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La fin du Grand Ananas

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Cdt. Dieudonné
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16/02/1015 ETU 19:52
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L'horizon était immense, la beauté de la galaxie subjuguait Dieudonné qui l'observait depuis le poste de commandement de son navire.
Elie se tenait à sa droite, un verre de jus d'ananas à la main, le visage rivé sur les trois nouvelles stagiaires venues pour le poste de secrétaire.
-"Arf Elie, te souviens tu de cette enfant que je torturais pendant que tu lui tenais les mains? Arf, que la nature est belle quand elle revêt son grand manteau blanc de haine et de mépris…."
-"Dieudo! Pas de poésie! Tu vas encore faire chavirer le cœur de ces demoiselles et moi j'aurai rien."
-"Le grand ananas est-il en sécurité?"
-"Aucune idée mon con, c'est Jacko qui devait s'en occuper, je suis pas ta chienne"
-"Jacky!!!!!! Jacky!!!!!!"
Jacky dans le fond de la salle, se lève d'un canapé et pose la manette de la toute dernière plopstation, quittant son jeux "La quête de l'intelligence III".
-"Tkt ma couille, je l'ai envoyé là où tu sais pour qu'il ne lui arrive rien"
-"Honnêtement les gars, qu'est-ce qui a merdé dans tout ça? Pourquoi notre projet d'amour est pas passé? On avait pourtant de la motivation, on était gentil et tout et tout".
-"Gentil, façon de parler Dieudo, t'es quand même responsable du meurtre de….." Jacky commence à compter sur ses doigts " 6 peuples je crois, c'est ça hein?".
-"Tssssss, n'importe quoi, on leur a apporté la lumière du grand Ananas, c'est tout. C'était un projet d'amour".
Elie sort de sa torpeur et fait signe aux demoiselles de dégager d'un geste. -" La vérité les mecs, c'est qu'on a été trop gentil. En plus à la fin c'était gueuleton sur gueuleton, on a pas débourré de deux semaines."
-"C'est pas entièrement faux… je pense surtout que cette galaxie était pas prête pour recevoir la bénédiction de l'ananas. Ils avaient pas le niveau…"
-"Comment t'explique qu'on se soit fait botté le cul alors? On avait pourtant une flotte énorme et du fric à pas savoir quoi en foutre."
Dieudonné prend un regard songeur comme il sait si bien le faire -" La trahison, on s'est mangé une quenelle qui est pas passé. Ou alors c'est cette idée d'injecter du jus d'ananas dans le cerveau de nos soldats…je sais pas, faut dire que prédire les actions d'un diminué c'est à la limite de l'impossible. En tout cas ça à merdé. Il est temps de prendre des vacances et d'aller se refaire sur un petit bout de terrain au chaud. Je vais monter une exploitation d'ananas et faire de la contrebande."
Elie, se tourne vers l'officier de pont et émet un sifflement aigu! -" Toi le merdeux, va nous chercher des cacahuètes! Et dit au commandant de passer en hyper-espace, on se casse, direction La Ganasphère!"
-"On est reparti mes poulettes, on the road again!"
Maître Jacky: " Pour le Grand Ananas!"
Elie: "Pour le fric et les gonzesses!"
Dieudo: "Pour la bouffe et le thé à la menthe!"
Roger la mouche: "Allez tous vous faire enculer!!!"
THE END
https://www.youtube.com/watch?v=ENXXxISA-CQ
Cdt. Jean-Khaled
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16/02/1015 ETU 21:20
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Des fois quelques images valent mieux qu'un long discours...
Projeté sur les écran de l'assemblé galactique :
https://www.youtube.com/watch?v=Bkq9vM90ZHU
Aucun kamikase n'a été blessé durant la réalisation de ce holofilm.
Cdt. Process 1917
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16/02/1015 ETU 23:49
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Ambiance sonore, notamment pour la seconde partie : https://www.youtube.com/watch?v=uIsuhAWVj6o&list=PLF5E0B17080CAAB10
Secteur Prime. Second système. Cinquième point de coordonnée. En orbite haute au-dessus du monde corporatiste Tinia Corp., dernière victime de l'offensive coalisée.
