil observait le déroulement du combat, les vaisseaux ennemis s'étaient réorganisé et formaient un X, une bonne partie était hors jeu, mais incapable de suivre le combat, tandis que les frégates Scorviennes se faisaient démolir les unes après les autres, par des manœuvres dangereuses, s'entre tuant, ou se mettant dans des positions suicidaires face au tirs croisés ennemis. Enfin, certaines d'entre elles et quelques chasseurs tentèrent même des attaques suicides aussi stupides que sans effet.
Visiblement, quelque chose lui échappait, il sentait que autrefois, il l'aurait déjà vu, mais aujourd'hui, malgré ses efforts de concentration, il en était incapable, seulement cet instinct de meurtre dans sa tête....
Quand les vaisseaux arrivèrent à proximité des uns des autres, il s’accrocha à sa rembarre.
-Bouclier magnétique hors service!
Les tirs pleuvaient sur le vaisseau, mais il restait figée par sa colère devant ce qui se déroulait.
-ARG! Boucliers énergétiques!
Cette fois, une série d'explosions agita le vaisseau.
-Vous attendez quoi, faites feu! Ils sont juste à coté!
-Ils ont eu tous nos canons latéraux!
C'était donc ça qui n'allait pas... Il remarqua soudain l'arrêt des tirs.... C'était un piège, et il venait de tomber dedans.
-RAH! Ils veulent s'amuser! Très bien, préparez l'abordage! Je rejoins la passerelle interne!
Plusieurs secondes après que l’ascenseur se soit fermé derrière le Capitaine, une pluie de roquettes et missiles tombait sur le vaisseau, dans lequel de nombreuses fissures s'ouvraient, l'ordinateur de bord fermait aussitôt les compartiments à proximité pour isoler le vaisseau.
________________________________________________________
De l'autre coté, le SIF Julan Miraber ne connaissait pas plus de succès, tenu en respect par les canons ennemis, il avait réparti la force des boucliers sur son flanc exposé, et se retrouvait donc à se battre avec le reste des corvettes ennemies.
-Grrah! Ces moucherons m'énervent! Rentrez dedans!
-Notre bouclier magnétique ne pourra pas retenir des objets si gros... mais on s'en fiche, ils vont se faire écraser sous notre masse!
Et l'énorme vaisseau s'employa à foncer vers la formation de corvettes en travers de son chemin.
________________________________________________________
S'éloignant de la bataille, masqué du vaisseau amiral ennemi par le SIF Chap'thil, le SIF Kivri Kuaym effectua une rotation de manière à faire face au combat qui se déroulait à quelques milliers de kilomètres. A son bord, sur une passerelle tachée de sang, et de cadavres non ramassés, le Capitaine, le dos recourbait, ricanait.
-Trrrèèèès bientôt, "Capitaine"... hihihi, trèèèèès bientôt.
Derrière lui, le navigateur, dont le regard brillait d'une lueur maladive dit avec un grand sourire:
-Calculs en cours!
Cdt. Mercenaire Wolf
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30/03/1015 ETU 21:47
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Station de largage Alpha one.
???: Nyark c'est quoi ça? Un hybride mi-homme mi-reptile recouvert d'une armure blanche avec une visière bleu époussa se forme humanoïde son crâne de reptile et sa queue, il pointer à un Wolf en armure lourde d'angelis, une masse sombre qui s'approchait rapidement de la station, trop rapidement.
Nyark: Un vaisseaux Scorvien. Shan, selon les infos il devrait venir s'approvisionner ici. Lui répondit l'angelis.
Shan: Il arrive trop vite calcule sa trajectoire et analyse-le. Ordonna l'hybride.
Trajectoire vers le sas vingt-un... Il est remplit... D'INFECTÉ DE STADE TROIS!
Faille sous-spatial d'autre vaisseau affecté! Selon les capteurs. Lâcha Nyark en se levant de son siège et en branchant tous les systèmes de communication de la station qui était à portait de tire de Scorva donc pouvait y téléreporter troupe, logistique ou n'importe quoi d'autre.
Shan: A toute les Wolfs préparez-vous au combat cette station ne tombera pas! Informa Shan avant de se télé-transporter devant un des sas deux épées laser à double lame dans les mains derrière lui trois Wolf en position de tir et deux autres qui arrivaient arme automatique au poing.
La porte du sas explosa et les infectés se ruèrent sur Shan qui les transforma et cendre sans la moindre difficulté, sur les lignes comm,
ont avait l'impression non sans surprise que sa chauffait.
Cdt. Silius Mengsk
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31/03/1015 ETU 20:49
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...
« Rechargement des lanceurs en cours… » Hurla un soldat.
« Impossible d’estimer précisément l’impacte de nos tirs. Il semble que le croiseur tribord a réussis à les éviter. » Continua un autre soldat.
