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Cdt. Astartes
Respect diplomatique : 6 
27/10/1015 ETU 03:19 |
Score : 6
Détails
"Dur frimas de l'hiver où au loin sonne un tocsin Qui telle une trompe claire sonne en de funestes destins" Livre de l'Eveil, Fragment VII, 18 La rosée du solstice était encore jeune quand Alexandre ouvrit les yeux. Les premiers lacis de lumière couraient déjà dans l’enchevêtrement de bois et de pierres constituant la demeure de l'Aesthetica, centre du pouvoir de la civilisation Amoenne. Les rues s’éveillaient au doux bruit du matin, sous le regard bienveillant de la figure solaire, le Zoroastre. Alexandre n'avait pas dormi. Il s'etait longuement perdu dans des allers retours nerveux et des réflexions concernant le jour nouveau. Un jour qu"il avait au final fini par accueillir dès ses premiers rayons, ne fermant les yeux que pour se laisser aller à quelques méditations d'usage. Il eut été convenable de dire que le trouble du jeune homme allait de pair avec la cérémonie qui marquait le chant du solstice : en effet, le XVIe jour de l'Astartes annonçait le sacrement du nouveau Magnus Rei, celui qui, par son courage et sa bravoure allait succéder au défunt monarque Louis, mort dans la verdeur de son 35e anniversaire des suites d'une maladie de peau qui finit par ronger son cœur. Ainsi Alexandre, unique hériter prétendant au trône allait devenir en ce jour le XXIIIe Magnus Rei de la dynastie fondée par Amoenus XIII dit le Charmant, le VIe Astartes du cycle Zoroastrique, le Ier Légat Stellaire, et enfin le Commandant de la Flotte Pallas destinée à découvrir de nouveau monde exo-amoen suite aux récentes découvertes faisant état de civilisations intelligentes de par delà les froids espaces. "C'est un jour normal pour un monarque, pensa Alexandre, normal pour quiconque vivant d'honneur et de gloire fantoche. Mais m'a-t-on laissé le choix d’être ce souverain dont tant attendent, le souffle suspendu imprimant la vie et la mort de centaines, ou de milliers ? Quel conseil aurait donné mon aïeul en de tels événements ? Le regard du jeune homme se posa sur le portrait de son père dont l'hologramme bleuté faisait encore lumière concurrente au jour naissant. Tendant la main vers le visage figé dans l’Eternité, il caressa la joue de la figure perdue : -Père, si proche et si lointain ancêtre à présent, puisse notre sang guider les justes en des ailleurs emplis de bonne fortune. Alexandre entendit derrière la porte l'affairement des domestiques qui allaient le préparer pour le grand jour. L'heure était venue pour lui de devenir roi. Et conquérant.
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