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Pages : 1 2
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Cdt. Bourriniac
Respect diplomatique : 99 
02/12/1015 ETU 14:21 |
Score : 10
Détails
Le mot était passé dans les couloirs du pouvoir. Les diplomates les plus assidus avaient allumés leurs écrans holographiques, aucun d'eux ne voulait rater le prochain communiqué informationnel des services de communication du peuple Bourrin. Une grande et pulpeuse jeune femme apparue alors, les goûts du dictateur suprême étaient sûrs. - Mes salutations chers holospectateurs, et merci de suivre COIT, la nouvelle Chaîne Officielle d'Informations Transgalactique du peuple Bourrin. Ici Barbara, votre présentatrice préférée, pour de nombreux numéros de COIT. Nous débuterons notre premier numéro par un invité de marque, le chef suprême Bourriniac en personne. Mes salutations chef suprême Bourriniac, c'est un honneur de vous recevoir. - Salut ma belle. Bourriniac n'était pas seulement respecté par son peuple, c'était une véritable célébrité. Toutes les jeunes filles Bourrines s'arrachaient les posters à son effigie et un grand nombre d'entre elles essayaient, et réussissaient, à partager son lit. - Vous avez, il me semble, certaines choses à expliquer à nos alliés galactiques. - Oui merci Barbara. Nous avons beaucoup discuter avec mon conseiller, Maître Zastre, à propos d'événements plus ou moins récents qui attireront forcément l'attention un cycle ou l'autre. Nous pensons qu'il serait dommageable que certaines choses sorte au grand jour sans notre consentement, donc nous allons faire preuve d'honnêteté, d'ouverture, et prouver à la galaxie que nous n'avons rien à cacher. - C'est très courageux et très juste mon chef suprême, vous faites beaucoup pour notre peuple, je ne sais comment vous remercier. - Merci Barbara nous en discuterons tout à l'heure... - Euh oui pardon... Donc quels sont ces événements dont vous voulez nous parler ? - Il y a deux choses. La première chose est l'attentat survenu le 19/11/1015 à 13:48 ETU contre ma propre personne qui m'a valu plus de 3 jours de coma. Une puissante bombe a été placée dans mon vaisseau privé que je pilotais moi-même. L'explosion m'a propulsée dans le vide spatial mais heureusement que je n'étais pas très loin d'une des flottes de ma propre armée qui m'a récupéré à temps. Le commandant Londo avait même dépêché sa meilleure équipe médicale qui s'est relayé avec celle de mon peuple et qui ont toutes deux fait un travail extraordinaire : je suis toujours en vie et désormais en bonne santé ! - C'est tout le peuple Bourrin qui remercie ces médecins, ainsi que le commandant Londo Mollari ! - Londo saura apprécier vos remerciements chaleureux Barbara j'en suis sûr. La seconde chose que je voudrais aborder et l'histoire de la planète K'ranium. Cette planète a une histoire particulière car elle était la capitale d'un commandant disparu dont l'Histoire a oublié le nom. Annexé par le pauvre commandant Graham, elle a été annexée par le peuple Bourrin à la suite de la chute de ce dernier. Seulement, une tristesse n'a jamais quitté cette planète. Nous pensions que cela s'arrangerait avec le temps mais il n'en fût rien. La théorie la plus en vogue est que l'ombre qui a détruit Graham serait originaire de cette planète. Qu'une aura maléfique l'entoure. Mais cela n'est qu'une histoire pour faire peur aux enfants. La vérité est sûrement bien plus triste d'ailleurs. Nous pensons que cela peut-être lié à mon attentat. Le point commun en serait une organisation extérieure efficace qui souhaiterait déstabiliser notre pouvoir. Elle profiterait alors de son histoire particulière ainsi que de la chute terrible de l'industrie du métal qui a mis à la porte de nombreux ouvriers. Maître Zastre pense même à des rituels démoniaques qui profiteraient de l'énergie particulière de cette planète mais je n'y crois rien. Encore une histoire enfantine. - Cela fait peur mon chef suprême. Que va-t-il se passer par la suite ? - Sieur Rôti en a profité pour prendre un ascendant très particulier sur le peuple de cette planète. Certains désordres l'avaient écarté du pouvoir et je crois qu'il l'a encore en travers de la gorge. Mais bon vu l'auditoire qu'il a sur cette planète, nous avons pensé que ça pouvait être une bonne idée de le nommer gouverneur de cette planète, au moins le temps que les choses rentrent dans l'ordre. - Donc la situation est en main, nous voilà rassurés. Merci chef suprême Bourriniac, je crois que vous avez beaucoup à faire et que vous ne pouvez pas rester plus longtemps. Merci pour vos explications et à bientôt j'espère. - Oui excusez-moi j'ai du travail. A très bientôt Barbara. Bourriniac glissa discrètement un morceau de papier à Barbara. Elle l'ouvrit tout aussi discrètement et pu lire un numéro de chambre. Elle rougit bien moins discrètement et eu du mal à se tenir correctement jusqu'à la fin de l'émission. Bourriniac sorti rapidement du plateau holovisé mais ne fût pas suffisamment rapide pour éviter l'arrivée de Sieur Rôti sur le plateau. Ce dernier marchait les yeux rivés au sol alors que Bourriniac lui lançait un regard incendiaire. Les diplomates de toute la galaxie avaient compris ce qu'il se tramait dans les couloirs des jeux de puissance, et ce n'était pas très joli. - Bonjour Sieur Rôti, bienvenue sur le plateau de COIT. - Oui bonjour mademoiselle Barbara. - Félicitations, vous venez d'être nommé gouverneur de la planète K'ranium. C'est tout un défi que de faire renaître l'espoir sur cette planète ? - Ce n'est pas tant un défi que cela. Vous savez je suis le mieux placé pour gérer cette crise et je crois avoir tous les atouts en main pour que les choses se passent au mieux. - Bon d'accord. Euh, vous comptez vous y prendre comment ? - Je vais relancer l'activité de cette planète à travers des domaines spécialisés qui conviennent à ce peuple particulier. Vous savez, je descends dans la rue, je discute avec les gens, j'y ai beaucoup d'amis, je sais comment m'y prendre. - Bon nous voilà rassurés. Merci Sieur Rôti. - Merci Barbara. - Merci à tous les holospectateurs de nous avoir suivis jusqu'ici. On se retrouve au prochain numéro. Au revoir et bon cycle. Barbara était plus que pressée de finir cet entretien ridicule. Elle n'avait même pas été gêné par la piètre allocution de Sieur Rôti. Elle ne pensait qu'à une chose, le numéro de la chambre. Elle quitta le plateau à vive allure et se rua dans les loges. Elle ouvrit la porte de la fameuse chambre mais ce n'était pas ce à quoi elle s'attendait. Bourriniac n'y était pas, mais c'était un autre commandant qu'elle avait en face d'elle : Londo Mollari. Passé la seconde de surprise, elle entra et referma la porte. Tout compte fait elle avait bien envie de remercier Londo d'avoir sauvé la vie au fantasme de toutes ses nuits. Bourriniac, ça c'était un pote.
