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Cdt. Lucky puke
Respect diplomatique : 363 ![]() 25/11/1015 ETU 20:59 ![]() ![]() |
Score : 8
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Jim avançait sous la neige au milieu d’une ruelle sombre, une clope au bec. Il faisait nuit et seuls quelques lampadaires lui permettaient de voir où il allait Sa piste l’avait amené en système 6 du secteur 0, sur la planète « Solive-2». Cette planète glaciaire était sous la gouvernance de la coalition du cartel et il s’y passait toutes sortes de business illégaux. Le froid lui gelait les mains et cette maudite neige craquait sous ses pieds, ce qui avait le don de l’énerver mais aucunement de briser sa volonté ni sa détermination. Jim était le bras droit de Lucky, l’un de ses plus vieux amis, au même titre que ses deux frères jumeaux, Jam et Jom. Ca remontait à un bail… ils avaient fais les quatre cent coups ensemble tous les quatre. Jim était comme ses frères, un grand type. Tous les trois mesuraient dans les 1 mètre 90 pour une centaine de kilos, tout en muscle. De vraies armoires a glace. Ils avaient tous la même moustache en fer a cheval qu’ils trouvaient tous trois super classe. Leur seule vraie différence physique résidant dans le fait que pour une raison inexpliquée, Jim était brun, Jom était blond et Jam était roux. Il avait été chargé de retrouver le fou furieux qui avait commis un massacre en règle dans le saloon de Lucky. Des tas de morts, un truc affreux. Pour compliquer les choses, la description de l’homme était relativement banale. Un type baraqué, portant un blouson de cuir et des lunettes noires. Jim avait entendu, a droite, a gauche, des rumeurs sur l’homme qu’il traquait. Un homme peu bavard apparemment, un mec balaise qui pouvait tuer deux personnes en même temps en se servant uniquement de deux doigts. Un nom revenait toujours mais ce n’était pas le sien. Celui d’une femme. Sarah Connor. Ce type était un professionnel à n’en pas douter. Le massacre qu’il avait effectué au saloon de Lucky Puke témoignait d’une sauvagerie sans nom et d’une rapidité hors norme. Des rumeurs macabres entouraient ce type, On lui disait un goût prononcé pour les armes et c’était précisément ce qui amenait Jim ici, dans cette ville. Il tourna a gauche en sortant de la ruelle et arriva dans une grande rue de la ville, Quelques commerces étaient encore éclairés. Il s’approcha de l’un d’eux, refusant au passage les avances de quelques femmes de peu de vertu qui lui proposaient d’aller passer un moment au chaud dans leurs hôtels. Devant l’entrée de ce magasin attendait trois personnes. Des hommes de main de Jim qu’ils avaient emmenés pour l’occasion. Jim s’adressa a eux : « C’est ici ? » L’un des hommes acquiesça de la tête en retour. Jim entra alors dans le petit magasin suivit des trois autres. De dehors, il n’avait pas l’air de grand-chose mais une fois rentré à l’intérieur, des armes étaient disposés de tous les côtés. Lances-roquettes ioniques, pistolets en tout genre, grenades, des fusils par centaine. Il y en avait pour tous les goûts. En face de l’entrée, tout au fond du magasin était situé le comptoir et la caisse. Là-bas, un homme d’une cinquantaine d’années un peu bedonnant était assis derrière le comptoir et lisait un journal. Il ne prêta nullement attention aux quatre hommes qui venaient de rentrer et continua sa lecture, se grattant les fesses et remontant son pantalon au passage. Jim et ses trois compères prirent le temps d’enlever la neige qui s’était posé sur leurs manteaux puis avancèrent jusqu'à lui. Quand ils furent enfin arrivés à son niveau, il daigna lever les yeux avant de les replonger dans son journal et lâcha d’un ton désintéressé : «C’est pour acheter où pour vendre ? » Jim sourit et posa son bras droit sur le comptoir puis de sa main gauche attrapa l’homme par le col et l’attira vers lui d’un coup sec, son visage arrivant à quelques centimètres de celui de Jim. « Ecoutes moi bien rigolo… J’ai pas envie de perdre mon temps. Mon boss m’envoie ici pour trouver le cinglé qui a commis un massacre dans son bar. T’en as peut-être entendu parler. De ce que je sais, il traînerait parfois par ici. En tout cas, j’ai des témoins qui m’ont dis l’avoir vu sortir de ton magasin pourri. Un grand type avec une sale gueule comme ça. » Il lui montra alors une photo prise par les caméras de surveillance du saloon. « Ca te parles ça ? J’espère pour toi en tout cas, parce que sinon, ton shop va brûler, et toi avec. Remarque… avec ce froid, ça te fera peut être du bien… »
