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> Chronique d'une guerre
Pages : 1
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Cdt. Bourriniac
Respect diplomatique : 99 
20/10/1015 ETU 09:10 |
Score : 11
Détails
Le Dictateur Suprême Bourriniac était dans le bureau de son bunker de commandement. Il n'y resterait pas longtemps, seulement le temps de donner ses ordres. Comme la Tradition le veut, il ira au front, avec ses hommes, pour mener les combats avec le plus grand éclat ; c'est comme ça qu'on gagne une guerre disait-il. Silencieusement, pour ne pas éveiller des doutes, la caste métaphysique de la civilisation Bourrine s'était mise à la disposition des services de renseignement pour débusquer l'ennemi, pour que la politique de contre-propagande qui ne disait pas son nom, et qui venait d'être mise en place, soit la plus efficace possible. Mesure d'urgence dérisoire, personne n'était préparé à ça chez les Bourrins. Un Bourrin est prêt au combat, d'hommes à hommes, avec ou sans artifice, mais sans coup fourré, sans politique. Il faut dire, la nouvelle caste bourgeoise avait fait beaucoup de dégâts ces derniers temps. Voulant s'enrichir et prendre du pouvoir au sein de cette civilisation, elle avait insinué une idéologie du progrès qui avait déstabilisé les institutions traditionnelles. Résultat, le peuple doutait, le pouvoir n'était plus parfaitement accepté, les risques de guerres civiles étaient plus que jamais possibles, l'ennemi en profiterait. Le Dictateur Suprême Bourriniac avait vu venir le coup. Bourrin sans aucun doute, mais stratège et grand tacticien, il savait de quoi il en retournait. Sieur Rôti, icône de l'ascension de cette caste était déjà derrière les barreaux. Avec tous ces Leems que brassait la guerre, on ne pouvait pas prendre le risque de voir apparaître un trou dans les caisses. Depuis le bunker de commandement, tous les assauts, tous les bombardements, tous les chantiers avaient été lancés. Tout ce que savait faire un Bourrin était en cours. Le départ était proche. << C'est au moment où j'ai le plus besoin de lui qu'il n'est pas là, heureusement qu'on peut compter sur nos voisins. Il se planque toujours sur le point de coordonnée de la princesse ? - Oui Dictateur Suprême, maître Zastre a vraiment perdu la tête, répondit un écran datant d'avant la conquête spatiale. C'est vrai qu'elle est sacrément mignonne mais... - Officier Canard je ne vous permets pas ! Vous savez, l'amour peut faire faire des choses terribles, mais il est tout de même avec une flotte d'assaut, il participe malgré tout à l'effort de guerre. Certes il protège sa princesse, mais c'est un moindre mal. - Oui excusez-moi Dict... - Alors vous en avez fini avec ces brigands ? - Oui Dictateur Suprême, il n'était seulement qu'un petit milliers de... - Menez donc l'assaut sur notre ennemi le plus vite possible, ne perdons pas une seule seconde. - Oui, à vos ordres Dict... >> Grzsch... L'écran s'était éteint brusquement, la corvette de Bourriniac était bientôt prête et il ne voulait pas perdre une seule et unique seconde. Des guerres, il en avait mené, mais jamais comme ça, jamais contre un ennemi invisible. Cela allait être un massacre, et il adorait ça, pourtant, jamais il n'avait eu cette sensation, celle d'avoir perdu avant de lancer l'assaut. Il avait été pris de court, comme un bleu. La conquête spatiale l'avait peut-être grisé, et il avait fait un faux pas. Non, il avait multiplié les faux pas, et aujourd'hui il était trop tard. Jamais il n'avait senti cette tension, et il la détestait car il savait que ses tripes ne lui mentaient jamais.