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Cdt. Bourriniac
Respect diplomatique : 99
03/12/1015 ETU 14:57 |
Score : 8
Détails
Les holoviseurs s'allumèrent à nouveau pour montrer la désormais célèbre Barbara, pour un nouveau numéro de COIT. Cependant tous les diplomates de la galaxie furent quelque peu déçus quand ils virent qu'elle était bien plus vêtue que la veille. En effet, l'hiver régnait sur K'ranium. - Bienvenue en direct de la planète K'ranium chers holospectateurs. Nous voici sur la grande place planétaire où vous pouvez voir, derrière moi, la grande scène sur laquelle va arriver d'un instant à l'autre le gouverneur Sieur Rôti. Comme vous pouvez le voir la place est noire de monde, la population acclame celui qui se fait attendre, celui que la foule a déjà surnommé Héro Ti. C'est dire la popularité de ce nouveau gouverneur qui a tout misé sur une mesure phare : supprimer l'impôt. Alors ce n'est bien évidemment pas la seule mesure de ce nouveau héro des temps modernes, il a... Ah mais attendez, on me glisse à l'oreille que son arrivée et imminente. Tout a coup, la population se mit à hurler à la mort, comme hypnotisée : "HE RO TI ! HE RO TI ! HE RO TI !". On ne voyait plus que les lèvres de la splendide Barbara se trémousser avec grande difficulté pour arriver à se faire entendre. - Oui c'est bien lui qui arrive, telle une grande célébrité l'entrée est théâtrale, que dis-je, on dirait une star du rock. Il s'apprête à parler, écoutons-le. [hrp]Pour le background Sieur Rôti entre sur l'intro de la chanson "Beelzeboss" de Tenacious D. Aller m'écouter ça sur votre distributeur légal de musique préféré si vous ne connaissez pas ![/hrp] - ET ME VOICI ! Ah ah ah ah ah aaaaah ! De véritable effets pyrotechniques accompagnaient le spectacle. Il misait tout sur l'image, et ça se voyait. La foule l'acclamait de plus belle. Aucun diplomate de la galaxie n'arrivait à comprendre comment cela était possible. Quelque chose ne tournait pas rond. - Merci, merci mille fois mes chers compatriotes. Je suis ici pour vous annoncer qu'une nouvelle ère s'ouvre. Grâce à votre soutien et à votre lutte sans faille, le fasciste Bourriniac a été obligé de plier, obligé de nous laisser, que dis-je, de VOUS laisser plus de liberté ! Acclamation de la foule. - Cette ère sera celle de la liberté, la liberté de ne plus être sous le joug d'un dictateur sanguinaire, qui je le rappelle, rempli son bain tous les soirs du sang de ses ennemis ! Le public se mit à huer comme si le nouveau gouverneur n'avait qu'à appuyer sur un bouton pour avoir l'effet voulu. - Cette ère sera celle de l'égalité, pourquoi devriez-vous payer l'impôt que Bourriniac lui-même ne paye pas ? Pourquoi certains ont des privilèges alors que d'autres croulent sous l'impôt ? Le public n'en pouvait plus d'hurler, comme s'il exhortait l'orateur de lui donner toujours un peu plus de haine envers leur chef Bourriniac. - Cette ère est déjà celle de la fraternité, car nous sommes tous des frères, et qu'en nous serrant les coudes nous avons gagné notre première bataille ! C'est toute la population de K'ranium qui hurlait au diapason. Le volume sonore était humainement insoutenable. Barbara avait les oreilles qui sifflaient et ne comprenait plus ce qu'il se passait. - Je ne le dirai jamais assez mais c'est grâce à vous tous que tout a pu être possible ! Nouvel hurlement délirant de la foule. Celle-ci paraissait intenable, prête à exploser dans tous les sens. Barbara sentait un danger. Elle était une Bourrine de Craignos, Bourrine de sang, son intuition ne pouvait donc pas la trahir. Ne pouvant même plus se faire entendre, elle laissa l'antenne au studio et se précipita pour rentrer dans son vaisseau direction Craignos. L'émission n'intéressant plus personne, tous les diplomates éteignirent leurs holoviseurs. Sans Barbara, le numéro de COIT n'était plus pareil. Tout diplomate le sait, les événements décisifs ne se font qu'en dehors des caméras. Et certains événements arrivent inéluctablement à l'oreille de tous les diplomates de la galaxie. Il en fût de même pour l'arrivée de Bourriniac sur la planète K'ranium, il ne comptait pas laisser le nouveau gouverneur faire comme il l'entendait. Il avait suivi l'allocution pitoyable de la nouvelle star du rock, et ne tenait plus en place. Heureusement que Maître Zastre avait insisté pour l'accompagner. Il communiquait avec son chef suprême par télépathie, ne lui envoyant pas seulement des mots, mais des intentions apaisantes. - T'as entendu ça Zastre ! Comment peuvent-ils croire cet allumé ! Je vais tous les tuer ! Je vais tous les... - Mon chef suprême, ne vous laissez pas submerger par la colère, c'est ce qu'il souhaite et vous le savez. La vie de milliards de personnes était en jeu, la mission du conseiller était plus que capitale, mais il avait de la ressource. La civilisation Bourrine ne s'était pas développée par hasard. A cet instant, Zastre avait mit le paquet. Jamais personne au monde n'aurait pu couper la parole de Bourriniac en temps normal. Mais ces temps-ci n'étaient plus normaux, le conseiller avait amené son chef dans une bulle énergétique puissante, lui permettant de s'apaiser. C'était dangereux pour l'équilibre de l'univers, cette technique devait être utilisée avec grande précaution, dans un seul et unique cas particulier. Mais le puissant métaphysicien savait que ce cas était arrivé. Il le sentait, et il ne se trompait jamais. Il espérait pouvoir gérer cela avec les moyens dont il disposait immédiatement, sans que le public en soit averti. Mais même si Zastre voyait le présent avec une lucidité rare dans l'univers, il ne voyait pas le futur, il ne voyait pas que tout le monde découvrirait la vérité prématurément. Bourriniac n'avait plus dit un mot jusqu'à ce que le vaisseau atterrisse. Il sortit en ordonnant qu'on le laisse seul parler à son célèbre subalterne. Il arriva dans la loge de celui-ci. Les gardes du corps du gouverneur comprirent rapidement qu'ils devaient quitter la pièce. - Tu te fous de ma gueule en racontant toutes tes conneries ? Tu crois qu'on a besoin d'attiser la dissension ici ? Le nouveau héro baissa rapidement les yeux au sol pour s'adresser à l'objet de sa haine. - Oh grand chef suprême veuillez excuser ces terribles propos. Vous comprendrez aisément que je n'avais pas le choix. Comment pouvons-nous récupérer de l'autorité sur cette planète si nous ne sommes pas capables d'avoir la confiance de la population ? Je suis obligé de dire ce qu'ils veulent ent... - Ne profite pas trop du fait que je ne puisse pas me passer de toi ici. Le jour où je comprendrai ce qui t'as fait réussir sur cette planète je te promets que je vais faire du ménage. Et pourquoi les impôts ne sont plus prélevés ? Tu sais très bien que cette planète va devenir une poubelle ? Tous les impôts sont redistribués à la population, je ne prends rien et t'es bien placé pour le savoir ! Tu pouvais pas leur dire ça ? - Mais j'étais obligé de justifier une mesure choc pour renverser le processus de perte de confiance de la population à vôtre égard. Comment aurais-je pu faire ? Question piège. Bourriniac était dépassé par la situation et Rôti l'avait bien senti. Il avait joué sur les faiblesses du chef : une trop grande honnêteté ainsi qu'une trop grande confiance envers ses collaborateurs. - Et maintenant tu comptes faire quoi ? A part relancer les chantiers dans le vent ? A quoi elle va te servir cette flotte de transporteur ? T'as des contrats au moins ? - Mais on ne peut pas avoir de contrat sans avoir déjà construit la fl... - FOUTAISE ! Je t'ai à l'œil, et je te promets que je ne vais pas te louper au moindre faux pas. Bourriniac sortit en claquant la porte derrière lui. Les gardes du corps étaient restés non loin, entendant la conversation, le front ruisselant de peur, exactement comme Sieur Rôti. Il était toujours en vie et, sans le savoir, il le devait à Maître Zastre. Sieur Rôti ouvrit le placard. Toute une petite salle se cachait derrière cette porte. Un petit homme, qui devait avoir l'âge des momies les plus anciennes découvertes sur cette planète, se cachait dans un coin, dans le noir, terrifié. - C'est bon tu peux continuer tes incantations. Le petit homme alla s'assoir sur une chaise, juste devant une petite table. Il alluma quelques bougies, d'innombrables grigris apparurent alors aux yeux du gouverneur qui n'en fût point surpris. Et il commença a marmonner : e ro tic, e ro tic, e ro tic... - A quoi ça sert d'avoir un magicien si c'est pour ne pas être foutu de me faire éviter ce genre de visite désagréable...