Isaur Pyrrhus ne dit mot…
« Général ! Un appel du Colonel Valascaris, il dit que c’est urgent ! »
« Sur écran ! »
La mine soucieuse de son second apparut, il fit un rapide salut avant d’aller au fait.
«Général nous perdons bien trop de corvettes ! Elles se font littéralement submerger par ces frégates. De plus notre ligne de front s’est brisée en plusieurs endroits suite à la perte trop massive de corvette. Je suggère un changement tactique majeur. »
Pyrrhus comprit le problème très rapidement.
« Changement de tactique pour les commandant de corvettes, mise en place de manœuvres de type Ouranos, et faites accélérer les croiseurs afin de les rendre plus mobiles, il semble que ces infectés disposent d’une coordination amoindrie. »
Ouranos était une tactique qui permettait l’utilisation de la vitesse des unités légères, leur principal atout. Elles décrivent des courbes aléatoires, réacteurs au point de rupture, changeant constamment de cible. Cela permettait de limiter les pertes tout en compliquant la tâche adverse de coordonner le feu. L’ennui était que cela rendais les croiseurs plus vulnérables, d’où l’ordre d’accélération.
Valascaris acquiesça l’air enthousiaste, il était probablement parvenu à une estimation similaire.
Pyrrhus consulta alors la carte tactique générale, mais ne put distribuer que quelques ordres de manœuvre à quelque escadre et ainsi observer que toute sa flotte était submergée.
Le début de la bataille avait été satisfaisant pour eux, le mur de feu consumant un grand nombre de navire ennemis, mais quand ceux-ci étaient parvenus à proximité, la situation s’était bien compliquée. Il ne put continuer ses réflexions.
https://www.youtube.com/watch?v=ci8s8lnO51U&index=1&list=PLD132F97F7477EBE8
« Général le croiseur de tribord est entré en collision avec nos corvettes ! Nous n’avons plus que quatre vaisseaux en état de continuer… le croiseur progresse dans notre direction ! Trajectoire de collision !»
Il semblerait que la coordination n’était pas la seule chose affectée par ce mal : la raison l’était également.
« Peste soit de ces dégénérés ! Où en sont nos torpilles soldat ! » Eructa-t-il en se retournant.
« Général, tube chargés et en attente »
« Mais qu’est-ce que vous attendez ! FEU DE TOUTES LES BORDEES ! »
Cdt. Silius Mengsk
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03/04/1015 ETU 00:36
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Arbès souffla avec précipitation, pensant se reposer quand il aperçut au dernier moment un immense débris rougeoyant se précipiter sur lui.
L’homme tenta d’esquiver le bout de carcasse mais il ne fut pas assez rapide et une masse de métal aux bords déchiquetés le percuta violement.
Il fut d’abords collé au métal surchauffé par l’explosion, puis son corps pris la vitesse de l’objet et la force du choc l’en éloigna en virevoltant.
Diverses alarmes lui signalaient plusieurs avaries : il avait perdu son système de stabilisateurs antigrav et plusieurs brèches étaient apparues dans son scaphandre.
Il ignora le paysage cosmique constitué d’un enfer de plasma et de métal, tournoyant autour de lui afin de se concentrer : il fallait immédiatement combler les brèches avec les injections de plastométal qui se trouvaient dans tout équipement de sortie spatiale.
Mais il fallait faire vite, il commençait déjà à ressentir les effets du manque d’oxygène…
Cdt. Korda
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06/04/1015 ETU 21:10
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++Station de largage Alpha++
Les Wolfs décimaient des centaines d'infectés, la plupart à un stade trop avancé pour réfléchir, mais d'autres, probablement ceux qui avaient fait s'écraser le vaisseau, commençaient à diriger des armes lourdes en directions des défenseurs, les premiers tirs se faisaient entendre et se précisaient dans la direction des Wolfs tout en dévastant les murs et le sol.
Pendant que le gros des infectés fonçaient dans les tirs tout en ignorant les blessures subies, d'autres étaient en train de contourner les défenses et escaladaient les murs à une vitesse prodigieuse, ils s'appliquèrent ensuite à progresser grâce au plafond, les plus rapides ne tardèrent pas à arriver juste au dessus des mercenaires. Une dizaine d'infectés se laissèrent tomber et équilibrèrent rapidement leur chute pour faire face à leurs adversaires, la plupart atterrirent à coté, et se préparèrent à se jeter sur leurs cibles.
Uns des scorviens atterrit pile sur uns des wolfs qui portait une arme automatique, celui-ci n'avait pas prévu une attaque venant du ciel, et n'avait pas eu le temps de se préparer au corps à corps, en plusieurs mouvements de bras, le Scorvien lui déchiqueta l'armure et le torse après lui être tombé dessus. Deux autres avaient atteri sur Shan, l'un pour se retrouver aussitôt empalé et jeté au loin par une lame, tandis que l'autre adoptait une position de combat au corps.
