Pages : 1
Cdt. Le Banni
Respect diplomatique : 148 06/10/1015 ETU 11:29 |
Message édité -
Score : 10
Détails
Tu es seul, Banni. Toujours seul… Et ton espritt se trouble. Des questions multiples heurtent ton crâne musculeux… Une vive douleur habite ta tête. Une douleur jusqu'alors inconnue. Une douleur qui vrille ton esprit. Et qui a pour nom « pensée «… Alors une nouvelle fois tu te dresses bien dans l'axe de la caméra, juste devant la face blafarde de la pleine lune, pour que cela fasse un beau contre-jour… Et tu pousse ton terrible cri interrogatif… Pourquuuuuoi ? Angoissante question à laquelle le sage tentera de répondre aussi vrai que deux et deux font 4 pour le Banni. Tu es allé jusqu'au palais Korten, voir le Grand-Orient… Celui qui sait. Sois le bienvenu Banni. Mais je t'en prie, prosterne toi dans une zone d'ombre car tu as vraiment une trop sale gueule. Explique moi ce qui t'amene. Voilà Grand Orient, j'ai été formé au mal pour satisfaire ma soif de vengeance. Aujourd'hui je suis vengé, j'ai puni ceux qui jadis m'avaient jeté des pierres. Mais maintenant le doute m'assaille. Je m'interroge, Maître. Est-ce là le véritable chemin de l'âme ? Celui de la plénitude spirituelle ? Est ce ? Pourquoi ? Sont ce ? Est-il? Caisse ? Alors le grand Orient t'a répondu d'une voix émue, il t'a dit « si tu veux connaître la vérité… Va ! » Si tu veux connaître la vérité, Va ! Et tu y es allé. Il t'a dit va jusqu'au quatrième cercle (deux cercles avant le sixième). Il t'a dit « ton chiffre est le 4… Car tu es né le 4eme jour du 4eme mois de la 4eme année de Krom. » Et cette histoire est une histoire en 4 actes. Ton chiffre est le 4. Arrivé au 4eme cercle tu rejoindras l'anneau des 4 jugements. Là pour connaître la plénitude spirituelle tu devras assister à l'ultime épreuve des entités de Zahor… L'entité victorieuse te donnera la vérité. Mais tu devras la désigner avant l'épreuve. Chacune d'entre-elles porte un numéro… Choisis le 4 car le 4 est ton chiffre. Ainsi avait dit le Grand Orient, tu ne pouvais douter, Banni. Déja sur le chemin du 4eme cercle, nombreux étaient les augures bénéfiques… Ce bouquet de 4 arbres… Ce vol de 4 cigognes… Ce château à 4 tours… Ce cheval à quatre pattes… Ton chiffre était le 4. Alors tu as choisi la 4eme entité, l'hydre à 4 têtes dans la 4eme course. Tu as choisis le 4, à 4 contre 1. Car ton chiffre est le 4. ... ... Maintenant l'épreuve a eu lieu, maintenant tu es de retour. Tu montes 4 à 4 les marches du palais Korten. Le Grand Orient est là, il t'attend… Sois le bienvenu mon fils. Alors ? Enfin connais-tu la vérité ? Enfin connais-tu le véritable chemin de ton âme ? Que dalle oui ! Je n'ai rien gagné ! Tu m'as abusé Grand Orient. Tu m'as pris pour un con et ça va chier pour toi ! Hein ? Quoi ? Caisse ? Mais… Mais ton chiffre, c'était bien le 4 !? En effet Grand Orient… C'était bien le 4. Ben alors mon gros père … Le tuyau que je t'ai refilé… Le 4 dans la 4eme à 4 heures… La vérité… Le chemin de l'âme La plénitude et tout le saint frusquin… C'était pas le 4 ? NON Grand Orient ! Par Thouze, tu va payer de tes 4 membres. Un à un jusqu’à 4. C'était pas le bon tuyau ! Le 4 est arrivé 4eme ! Aaaaarghh Riiip Aaaaarghhhhh... Aaaah Banni, ce n'est pas bien joli ce que tu viens de faire là… Et tu te retrouves une fois encore seul avec tes questions et ta sale gueule... Un jour peut-etre tu connaitras la vérité. Mais il faudra que tu te repentisses de tes nombreux pêchers... Et c'est pas gagné...