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Cdt. Bourriniac
Respect diplomatique : 99
04/12/1015 ETU 16:07 |
Score : 3
Détails
Tous les diplomates de la galaxie n'attendaient qu'une chose, la diffusion du prochain numéro de COIT. Des paris avaient déjà été lancés, mais dans quelle tenue Barbara apparaîtra-t-elle ? Sera-t-elle enfin au chaud sur le plateau holovisé ? Tous l'espéraient. - Mes salutations chers holospectateurs et bienvenue sur le plateau de COIT, la Chaîne Officielle d'Information Transgalactique du peuple Bourrin, pour un troisième numéro plein de surprises. Pour le plus grand plaisir de toute la galaxie Barbara était vêtue d'une somptueuse robe de soirée noire. La broderie était fine, tout comme les bouts de tissu... - La nouvelle est tombée, un moment palpitant pour l'empire Bourrin : contre toute attente le chef suprême Bourriniac a été défié par un inconnu nommé Mortium ! Ce duel aura lieu dans exactement 3 cycles, nous aurons la chance de vous retransmettre le combat en direct sur COIT ! Ce guerrier vient tout droit de K'ranium, c'est donc le premier prétendant au titre de chef suprême n'étant pas natif de Craignos de toute l'Histoire de notre peuple. Alors je me tourne vers notre expert politique sur COIT, bonjour Gérard. - Bonjour Barbara, c'est un plaisir de vous voir. - Merci Gérard le plaisir est partagé. Avec tous les changements législatifs menés par Maître Zastre, nous croyions tous que cela ne pouvait plus arriver, expliquez-nous. - Eh oui exactement mais cela est dû au statut particulier de la planète K'ranium. Les nouvelles lois en vigueur dans tout l'empire ne sont jamais entrées en application sur K'ranium à cause des tensions populaires qui ne se sont jamais apaisées, ce qui autorise un natif de K'ranium à défier le chef suprême de l'empire, contrairement à tout autre Bourrin. - Ce défi arrive à un moment très particulier n'est-ce pas ? - Pas tellement quand on regarde l'histoire Bourrine. Vous savez Barbara, les défis se sont toujours lancés dans des moments très difficiles pour les chefs suprêmes en place, cela n'étonne donc aucun spécialiste. Et nous sommes effectivement dans un moment difficile, après l'attentat qu'a subit notre chef suprême, les difficultés de plus en plus importantes sur la planète K'ranium, l'opposition politique face au Cartel, notre dictateur préféré est sur tous les fronts. - Cela fait donc un front supplémentaire pour notre chef suprême Bourriniac, merci Gérard. Autre chose qui intéresse tous nos holospectateurs, et je me tourne pour cela vers notre spécialiste sportif. Bonjour Robert, vous êtes un véritable spécialiste du duel, quel combat Robert, mais quel combat ? - Oh oui Barbara, mais quel combat que celui qui s'annonce ! Je rappelle les chiffres : lorsque Bourriniac avait gagné son duel face au précédent chef suprême Vergenhix, il pesait 142kg sur la balance pour 2m02 ! Beau bébé disait-on à l'époque, mais selon la rumeur il aurait beaucoup maigrit depuis. Alors que Mortium, 2m10, 165kg ! Les chiffres parlent d'eux-même et ils annoncent la couleur. Je rappelle que Bourriniac a 50 ans alors que Mortium en a seulement 29, le physique penche pour Mortium sur tous les points, qu'on le veuille ou non ! - Ce que vous dites est choquant Robert ! Effectivement, il était très choquant pour un Bourrin de prendre parti pour l'un ou l'autre des prétendants au titre de chef suprême du peuple Bourrin. Tous ceux ayant donné un avis sont en règle général condamnés à mort s'ils avaient cru bon d'encourager le perdant. Les paris étaient alors bien évidemment interdits sur tout l'empire Bourrin, même si sur K'ranium, les exceptions étaient légions... - Ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit Barbara, nous verrons bien, mais il est sûr que ce combat sera très excitant ! - Oui Robert, au revoir Robert. Hum. Sans transition page d'information, après le nettoyage complet du secteur 2, la lutte anti-brigande bat son plein en secteur 25. Plusieurs centaines de corsaires tombent chaque cycle grâce aux flottes Bourrine en attendant que la BABE soit pleinement fonctionnelle. Notre chef suprême Bourriniac a mis un point d'honneur à ne jamais baisser les bras pour ne pas les laisser respirer, malgré la mise en place d'un outil militaire commun à divers commandants alliés. Petit point noir de notre page d'information, des troubles apparaissent sur la planète K'ranium de façon ponctuelle et sporadique. Rien d'inquiétant selon le communiqué de Maître Zastre, je cite : "Ce ne sont que de simples grèves s'apparentant plus à des congés sans soldes qu'à de véritables requêtes du peuple. Ces grèves sont logiques, depuis la suspension de l'impôt les gens ne sont plus obligés de travailler autant pour un même confort de vie, c'est tout à fait compréhensible.". Nous voilà donc réconforté, tout va bien sur K'ranium. L'holoviseur s'éteignit soudain dans une chambre sombre quelque part dans la capitale de K'ranium. Le petit être le plus hideux du peuple Bourrin, ainsi que le plus riche, gloussait au fond de son fauteuil. - Tout va bien sur K'ranium. Ah ah ah ah. Qu'est-ce que ce peuple peut être benêt. Quand il va se prendre mon poulain dans la tronche ça va lui remettre les idées en place à ce fasciste. Mouhahahahaha. Mouhahahahahahahahahahahahahaha ! Sieur Rôti ne pouvait s'empêcher de penser sans cesse au plan, tout aussi diabolique que lui, qu'il avait mis en place, chronométré, millimétré, pendant de si longues années. Il était patient, et attendrait le bon moment. Le plaisir que lui prodiguait sa masturbation intellectuelle était telle qu'il trouvait même cette attente extrêmement jouissante.