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Cdte. Sinaloa Los Zetas
Respect diplomatique : 341 ![]() 30/11/1015 ETU 09:15 ![]() ![]() |
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Score : 5
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- Bienvenue chez Pépito les gars ! J’suis pas une balance gringo ! Si tu veux des informations j’te conseille d’aller à l’office du tourisme ! Hahaha ! Maint’nant ou tu m’achètes ou tu m’vends quelque chose ou tu dégages gringo ! Le bruit lourd d’une gifle. - Réponds-moi. - Il y a une convention Hulk Hogan dans l’coin qu’vous portez tous cette moustache ridicule ? Un revers de la main vient s’abattre à pleine puissance sur la joue de Pépito, un coup du genre à transporter quiconque direct en enfance, bien docile. - Ca sert à rien d’me tabasser putain, j’l’ai jamais vu vot’ type ! La main de Jim se serre en un poing massif, en voyant ça Pépito lâche enfin le morceau. - Putain arrête ! C’est bon ! J’le connais pas ton type ! Enfin, pas vraiment ! J’sais juste qu’il s’est pointé là il y a quelques cycles, a tué les mecs chargés d’ma sécurité ! Après il a pris un tas d’armes vraiment puissantes et m’a demandé si j’connaissais une Sarah Connor ! Quand j’lui ai dit que j’la connaissais pas il a tourné les talons et il est parti en courant ! C’est une putain d’machine ce mec ! Il dévisage la petite bande qui se trouve devant lui. - Les mecs, z’êtes du genre balaises même si vos moustaches vous donnent l’air de con ! C’est bon m’frappez pas ! J’dis ça pour vous ! Bref, dans tous les cas j’suis pas sûr qu’vous serez assez nombreux pour l’arrêter ce mec ! Il sort sa main de sous son bureau, elle devait probablement être posée nonchalamment sur la crosse d’un fusil d’assaut, cherche une clé dans l’une de ses poches et ouvre le tiroir central. Il en sort une petite carte qu’il s’empresse de lire via le lecteur de ce qu’il semble être une vieille version de votre X-Com. Il tourne l’écran pour que ses « invités » puissent avoir tout le loisir d’analyser l’enregistrement. Caméra 1 : On peut voir le devant du magasin. Un homme d’une carrure impressionnante apparaît et fonce littéralement sur le premier vigile, l’assommant d’un seul coup de poing. Il saisit ensuite son arme et tire une balle en pleine tête au second vigile qui n’a même pas eu le temps d’esquisser le moindre mouvement. Caméra 2 : Le coup de feu à visiblement donné l’alerte car on peut voir 3 autres gardes lourdement armés qui l’attendent à l’intérieur du magasin. Ce dernier semble prendre le temps de jauger la situation puis s’élance dans la vitrine en verre renforcé. Celle-ci est à l’épreuve des balles mais apparemment un homme peut facilement la traverser. Ils font feu mais l’homme continue sa course et vient percuter un garde, le projetant sur un autre. Il met à profit la confusion pour saisir le troisième homme par la gorge, lui écrasant le cou en quelques petites secondes seulement. Il décide de faire usage de son arme et abat les deux derniers gardes d’une balle dans la tête. Un calme étrange règne maintenant dans le magasin de Pépito qui s’est caché dès les premiers coups de feu dans son propre coffre-fort. L’homme prend tout son temps et choisis plusieurs armes de calibres différents ainsi qu’une caisse de grenades à charge ionique dernière génération estampillées Industries Morgan ®. Lorsqu’il repart, on s’aperçoit que la veste en cuir est trouée et que des impacts de balles parsèment le torse du mystérieux individu. - Alors les mecs, j’vous avais dit, j’sais pas d’où il sort celui-là