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Cdt. Ekko
Respect diplomatique : 857 ![]() 01/12/1015 ETU 22:33 |
Score : 6
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23 :00. La nuit était tombée depuis bien longtemps sur Zaun. Il commençait à faire froid. Le nord du système n’était pas très clément concernant les températures. Seule la lune du système venant illuminer de ses rayons les aiguilles de la grande tour de la capitale. Au sommet de cette tour siégeais le conseil de l’empire du temps. Il y avait également les appartements du commandant qui étaient surplombé d’une vaste terrasse donnant sur toute la capitale. Une ombre venait briser l’harmonie du cadran de la grande tour. Le commandant était assis sur la rambarde du balcon, adossé contre le dis cadran. Ses yeux étaient clos. Il semblait écouter l’immense trotteuse danser au-dessus de sa tête. Soudain, il ouvrit les yeux. A cet exact moment, minuit sonna. 00 :00. Le commandant se leva. D’un pas nonchalant, il passa la baie vitrée le menant au salon. Il s’assit dans un large canapé couleur sable et se saisit d’un petit journal en cuir. On pouvait distinguer un sablier dessiné sur la couverture. Il prit un encrier, versa doucement de l’encre à l’intérieur, puis saisit une plume. 01 :00. Le commandant était perdu dans ses pensées. L’encre n’avait pas encore taché le papier. Il jouait avec la plume entre ses doigts et fixait le sable couler dans un petit sablier dorée posé sur la table. Ce sablier était étrange, le sable s’écoulait vers le haut. La gravité semblait capricieuse. A moins que ce soir autre chose. Enfin il trempa la pointe de la plume dans l’encre et se mit à écrire. « Les chroniques du temps. Volume 2, second millénaire. Le sang a coulé. Il y eu de nombreux morts dans le secteur. J’ai été contraint de quitté le système de Zaun. J’ai revécu ce qu’il s’est passé il y a deux milles ans lors de la grande période de trouble. Je croyais que l’assassinat était comme le vélo galactique, que ça revenait. Mais je n’ai plus autant de plaisir à faire virer ma dague au rouge. Je ressens de la peine en réalité. Mais c’était pour le bien de tous. Certain font des expériences avec de vieilles boites rouillées. Certain tente de s’accoquinés avec les pavillons brigands. D’autres travaillent l’élocution de leur étalon, tandis qu’ici je laisse faire le temps. Les nouvelles sont bonnes de l’autre côté de la galaxie. Le commandant Kamil s’est réveillé. Il semblerait que la politique Galactique reprenne de l’allure. Certain commandant semblent prendre contact avec nous. Il sera bientôt temps de faire entendre nos voix à l’assemblée. Le sable de Shurima s’écoule vers le haut dans le sablier du soleil. Ce secteur tourne dans le bon sens, le temps l’a annoncé. » 6 :00. Déjà l’aube. La nuit était terminée. Il posa sa plume.
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Cdt. Ekko
Respect diplomatique : 857 ![]() 03/12/1015 ETU 00:02 |
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12:00. Les rayons de l'étoile du système de Zaun couvraient l'ensemble de la capitale dans une lumière presque aveuglante. Il faisait chaud, c'était jour de marché. Le marché de Zaun était connu pour être le plus grand de tout l'empire du temps. Pour ce qui est du commerce légal bien sûr. Toute sorte de choses s'étalaient devant les échoppes et sur les grandes tables de bois des vendeurs à la sauvette. Un enfant, proche d'une grande table où l'on vendait des fruits faisait une démonstration de jonglage afin d'attirer les clients. Une des pommes lui échappa. Elle roula sur les pavés sur plusieurs mètres avant de s’arrêter. L'enfant posa le restant de ses pommes sur la table afin d'aller récupérer celle qu'il venait de faire tomber. Soudain, un bruit s'éleva de la foule. L'enfant ne comprenait pas ce qu'il se passait. Puis, il se retourna et vit sa pomme flotter dans les airs. Celle-ci faisait l'exact chemin inverse depuis sa chute. L'enfant se saisit du fruit lorsque celui-ci arriva à portée de sa main. Le fruit avait fait un retour dans le temps. C'est là que la foule s'excita. Un homme pas très grand s'était arrêté à une dizaine de mètre de la table de l'enfant. Impossible de se tromper sur son identité. L'homme portait un tatouage blanc sur sa peau sombre en forme de sablier. C'était le commandant Ekko. Des murmures parcourraient la foule, la venue du commandant au marché était relativement rare. Surtout qu’il était seul. Il se contenta d’adresser