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Cdt. Bourriniac
Respect diplomatique : 99
07/12/1015 ETU 23:17 |
Score : 3
Détails
L'heure était arrivée. Toute la galaxie attendait ce duel, les yeux rivés sur les holoviseurs. Barbara apparue, encore plus resplendissante que la fois précédente avec une magnifique robe rouge et un décolleté impressionnant. - Mes salutations chers holospectateurs et bienvenue pour ce quatrième numéro de COIT, la Chaîne Officielle d'Information Transgalactique du peuple Bourrin. Ce numéro spécial est réservé à la retransmission en direct, ce soir, du duel entre le chef suprême Bourriniac et le prétendant Mortium. Un invité de marque est avec nous, Pedro, ancien coach de Bourriniac lors de sa première victoire qui lui a valu de prendre la place de chef suprême du peuple Bourrin, bonjour Pedro. - Bonjour Barbara. - Alors dites-nous, comment est-ce que vous sentez notre chef suprême ? Est-il en grande forme ? - Tout ce temps passé à la tête du peuple Bourrin l'a beaucoup fatigué, donc certains pourraient penser que cela jouera contre lui mais je ne suis pas forcément de cet avis. Vous savez très bien qu'un animal qui est fatigué sera beaucoup plus agressif, car il aura besoin d'être décisif, de ne pas faire durer le combat. Alors je pense que ce combat sera très court, mais très intense et très intéressant. D'autant plus que Maître Zastre prépare notre chef suprême depuis quelques cycles, et il faut avouer qu'il est très fort. Il a un rôle très important, véritablement décisif, il peut faire pencher la balance. - Merci Pedro pour ces éclaircissements. Nous allons voir les premières images, la pesée. Grand moment où chacun pourra se jauger, la tension est toujours à son comble à cet instant. Attention les voici ! Bourriniac apparu sur l'écran. Une détermination sans précédent se lisait sur son visage. Il était venu pour tuer, et personne ne pouvait le rater. Il monta sur la balance : 122kg. Il avait bien maigrit depuis son précédent combat. Mais Maître Zastre n'avait pas voulu lui faire prendre des kilos, il fallait jouer sur la vitesse ce coup-ci. Il descendit de la balance, aucune autre émotion ne pouvait se lire sur son visage, seule la détermination à tuer persistait. La maîtrise de ses propres émotions était un Art pour un Bourrin, c'était même l'Art ultime. Mortium apparu enfin sur les holoviseurs de toute la galaxie. Il était tout simplement monstrueux. Une musculature de bodybuildeur, contrairement à Bourriniac qui avait une musculature naturelle. Il monta sur la balance, elle indiqua 161kg. Il avait lui aussi voulut sécher pour ne pas trop pêcher en vitesse, 4kg en moins en 3 cycles c'était radical. Mais ce qui était le plus choquant était les yeux injectés de sang de Mortium. Il n'était pas dans un état lucide, il était drogué avec un cocktail des plus puissantes drogues qu'on pouvait trouver dans la galaxie, sûrement produites par le Cartel. Il est bon de savoir que les produits dopants ne sont pas proscrit lors d'un duel Bourrin, mais leur usage est très mal vu, à un tel point que ça ne s'était jamais vu dans toute l'Histoire Bourrine. Personne n'avait donc jugé bon d'en faire une règle. Bourriniac allait devoir composer avec, mais il n'en était pas ébranlé le moins du monde : les drogues n'allaient pas solidifier les os de Mortium. Cependant, et il ne voulait pas y penser, les drogues permettaient au cerveau de Mortium de fonctionner plus vite, il ne pêcherait décidément pas sur la vitesse. - C'est incroyable de voir ça Pedro, mais dites-nous, que ce passe-t-il actuellement dans la tête de notre chef suprême Bourriniac ? - Oui c'est incroyable, nous n'avions jamais vu un Bourrin se permettre de perdre la moindre once de sensation, de lucidité, pour engager un combat. Le choix est tactique mais très risqué, nous verrons lequel sera payant. Que ce passe-t-il dans la tête de notre chef suprême, je vais vous le dire Barbara : pas grand chose. Là il ne pense qu'à tuer, il analyse bien évidemment son adversaire, pour deviner ses failles, mais nous voyons là le prédateur à son apogée. La concentration ne pourrait être plus intense, je suis désolé de vous dire ça Barbara, mais je pense même qu'il ne se retournerait même pas si vous passiez à côté avec votre si jolie robe ! - Décidément les Bourrins aussi importants ne sont pas si accessibles que cela... Hum, retournons à notre combat qui commencera d'une seconde à l'autre ! Maître Zastre était en train de préparer une décoction de plantes à boire à la seconde avant de commencer le combat. Effectivement le combat allait commencer et Bourriniac but la tasse d'un trait. Il monta sur la zone de combat, Mortium fit de même, et bien évidemment aucun arbitre ne montait. Une cage descendit alors pour les enfermer, jusqu'à ce que l'un d'entre eux rende l'âme. Mortium était voûté sous le poids de ses muscles, alors que Bourriniac était droit, d'allure si noble, que chacun ne pouvait qu'espérer au fond de son être que le chef suprême sorte vivant de cette cage. Une cloche retentit, les deux bêtes féroces se jetèrent l'une sur l'autre en rugissant de tous leurs poumons. Bourriniac était tel un lion qui luttait pour son clan, une énergie extraordinaire se dégageait de lui. Mortium, quant à lui, avait le cri moins grave que son adversaire, telle une hyène qui cherche désespérément une raison de vivre alors qu'elle n'a plus aucune meute, mue par le seul instinct de survie. Bourriniac fût arrêté net par la main gauche de Mortium qui saisit sa gorge. L'inertie de leur élan les fit tourner à 180°, mais Bourriniac n'attendit pas la fin du mouvement pour lui lancer son pied gauche en pleine poire. Cela lui fit poser le genou par terre, mais pas lâcher prise. Bourriniac tenta alors de faire tomber complètement Mortium et de lui écraser la tête par terre avec son pied, ce qui lui fît enfin lâcher prise. Première bouffée d'air de Bourriniac du combat, coupée par Mortium qui mit un grand coup de poing dans le genou de Bourriniac. Il tomba au sol