mais c’est une putain d’machine à la con ! - Mouais, okay ! C’est vrai qu’il en impose, mais on va trouver un moyen pour le neutraliser cet enfoiré ! Si je peux pas le finir, je pourrais plus jamais remettre les pieds dans le saloon de Lucky ! Alors on se bouge et on chope cet enculé ! - J’aime pas trop les gringos, ma mère s’est faite violer par des enfoirés de gringos et tu vois un jour.. BOUM ! Une droite vient s’écraser sur le nez de Pépito, il s’évanouit. - J’ai clairement pas le temps pour ces conneries, tu vas pas me raconter ta vie ! Les gars, prenez ce qu’il vous faut pour neutraliser notre cible ! On va l’atomiser ! Maintenant on s’arrache avant que des membres du Cartel rappliquent ! Au pas de course ! Jim se dépêche de sortir la petite carte, la met dans sa poche, supprime les enregistrements en cours et demande à Jom de détruire les deux caméras. C’est bien équipé qu’ils repartent du magasin. Jim s’allume une clope, il est bientôt imité par ses deux compères. Puis ils dégoupillent chacun une grenade à charge ionique et la lance dans le magasin. BOUM !
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Cdte. Korda II
Respect diplomatique : 1374 ![]() 01/12/1015 ETU 15:30 |
Score : 4
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Même endroit, plus tard. Des individus marchent dans la rue, vaquant à leurs occupations. La scène serait ordinaire, si il n'y avait pas les restes du bâtiment qui as brûlé hier. Un groupe d'hommes non identifiés s'était attaqué au vieux qui gérait le magasin d'armes de la bourgade, le pauvre s'était déjà fait cambrioler quelques jours auparavant, et maintenant, son magasin à brûlé et il est mort dans l'explosion. Y'a des jours comme ça ou le destin veut visiblement te dire que il veut te faire chier. Soudain un bruit résonne, on le distingue du vent et de la tempête de neige qui souffle. Un moteur dans le ciel. Mais avec ce brouillard et cette neige, on ne voit pas ce que ça peut être. Les habitants dans la rue courent s’abriter ou regardent curieux en direction du ciel ce que ça peut bien être, ils s'attendent à de nouveaux ennuis. Une espèce de petit véhicule aérien descend des nuages, il est à une dizaine de mètres du sol et en vol stationnaire. A cause de la tempête, on ne distingue pas ses couleurs, mais on une rampe s'ouvre à l'arrière. Une dizaine de figures en sortent en sautant et atterrissent les unes après les autres au sol, visiblement sans aucun appareil ni câble. Ensuite, la rampe du véhicule se referme et celui-ci repart dans le ciel. La plupart des habitants observent avec une certaine appréhension les dix individus encapuchonés, tous portent une longue robe noire qui ne laisse rien voir de leur corps, si certains semblent laisser leur visage à découvert, leurs capuches empêchent d'en voir plus, les autres portent écharpe, lunettes, masques à gaz. Ils marchent calmement en direction de la maison calcinée sans préter attention aux regards méfiants. Sur un signe d'un d'entre eux qui semblent être le chef, ils inspectent les débris. Une figure reste en retrait et une autre vient s'adresser à celui qui leur à donné un ordre pour converser avec lui. Isk thil molad. Os shogur isk bahr urighi. Bahr balgan, Lourif Cin kilmidnich asuhl. Uns des habitants, visiblement plutôt mécontent de cette intrusion s'approche d'un pas décidé de celui qui semble être le chef, et dans son dos commence à lui gueuler dessus. Eh, vous là! Je sais pas qui vous êtes avec vos grands airs, et je veux pas le savoir, mais on veut pas de vos problèmes ici! Alors si vous foutez pas le camp de chez nous, je m'en vais vous.. Il n'eut pas le temps de finir sa phrase, la figure s'est brutalement retourné pour le saisir à la gorge si rapidement que il n'à pu réagir, il est maintenant 20 centimètres au dessus du sol, maintenu en l'air et semi-étranglé par le bras de la personne qui as jaillit de sous la robe. Il ne parvient à distinguer de lui que deux iris violettes le fixant dans les yeux et des cheveux bruns. Le bras le tient solidement malgré sa force, il