L'amiral Rhadakanta Jawahar était depuis peu à la tête de la toute première flotte de croiseurs bombardiers ioniques du Consortium. Membre de l'état-major des Forces de Sécurité Corporatistes, il faisait parti du groupe de pression qui insistait cycle après cycle auprès du Conseil de Surveillance pour la construction et la mise en service rapide de ces petits bijoux de technologie.
Il remerciait presque les coalisés d'avoir déclenché le conflit car la réponse à ses suppliques avait fait de lui un homme heureux. Certes la situation était loin d'être parfaite, notamment depuis que le Conseil de Surveillance avait ordonné à tous les vaisseaux et escadres de rejoindre son point de coordonnée de rattachement afin de préparer la contre-attaque.
Le magnifique hologramme en forme de sphère représentant le système s'illumina une nouvelle fois lorsque des vaisseaux entrèrent dans son espace de contrôle. Après vérification auprès des corvettes les plus proches, les codes corporatistes furent contrôlés à plusieurs reprises et les vaisseaux, une escadrille de frégates ioniques, dirigés vers une ère de garage.
« Amiral, vous devriez vous connecter sur l'holocom de l'Assemblée. C'est, c'est la fin de la guerre ! »
D'un geste l'amiral alluma sa console personnelle et se plongea dans la déclaration de la coalition du Grand Ananas.
« Incroyable. Ils abandonnent le combat alors que n... »
« Signal inconnu détecté, en accélération rapide autour de Uni Corp. D'après les radars longue portée, plusieurs centaines à plusieurs milliers de signatures énergétiques. C'est une flotte coalisée d'après nos registres monsieur. »
« Alors c'est donc vrai ! Ils quittent le Secteur Prime ! Louée soit Unité ! Transmettez au Conseil de Surveillance que... »
« Les signatures sont en accélération rapide dans la direction de la flotte, vecteur d'interception pour un engagement dans cinq minutes et quarante-six secondes. Ils se mettent en position pour un bombardement laser et ionique monsieur. »
« C'est impossible. Ils viennent d'annoncer leur départ à l'Assemblée. Ils n'oseraient pas... »
« Nous détectons de nouvelles signatures, en provenance des deux autres mondes du PC monsieur. Ce sont des croiseurs de classe Fregger, monsieur. Au moins deux mille unités. »
L'amiral restait comme pétrifié, la main crispée sur la console comme s'il tenait le précieux armistice que tous attendaient entre ses mains.
« Monsieur, donnons-nous l'ordre aux escadrilles avancées d'engager le combat ? Nous sommes en supériorité numérique monsieur, à près de quatre contre un ! »
Les yeux vides de l'officier supérieur semblaient chercher un ami, un allié auquel se raccrocher mais chaque visage de la passerelle était fermé et les rares regards dans sa direction étaient méprisants.
« Je… Contactez le Conseil de Surveillance ! Demandez des consignes à l'état-major ou au maréchal Faiza Duante ! Oui, elle saura quoi faire ! »
« Ennemi à portée de tir dans une minute. Ennemi à portée de tir dans une minute. Enclenchement des mesures de sécurité Epsilon. Boucliers déflecteurs à pleine puissance. Nous recevons de nombreux appels prioritaires monsieur. Les flottes Bushnell et Gosling demandent l'autorisation d'ouvrir le feu lorsque l'ennemi sera à portée. »
« C'est impossible… Ils ont dit qu'ils... »
Le premier tir du croiseur de tête ennemi frappa de plein fouet le pont supérieur du vaisseau amiral. Les déflecteurs encaissèrent la décharge ionique mais ne purent rien faire contre les centaines de faisceaux laser à haute densité qui découpèrent la coque comme un scalpel pendant la milliseconde de surcharge. L'amiral et les mille cinq cent membres d'équipage n'eurent pas le temps de réagir et d'enfiler leurs combinaisons de survie. Il n'y eut aucun survivant.