et immédiatement Mortium essaya de se jeter sur lui, mais un pied salvateur se posa sur la poitrine de Mortium et le fît voler loin derrière Bourriniac. Les deux animaux se retournèrent rapidement pour être les quatre pattes au sol et se jetèrent à nouveau l'un contre l'autre. Ils esquivèrent tous deux d'un mouvement de tête le poing de l'autre et se retrouvèrent à distance de lutte, poitrine contre poitrine. Bourriniac eu un mouvement de recul sous la violence du choc, la différence de poids et la fatigue se faisait déjà sentir, mais il mit à profit cette perte de terrain en tournant sur lui-même pour faire perdre l'équilibre à son adversaire, qui s'affaissa sur le sol, plaqué par Bourriniac, et donc la respiration coupée pendant une seconde, du fait de sa trop large musculature par rapport à son squelette. Bourriniac n'eut malheureusement même pas le temps de lui prendre la gorge tellement Mortium était drogué. Avec seulement ses deux bras il dégagea Bourriniac et le fît voler, comme lui tout à l'heure, de l'autre côté de la cage, et se jeta immédiatement sur lui. La distance permis à Bourriniac de se relever et de l'esquiver de justesse, et tenta de lui décrocher la mâchoire avec une droite bien ajuster. Mortium bloqua le coup avec une vitesse inhumaine mais Bourriniac ne comptait pas mettre un seul coup. La gauche arriva aussitôt sur le nez de Mortium qui se brisa en miette. Premier jet de sang. Il recula, et la distance prise, il mit un coup de pied sur la tempe de Bourriniac alors que ce dernier essayait d'avancer suffisamment rapidement pour continuer à l'arroser généreusement. Bourriniac tituba et Mortium le prit sous la taille et le balança de l'autre côté de la cage. Ce choix tactique était véritablement nul, sûrement dû à la drogue lourdement administrée à ce monstre, et permit à Bourriniac de trouver une seconde entière pour se ressaisir. Mortium avait déjà versé son sang, et pas Bourriniac. Ce symbole était très fort chez les Bourrins, et l'odeur du sang avait attisé tous les sens de Bourriniac. La mort le poussait dans les deux sens, que ce soit au cul pour sa propre survie, mais elle le tirait aussi en avant car il avait soif de mort. Une soif que seul les guerriers nés pour tuer pouvait connaître. Et les Bourrins étaient tous nés pour tuer. Il bondit alors de toutes ses forces sur le côté alors que Mortium se jetait sur lui, mais Bourriniac laissa traîner un pied qui se dirigeait vers le plafond et qui rencontra la tête de Mortium en plein élan. Sous la force de l'inertie, la nuque de Mortium fit un bruit terrifiant au contact du pied de Bourriniac : elle s'était brisée. Mortium s'écrasa la tête dans la grille de la cage et Bourriniac s'étala à trois mètres de là. Il essaya de se relever mais resta à quatre pattes, sonné, éreinté, puis s'écroula complètement. Le coup à la tempe avait fait son effet, heureusement deux secondes plus tard. Mortium était mort, Bourriniac était KO, Bourriniac avait gagné. Les ralentis de la dernière scène tournaient en boucle, évitant soigneusement de montrer Bourriniac étalé par terre l'instant suivant. Puis d'autres ralentis du combat défilèrent, surtout celui où Bourriniac écrase le nez de son adversaire. Il fallait montrer que Bourriniac était le plus fort. L'émission dura des heures, pendant lesquelles des spécialistes de tout poil donnèrent leur propre analyse du combat. C'était tellement lourd que ça en était louche, tout spécialiste dans le domaine de la propagande savait très bien que quelque chose était caché, qu'il fallait temporiser. Des milliers de kilomètres plus loin, sur une planète voisine à Craignos, un hideux petit être jubilait. Il avait enregistré l'émission sur son propre holoviseur et visionnait en boucle le passage où Bourriniac était balancé comme une vieille chaussette de l'autre côté de la cage, ainsi que celui où il s'écroulait par terre, KO. Il appela grâce à son holophone portable. - C'est le moment, préviens tout le monde, que la fête commence...
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Coa. R.D.C.
Respect diplomatique : 3 
08/12/1015 ETU 12:55 |
Score : 3
Détails
Un grésillement se fit entendre sur tous les holoviseurs allumés de la galaxie, un piratage avait lieu. Des émetteurs puissants s'étaient mis en marche, en utilisant le canal du COIT. Un hideux petit homme apparu alors sur les écrans, assis sur un fauteuil au dossier deux fois plus haut que lui. Il était choquant de voir un nez aussi crochu, des yeux aussi vides, sur la même personne que des bijoux aussi énormes et aussi fins. - Mes salutations diplomates de toutes la galaxie. Pour ceux qui n'ont pas encore l'honneur de me connaître je me présente : Sieur Rôti, ancienne plus grande fortune de la civilisation Bourrine, actuel Gouverneur de la planète K'ranium et actuel chef de la Révolution Démocratique Colorée. Ce mouvement est un mouvement d'émancipation des peuples, prônant la liberté, que tout homme devrait avoir dès la naissance et jusqu'à sa mort. Je profite de ce canal pour vous faire passer à tous un message d'une importance capitale : la planète K'ranium a fait sécession, elle n'appartient donc plus à l'empire fasciste de Bourriniac. Nous ne déclarons la guerre à personne, si ce n'est à la tyrannie, à l'infamie, à la calomnie. Nous proposons à tous de rejoindre ce mouvement moderne et prometteur, qui n'est qu'à ses débuts et prends de l'ampleur de cycle en cycle. De nombreux peuples sur d'autres planètes souhaitent nous rejoindre mais sont écrasés par le joug d'un dictateur ; nous les libérerons. Les peuples unis pourront faire face, ensemble, à tout pouvoir écrasant leur volonté. Nous demandons à tous de ne pas réagir outre mesure, mes diplomates sont à votre disposition pour toute question, pour rassurer les uns et les autres sur les intentions de ce mouvement. Nous sommes actuellement en pourparlers avec le fasciste Bourriniac, le bras de fer a commencé et j'ose espérer qu'il sera terminé assez rapidement. Je vous souhaite à tous un très bon cycle.