Dans le reste de la Citadelle, les Scorviens barricadaient les entrées, les civils se repliaient tandis que tous ceux qui pouvaient tenir une arme à distance mettaient en joue les voies d'accès possibles.
Cdt. Korda
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06/04/1015 ETU 22:07
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+++Bataille Spatiale+++
L'Espace fut soudain transperécé par les tirs de roquettes et missiles fonçant sur le Julan Miraber, n'ayant pas pensé à réorienter leurs boucliers, rien n’arrêta les tirs qui dévastèrent tout le front du vaisseau, la passerelle extérieure fut détruite par un missile, et de nombreux trous apparaissent à l'avant, mais les moteurs du vaisseau tous situés à l'arrière continuaient de pousser la masse moribonde en direction du plus gros navires ennemi.
Pendant ce temps, le Chap'thil était resté immobile quelques minutes, parrallèle au Polyphème, mais des panneaux latéraux s'ouvraient lentement, dévoilant ce qui ressemblaient à des pointes, en forme de X, des grappins!
Ceux ci se dépliaient soudain à une vitesse prodigieuse et filèrent à travers l'espace en direction du Polyphème, ils se plantèrent et déchiraient la coque pour sortir de l'autre coté. Ils laissaient derrière eux des conduits en toile et en plaques, qui reliaient les deux vaisseaux. Du coté du Chap'thil, des centaines de Scorviens patientaient derrière les portes fermés des conduits, armés plus ou moins bien, il y avait des troupes de choc, des mécaniciens, en passant par les équipes de nettoyage aux officiers de pont. Tous regardaient avec impatience une petite lumière verte tandis que on entendait derrière la porte les conduits qui se dépliaient.
Les lumières passèrent au vert en même temps, et chaque porte s'ouvrit, aussitôt, les marées de colères s'engagèrent en courant dans les conduits pour parcourir l'espace entre les vaisseaux en hurlant....
+++
La situation était critique, quand soudain, un autre Croiseur Impérial Scorvien, escorté d'une dizaine de frégates sortit de la vitesse lumière.
Aussitôt, son commandant établit une communication avec le Polyphème, sur l'image, l'homme, portant un uniforme (propre) de capitaine, une casquette de marine, la trentaine et les cheveux grisonnant parla d'une manière assez précipité mais formelle, tandis que en arrière plan, une dizaine d'officier s’affairaient à courir entre des tableaux de bord et à donner des ordres dans des micros.
https://www.youtube.com/watch?v=Phss_u5AkGY
-Vaisseau inconnu! Ici le SIF Fredad Fahrad! Nous venons à votre aide, déclinez votre identité, et désengagez vos vaisseaux!
Le capitaine se détourna de la communication, et s'adressa à uns des officiers:
-Lieutenant Prokin! Situation!
-Ils ont eu le Dun Mora, le Julan Miraber est neutralisé, mais sa carcasse leur fonce dessus! Et ils se font aborder par le Chap'thil!
-Jacinta! Ils sont encore capables de réfléchir! Frégates! En avant! Rompez ces liens! Navigateurs, rotation flanc tribord! Canonniers, préparez vous à ralentir le Julan Miraber! Pas le droit à l'erreur, sauvons ce vaisseau!
Aussitôt, les frégates quittèrent les flancs du croiseur et foncèrent vers le combat, elles passèrent au dessus du Polyphème et ouvrirent le feu sur les conduits d'abordage, pas conçus pour résister à des attaques, ceux-ci se rompirent sans difficulté, libérant des centaines de Scorviens non protégés dans le vide spatial.
En revanche, certains groupes arrivèrent au bout avant la destruction de leurs conduits; du coté du Polyphème, quelques flèches s'ouvrirent derrière la coque et laissèrent le passage à quelques Scorviens, environ 40 répartis en 5 groupes dans le vaisseau.
Parmi uns de ces groupes, le capitaine du Chap'thil, qui regarda avec colère la flèche se refermer après une dizaine de ses compagnons, découpant quelques Scorviens au passage, et laissant ceux qui étaient derrière à la merci du vide, signe que le conduit avait été rompu.
-La Peste soit d'eux! Ils vont le payer! Allez, suivez moi! Il faut jouer de l'effet de surprise, je veux déchiqueter le coeur de ce capitaine de mes propres dents! En avant!
Et ce groupe, ainsi que les 4 autres, s’engouffra dans les couloirs du vaisseau, ils avaient un arsenal assez impressionnant, tous portaient au moins un gantelets-griffes, le capitaine et quelques soldats d'élite en avaient un à chaque main tout en maniant une arme à distance ou au corps à corps.
Ils progressèrent d'un pas rapide et déterminé.
...
Pendant ce temps, le SIF Fredad Fahrad s'avançait, plus lents et massif, il entreprit une rotation sur lui même avant d'offrir son flanc à l'arrière du Julan Miraber, dès qu'il fut aligné, ses canons firent feu et firent exploser les moteurs du croiseur renégat.

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