La désorganisation frappa la flotte tandis qu'ordres et contre-ordres retentissaient sur les différents canaux de transmission. La flotte ennemie s'acharna sur les croiseurs bombardiers, les réduisant en carcasses éructant corps et débris dans l'espace avant de tourner leur attention vers les flottes civiles, sans défense. Des dizaines de milliers de soldats des Forces de Sécurité Corporatistes et de spatiaux périrent en quelques minutes avant que la Commodore Vallika Panambi ne ramène l'ordre et la discipline, organisant la riposte.
A suivre...
Cdt. Process 1917
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17/02/1015 ETU 00:33
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Ambiance sonore : https://www.youtube.com/watch?v=Wt6hPUH3u0g
Secteur Prime. Second système. Cinquième point de coordonnée. En orbite haute au-dessus du monde corporatiste Tinia Corp., dernière victime de l'offensive coalisée.
« Couvrez le flanc de Ganaraj ! Prenez deux escadrilles et repoussez moi ces corvettes dans notre ligne de feu ! J'en ai rien à cirer de vos pertes ! Si on ne les arrête pas avant qu'il ne pénètre plus avant dans notre formation nous serons dans l'incapacité de contre-attaquer ! Et où est cet imbécile de Nadir ! Il lui faut combien de cycles à cette déjection de kernix pour sortir de l'atmosphère ! J'ai besoin de ses capacités d'escorte, maintenant ! »
La passerelle de la frégate ionique de dernière génération de la Commodore Vallika Panambi correspondait à l'image que tout homme se fait du chaos. Mais un chaos efficace et productif, puisque peu à peu sur l'hologramme central des multitudes de triangles jaunes tournaient et se concentraient, tel un gigantesque lasso autour du cou d'un puissant carnivore.
« Pourquoi je n'ai pas encore reçu de rapport de Ganaraj ? Où sont ces putains d'escortes ! Si je mets la main sur l'empaffé qui a décidé de confier un commandement à… »
« L'escadrille Jobbs est prise sous le feu ennemi, madame. Lourdes pertes. Ils demandent l'autorisation de se désengager. »
« Et moi j'ai demandé une semaine de permission sur Straton Corp (Ndlr : monde corporatiste consacré aux loisirs et souvent destination des permissions des officiers de la Flotte) il y a trente cycle, et j'attends toujours ! Dites à ce moins que rien que si un seul de ses vaisseaux fait ne serai-ce que mine de se replier je demande à ce que l'on abatte nous même ses vaisseaux ! »
« Nos escadrilles Hamming et Krivine ont engagé l'ennemi. On rapporte des pertes légères mais plusieurs croiseurs ennemis sont touchés. »
« Bien. Voilà ce que je voulais entendre. Envoyez Zeenat en renfort et qu'ils réduisent en cendres ces résidus de fruits tropicaux décérébrés ! Bon il arrive ce sojafé !? »
Partout la contre-attaque menée d'une main de maître par la Commodore commençait à porter ses fruits. Malgré de lourdes pertes, les escadrilles des Forces de Sécurité, plus nombreuses bien que moins bien armées et entraînées, encerclaient les vaisseaux coalisés. Pour chaque croiseur ennemi abattu trois corvettes corporatistes étaient anéanties mais la pression ne faiblissait pas.
« Si Nadir ne sort pas de l'atmosphère dans les deux prochaines minutes je jure sur l'Unité que je lui arrache sa tête bouffie dès la fin de cette putain de kermesse ! »
L'hologramme était un véritable kaléidoscope de couleurs vives, indiquant vitesse, vecteur d'interception, états des vaisseaux et seul un œil exercé soutenu par quelques implants neuronaux pouvaient déchiffre la moindre indication de cet obscur foutoir.