remarque que c'est un gantelet fait dans un métal semblable à l'argent, mais plus sombre, les légères piqûres qu'il ressent là où se trouvent les doigts indiquent que ses extrémités sont pointues, se rendant compte que l'homme à juste à serrer un peu la main pour l'égorger, il renonce à l'idée de se débattre et se content de tenir le bras, attendant sa réaction. Écoute moi bien, toi, ce que on fait ici te dépasse, et tu n'as pas à le savoir, tu as de la chance que je ne te tues pas. Si je devais le faire, mes camarades seraient ensuite obligés de détruire tout ton petit monde là. Et tu ne le veux pas vraiment, non? Lourif Aln, oshun mugadnich isk.... Os homad bahr. Reportant son attention sur l'individu qu'il tient, il lui dit: Alors maintenant, tu va rentrer chez toi, et nous laisser tranquilles, car réduire ta ville et ta famille en cendres ne nous posent aucun problème moral, on ne le fait pas pour éviter la paperasse. Il le jette quelques mètres plus loin dans la neige avec son seul bras. Le pauvre homme, apeuré se relève et s'enfuit, les témoins décident de faire de même après que la figure encapuchonnée ait parcouru du regard la place. Une fois l'endroit désert, il s'adresse à la figure restée en rentrait. Lourif Cin. Shotelad asuhl. Celle-ci appose alors ses mains, elles aussi gantées d'un métal sombre, sur sa tête, et les autres attendent. Au bout d'une minute, elle prend la parole: Bahr khostif devehr iru, bivri khoslim chiduhn. Balorid'osuhn havad! Après cet échange, il partent ensemble dans la même direction.
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Cdt. Lucky puke
Respect diplomatique : 363 ![]() 01/12/1015 ETU 21:28 ![]() ![]() |
Score : 3
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Jim et ses hommes venaient de traverser plus de la moitié de la ville, en prenant soin de ne pas se faire remarquer par les membres du cartel, certains n’ayant visiblement pas apprécié qu’on vienne faire la loi chez eux. Le magasin de pépito n’avait rien donné mais de nouvelles informations étaient parvenues jusqu’à eux. Jom, en charge du réseau d’espionnage avait réussi a retrouver la trace d’une certaine Sarah Connor qui habitait justement dans cette ville. Une aubaine. Elle aurait peut-être des informations à leur donner, au moins un nom, ou une adresse. La retrouver n’avait pas été facile, même pour Jom et ses nombreux informateurs. Elle avait changé de nom et se faisait désormais appeler « Lulu la maline ». Drôle de nom mais qu’importe. Les infos que Jom leur avait fais parvenir indiquait qu’elle bossait dans un club de strip-tease de la ville. Et c’est donc logiquement là que Jim et ses hommes se rendaient. Ils arrivèrent à la tombée de la nuit par une petite ruelle adjacente qui donnait directement sur le club en question. Jim jeta un coup d’œil a droite et a gauche, pour voir si aucun membre du cartel n’était présent dans la rue. La neige avait enfin cessé de tomber, mais il faisait toujours un froid de canard. Ne voyant personne de suspect, ils s’engagèrent dans la rue. Cette rue était plutôt fréquentée et bien connue de ceux qui venaient sur Solive-2 pour s’adonner au plaisir de la chair moyennant finance. Sur les trottoirs attendaient des femmes peu vêtues malgré le froid. On en aurait presque attrapé un rhume rien que de les regarder. Elles haranguaient les speeders qui passaient par là, certaines descendaient de véhicules et criaient des insultes à des clients qui visiblement n’avaient pas été des anges mais plutôt des « gros porcs » selon les dires de ces dames. D’autres étaient juste fatiguées, lassés de faire ce métier depuis bien trop longtemps et attendaient là, contre un mur, jetant leur cigarettes par terre, toujours au même endroit, par habitude… La rue avait aussi son lot de pauvres âmes qui s’étaient perdues il y a des années et depuis erraient ici, s’injectant dans les veines ce qu’ils trouvaient, fouillant dans les poubelles pour trouver de quoi manger et survivre. Un endroit mal famé comme il y en a tant dans cette galaxie finalement… Jim et ses hommes