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COIT - Chaîne Officielle d'Informations Transgalac

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Cdt. Chronos
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14/12/1015 ETU 23:33
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Un autre hackage des Systaime de transmission avait eu lieu, une grosse machine de forme humaine, s'avança depuis l'ombre de la pièce tous en applaudissant, ces yeux lumineux contrastaient avec les noires environnantes.
Et bien voila un magnifique spectacle aux qu'elle j'accède rarement, je peux vous applaudir pour sa, cela ma très divertie, malgré que votre protection est quelque peux inexistant pour une chaîne galactique.
Bien si nous passion aux présentation, Mon nom est Chronos, je vien faire mes salutation a toute la galaxie.
Cdt. Bourriniac
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15/12/1015 ETU 15:11
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6/9, le ratio allait plaire à certains...
Bourriniac avait accès aux derniers rapports depuis un vaisseau commando, avec toute son équipe, huit guerriers Bourrins fidèles et sur-entraînés. Il avait donné l'ordre à l'Officier Canard de prendre les commandes du reste de l'armée Bourrine ainsi que des unités de production, pour qu'il ait carte blanche pour accomplir sa mission : faire diversion. Et ça avait plutôt pas mal fonctionné : 6 succès sur 9 tentatives d'invasion en secteur BOUM - le secteur qui portait si bien son nom - ainsi qu'une mine d'information sur les défenses des planètes du Joker, à offrir à celui qui voudra bien recueillir une armée Bourrine bientôt orpheline. Cette nouvelle avait donné du baume au cœur à l'ensemble du vaisseau.
Ce vaisseau était un prototype, le dernier cri de ce que le génie Bourrin pouvait faire dans le domaine militaire. Il était petit, léger, rapide et indétectable, prévu exactement pour la tâche à accomplir. C'était aussi le seul exemplaire, jamais testé bien évidemment. A l'arrière, deux bancs de quatre places chacun se faisaient face, à l'avant, le pilote et le copilote n'étaient séparés du reste de l'équipe que part le dossier de leurs fauteuils. Sa tâche était d'extraire un otage, rien de plus, rien de moins. Exceptionnellement, Bourriniac était à l'arrière. Lui qui avait toujours piloté faisait cette fois une exception car il voulait être le premier à poser pied à terre.
La COIT était facilement piratable, mais les équipes de hackers Bourrins étaient d'une efficacité redoutable dans l'art de remonter la source des piratages. La cible était donc clairement repérée par les services de renseignement Bourrins, validée par Maître Zastre, ressentie par Bourriniac. Tout était en place pour créer un effet de surprise optimal, y compris l'équipement des guerriers. Ils avaient opté pour la légèreté, aucune protection si ce n'était une combinaison légère ainsi qu'un casque léger de dernière génération équipé d'un masque à gaz et de lunettes de vision multi-fonctionnelles qui avait fait leur preuve dans la police anti-criminelle Bourrine. Leur vision anti-fumée couplée à la dose de fumigènes qu'ils avaient pris, ils comptaient bien passer inaperçus, l'idéal étant que personne ne sache que c'était Bourriniac qui avait fait le coup. Il comptait d'ailleurs ne pas avoir à utiliser d'armes à distance, ils étaient seulement équipés de dagues brulantes, avec batterie intégrée dans le manche qui chauffait la lame. Il fallait l'habileté Bourrine pour manipuler ce genre d'arme, là était tout le génie Bourrin. Le dernier élément étant une capsule de poison implantée dans une dent de chaque guerrier, au cas où.
Le vaisseau entra dans l'atmosphère de la planète cible à très haute vitesse. Le sol s'approchait et l'équipe Bourrine était encore en vie, bonne nouvelle. La trajectoire était perpendiculaire au sol, la cible était un bunker et ils allaient le transpercer grâce à une foreuse : le vaisseau lui-même. Le vaisseau était fait pour tenir le choc, malgré la tonne de viande qui occupait le vaisseau, mais il fallait être un vrai Bourrin pour l'encaisser. En à peine quelques secondes le vaisseau était encastré dans le bunker et l'alarme retentissait. Les Bourrins n'avaient pas fait dans la dentelle en terme de fumée et cela empêchait même les défenseurs de respirer. Les Bourrins courraient dans les couloirs, suivant un chemin qu'ils avaient appris par cœur. L'alarme et les toussotements des défenseurs couvraient les pas de courses des Bourrins, qui lançaient des fumigènes à chaque angle de couloir. Personne ne les entendait, personne ne les voyait, ils maîtrisaient leur domaine.