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Cdt. Bourriniac
Respect diplomatique : 99
10/12/1015 ETU 15:24 |
Score : 2
Détails
Toute la galaxie avait été surprise, et terriblement déçue, de ne pas voir un numéro de COIT avec Barbara la veille. Certains n'espéraient même pas la voir aujourd'hui, mais si, le canal s'activa, les holoviseurs commençaient tous à diffuser un message venu du peuple Bourrin. - Mes salutations chers holospectateurs et bienvenue sur un nouveau numéro de la Chaîne Officielle d'Information Transgalactique du peuple Bourrin. Tout d'abord nous vous prions de bien vouloir nous excuser pour la gêne occasionnée ces derniers cycles. Un piratage de notre canal a eu lieu il y a deux cycles, permettant à des terroristes de diffuser un message démagogique pour faire leur propagande. Aussi, hier une lutte souterraine a eu lieu entre des hackers terroristes et le Service de Sécurité des Systèmes de Communication pour le contrôle de ce même canal. La 3SC a finalement réussi a rétablir le canal dans son fonctionnement normal aujourd'hui même, ce qui nous permettra de diffuser ce numéro. Nous avons un invité de marque aujourd'hui, notre chef suprême Bourriniac nous fait l'honneur de sa présence, bonjour mon chef suprême. - Oui bonjour. Il n'était pas habituel que Bourriniac arbore un air aussi grave. En plus d'événements difficiles à gérer, une bataille venait d'être perdue sur son propre territoire et cela n'allait pas l'aider à retrouver le moral. Ses traits étaient gris, la fatigue creusait de véritables sillons sous ses yeux, Bourriniac avait une mine pitoyable, il n'y avait pas d'autres mots pour décrire un chef d'Etat qui avait dormi pour la dernière fois grâce à un KO. - La situation semble tendue ces jours-ci, malgré votre victoire qui a suscité le bonheur chez nos concitoyens. - Une victoire... Ah oui contre Mortium, c'est vrai... Je n'ai fait que mon devoir, pour conserver la stabilité de notre civilisation tout entière. C'est d'ailleurs pour ça que je suis ici, j'ai des choses à dire à nos alliés galactiques. Barbara était fort surprise, les informations n'ayant absolument pas filtrées sur le véritable état de l'empire Bourrin. Bourriniac n'allait pas seulement parler aux autres commandants de la galaxie, mais à son peuple tout entier aussi. - Ah très bien mon chef suprême, nous vous écoutons tous. - Le situation est plus difficile que ce qu'il y paraît. Le communiqué de la R.D.C. n'est pas utopique puisque la R.D.C. a actuellement pris possession de deux planètes Bourrines. Cependant il est important de ne pas oublier que la situation est sous contrôle. Tout d'abord parce que tant que je serai vivant, et je le suis encore, n'en déplaise à certains, je taperai toujours plus fort que les autres, et ce, quoi qu'il arrive. Aussi parce que le problème est très localisé à notre système natal, aucune propagation n'est prévue et nous ne laisserons de toute façon pas l'anarchie et la barbarie contaminer nos alliés. J'en veux pour preuve les images que nous allons diffuser. Les holoviseurs n'affichaient plus le plateau de la COIT mais des scènes non censurés assez équivoques pendant que le chef suprême Bourrin les commentait. - Ces images ont toutes été prises par nos sondes espions en vol au dessus de la planète K'ranium. Vous pouvez voir sur ces premières images des jeunes gens casser et voler des commerces en toute impunité, sur la place principale de cette ville vous pouvez apprécier une partouse géante qui ne s'est pas arrêtée depuis que la planète a fait sécession, il y a presque trois cycles. Nous estimons à 6 000 participants simultanés en moyenne sur cette place, mais il ne faut pas oublier qu'il y en a de telles sortes sur de nombreuses villes de la planète. Et en voici le point de départ, des scènes d'une extrême violence, un assaut presque kamikaze mené par des décérébrés à l'encontre des gardiens de la paix. Ce commissariat d'une ville de taille moyenne était tenu par 50 policiers, à peu près 5 000 personnes sont en train de l'attaquer sur ces images. Les 50 policiers seront tués après avoir abattu 500 terroristes. Voici le moment où un véhicule bélier est utilisé. Vous noterez l'absence d'instinct de survie des attaquants qui se jettent sous les balles en courant comme de la chair à canon. Une vraie boucherie, du jamais vu dans l'Histoire Bourrine. Les images s'arrêtèrent Bourriniac était à nouveau à l'écran. - De vraies questions se posent quand on voit ces images. Nous pensons que les populations de ses planètes sont totalement hypnotisées. Peut-être tout simplement grisées par les promesses démocratiques faites par certains personnages comme le Sieur Rôti, ce traître, qui a sûrement encore beaucoup à cacher. Il a réussi à détourner des flottes kamikazes entières qui ont bien heureusement été pour la plupart détruite, les autres simplement neutralisées. La fortune de l'empire Bourrin a été volée à travers une opération bancaire frauduleuse, des ressources l'ont été tout autant, les transporteurs font d'ailleurs l'objet d'un avis de recherche galactique. Cependant, nous savons qu'il n'agit pas seul. Nous pensons même que ce complot est fomenté de l'extérieur. Mon Service de Renseignement est à la recherche de preuves qu'il trouvera à coup sûr rapidement, mais quand on voit ce qu'il se passe dans la galaxie ces cycles-ci, nous pensons que certains ont tout intérêt à ce que ces choses là s'enveniment. Sachez que le peuple Bourrin sera intransigeant et qu'il ne pardonnera pas. - Ce que vous dites est terrible, heureusement que vous êtes là pour gérer la situation. Si je peux... - Ah et au fait, l'ex-gouverneuse de la galaxie, j'ai un message de la part de mon conseiller, Maître Zastre, si tu touches à un seul cheveu de la princesse, on te dérouille la tronche, c'est clair la camée ? T'arrives encore à comprendre quelque chose malgré les kilos de farine que tu t'envoies dans les narines ? J'ai dit tout ce que j'avais à dire, désolé Barbara mais je dois retourner discuter avec mes officiers pour définir la meilleure stratégie à prendre. - Oui bien sûr... Bourriniac était déjà parti, il ne voulait pas perdre une seule seconde car la situation était bien plus grave que ce qu'il voulait bien avouer. Barbara se retrouvait encore abandonnée par son chef suprême préféré. Pourrait-elle l'avoir pour elle une nuit, nul ne le savait, les paris étaient ouverts...
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Cdte. Laureline
Respect diplomatique : -11 
10/12/1015 ETU 21:35 |
Score : -7
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CHERCHE TAVERNE POUR PARLER DANS LE SECTEUR 9 !!! QUE CEUX QUI EN ONT CONNAISSANCE M'ENVOIE UN MESSAGE. Laureline de la planète Chaussette du secteur 9
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Cdt. Bourriniac
Respect diplomatique : 99
11/12/1015 ETU 14:17 |
Score : 3
Détails
Voilà c'était fait. La galaxie était partie en couille et Bourriniac n'était pas prêt. La mère avait récupéré la capitale, le père une planète en secteur 2, et les enfants avaient décidés de jouer en secteur 25. En une matinée c'est 6 planètes que les enfants avaient prises à l'empire Bourrin, alors qu'il luttait contre les brigands de tout poil depuis le début. Mais ça ne plaisait pas à tout le monde, notamment un certain renégat heureux de pouvoir déchaîner ses sbires en secteur 2. Cela, Bourriniac ne voulait pas en parler, mais il avait quand même des choses à dire à toute la galaxie. Ses propres services de hackers avaient donc hacké le canal de COIT. Plus d'informations officielles, mais une tribune publique à l'intention de toute la galaxie. - Mes salutations chers commandants de toute la galaxie. Je suis ici pour vous présenter une preuve montrant l'implication du Joker dans un complot à l'encontre de la civilisation Bourrine. Oui je le dis et je le répète : le Joker est complice d'un complot contre mon peuple. Mes amis, voici la preuve : ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ 02/12/1015 ETU 21:43 - Com-x du Cdt. Le Joker à Sieur Rôti ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ [CANAL OUVERT SANS CRYPTAGE] slt roti g vu tn méçaje é jsui tjrs pareten pr rir 1 bn cou lol lé con plau sa me fé tjrs rir surtou kan c 1 subaleterne ki ve trayr c alié mdr diman plusse sur se ke tu ve fer sa mèntairèçe bcp mici HA HA HA HA HA HA HA ! ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ Traduction (sponsorisée par les manuels d'écriture Bourrine Bernard Pivot & Co.) ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ Salut Rôti, j'ai vu ton message et je suis toujours partant pour rire un bon coup (rire). Les complots ça me fait toujours rire, surtout quand c'est un subalterne qui veut trahir ses alliés (éclats de rire). Dis m'en plus sur ce que tu veux faire, ça m'intéresse beaucoup. Merci. (Rire glauque) ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ - Il est fort probable que les populations prises au piège par la R.D.C. le soient à cause d'un gaz leur faisant perdre tout libre arbitre. C'est ce que nos sondes espionnes semblent avoir découvert. Le gaz n'est rien de moins que le SMSM (des Supers-Moutons pour les Super-Méchants), qui est, nous le savons tous, principalement produit sur les planètes que possède la famille du Joker. J'ajouterai à ça les doutes qui entourent les produits dopants utilisés par Mortium lors de notre duel, quand on sait que 98% de la drogue produite dans la galaxie l'est sur des planètes possédées par le Cartel. Les 2% restants étant principalement la production de Cotto, alcool Centauri tellement puissant qu'il est comptabilisé dans les produits stupéfiants. Il est scandaleux qu'un commandant puisse participer, en tant que complice ou même seulement fournisseur, ou ne serait-ce qu'encourager la déstabilisation d'une civilisation entière. J'en appelle à tous les commandants pour avoir une explication, des excuses, et un dédommagement de la part du commandant fou, ainsi que de la commandante camée. Je finis sur un rappel important, et non des moindres, personne, je dis bien personne, ne touchera un seul cheveu de la princesse sans subir le courroux Bourrin ! Bourriniac disparu sans transition pour faire place à un écran noir. On ne faisait pas dans le spectacle chez les Bourrins. Simplicité et efficacité étaient leurs maîtres mots. Devant ce communiqué concis, la plupart des diplomates de la galaxie étaient atterrés. Non pas par la preuve de la culpabilité du Joker dans un complot contre Bourriniac, mais par la grande tristesse de ne plus voir Barbara. A la minute où Bourriniac avait fini de parler, certains syndicats de diplomates avaient même fait un appel au deuil galactique. Où était-elle actuellement ? Avait-elle une activité lui permettant de gagner sa vie ? Quelqu'un s'occupait-il d'elle ? Comment arriver à se la faire ? Tant de questions capitales qu'aucun média ne voulait actuellement traiter, au grand dam de toute la galaxie.