traversèrent la rue sans prêter attention au chaos ambiant. En face d’eux, le club de strip-tease. Un grand building aux murs délavés et mal entretenus. Au milieu de la façade trônait un écran géant a moitié cassé qui projetait l’image holographique d’une femme au regard de braise qui tendait sa main droite en avant et avec son index, invitait les curieux a entrer. Au dessus de l’écran, un néon rose gigantesque indiquait le nom du club, le « No More Blue Balls » mais que les gens de la ville appelaient communément le NMBB. Ils s’apprêtaient à entrer lorsque un de ses hommes tapa sur l’épaule de Jim. « Boss, on est suivi…. » « Par qui ? C’est le cartel ? » « Non ça y ressemble pas. Regardez là-bas, dans l’allée… » On ne voyait presque rien tant l’allée était sombre, dépourvu de toute lumière, mais il y avait définitivement quelque chose là-bas. Jim plissa les yeux et réussit finalement a distinguer des formes. Un homme ? Non, un groupe d’hommes tous habillés de noir était tapi dans l’ombre et semblait les observer. Jim resta à les regarder avant que ceux-ci n’envoient alors un signal lumineux très furtif en sa direction. « Non c’est bon, c’est des amis. Jom m’avait prévenu qu’ils risquaient d’arriver. » Jim fit alors un signe de la main en direction du groupe pour les inviter à les rejoindre et à entrer avec eux à l’intérieur du NMBB.
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Cdte. Sinaloa Los Zetas
Respect diplomatique : 341 ![]() 07/12/1015 ETU 22:31 ![]() ![]() |
Score : 2
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Cinq énormes Bonhos gardaient l’entrée du No More Blue Balls, la boite à striptease la plus malfamée mais aussi la plus excitantes de Solive-2. Ils fouillaient les clients qui voulaient rentrer simplement pour se rincer l’œil ou pour consommer des drogues en compagnie de filles frivoles. La fouille était systématique, et comme ça ne suffisait pas il fallait passer un portique pour être scanner de la tête au pied. En même temps, au vu du taux de criminalité de la ville, ces mesures étaient bienvenues pour assurer à la clientèle un minimum de sécurité. Les scorviens avaient rejoint la bande à Jim. Ils ne passaient pas inaperçu tous ensemble. Déjà des badauds les regardaient d’un œil discret, s’attendant à quelques débordements. Il n’était pas rare ici que des étrangers venus sur Solive-2 pour faire la fête ou pour un enterrement de vie de garçon perdent tout sens de la réalité et provoquent des rixes, et finissent...morts. Ah, les drogues et le sexe, rien de mieux pour rendre fou un homme et sur Solive-2, la drogue était de bonne qualité et les filles pratiquaient des prix très agressifs. - Bon les mecs, notre objectif c’est Sarah Connor ! Je pense qu’elle pourra nous renseigner sur le mec qu’on cherche ! Préparez-vous, il va y avoir du sport ! Mon plan, on pète la tronche des malabars qui tiennent l’entrée, on braque tout le monde et on la cherche ! Vous avez des questions ? - Non, ça me va dit l’un des scorviens avec un fort accent. Ils chargèrent leurs fusils, visiblement prêts à en découdre. Ils n’étaient plus qu’à quelques dizaines de mètres de l’entrée quand des sifflements et des cris venant de derrière eux les interpelèrent. Des gosses en haillons, couraient dans leur direction, leur faisant de grands signes de la main. - Hey, les gringos ! Vous allez encore foutre l’bordel ? Mama elle veut pas qu’d’autres explosions viennent attirer les gens qui faut pas ici ! La discrétion, vous connaissez ? - Ta gueule p’tit merdeux ! L’explosion, c’était pour marquer le coup et ça fait tellement badass et stylé de quitter un endroit juste avant qu’il explose que ça m’éclate ! Bref, t’as une autre solution ? - Bin, ouais, donne ça aux gorilles à l’entrée, ça vient d’Mama ! Et Mama, c’est elle qui tient Solive-2, elle prend ses ordres directement de la Big Boss du Cartel Los Zetas ! Le gamin claqua des doigts pour faire comme les grands, le plus malingre de la bande sorti de son sac à dos des bandanas aux couleurs rouge et noir, avec une tête de mort pour