Bourriniac était en tête de la colonne, et s'arrêta à hauteur d'une porte. Des cris et des pleurs en sortaient. Bourriniac se positionna de l'autre côté de la porte. Il ouvrit au moment où un autre Bourrin lança un fumigène. Les premiers coups de feu étaient tirés en direction de la porte, faisant barrage à l'équipe commando, puis s'arrêtèrent. C'était le moment, l'équipe Bourrine s'engouffra à grande vitesse dans la pièce cible, Bourriniac le premier...
Cdt. Le Joker
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20/12/1015 ETU 14:32
Ce(tte) commandant(e) soutient beaucoup Apocalypsis.  Ce(tte) commandant(e) soutient beaucoup Apocalypsis.
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https://www.youtube.com/watch?v=gTzp4hSrY1A
Le temps avait suspendu son cours. Bourriniac était toujours figé dans ce puissant mouvement de pénétration dans la pièce, le visage bloqué dans une grimace d'effort (assez ridicule il fallait l'admettre, mais qui peut se targuer d'être sexy quand il fait un effort ? Les publicités sont un mensonge !), suant tant et plus dans ce masque à gaz étouffant, l'arme tendue en avant, index sur la gâchette, prêt à envoyer une salve qui n'arrivait jamais.
Les narrations sont ainsi faites. Des fois, pour des raisons obscures, les forces supérieures qui créent le récit arrêtent le temps pour faire autre chose et laissent leurs personnages plantés comme ça. Elles partent pisser, ou vont se faire un sandwich, ou ont piscine, et elles s'en vont en se promettant de revenir un jour. Des fois elles ne reviennent jamais. Heureusement ce n'est pas notre cas. Nous reprenons où les événements s'étaient arrêtés.
Quand le temps reprit son cours, Bourriniac avisa en un éclair. Une chaise au milieu occupée par une silhouette maigre qu'il reconnaît aussitôt : le Joker. Déjà ! Les jambes croisées, la tête appuyée sur la paume d'une main, les braque de l'autre avec une arme automatique. Bourriniac n'attend pas : il tire une balle bien placée, en pleine tête. Des éclats de cervelle volent à travers la fumée.
Quand les fumigènes se dissipèrent, l'escouade se rendit compte que ce n'était pas là leur cible. Malgré le rictus, sans doute forcé par quelque substance chimique atroce, ce n'était qu'un vulgaire substrat dont la peau noirâtre montrait une nécrose déjà avancée depuis plusieurs jours. Le Joker avait maintenu le corps dans cette position avec des fils de fer, comme un sculpteur. La rigidité cadavérique avait fait le reste : l'ensemble tenait si bien qu'il n'avait même pas vacillé quand son crâne avait explosé. L'arme était quant à elle reliée à un système de filins qui partaient de la poignée, passaient sur la détente, de sorte à lâcher un feu nourri dès que quelqu'un tenterait d'ouvrir la porte.
Glauque à en vomir, mais les Bourrins étaient des bourrins et ne se laissèrent pas impressionner. Une porte au fond, avec, tout autour, des flèches tracées à la bombe vert fluo pointant dans sa direction. « ICI ! VENEZ RIRE ! HA HA HA ! VOUS QUI ENTREZ, ABANDONNEZ TOUT SÉRIEUX. ☺ », écrits de la même manière, disposés n'importe comment sur la porte et ses contours. Ça puait le piège à plein nez… il fallait s'arrêter pour penser.
Un des hommes profita de l'accalmie pour relever son masque à gaz et s'adresser au Chef Suprême. Les mots s'étranglèrent au fond de sa gorge alors qu'il tombait à la renverse, sur le sol, pris de convulsions à faire pâlir un épileptique, écumant, gargouillant, les yeux révulsés en arrière. Les muscles de son visage se contractèrent en un rictus terrifiant tandis que ses spasmes lui faisaient pousser des cris qui ressemblaient à un ricanement malade.
Un reste de vapeur verdâtre s'échappait du crâne éclaté du cadavre assis. Le piège était là… un corps rempli de gaz. Il ne fallait sous aucun prétexte respirer l'air de la pièce… Aucun n'avança. Le type était perdu, et il y avait la probabilité qu'il les emporte tous avec eux s'ils tentaient quoi que ce soit pour le sauver. Ils le regardèrent finir de gigoter comme une carpe, tendu comme un tétanique, et s'éteindre dans des souffrances atroces.