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Cdt. Le Joker
Respect diplomatique : 1224 
14/12/1015 ETU 03:15 
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Message édité -
Score : 7
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Il y a des journées de merde, comme ça… Ça avait commencé lorsque Barbara ne s'était toujours pas pointée pour le journal. Combien de jours déjà passés sans son prodigieux décolleté ? Bien trop. Les audiences de la COIT grimpaient avec que l'espoir de la voir refaire surface, mais il en allait de même pour la frustration des spectateurs. En fait, la frustration était générale. Du coup, à la COIT, tout le monde était de mauvaise humeur. On se disait à peine bonjour, on se gueulait dessus pour pas grand-chose, on en venait même aux mains. D'un seul coup, des centaines de Bourrins se découvraient une faculté qu'ils ignoraient : ils débordaient tellement de tristesse qu'un liquide salé coulait de leurs yeux et les muqueuses de leurs nez se liquéfiaient. Certains trouvaient ça extrêmement humiliant et allaient se réfugier dans les placards. Comme il fallait bien continuer le boulot, la chaîne d'informations galactique bourrine faisait comme si de rien n'était devant l'écran et diffusait les nouvelles en continu. Mais comme pour achever de merdifier la journée, d'un coup, en plein milieu du blabla du présentateur, les techniciens n'eurent plus aucune prise sur l'émission. Et le direct officiel fut remplacé par un grand écran violet, la tête du Joker tournoyant en plein milieu. On ne sait pas trop ce qui est le pire. Le fait que cette affreuse musique soit jouée en boucle pendant tout le long de l'émission pirate, ou le fait que la transmission montre Barbara assise sur une chaise en plastique, un grand sourire figé qui jure avec ses yeux rougis de pleurs, défigurée par un affreux coquard violacé. Ses lèvres sont peintes au crayon rouge, faisant un grand sourire maquillé qui part jusqu'à ses oreilles. Derrière elle, un rideau de scène. Et à son côté… oh mon Dieu… assise sur une autre chaise en plastique, le cadavre d'une vieille nonne, tête en arrière, bouche ouverte, le menton tenu par une main gantée de blanc qui sort du rideau. Les Bourrins avaient le cœur bien accroché. Mais même eux n'étaient pas préparés à ce qui allait suivre. Ils n'auraient jamais pu l'être. _________________________________________________________________________________________________________________ « N-nous interrompons c-ce p-programme… sa voix chevrote et bute sur les consonnes, de peur panique… pour un flash s-spécial : après l-la c-campagne de d… diffamation ayant frappé le r-roi des blagueurs de la g-galaxie… — De Sourire, et continue de sourire sinon je serai obligé d'en arriver à de fâcheuses extrémités : n'oublie pas que des enfants nous regardent, dit une voix perverse derrière le rideau. Les yeux de Barbara s'écarquillent de terreur. — De S-sourire… le grand, le m-magnifique, l'unique J-Joker… une p-proche du meilleur des c-clowns a d-décidé de témoigner. Sœur Marie-Gertrude b-bonsoir, vous c-connaissez le J-Joker mieux que personne… » La main qui tient le menton de la nonne décédée la fait brusquement relever la tête et regarder Barbara, qui blêmit sous l'effet de ces deux yeux morts qui la regardent, et lui fait bouger le menton pour mimer le mouvement des lèvres. Une voix de fausset, imitant l'accent de la vieille femme, se fait entendre. C'est le paroxysme du mauvais goût. L'apothéose de l'horreur… jouer des marionnettes avec un cadavre — devant des milliers de personnes… « N'effet m'bon' p'tit' m'dmzelle. J'tens z'à dir' qu'c'que l'c'mandant Rignac l'a dit c'ren qu'du nimpaurt'quoi. T'tends Rignac ? Qu'est-c'que tu dis c'ren qu'd'MANSONGES ! Com'la vie d'Korda-Deux-L'Retour mais ça ç'un secret pour pairsonne. C'Coxime l'a jamais existé, t'racontes vrment nimpaurt'quoi. Ch'pas oùsqu't'as été d'ta vie mais j'crois ben qu'c'tait à l'cole d'MANTEURS. S't'pas capab' d'tenir t'monde c'ton 'blèm', mais c'est vrment daigueulasse d'accuser l'Joker 'lors qu'i y'a ren d'vrai dans qu'est-c'tu dis. C'est 'peu trop facile s'tu veux mon avis, et mêm' s'tu l'veux pas, c'pas mon 'blèm'. Alors t'z'esscuz' t'peux t'les carrer oùsque j'pense, mais faudra l'deviner t'seul pasqu'la bonn' morale elle m'dit qu'y faut pas l'dire ! » La main pousse le corps vers l'avant et le laisse s'affaisser, puis tomber comme un gros sac ; et Barbara, choquée, les yeux grands ouverts, ne peut faire sortir le hurlement qui s'agglutine au fond de sa gorge. Et, dans toute sa splendeur, le Joker surgit de derrière le rideau dans un grand éclat de rire, rictus saillant devant la caméra. Une génération entière de petits Bourrins aurait vraisemblablement une peur phobique des clowns dans les années qui suivraient. « Héhéhéyyyyyy, vous l'avez entendu la vioque ? Là d'où elle vient c'était une figure de sage ! J'ai eu du mal à la récupérer d'ailleurs… Dans tous les cas je te l'avais bien dit, Doucignac : si tu viens m'embêter, on va pas être copain. Haaahaha, cela dit, malgré toute la sagesse de la vieille peau, elle se trompe sur un point : le com-X est bien de moi ! HA HA HA, t'aurais dû voir la tête de ton larbin quand il a vu que je prévenais toutes les autorités de son coup de pute ! Le pire ? C'EST QUE ÇA A MARCHÉ ! HA HA HA HA HA HA HA HA HA HA HA HA HA HA HA ! Tu veux des aveux ? Mais le Joker ne se cache pas quand il fait des petites blagues : rien à avouer, puisque rien de secret ! Tu veux des excuses ? Réfère-toi aux paroles de l'ancêtre, hé hé hé ! Mon seul regret c'est de pas avoir pu atteindre la Princesse avant que tes copains anéantissent ma Brigade des Blagues. C'est-à-dire douze heure seulement après que ton ex-larbin m'a filé de quoi me poser chez toi. C'est bête, on aurait tellement rigolé elle et moi… huhuhuhuhuhuhuhuhuuuuu… Mais c'est acté, j'ai décidé que la blague à Rôti n'était plus drôle et que j'allais tout balancer sur lui si on me le demandait. J'ai deux-trois infos qui vaudraient bien qu'on me torture pour les avoir, héhéhé ! M'enfin, tout n'est pas perdu ! En chemin j'ai trouvé cette raaaavissante créature… tu m'en voudras pas si je la garde un p'tit moment encore, hein ! Elle fait une super présentatrice pour mes émissions, j'en ai besoin plus que vous ! » Il se rue sur Barbara qui ne peut que fermer les yeux et trembler comme une épileptique. Il pourrait la tabasser. Il pourrait la planter. Il pourrait la manger, ou faire mille atrocités devant la caméra. Des millions de spectateurs ont le souffle coupé. Ils réalisent enfin pleinement que c'est ce malade qui détient le Saint Graal de la nation bourrine. Il sort un revolver. Il ricane. Il braque la tempe de Barbara. Tout mais pas ça. Brusquement il pointe la caméra du canon et l'image s'interrompt dans un dernier bruit. HA HA HA HA HA HA HA HA HA HA HA—BANG