certains, des fusils d’assaut pour d’autres, tous symboles du Cartel. - Avec ça, vous allez rentrer à l’aise ! Pas besoin d’exploser l’bordel car Mama elle dit qu’il rapporte trop d’thunes ! Et si vous foutez encore la merde chez elle bin elle va vous crevez ! Hinhinhin ! - On a compris le message, casse toi petit maintenant ! - Et ma thune ? Mama m’a dit que vous allez me donner des thunes pour les informations et pour l’aide ! - 10 £eems, ça te va ? - Hey mais ma parole t'es une pince toi ! C'est 100.000 £eems mon gars ! Sinon j’balance à tout l’monde qu’vous êtes des gens de la P’tite Sirène H et qu’vous êtes là pour nous transformer en bisounours ! Hinhinhin ! Et les gens ici ils aiment pas la P’tite Sirène ! - Bon, okay ! Maintenant casse toi avant que je change d’avis ! Une fois tous déguisés sommairement en membre du Cartel, ils s’avancèrent en direction de l’entrée. Les videurs ne leur prêtèrent pas plus d’attention. Même Jim et sa carrure de bucheron paraissait petit devant les bonhos, une chance que les membres du Cartel avaient droit de rentrer avec leurs armes. C’était toujours pratique pour poser des questions. L’un des gardes ouvrit la porte, une atmosphère chaude et moite les entoura au fur et à mesure qu'ils avançaient dans le long couloir qui menait à la véritable entrée du NMBB.
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Cdte. Korda II
Respect diplomatique : 1374 ![]() 10/12/1015 ETU 16:59 |
Score : 2
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Tandis que le groupe progressait en direction de la porte, le chef du groupe Scorvien discutait du plan avec Jim, dont certains membres du groupe étaient un peu nerveux quand au refus de leurs alliés de se débarrasser de leurs gantelets, mais ces derniers avançaient les mains dans les poches et avaient baissé les yeux pour ne pas risquer d'être reconnus. ... Et sinon, vous ne craignez pas que on vous reconnaisse? On fera attention. Et au pire, Lourif Cin assures nos arrières. (Il désigne la jeune Scorvienne qui avance au milieu du groupe en regardant dans le vide). Comment ça? Qu'est ce que elle à de spéciale? Elle à des capacités psychiques. C'est elle qui nous à permit de vous retrouver en suivant la trace de votre esprit. Vraiment? Je me disais bien que on était suivi.... Quoi? Non rien. Bon, concernant le plan?... Bien compris. Donc cette femme se cacherait ici? Et donc on fait quoi, on l'utilise comme appât? Peut être, ou on cherche des informations, on avisera, il faut déjà la trouver, et si possible sans verser trop d'argent, déjà que je me suis fait taxer 100 000£eems. Au fait, vous êtes? Moi c'est Jim. Enchanté, je suis Lourif Aln. Ah, Cin c'est votre fille ou quelque chose comme ça? Non, je suis son supérieur, et ce sont des noms de codes, nous sommes l'escouade Lourif. Ils passent enfin la porte et entrent dans le NBMM, l'endroit est rempli de monde et la fumée dans la pièce nuit quelque peu à la visibilité. Les vapeurs des cigares dégageaient une odeur nauséabonde qui ne sembla que légèrement incommodé les nouveaux arrivants. Lourif Aln se tourna vers Jim en lui lançant un petit micro. Bon, on se disperse, appelez nous si vous avez un problème. Daeljuuhn, talid en fredad. A ces ordres, son groupe se dispersa, sécurisant les coins, repérant les entrées et places notables, et envisageant la moindre complication pour y réagir. Pendant que les Scorviens assuraient de manière très professionnelle la sécurité de la zone. Les hommes de Jim avaient tout le loisir de rechercher la cible. Ils parcouraient donc la foule en cherchant à ressembler le plus possible à des employés en permission. Le moins que l'on puisse dire, c'est que l'ambiance était au rendez vous. Il fessait chaud quelques strip-teaseuse (et strip-teaseurs) tenaient en haleines de nombreux individus autour d'une scène tandis que d'autres clients étaient relativement détendu (trop détendu) avec un gros cigare à la main ou le nez plein de poudres avachis dans des sofas. Ce ne serait pas facile de retrouver cette femme dans ce joyeux bordel.