Brusquement ! le visage du Joker est projeté sur le mur.
http://img110.xooimage.com/files/9/e/9/joker-deathstroke...papers-1-4dd1f33.jpg
« Helllloooooooo, Bourriniac mon chou ! Ça me fait suuuuuper plaisir que tu viennes me visiter, tu sais ? Non non, ne dis rien ! Je sais, au fond. C'est pas moi que tu viens voir. Tu viens chercher ta pouliche. Et bien figure-toi que tu y es presque ! Derrière cette porte tu la trouveras en un seul morceau. À un ou deux doigts près. Et quelques cheveux. Et trois ou quatre dents. Et une rotule. Et les ongles. Tous les ongles. Mais vois les choses du bon côté : elle est VIVANTE ! Et plus beeeeeeelle que jamais, si tu savais ! HA HA HA !
ATTENDS ENFIN ! Pas si vite, pas si vite… pour la récupérer il faut que tu joues. Si tu joues pas c'est pas drôle. Derrière cette porte, voilà ce qu'il y aura : une grille électrifiée qui, si tu la touches, cuira Barbara façon barbe-cul ! Derrière la grille il y a sept mètres jusqu'aux mur du fond, et là, Barbie est accrochée à une roue. Sur le côté gauche, y'a des couteaux de lancer plantés dans le mur et un bouton sur lequel tu devras appuyer pour lancer le jeu et faire descendre la grille sans risquer la peau de Barbie. Alors la roue se mettra à tourner.
Le jeu lui-même, me diras-tu ! C'est siiiimple comme bonjour. Les magiciens le font prrrrrresque sans dégâts collatéraux ! Le jeu durera une minute pile poil, à l'issue de laquelle Barbara sera grillée. Tu dois lancer les couteaux sur les marqueurs rouges placés sur la roue. Y'en a juste à côté de ses mains, de ses pieds, de son intimité, et le dernier est au-dessus de sa tête. Ils s'illumineront dès que t'auras lancé le jeu pour te montrer l'ordre dans lequel tu devras les shooter. Et là tu la libèreras sans danger ! C'est super simple, tu vois ? Y'a même pile poil le bon nombre de couteaux, pas un de plus, pas un de moins ! HA HA HA !
Dernier principe : si t'utilises autre chose que mes couteaux, Barbara est grillée ! Si tu manques une cible, tu te retrouveras forcément à cours de couteaux, et au bout d'une minute, Barbara est grillée ! Si tu foires l'ordre, Barbara est grillée ! Et si tu essaies de la libérer autrement, vous ne grillez pas… mais vous serez gazés.
Bonne chance copain… et n'oublie pas de GARDER LE SOURIRE !
HA HA HA HA HA HA HA HA HA HA HA HA HA HA HA HA HA HA HA HA HA ! »
Cdt. Bourriniac
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28/12/1015 ETU 11:04
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Les narrations sont ainsi faites que des fois, le narrateur prend des libertés saugrenues, allant jusqu'à la contradiction. Mais non, que dis-je, le narrateur a toujours raison. S'il a décidé de placer une arme à feu dans les mains de Bourriniac c'est son droit le plus total. Car en effet, l'équipe commando Bourrine avait décidé de ne prendre aucune arme à feu pour ne pas faire de bruit, mais Bourriniac en avait quand même placé une sur lui au cas où. Faut pas déconner, Bourriniac pense toujours à tout. Ce qui lui a permis d'éclater la tronche du cadavre tireur et donc d'indirectement tuer l'un de ses plus fidèles guerriers. C'est les risques du métier comme on dit.
Les Bourrins étaient donc restés là, face à Barbara, évanouie, le temps que le narrateur revienne. Bourriniac était presque vexé d'un jeu aussi facile pour lui. Le décompte avait commencé, les six couteaux de lancé étaient dans ses mains.
59...
Une marque à côté de la main droite de Barbara s'illumina.
58...
57...
56...
Bourriniac ajustait son tir, et au moment même où il allait lancer le premier couteau, la marque s'éteignit et celle de la main gauche s'alluma. Un projecteur se mit en route et montra le visage du Joker sur un mur :
OH tu as déjoué mon piège... je suis déçu mais c'est pas le dernier AH AH AH AH AH ! On s'amuse bien quand même hein ? Aller concentre toi mon petit bourrin tu vas la perdre sinon ! AH AH AH AH AH AH AH !