« Renvoyez deux escadres de chasseurs à Ganaraj et dites lui de tenir jusqu'à l'arrivée de Nadir. Et je me contrefous de connaître l'état des stocks de ses batteries de laser. S'il le faut, dites lui de s'empaler sur ces foutus croiseurs et de faire surchauffer ses réacteurs ! Aspirant, mon sojafé ou je t'envoie par le sas chercher Nadir ! »
« La flotte Odersky est en approche sur notre tribord madame ! Ils engagent l'ennemi ! »
« Et bien les vaisseaux de ce trou-du-cul de Nadir vont peut-être nous faire gagner cette foutue bataille ! Ordre à toutes les unités ! Assaut généralisé sur les croiseurs. Les corvettes d'escorte et les chasseurs s'occuperont des corvettes ennemies. Allez mes petits, faites moi plaisir, secouez moi ces ananas ! »
Il fallut plus d'une heure aux flottes menées par la Commodore Vallika Panambi pour réduire les dernières poches de résistance ennemies. Les pertes se comptaient par milliers de vaisseaux, et dizaines de milliers d'hommes, mais le point de coordonnée était sauvé.
« Transmettez au Conseil de Surveillance. Victoire sur le PC5. Besoin de renforts immédiat. Pertes élevées. Envoyez la liste des citations et des recommandations pour un certificat de service posthume. Complétez avec mon code d'identification et notifiez à l'état-major que je garde le commandement jusqu'à ce que je sois remplacée. Ça fera tellement les pieds à ces vieux croûtons dégénérés que je dirige qu'ils sont capable d'envoyer une flotte de soutien juste pour me relever... »
Trente paires d'yeux fixaient leur Commodore avec admiration et ils auraient sans doute tenté de l'ovationner si elle n'avait pas jeter un regard furibond à son second.
« Et arrêtez de lambiner bande de moins que rien ! Vous êtes des officiers de la flotte ! Alors au travail ! »
Elle se permit néanmoins un léger sourire quand elle fut certaine que personne ne l'observait plus, et demanda une ligne sécurisée avec le Commodore Nadir. Ce dernier allait entendre parler du pays...
Cdt. Process 1917
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17/02/1015 ETU 20:32
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Secteur Prime. Second système. Cinquième point de coordonnée. En orbite haute au-dessus du monde corporatiste Tinia Corp., dernière victime de l'offensive coalisée.
Le calme était revenu sur le pont du nouveau vaisseau amiral des Flottes de Sécurité Corporatistes stationnées dans le deuxième système du Secteur Prime. L'ordre et la discipline régnaient de nouveau au sein des dizaines de milliers de vaisseaux survivants.
« Commodore, nous recevons une transmission du PC1. La flotte Atanasoff est arrivée en orbite et nous transmet les salutations du Conseil de Surveillance. »
La Commodore Vallika Panambi se détourna quelques instants des rapports qui s'accumulaient sur l'accoudoir de son fauteuil de commandement. Archaïque et fière de l'être, elle se plaisait à manipuler les antiques dossiers en paléo-papier que son aspirant se faisait un devoir de lui faire parvenir à chacune de ses entrées sur la passerelle.
« Bien, et qui est l'auguste vieillard que l'état-major a trouvé bon de mettre à la tête de nos forces ? »
« L'amiral Ameya Ladji madame. Il vous fait parvenir également ses félicitations. »
Un mince sourire éclaira son visage en lame de couteau.
« Bien. De tous les traîne-savates et ronds de cuir de l'état-major c'est l'un des seuls qui sait dans quel sens avance une frégate au moins… Quand serai-je relever de mes fonctions ? »
« Heu… La transmission contient également un ordre prioritaire du Conseil de Surveillance. Vous êtes dès réception de cet ordre promue au rang d'amiral de première classe et vous prenez le contrôle de l'ensemble des Flottes de Sécurité Corporatistes du système madame. »
Pour la première fois sans doute dans sa longue carrière au sein des forces militaires du Consortium elle resta coite, à fixer d'un œil torve son officier des transmissions. Son second, tout sourire, s'approcha silencieusement à ses côtés.