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Cdte. Laureline
Respect diplomatique : -11 ![]() 10/12/1015 ETU 21:34 |
Score : -7
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CHERCHE TAVERNE POUR PARLER DANS LE SECTEUR 9 !!! QUE CEUX QUI EN ONT CONNAISSANCE M'ENVOIE UN MESSAGE. Laureline de la planète Chaussette du secteur 9
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Cdt. Lucky puke
Respect diplomatique : 363 ![]() 21/12/1015 ETU 02:43 ![]() ![]() |
Score : 2
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Avançant a travers le nuage de fumée que constituait le NMBB, Jim et ses hommes cherchaient à trouver Sarah Connor, dit « lulu la maline » auprès des employées de la boite. Après s’être fais éconduits par des filles qui en voulaient visiblement plus à leur portefeuille qu’à leur apporter de l’aide, ils obtinrent finalement quelques informations auprès d’un des barmans qui trouvait Jim très a son goût. Lulu la maline était apparemment en train de se préparer dans la loge numéro 16. Jim avertit par son micro Lourif aln, le chef d’escouade, lui demandant de venir avec eux et d’amener aussi la fille aux pouvoirs psychiques. Le reste de l’escouade Scorvienne restant dans le bar pour assurer leurs arrières. C’est donc uniquement à cinq qu’ils se faufilèrent derrière la scène, a travers de longs couloirs glauques aux murs jaunâtres et sales. Ils arrivèrent à la porte de la loge numéro 16 et entrèrent sans frapper. C’était une petite pièce peu éclairée qui ne payait pas de mine. Contre le mur de gauche était installé une petite table de maquillage avec divers cosmétiques étalés dessus et un miroir éclairé par une vieille loupiotte accroché au mur. En face du miroir était assise une femme en train de se pouponner, une cigarette dans la bouche. Celle-ci, surprise, se retourna immédiatement dès qu’ils entrèrent dans la pièce. Ce n’était visiblement pas ce a quoi s’attendait Jim car il afficha une mine étonné en examinant la dame en question. Elle devait avoir dans les 50 ou 60 ans, dur de dire vu la tonne de fond de teint qui était étalé sur son visage. Elle arborait un rouge à lèvres ultra flashy et une grosse pustule sur le menton. Cela est bien sur subjectif mais je crois qu’il convient de dire qu’elle était assez vilaine. Jim la regarda interloqué avant de demander : " Euh… Lulu la maline ? --Ça dépends… qui la demande ? dit-elle en tapotant sa cigarette pour faire tomber sa cendre sur le sol. Jim décida alors de la jouer diplomatie en tentant de se faire passer pour un membre du cartel avec une imitation très limite : Ola ! yé souis rodrigo, yé viens dé la part dé Mama ! … Et mon cul est bien raffermi vous allez m’dire ? Sérieusement les touristes, vous êtes qui ? Z’êtes flic ? Attendez voir qu’j’appelle la sécurité !" A peine eut-elle finie de prononcer ses mots que déjà Lourif Aln était à son niveau, agitant un couteau sous son nez. Lulu la maline décida alors de se taire de suite, faisant tomber au passage sa cigarette sur le sol. « Dites nous ce que nous voulons savoir et on ne vous fera aucun mal. -D’a… d’accord… --Vous connaissez cet homme ? demanda Jim en montrant la photo prise au saloon. Lulu ne laissa rien transparaître et se contenta de nier d’un signe de la tête. La voix de la jeune scorvienne Lourif cin se fit alors entendre : « Elle ment. -Qu’est ce qui te fait dire ça ? Ça fait partie de tes pouvoirs psychiques ? -Non, ça se voit juste à sa tête. » Tous se retournèrent alors de nouveau vers lulu qui, a la suite de cette déclaration semblait devenir de plus en plus mal a l’aise a chaque seconde qui s’écoulait. Ses yeux cherchant une