|
||
Cdt. Le Banni
Respect diplomatique : 148 09/10/1015 ETU 14:09 |
Score : 9
Détails
Alors Banni, te voilà à nouveau dans une nouvelle Galaxie… Il serait pas impossible que tu sois devenu « l'Ancien ».. Ouep Voix Off. Mais Banni l'a toujours au garde à vous. Le caisson HyperBière fait bien son job. C'est vrai Banni, cela comble les longs moments de solitudes interstellaires. Mais à ce propos, sur ce dernier exode, tu avais prévu le coup semble-t-il ? Par Thouze et comment ! Juste avant de partir on a embarqué une beauté à couper le beurre. Une esclave vierge de la ceinture d'Azam la Rouge… Toi Banni et le pilote pendant des cycles avec cette sensuelle créature. Tous nus, « beaux », forts et en bonne santé. la nature impose souvent sa terrible loi. Ouep, chaque soir l'un après l'autre on allait la voir. Du pur bonheur. Cela a duré longtemps. Et malheureusement, la petite a eu un petit problème de santé… Tu m'étonnes… Elle a callanché en deux trois cycles. Les RobotMedics ont rendu leurs tabliers. C'était vraiment triste. Du coup par la suite il y avait une certaine tension entre toi et le pilote. Deux torses, nus ,forts et en pleine santé vous auriez pu… Ouep Voix Off. C'est ce qu'on a fait. Banni a du forcer sa nature, mais dans l'ensemble c'était le bonheur à nouveau. On se fait pas du mal à se faire du bien. Le voyage reprenait son cours... Et au bout de quelques temps le pilote est venu te parler… Ouep, il n'avait plus les même sensations. Il voulait plus, ne pouvait plus… Et vous avez fait quoi ? Ben on chargé la ptite dans un caisson et on l'a balancé dans le vide stellaire… ... ... ... Aaah Banni…Non... Banni… Cortège immonde de débauche et d'infamie… Tu sera toujours Banni...
|
||
Cdt. Le Banni
Respect diplomatique : 148 18/10/1015 ETU 00:36 |
Message édité -
Score : 3
Détails
Les lueurs de Xahar la Rouge enveloppaient la carlingue d'un halo sanguinolent. Le fier vaisseau nommé « La Turlute » avait lancé sa procédure d'abordage. Dans le sas, Banni et son équipage se préparaient à pacifier cette frégate corsaire. Il avait mis en marche sa tronçonneuse fétiche Black and Deckert. Pour sûr et au nom de Thouze, ça allait salement chier pour leur plumes. L''empire du Banni avait été réduit une nouvelle fois en cendre en un éclair, comme par magie. La galaxie Utopie était désormais un cadavre pestilentiel. Ce grouillement de vaisseaux corsaires semblait s'en repaitre allègrement tel des morbaques. Nympha la prêtresse de la Vérité Vraie lui avait dit. Banni, il faut connaître ce qui se passe. le chemin de la Vérité Vraie se trouve à bord de ces vaisseaux « Brigands » Va Banni, suit le chemin de ta destinée et rapporte nous une réponse. Alors Banni avait choisi cette pauvre frégate en piteux état, rongée par la rouille et aillant fait l'erreur de s'égarer sur le chemin du Banni.
|
||
Cdt. Le Banni
Respect diplomatique : 148 18/10/1015 ETU 22:30 |
Score : 4
Détails
Il n'y avait pas eu de réponse claire aux sommations d'usage. L'holo-affichage montrait un brouillami de points gris et blanc avec le son d'un crépitement continu. La baie du sas d'abordage s'enclencha enfin avec son « pschitt » de décompression habituel. Mais arrêta son ouverture à mi-chemin, il allait falloir l'enjamber pour pénétrer en territoire inconnu. Encore donc une défaillance d'un système électronique. Elles se multipliaient et c'était devenu la règle depuis ces temps d'apocalypse. Banni en tête du détachement, au son mélodieux et répétitif de Black an Deckert progressait lentement dans les couloirs … Vides de la frégate. Cela aurait été peinard si la caméra ne faisait pas des travelling gros plan à chaque intersection du conduit tout en poussant à fond le volume du son ambiant. Heureusement Banni connaissait toutes les grosse ficelles des films d'horreur, il continuait sa progression. Le plus gênant en fait, c'était l'odeur… Une senteur de putréfaction baignait tout l'intérieur du vaisseau et la plupart des narines. Une odeur révulsante sauf pour Banni qui lui avait chopé un gros rhume depuis quelques cycles déjà. Hola !... Du badeau ! Y'a quelqu'un tans cette burne ?