52...
La marque changea à nouveau, c'était la tête.
51...
50...
Il avait donc 4 secondes par marque, c'était largement suffisant.
49...
48...
La marque changea : le pied droit, Bourriniac lança et fit mouche.
47...
46...
Pied gauche : Bourriniac lança juste à nouveau, c'était un expert.
45...
ROH eh beh alors Bourriniac tu transpires ? Arrête de m'écouter concentre toi !
43...
Main gauche : tir ajusté, Bourriniac était énervé par le Joker, ça se faisait pas chez les Bourrins de déconcentrer un joueur.
42...
Main droite : tir ajusté.
STOP ! Aller mon petit Bourrin aller, transperce-la en ratant ton prochain tir au moins ! La rate pas, AH AH AH AH AH AH AH !
41...
40...
La tête : le tir était juste, mais un peu dévié, et coupa donc une petite mèche de cheveu de Barbara, heureusement qu'elle était toujours dans les vapes.
39...
38...
La marque était juste à côté de l'entrejambe, et étrangement Bourriniac prit soin de viser avec la plus grande attention, il ne voulait surtout pas abîmer cet endroit qu'il comptait bien viser juste à une autre occasion. Le couteau se planta en plein centre de la cible. La grille se leva, et Bourriniac couru vers Barbara. Il la détacha rapidement et se retourna pour lancer un couteau de lancé à l'un de ses guerriers qui lui lançait en même temps le casque de Roger, le guerrier mort. Il mit le casque sur la tête de Barbara et s'aperçut que le décompte ne s'arrêtait pas.
31...
30...
Le Joker se mit alors à ricaner comme à son habitude.
AH AH AH AH AH AH AH ! Tu croyais vraiment que j'allais te laisser t'en sortir comme ça ! Un dernier petit jeu avant la route quand même, non ? T'es pas d'accord, tant pis c'est pareil ! Aller cours et dépêche toi, IL NE TE RESTE PLUS BEAUCOUP DE TEMPS AVANT QUE LE BUNKER SAUTE ! AH AH AH AH AH AH AH !
Les soldats du Joker était déjà entré dans la première salle en tirant des salves et en ricanant. Décidément les drogues qu'ils prenaient étaient vraiment étranges...
CHARGEEEZ !
Mais Bourriniac ne voulait pas perdre une seule seconde. Il mis Barbara sur ses épaules quand sept guerriers restant courrez vers la sortie en lançant des fumigènes par réflexe.
29...
28...
Le décompte se faisant maintenant avec précision dans la tête de Bourriniac. Pour être un vrai guerrier, il fallait avoir une maîtrise du temps parfaite, et Bourriniac l'avait. Le premier guerrier arriva dans la première salle en lançant son couteau et en visant au dernier moment. Il atteint le bas de la gorge du premier soldat alors que son tir percutait le plafond. Les deux autres soldats par contre ne ratèrent pas le fier guerrier qui tomba en héro.
Il restait 25 secondes et 6 guerriers Bourrins pour protéger Barbara et Bourriniac, et les soldats du Joker avait eu la brillante idée de s'équiper en masque à gaz pendant que Bourriniac jouait avec le Joker, ou l'inverse. Cela ne les aidait pas à y voir plus clair mais au moins il ne s'étouffait pas et pouvait tirer à l'aveugle.
Deux Bourrins purent donc sans difficulté trancher la gorge de ces soldats. Toute la brave équipe sortit de la salle en lançant des fumigènes. Dès qu'elle fut dans le couloir, un feu nourrit de sulfateuse les pris par surprise. Ils se couchèrent tous. Heureusement le couloir était assez court, et les Bourrins rapides. Dès que les tirs s'arrêtèrent, Bourriniac se leva avec Barbara sur le dos, ainsi que trois autres guerriers Bourrins devant lui, les autres ne se relèveraient jamais. Les pas des Bourrins n'étaient plus couvert ni par l'alarme, ni par les toussotements des soldats. Ils se firent alors entendre et les tirs reprirent. Un Bourrin tomba mais les deux autres arrivèrent à temps sur le tireur qui se fit égorger presque sans se défendre. Derrière le mur, une petite troupe de soldat du Joker était postée et fût prise par surprise. A tel point qu'ils tiraient n'importe où, s'entretuant eux-même. Les Bourrins, rapides comme l'éclair, parvinrent à faire rapidement cesser le feu, malgré un soldat qui avait suffisamment reculé pour faire tomber un Bourrin avant que l'autre ne l'égorge.