issue en dehors de la pièce et ses mains qui tremblaient semblaient confirmer l’hypothèse de la jeune scorvienne. « Alors Lulu… Ou Sarah Connor, je ne sais pas ce que tu préfères. On est gentil, alors on te laisse encore une chance… mais tu ferais mieux de commencer à parler. -Voila bien longtemps qu’on ne m’avait plus appelé ainsi… C’est d’accord, je vais tout vous dire… En vérité, c’est a cause de ce cinglé que j’ai du changer de nom et d’adresse des tas et des tas de fois. Il a fait de ma vie un enfer. Voila déjà des années que je l’ai vu pour la première fois. J’étais une jolie jeune fille a l’époque. Un jour ce type s’est pointé chez moi prétextant qu’il était à ma recherche. Mes parents inquiets ont voulu savoir pourquoi, il n’a donné aucune raison. Il a alors massacré toute ma famille… mon père, ma mère et même ma petite sœur… Je n’étais pas a la maison et lorsque je suis rentré, il m’attendait là, couvert du sang de ma famille. J’ai réussi a m’enfuir, grâce a l’intervention de mes voisins. Depuis, je ne l’ai revu que deux fois dans toute ma vie, à des années d’intervalle. La dernière fois, il a bien failli m’avoir… Il m’a laissé ça en souvenir. » Elle montra une énorme cicatrice qui recouvrait toute sa cuisse gauche et enleva son gant qui laissa apparaître une main bionique. « Ce jour là, j’ai compris que jamais il n’arrêterait de me poursuivre… J’ai été voir les polices sectoriels mais ils ont refusés de m’aider, prétextant des fausses raisons, ils ont même voulus m’interner dans un asile de fous, comme quoi j’aurais tout inventé ! Croyez moi, ce type est protégé par des gros bonnets. J’ai aussi engagé des détectives pour savoir qui il était et ce qu’il me voulait mais ils sont tous morts… comme ma famille…" dit-elle avant de s’effondrer, en larmes.C’est comme ça que j’ai fini ici, à bosser pour Mama… Je bosse pour elle et elle assure ma protection en échange. Lourif Cin, la jeune Scorvienne ajouta d’un ton sec : « Ce n’est pas tout. Il y a autre chose qu’elle nous cache. -Tu crois que ce sont de fausses larmes ? Elle m’a l’air plutot sincère là. -Non, cette fois ce sont mes pouvoirs qui me le disent… » Jim s’approcha de Sarah Connor et posa un genou a terre pour se mettre a son niveau. « Qu’est ce que vous nous cachez d’autre Sarah ? Vous savez quelque chose sur lui, son nom ? Ou alors vous savez où il se cache sur cette planète… ? -Non je connais même pas son nom… Et comment ça, où il se cache sur cette planète ? -Ne faites pas la maline Sarah, nous savons de source sûre qu’il est venu dans cette ville, et que… » A peine Jim eut-il prononcé ces mots que Lulu devint blême, comme si elle allait s’évanouir. Faisant fi du couteau de Lourif Aln, elle se leva brusquement, effrayée et attrapa son sac renversant au passage tout ce qui traînait sur table, pour tenter de s’enfuir de la loge. Jim tenta de la retenir mais la vieille femme était déchaînée comme une furie. Elle criait a tout va. « Il faut que je parte, il faut que je m’en aille ! Laissez moi partir ! Pitié, laissez moi partir ! A l’aide !!! » Devant une telle situation, Jim ne trouva rien d’autre a faire que de lui asséner une énorme claque dans la figure qui l’envoya valdinguer contre le mur avant qu’elle ne finisse sa chute a terre, inconsciente. « Bah quoi ? Au moins, elle est calmée… J’ai toujours fais ça avec mes frères et ça marche très bien ! » Dit-il comme pour se défendre. Un bruit dans le couloir vint alors à capter leur attention. Des membres du Cartel arrivaient en nombre, armés jusqu’aux dents. « Euh, on va peut-être la jouer à la cool là non ? »
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