« Les félicitations d'usage sont de vigueur, Vallika. Elles nécessitent également que vous vous adressiez à l'ensemble des vaisseaux de la flotte et que... »
« Oh ta gueule Chirayu… Bien passez moi le ... »
« Une flotte vient de sauter sur notre point de coordonnée madame ! Des milliers de signatures de classe croiseurs ! Une analyse complète est en cours. »
« Ses salopards ne nous laisserons pas profiter de ce petit moment de joie à première vue. Le discours attendra. Que toutes les escadrilles effectuent la translation sur le vecteur... »
« Ce sont les impériaux madame ! Les codes transpondeurs sont formels ! C'est une flotte de l'Empire, nous recevons un message de leur amiral. Je vous le passe sur l'écran principal. »
L'hologramme afficha le visage couturé de cicatrices d'un amiral arborant fièrement l'uniforme impérial, les insignes de sa charge luisant sur sa poitrine.
« Ici l'amiral Demyan, de la Flotte Impériale. L'Empereur m'a demandé de pacifier ce système et d'éradiquer une bonne fois pour toute la peste coalisée. Alors vous allez demander aux boîtes à savon qui vous servent de vaisseaux de se retirer en orbite haute et de laisser faire les professionnels. Aucune discussion ou réclamation ne sera autorisée jusqu'à la totale élimination de la menace. Terminé. »
Le visage impavide le tout nouvel amiral serrait les dents en fixant l'hologramme.
« Transmettez à tous les vaisseaux d'obéir aux ordres de l'amiral Demyan. Et à ce dernier les remerciements du Consortium et de la Flotte pour son arrivée opportune. Je serai dans ma cabine. »
Les grincements de ses dents flottèrent longtemps après son départ sur la passerelle désormais silencieuse.
A suivre...
Cdt. Makarirus
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17/02/1015 ETU 22:26
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Sur le point du croiseur de l'amiral Demyan la tension était palpable. L'amiral avait une réputation d'homme cruel exécutant lui même les officiers placés sous son commandement qui échouent dans leur devoir de perfection, faisant de lui l'un des officiers les plus crains de tout l'Empire mais aussi l'un des plus décorés.
Après avoir communiqué ses exigences à la toute nouvelle amiral Vallika Panambi, Demyan s'adressa à ses hommes.
Messieurs l'Empereur a été très déçu par l'échec de mon prédécesseur, que cela soit bien clair, ça ne se produira pas avec moi. Vous allez appliquer à la lettre mes ordres!
Situation capitaine!
Les forces du Gouverneur contrôlent le pc 5 du moins pour le moment et quatre mondes sont tombés sous notre premier assaut.
Vu de quoi leur flotte est composée cela ne durera pas en effet. Bien, vous allez me déchaîner l'enfer sur tous les autres mondes.
Mais monsieur, les populations civ...
L'amiral n'eu besoin que d'un regard pour faire taire son second.
Donc vous allez me déchaîner l'enfer sur tous les mondes contrôlés par le coalisé. Aucune latitude ne doit lui être accordé. Notre mission est de l'exterminer définitivement, et si il faut réduire en cendre tout ce système nous le ferons! Si jamais l'amiral Vallika Panambi s'oppose à nous vous abattrez ses vaisseaux, je ne vais certainement pas laisser une femme contrecarrer mes plans!
Déployez la flotte pour empêcher quiconque de sortir du système, ils ne doivent pas nous échapper! Préparez les ogives nucléaires et abattez tout bâtiment ennemi. Je ne veux aucun survivant, ce qui veut dire aucun prisonnier.
Nous disposerons de toutes les ressources dont nous aurons besoin alors utilisons les! Je veux 15000 freggers sur chaque point de coordonnée et que 50000 kamikazes s'abattent sur les mondes ennemis.
Immédiatement l'amiral Vallika Panambi put voir la taille astronomique de la flotte que l'Empereur avait envoyé en renfort. Elle fut alors témoin du balais que les freggers et les kamikazes opérèrent avec une précision et une synchronisation terrifiante, afin de se préparer à l'affrontement qui arrivait.
Cdt. Process 1917
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18/02/1015 ETU 00:00
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« Par l'Unité ! C'est tout simplement impressionnant ! »
L'aspirant Elil était le seul parmi les officiers de la passerelle à oser dire à voix haute ce que tout le monde pensait néanmoins dans son fort intérieur en admirant la flottes impériale.