15 secondes, nouveau fumigène, c'était le dernier mais le vaisseau était proche. La course, elle, était rapide. Les trois derniers survivants Bourrins montèrent dans le vaisseau. Le guerrier pris rapidement les commandes pendant que Bourriniac installait Barbara. De nouveaux tirs plurent en direction du vaisseau, touchant Bourriniac à la jambe gauche. Le décollage était lui aussi d'une extrême violence, mais les Bourrins tenaient le coup. Le vaisseau se retourna donc dans les airs pour se remettre dans le bon sens et envoyer une poussée optimale.
Le vaisseau était donc sur le départ, mais d'autres tirs arrivèrent en direction des Bourrins, ceux des bunkers atmosphériques. Le Joker avait envoyé la sauce, il ne faisait jamais rien à moitié. Les tirs venaient de trois directions différentes, et seule la petite taille du vaisseau lui laissait une chance. De deux directions différentes, des missiles avaient été tirés, et ils montaient dans le ciel, dans une trajectoire idéale pour atteindre leur cible au plus vite. La situation était désespérée. Il fallait sortir de l'atmosphère en urgence mais les dés étaient déjà lancés. Plus rien ne pouvait faire pencher la balance de leur côté, quand tout à coup une formidable explosion venant du sol se fît entendre. Le bunker avait bel et bien sauté, le Joker ne rigolait pas, façon de parler.
Une seconde plus tard c'est un tir de 20mm qui traversa le cockpit de l'appareil, passant par l'épaule gauche du pilote, et perforant la vitre avant du vaisseau. Il n'y aurait bientôt plus d'oxygène dans le vaisseau et le pilote s'était évanoui. Bourriniac devait rapidement mettre les masques à oxygène sur la tête de Barbara, puis du pilote qui perdait énormément de sang tout comme lui, mais à bout de bras il prit trop de temps et une nouvelle balle de 20mm traversa le vaisseau, et cette fois-ci passa par le coude droit de Bourriniac, lui coupant net le bras et l'empêchant par la même de mettre le masque à oxygène à son guerrier. Lui non plus n'avait pas le masque à oxygène, mais cela n'avait plus grande importance, vu tout le sang qu'il perdait. Il eu la présence d'esprit, dans un dernier élan pour sauver Barbara, de lâcher les leurres pour perdre les deux missiles à tête chercheuse qui était déjà très proche, ainsi que de lancer le pilotage automatique en direction des troupes alliées les plus proches.
Le noir envahi le cockpit, le vaisseau avait quitté l'atmosphère et Bourriniac commença à ne plus avoir d'air quand les deux explosions des missiles sur les leurres secouèrent le vaisseau, ce qui réveilla Barbara. Quelques secondes lui étaient nécessaires pour voir où elle était, mais elle comprit vite et les larmes lui montèrent aux yeux. Mais elle se dépêcha pour trouver un masque à oxygène et le mettre sur la tête à Bourriniac qui respira enfin, mais qui était pâle, le peu de sang qu'il lui restait n'irriguait plus grand chose, le reste étant sur Barbara et sur le sol. Les tirs avaient cessés et la scène était tragique : Barbara, à moitié mutilée pleurait dans les bras... dans le bras de Bourriniac qui était en train de rendre l'âme. Si le Joker avait vu ça il en aurait fait un film. Barbara passa donc ce court voyage blotti contre un cadavre, pleurant toutes les larmes de son corps.
Le voyage se termina rapidement en arrivant sur le croiseur dans lequel se trouvait l'Officier Canard, qui attendait sur le quai. Il en fallait plus que ça pour déstabiliser un Bourrin, lorsqu'il vit la scène il prit immédiatement Barbara pour l'amener à l'infirmerie et donna ses ordres quant aux dépouilles des deux Bourrins qui avaient réussi à atteindre le vaisseau, ainsi qu'aux boîtes noires de l'appareil.
De la civilisation Bourrine ne restera que le souvenir de ce qu'elle savait faire de mieux : tomber pour plus grand que soi.

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