un sourire à l’enfant, lui pris une pomme sur son étalage et reprit sa route d’un pas tranquille. De l’autre côté du marché, un homme étrange se déplaçait à quatre pates. Il avait de la fourrure et des traits de visages très fins. Il semblait agité. Il cherchait quelque chose. Ou quelqu’un. Lorsqu’il entendit l’agitation à l’autre bout du marché, il se mit à courir. Une fois qu’il eut visualisé le commandant Ekko, il accéléra encore jusqu’à arriver à son niveau. Il se remit sur deux pattes et fit un signe de tête en guise de respect, le commandant n’aime pas les révérences. Il lui transmit un message à voix basse. Une fraction de seconde après, le commandant avait disparu. 23 :00. Comme à son habitude Ekko était sur la vaste terrasse de ses appartements. Il profitait de la douceur de la nuit, il devait partir vers l’Assemblée sectorielle au sud du secteur le lendemain. Il était contrarié ce soir-là. Son regard était perdu dans le vide. Il rentra à l’intérieur lorsque la grande tour sonna minuit, il se saisit de son livre en cuir et prit de quoi écrire. 00 :00. « De bien tristes nouvelles me sont parvenus. Les femmes de caractères du sud du secteur ne sont plus au pouvoir. Leurs civilisations s’agitent. L’ensemble du secteur est perturbé. Je ne sais pas pourquoi elles ont disparus. Aucunes attaques n’ont été répertoriées. Peut-être que la commandante Aimy s’est faite étranglée par un de ses ministres. La république d’Arcandia a toujours eu des mœurs étranges. La commandante Ulia par contre… Je suis perturbé depuis que sa sœur à prit le contrôle de son être, mais je ne pensais pas qu’elle ferait courir sa civilisation à sa perte. C’est une bien triste nouvelle. La disparition de ces deux commandantes à donner de l’air aux pavillons brigands et le conseil sectorielle commence à se trouver très restreint. Aujourd’hui est un jour de deuil, demain sera un jour nouveau, le temps à toujours raison de tout. » 01:00. Il posa sa plume et referma les chroniques du temps.
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Cdt. Ekko
Respect diplomatique : 857 ![]() 09/12/1015 ETU 20:02 |
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Score : 2
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00:00. La nuit était sombre dans la capitale du temps. Un léger flot de nuages venait masquer les faibles rayons de la lune du système. Il y avait des perturbations dans la galaxie, c'était certain. 00:32. Les écrans de contrôle de la Tour du temps s'allumèrent. Un message provenant du système 0. Un événement s'est produit dans la capitale galactique. Lorsque les responsables de la communication prirent connaissance du contenu du message, ils firent avertir le commandant sans tarder. Celui-ci n'était pas bien difficile à trouver, comme à son habitude il veillait sur la terrasse de la tour. Un homme oiseaux du peuple des forêts se posa sur la rambarde de la terrasse du commandant. Il était grand et malgré ses plumes d'un rouge-orange criant, il paraissait presque noir cette nuit-là. Il fit un signe de tête pour saluer son commandant et lui transmis le contenu du message. Après l'avoir écouter, le commandant le remercia et se rendit tranquillement dans la salle des communications galactique. Il lut le message de ses propres yeux. Il resta un moment songeur et fit la moue. Il rebroussa chemin les mains dans les poches d'un pas nonchalant, et se dirigea vers ses appartements. 00 :45. Comme à son habitude lorsqu’un évènement se produisait, tard le soir le commandant de l’empire du temps prit son carnet en cuir ainsi que sa plume et son encrier. « Une commandante à prit le contrôle de la capitale galactique durant ce cycle. Moi qui pensait que c’était le bazar dans le secteur du temps, je ne suis pas au bout de mes surprises, il y a des dingos dans la galaxie. Je vais prévenir les commandants, nous devons discuter de la situation et rester au fait de ce qui se passe. Un jour nous ferons partie de cet ensemble de commandant, nous ouvrirons forcément le secteur du temps un jour. Je prépare mes affaires, je me rends sans plus tarder vers l’assemblée sectorielle. La nuit est sombre, il peut se passer n’importe quoi d’ici les prochains cycles. » Il ferma le livre et partit se coucher. 15 :26. Un communiqué gouvernemental arriva sur Zaun. Le commandant griffonna un commentaire a la suite de son message précédent dans les chroniques du temps. « Dingos mais rigolos."
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