|
||
Cdt. Le Banni
Respect diplomatique : 148 20/10/1015 ETU 23:59 |
Message édité -
Score : 6
Détails
Silence toujours… Les diodes lumineuses répandaient à intervalles réguliers un flash rougeâtre sur les cloisons métalliques. On pouvait distinguer pendant un bref instant l'enchevêtrement des conduits, canalisations et branchements électriques… Ils arrivèrent enfin dans ce qui devait servir de poste de pilotage. Une silhouette assise dans le fauteuil de navigation leur tournait le dos semblant concentrée sur les instruments de contrôle. Banni fit pivoter le siège… C'était une jeune femme en uniforme spatial usé par le temps… Elle les fixait d'un regard étrange et perturbant… En lieu et place des yeux, des orbites vides telles des cavernes sombres, un teint cireux verdatre et des multiples plaies suintantes pouvaient faire penser que cela n'allait pas bien fort… Banni était perplexe devant tant de laideur. Holà beauté ravagée ! Toi aussi On t'as jeté des pierres quand tu étais petite ? Que connais-tu de la Vérité Vraie ? Derrière elle, les écrans de surveillance affichaient en alternance les différentes salles du vaisseau. Sur l'une d'elle, probablement une soute, on pouvait distinguer au milieu d'une pénombre ambiante des centaines de silhouettes humaines immobiles serrées les une contre les autres. D'une seule voix monotone et en même temps que la femme, ils murmurèrent en coeur au Banni… Des Âaaames, des Âaaames pour le Renouveauuuu. Et celle-ci se jeta sur le Banni avec une vigueur insoupçonnée pour le mordre rageusement… Banni interposa sa Lâaaame tournoyante, projetant des morceaux de chair avariée dans toute la pièce. Ce ne fut pas beau à voir… Non vraiment pas joli du tout… Sur les écrans, ses semblables se mettaient en marche et gagnaient tout les recoins du vaisseau. Banni et son équipe étaient tombés dans un putain de piège à la con...
|
||
Cdt. Le Banni
Respect diplomatique : 148 22/10/1015 ETU 00:06 |
Message édité -
Score : 5
Détails
Le chemin du Banni était encore une fois un chemin de croix. Ce chemin qui fait mal aux quilles… Par le taureau de Krom, les potos, on decarre fissa. Et on évite de se disperser dans cette série B ! La litanie monotone des Mort-Baques résonnait à travers toute la structure, de plus en plus proche… Et la caméra s'en donnait toujours à coeur joie avec ses travelling a deux balles. Le premier contact eut lieu dans le 6eme compartiment, 6eme intersection, borne 6… Des le début de l'affrontement, cela sentait pas bon, au propre comme au figuré. Les pisto-lasers, les bolters, ne lâchèrent pas leur bastos comme prévu. Après quelques étincelles et fumerolles , ils sont tous tombés en rade. Le groupe de tête fut vite submergé par le nombre. Les Morts-baques se déplaçaient plus que rapidement et ne laissaient pas le temps aux hommes de se saisir de leurs armes de poing. Ceux qui étaient blessés, le plus souvent mordu s'écroulaient dans de vives convulsions, les yeux exorbités, la mousse aux lèvres. Quelque instant plus tard, ils se redressaient et entonnaient à leur tour le refrain… Des Âaaames, des Âaames pour le renouveauuuuu… Et ce qui devait arriver… arriva... Tu étais maintenant le seul survivant du carnage, toi le Banni . Toujours seul… Toi qui t'étais façonné un corps d'athlète à la surpuissance du taureau de Krom... Qui avais acquis la cruauté du tigre de Burgoo et la vitesse de l'aigle de Zahara… Toi qui avait appris le métier des armes des maîtres Zhan-Hati et qui avais forgé ton esprit aux sciences occultes du grand Aiguail le craint. Ce jour stellaire, dans les tréfonds mornes d'une épave hantée de fantômes… Tu étais prêt. Tu marchais sur ces Mort-Baques comme jadis contre ceux qui te jetaient des pierres. Tel un fauve assoiffé de sang, tu te ruais sur cette abomination… Tu savais que ça allait salement chier pour leur plumes… Il fallait faire cela à l'ancienne, en soliste virtuose de Black and Deckert, au tempo deux temps, mélange de 90 % d'adrénaline, 10 % d'huile de coude, 150 % de sang frelaté… Ouep Voix Off, c'est la Symphonie du Banni. L'Âaame du Banni n'est pas dispoooo ! Par Thouze, elle est à toaaaa ! Des le premier choc, tu sentais ta joie éclater et courir au fil de ta tronçonneuse déchiquetante. Tu détruisais, criais « sang et tripes », pourfendais, tuais et taillais. Tu étais l'implacable, l'invincible. Comme la vie quittait les corps mutilés de tes ennemis, s'éteignaient peu à peu les braises de la haine qui te dévorait la poitrine… … … Le vaisseau était à nouveau silencieux. Autour du Banni n'était plus que morne salles, des corps partout enchevêtrés. Tu étais apaisé, Ils avaient payé pour ce qu'ils t'avaient fait. Banni ne retira pas son casque de guerre car il ne l'oubliais pas, même lavé des souillures de l'ignorance… Il avait toujours une sale gueule !!!
|
Pages : 1