Des milliers et des milliers de kamikazes s'écrasaient sur les défenses planétaires et atmosphériques des mondes corporatistes aujourd'hui occupés. Au milieu d'eux une forte cohorte de croiseurs de classe Fregger, du nom de cet illustre commandant Fédéré, pilonnaient sans relâche les silos souterrains pour empêcher toute riposte par ogives atomiques. Les pertes étaient lourdes mais l'avancée impériale ne faiblissait pas et toujours plus de vaisseaux venaient s'écraser sur les défenses atmosphériques. Et enfin elles plièrent.
« Comment peut-on accepter de devenir pilote de tels engins… ? Ce sont des bombes guidées par des soldats ! C'est tout simplement,…, aberrant ! »
« Mais d'une efficacité redoutable aspirant. »
L 'amirale Vallika Panambi ne se retourna pas pour adresser la parole à son plus jeune membre d'équipage.
« La Fédération Dirigiste, lorsqu'elle a mis au point ces armes d'une effroyable efficacité, était aux abois. Brisée mais pas encore vaincue, elle a formé des centaines de milliers de ses jeunes écervelés que chaque monde civilisé semble voir accoucher comme les cancrelats se développent sur la charogne et en a fait les guerriers parfaits. Ne craignant pas la mort et prêt à tout pour accomplir leur mission. Il suffisait ensuite de leur mettre entre les mains le bon instrument et les escadres kamikazes sont nées... C'est du moins ce que tu apprendrais à l'école de guerre si tu ne passais pas ton temps dans des bars à holoputes ! Et maintenant va me chercher un sojafé avant que je décide de demander à l'amiral Demyan de faire de toi un de ses pilotes !»
Le ballet infernal continuait et la représentation holographique permettait de ne perdre aucun détail morbide de cette danse mortelle. Des débris et des corps flottaient dans l'espace, au milieu des rayons d’énergie ionique et des rafales de laser. Partout les défenses coalisées étaient brisées. Partout les forces impériales prenaient pied sur les mondes corporatistes enfin libres.
« Transmettez nos félicitations à l'amiral Demyan. Et n'oubliez pas de lui préciser que six mondes continuent à lui résister. Demandez-lui si nous avons besoin d'intervenir pour lui apporter un soutien logistique ou militaire... »
Son sourire aurait fait fuir un de ces prédateurs nocturnes mangeurs d'hommes que les riches oisifs chassaient pour le plaisir sur Turms Corp.
Cdt. Process 1917
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18/02/1015 ETU 21:51
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« Ils contre-attaquent madame ! Plusieurs mondes repris par l'amiral Demyan viennent de tomber ! Nous recevons des rapports catastrophiques de cinq, non six, planètes ! »
L'amirale Vallika Panambi écrasa son poing sur l'accoudoir de son fauteuil de commandement.
« J'avais pourtant proposer à cet abruti de gorille de soutenir ses attaques. Il a dispersé ses forces et voilà le résultat ! Donnez l'ordre à la flotte de faire mouvement sur Uni Corp. Que toutes les frégates disponibles rejoignent ma formation au vecteur orbital omicron. Nous allons montrer à ces impériaux que nous sommes des soldats ! »
« Nous ne disposons d'aucune information sur le niveau des défenses planétaires désormais madame. Nous risquons de nous briser sur des centaines de nouveaux bunkers atmosphériques dont ne disposons aucune carte à jour. »
« Il nous reste une chance de prendre pied sur un de nos mondes et de le conserver comme tête de pont pour la reconquête du système. Elle ne se représentera peut-être jamais et nous risquons de voir chaque cycle des vagues kamikazes impériales ou coalisées s'abattre à tour de rôle sur un monde ou un autre. Alors vous allez obéir à mes ordres ou je vous fais vider par un sas et la cour martiale confirmera la sentence dans quelques années quand votre dossier ressurgira au détour d'une mise au radoub de ce vaisseau ! Et au trot ! »
Quelques heures plus tard la situation ne pouvait être pire. Une des plus grandes armadas jamais assemblée par le Consortium se jeta sur les défenses d'un monde corporatiste, renforcées par des cycles d'occupation coalisée et maintenant impériale. Et s'y brisa.