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Cdt. Bourriniac
Respect diplomatique : 99
21/10/1015 ETU 09:35 |
Score : 8
Détails
Le Dictateur Suprême Bourriniac était dans sa corvette, il faisait les derniers réglages en attendant la finalisation de la mise en place de la nouvelle piste de décollage. Autant de corvettes, c'était du jamais vu sur Craignos. Ça y est, son vieil écran était configuré sur la son vaisseau, il pouvait enfin avoir toutes les informations de sa civilisation en direct, comme s'il était toujours en poste de commandement pendant qu'il chassait l'ennemi, le pied. Les informations arrivaient sans cesse, des transporteurs venant de plusieurs voisins arrivaient sur Craignos, avec des cargos immenses de ressources, d'unités, et du courage en barre ! Enfin la chasse avait commencé. Il se sentait transcendé quand il chassait. Il adorait ça, il était né pour ça. Avec ses hommes, ils slalomaient entre les astéroïdes et autres divers débris spatiaux, à une allure que seuls les Bourrins en transe étaient capables d'atteindre. Les rapports de bombardement ainsi que les nouvelles des radars devaient arriver d'une seconde à l'autre. << Bourriniac de Base. - Oui Base je vous écoute. - C'est bizarre il n'y a plus rien sur les radars. - Non c'est normal ne vous inquiétez pas, c'était une possibilité. - Mais comment ça ? On est attaqué ou pas ? - Oui mais je vais pas vous faire un cours de politique maintenant ! - Oui excu... - Allez on bifurque sur les brigands, faut dégager la vermine, avec tous les pirates qui doivent se planquer dans le coin on a du boulot ! Et puis faut que je me détende, elle est fine, elle est très fine, et ça m'énerve ! >> Encore quelques ordres de déploiements confidentiels avaient lieu. La situation changeait toutes les heures, il fallait être réactif malgré l'endurance que cette forme de guerre allait demander. Les informations affluaient sur l'écran de la corvette du dictateur. Que d'aide venant de ses voisins, des portes de tavernes qui s'ouvraient à lui, c'est beau ce que l'adversité peut faire pour créer des alliances. La Nature est ainsi faite, sans épreuve point de héros, sans ennemis point d'amis...
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Cdt. Bourriniac
Respect diplomatique : 99
22/10/1015 ETU 11:34 |
Score : 6
Détails
La corvette de Bourriniac atterrit sur la capitale. Il revenait bredouille cette fois-ci, il était vraiment à cran. Heureusement que d'autres flottes avaient atteints leurs objectifs. Des balises espions, tout ce tintamarre pour de simples balises espions. C'était bien joué, mais c'était frustrant. Il n'avait pas prévu ce cas et désormais il le serait. De nouveaux ordres étaient lancés à l'astroport depuis le petit écran de sa corvette en cours de maintenance. << Officier Canard des nouvelles de Maître Zastre ? - Oui Dictateur Suprême, il se dirigerait désormais vers l'Assemblée Galactique. - Il sait qu'il est viré mais veut profiter de sa notoriété. Le bougre, je lui ferai la peau quand j'aurai le temps. En attendant faut que je me trouve un autre conseiller, j'ai pas le temps. Si seulement j'avais une secrétaire, mais pourquoi j'ai pas de secrétaire encore moi, je suis dictateur merde ! Et puis j'ai pas le temps de m'en trouver une encore. - Vous voulez que... - Non ! Eh toi là-bas, trouve-moi une secrétaire ! >> Un technicien qui travaillait sur le moteur de la corvette avait malheureusement été pris à parti par le Dictateur Suprême, et c'était jamais bon signe. << Mais Dictateur Suprême, je n'en connais pas moi. - T'as pas une sœur ? Une cousine ? - J'ai bien mes cousines mais elles... - Alors tu m'en apportes une ! - Euh oui Dictateur Suprême. - Officier Canard, je vous envoie encore plus de renfort, on va le tenir ce secteur, et bien comme il faut ! - Oui Dict... >> Grzsch... A nouveau, la communication se coupa brusquement, puis un message arriva. << Mes salutations Dictateur Suprême, le démolisseur est enfin prêt. - Ah oui c'est vrai, les aménagements prévus. Bon envoyez-le sur le terrain, qu'on perde pas de temps avec ça. Et faite bien de la place, je veux que ce soit propre. - Oui à vos ordre Dict... Grzsch... - Mais quel boulot... >> Bourriniac descendit de sa corvette, pris au hasard un véhicule et se dirigea vers la piste de décollage civile. << Bonjour Dictateur S... - Oui bonjour si tu veux, il va où ce vaisseau ? - Il se dirige vers... - Non mais t'as pas compris, tout le monde descend, j'ai un saut à faire dans des tav... Euh des rencontres diplomatiques. - Oui bien sûr Dict... - Aller pousse-toi que je monte ! >> Et il en avait encore du travail le Dictateur Suprême, mais cette fois-ci, autour d'un verre, ou plutôt d'une bouteille, ou deux, de Cotto.
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