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Cdte. Jessika Mengsk
Respect diplomatique : 84 ![]() 02/06/1015 ETU 16:44 |
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Détails
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- Vous êtes sérieux? Demanda tout de même Strump qui, au visage souriant et déterminé de Stuckart, avait déjà sa réponse. Ce dernier ne répondit même pas à la question, enchaînant. - Voici ce que je propose. D'après le schéma de progression de ces perturbations, monsieur Ironheart prévoit qu'elles culmineront d'ici deux semaines, menant à une situation similaire à celle qu'à connue Sagesse dans les derniers jours de son histoire. Il faudra à peu près 6 heures au Stolzer Adler, qui est, comme certains le savent, une corvette ionique extrêmement rapide, pour atteindre le secteur III une fois notre propre secteur ouvert. Assez pour prendre de vitesse nos ennemis qui ne manqueront pas de réagir également à ce moment. Ce vaisseau et son équipage passeront alors en secteur III, entreront dans le plus grand secret au cœur du territoire communiste et d'une manière ou d'une autre, une équipe librianne mettra le pied sur Alexandria Nova. À partir de là... Il désigna Strump et les hommes rassemblés de la main, je vous laisse définir vous-mêmes votre ligne de conduite. Je ne suis pas un militaire. Cette partie, je vous la laisse. Mais votre mission sera alors de pénétrer dans le complexe carcéral confédéré, de trouver la ministre Mengsk si elle y est toujours, et de la sortir de là, elle et tout librian que vous pourriez réussir à libérer sans compromettre l'objectif prioritaire qui est la ministre Mengsk. - Strump, que ce plan commençait à séduire, hocha de la tête avec un léger sourire. << Et vous, pendant ce temps? >> - Moi, Kreps et plusieurs autres hauts-placés auront déjà mis en place des mesures pour que la population librianne en exil du secteur XIV soit prête et embarquée sur les vaisseaux que nous avons dès que ce secteur s'ouvrira. Nous attendrons aussi longtemps que nous le pourrons. Quand nous ne pourrons plus attendre, nous quitteront ce secteur et partiront pour des coordonnées pré-déterminer aux frontières de cette galaxie où vous pourrez nous rejoindre, quel que soit l'issue de votre mission. De là, nous partiront. Vers où, je ne sais pas encore. Un foyer, un refuge. Retrouver la mission Eden, si nous le pouvons... Si nous avons vu juste, les confédérés seront à ce moment désorganisés par leurs propres préparatifs d'exode si, comme nous, ils ont prévus cet événement et, distraits par cette ouverture impromptu de notre secteur. Cela devrait permettre au Stolzer Adler de passer, à votre équipe de remplir sa mission, de redécoller et de nous rejoindre à temps aux coordonnées fixées. L'ambassadeur se tût, la respiration haletante d'avoir tant parlé. Autour de lui, les hommes étaient silencieux, réfléchissant, conservant leur salive. L'après-midi s'annonçait pourtant si belle. Tout cela était surréaliste... Et pourtant. - En théorie, c'est un plan qui fonctionne mais en pratique, nous pouvons nous attendre à une résistance acharnée sur place. Nous pouvons dire ce que nous voulons des confédérés, ils savent se battre et ils ont du très bon matériel. Et je suis un soldat, pas un stratège. Stuckart désigna Ironheart de la tête. - Niveau stratégie, vous serez entre de bonnes mains avec monsieur Ironheart. Après cinq ans au ministère de la guerre, il a développé une solide maîtrise des engagements militaires en tous genre. De plus, ses compétences en informatiques et ses autres talents vous seront bien utiles dans cette entreprise. Qui plus est, monsieur Altmann a dirigé une partie des derniers combats sur Mercurya voilà quelques années. Assaillir une position forte tenue par des ennemis acharnés n'est pas une première pour lui. S'il veut en être, il vous sera d'un grand secours. Le sergent Altmann hocha la tête avec un sourire résolu. - Le 488e et moi ne manquerions pas une occasion de frapper les confédérés une fois de plus en cette galaxie. Et sur un sol librian... Il faudrait nous attacher à un vaisseau d'évacuation pour nous en empêcher si je puis me permettre, monsieur. D'autres hommes de la garde librianne et de la flotte librianne vous accompagneront. Je pense notamment à monsieur Müller et monsieur Siemens que vous avez croisés si je ne m'abuse. Ce sont de très bons éléments dans leurs domaines respectifs et ils pourraient se révéler des atouts précieux. Pour le reste, je vous laisse constituer une équipe raisonnable parmi les hommes à notre disposition. Réfléchissez avec soin, le Stolzer Adler ne peut accueillir qu'un équipage limité. Tout, ou presque avait été dit. Dans l'esprit des hommes assemblés, les événements à venir se succédaient, défilant par avance dans leur tête et tous et chacun étaient saisis par une fébrilité contagieuse. Depuis des mois, ils survivaient et maintenaient avec peine, une république brisée et qui n'étaient plus que l'ombre d'elle-même en Utopie. Mais voilà qu'il leur était donné la chance de s'illustrer à nouveau. De rappeler à tous que Libria avait été battue, mais pas tuée. Qu'il existait toujours des librians libres et fiers et que tant qu'ils vivraient, aucun ennemi de Libria ne serait assez fort ou assez puissant pour être à l'abri de son courroux. L'entreprise vers laquelle ils s'élançaient serait la plus dure à laquelle ils auraient jamais pris part. Ils ne se faisaient pas d'illusions sur leurs chances de succès et moins encore sur leurs chances de tous en revenir vivant. Mais le courage et l'honneur faisait partie de la société librianne et s'il existait le moindre espoir que cette entreprise puisse s'achever sur une fin heureuse, il était de leur devoir d'essayer, quelle que soit la fin. C'est avec cet état d'esprit et les idées claires que le capitaine Éric Strump se tourna vers son voisin le lieutenant Hans Kruger et lui mit une main sur l'épaule en souriant. - Et toi, tu reste derrière avec cette corbeille de strudels ou tu viens avec nous? Kruger loucha un moment sur ladite corbeille d'osier, au milieu de ce brunch qui devait rester dans les mémoires... Puis esquissa un sourire goguenard. - Et vous laisser y aller seul? Mais enfin chef, une mission aussi exceptionnelles requiert des soldats tout aussi exceptionnels. Et qui dit exception, dit Hans Kruger! Et qui plus est, vous n'êtes pas le seul à avoir un petit compte à régler avec les confédérés... Le sergent Altmann tapa de la main sur la table. << Bien dit! >> L'ambassadeur Stuckart se leva et attrapa son verre en l'élevant au centre des convives qui l’imitèrent, repoussant leurs chaises et élevant leurs propres verres et coupes en la portant la la sienne. - À nous, messieurs. Au succès de cette entreprise et à Libria! << À Libria! >> S'écrièrent en cœur les six hommes présent, entrechoquant leurs verres sous le soleil d'Hélios.
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