La passerelle était emplie d'une fumée épaisse et noire. Plusieurs corps étaient entassés dans un coin tandis que les survivants de l'équipe d'officiers tentaient de remettre en marche le plus de consoles de contrôle possible.
« Donnez l'ordre à la flotte de se replier en orbite haute. Ses salauds nous attendaient… Je veux un rapport des pertes et des vaisseaux endommagés pour il y a une heure ! Contactez l'état-major et demandez des renforts. Nous ne tiendrons plus bien longtemps le point de coordonnée... »
Des milliers de vaisseaux se replièrent, des escadrilles moins touchées que les autres assurant l'arrière-garde et encaissant le gros du tir de barrage ennemi pour permettre à leurs frères d'armes de quitter la zone mortelle. Les dents serrées, l'amiral Vallika Panambi regardait sa flotte jadis fière et invaincue fuir le combat, sur ses ordres.
De longues heures passèrent, dans l'attente d'une attaque coalisée qui mettrait un terme à leur résistance et au premier grand engagement militaire du Consortium. La passerelle fut tant bien que mal remise en état tandis que l'amirale refusait obstinément de déplacer son centre de commandement sur un autre vaisseau épargné. Malheureusement pour les hommes et femmes des Forces de Sécurité, aucun message de l'état-major annonçant une relève ne franchit les lignes ennemies. Ils étaient seuls.
Ils broyaient du noir depuis bien longtemps quand une communication du croiseur amiral de l'Empire leur parvint.
« Joli exercice de tir pour les défenses atmosphériques ennemies, amirale. Mais vous serez heureuse d'apprendre que pendant que vous vous amusiez avec une poignée de coalisés nous avons pu découvrir la cache des leaders de la coalition. Mes commandos sont en route. L'Empire vous souhaite une agréable fin de journée... »
Le visage de l'amiral Demyan était terrifiant en temps normal. Il devenait véritablement horrifiant lorsqu'il souriat de contentement.
Cdt. Makarirus
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Sur le pont du vaisseau de l'amiral Denyan un message fut reçu, classé prioritaire.
Monsieur nous recevons une transmission prioritaire en provenance de l'Adbminator.
Passez la sur l'holo-radio sergent.
"Les forces coalisées sont tombées. L'Empereur a vaincu l'ennemi en secteur 26. Les dernières poches de résistances du secteur 1 se rendent. La guerre est gagnée!"
Voilà une excellente nouvelle. L'Empire a une nouvelle fois montré sa toute puissance et la galaxie entière sait désormais ce qu'il en coûte de s'opposer à nous et de ne pas nous traiter avec le respect qui nous ait dût.
Monsieur, un second message prioritaire, en provenance de la capitale de l'Empire, c'est l'Empereur monsieur!
Un froid glacial traversa alors l'amiral, une allocution émanant directement de l'Empereur n'était jamais bon signe...
Amiral Denyan, on vient de m'informer que vous avez échoué dans la capture des coalisées...
Mais majesté, le major Clyta m'a affirmé qu'il tenait les ananasiens.
Silence amiral! Votre major a lamentablement échoué, vous avez échoué! Ils se sont enfuis! La seule raison pour laquelle je vous maintien en vie est votre carrière et votre réussite en système 2. Néanmoins vous êtes relevé de vos fonctions et rétrogradé au titre de vice-amiral.
Le message s'éteignit immédiatement laissant un silence de mort sur le vaisseau... Après quelques instants dans ses pensées, Denyan reprit la parole.
Faites venir le major immédiatement!
Après quelques heures et un bref entretien, le major fut déposé sur la planète Jubilé Corp, récemment prise par les forces impériales. Ce mondes ne possédait qu'une population limitée à 600 habitants. De peur qu'ils aient été endoctrinés par les ennemis l'amiral prit une décision sans retour possible...
Quelques minutes après avoir déposé le major, l'amiral ordonna le bombardement orbital de ce monde afin d'en faire un cailloux stérile et pour exécuter celui qui venait d'anéantir sa carrière...

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