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Cdt. Bourriniac
Respect diplomatique : 99
14/12/1015 ETU 15:33 |
Score : 4
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Il y a des journées de merde, comme ça... Sans le vouloir, son plus grand allié avait précipité les choses. Un chef Bourrin ne pouvait pas garder de l'autorité sur son peuple si un autre s'en occupait mieux que lui. Ce n'était donc plus qu'une question de cycle pour Bourriniac. Il fallait rajouter à ça la pauvre Barbara qui n'avait rien mérité. Le Joker n'avait apparemment aucune connaissance du caractère du peuple Bourrin, ses diplomates avaient tous dus finir entre quatre planches. Chez les Bourrins, c'était l'honneur avant tout, absolument toutes les offenses devaient être lavées, et cette offense supplémentaire serait elle aussi mise sur la facture. Mais Bourriniac était pris en tenaille, comment concilier punition et perte d'autorité ? Il s'était enfermé dans une salle de réunion. Il avait toujours refusé d'avoir un bureau, cela faisait trop fainéant à ses yeux. "Un Bourrin assis est un Bourrin passif", disait-il tout le temps. Il faisait donc les cent pas autour de la table de réunion en attendant son conseiller. En plus des événements récents de la politique galactique, des choses étranges se produisaient et il devait comprendre. La porte s'ouvrit, Maître Zastre entra en silence, referma la porte derrière lui puis s'assit. - Qu'est-ce qu'il se passe exactement ? - A vous de me le dire mon chef suprême. - A non on va pas rejouer à ça ! La dernière fois faut voir ce que j'ai gobé après ! C'était passé de justesse ! - Vous vous essayez à la divination maintenant ? - Excuse-moi Zastre. T'as raison je déconne. Pourtant j'ai cette impression de... la sensation de... comment dire... - Les mots d'une langue ne suffisent pas pour décrire la réalité, vous avez atteint la limite de la langue commune. Mais je ne pense pas que votre priorité soit d'apprendre la langue Bourrine sacrée, ce n'est de toute façon pas votre rôle. Vos sensations doivent être utile dans votre tâche. Oubliez la sensation, et dites-moi ce qu'elle vous permet de comprendre du monde dans lequel nous vivons. - C'est la fin de la civilisation Bourrine c'est ça ? - Non mon chef suprême. Ne soyez pas aussi superficiel, il en faudra plus que ça pour entamer l'essence de la civilisation Bourrine, par contre en ce qui concerne des contingences plus futiles... - Je sais qu'il ne me reste plus beaucoup de temps. Mais j'avoue ne plus savoir quelle est la priorité avec toutes ces merdes qui me tombent dessus. - L'essentiel n'est-il pas que toute âme puisse trouver l'environnement qui lui convient pour expérimenter ce monde ? - Ouais mais n'empêche qu'on a bien merdé. - Absolument pas. Nous appartenons seulement à une autre époque. Les valeurs que nous portons doivent se faire plus discrètes pour un temps. Les cycles sont imperturbables, quoi que l'on puisse faire. Ne soyez pas frustré, après tout, nous ne sommes que de passage en ce monde, comment pourrions-nous en définir les lois ? A cet instant Bourriniac sourit. Un sourire sans excès, qui vient du cœur, empli d'humilité ; c'est ce sourire que devrait porter la galaxie, et non pas le sourire délirant d'une bande de fous. - Ça y est vous avez compris mon chef suprême ? - Oh je ne le serai plus pour longtemps, tu peux m'appeler Bourriniac. - Quoi qu'il arrive vous garderez toujours votre rang à mes yeux, et je ne serai pas le seul à le penser. - Une dernière question Zastre. Qu'est-ce que c'est que cette force ? Je ne sais pas pourquoi mais je sais que c'est la même, Graham, Sickness, Rôti. Finalement elle est revenue au point de départ. - Comme tout ce qui naît, se conserve un temps, puis meurt. A quoi bon demander ce qu'est cette chose ? Essayez-vous de définir les êtres que vous classez du bon côté ? - N'y a-t-il pas un moyen de détruire cette fumée noire ? - Par quel miracle n'y en aurait-il pas ? Il n'y a pas d'exception ici-bas, tout suit les mêmes règles. Même si très peu les connaissent. - Qu'est-ce qu'on sait sur elle ? Elle a besoin d'un hôte. C'est un parasite ! Mais oui ! Il suffit d'annihiler la R.D.C. Mais ça je vois pas comment faire, elle s'insinue partout, elle ne me laisse aucune marge de manœuvre. A moins que... Si je disparais, la R.D.C. n'a plus de raison d'être. Elle tombera d'elle-même. Le regard de Bourriniac était grave. Il avait compris qu'il était voué au sacrifice, mais il se sentait coincé, comme trahi par la vie elle-même. Maître Zastre avait l'habitude, bien plus que tous pouvaient l'imaginer, il savait donc ce qu'il se passait dans la tête de son chef suprême. - Je vous ai déjà dit que tout était une question d'équilibre dans l'univers. Tout fait naître son exact opposé. C'est pour cela qu'on dit chez nous qu'un héro est reconnu selon la valeur de son ennemi. L'existence même du héro appelle l'existence de l'ennemi. - Oui c'est vrai. J'ai une idée. Je vais aller donner mes ordres à l'Officier Canard. Il m'est resté loyal, tout comme toi mon camarade. Je te laisse t'occuper de cette zone, pour ce qu'il en reste. Tout ce qu'il me reste à faire c'est d'aller la chercher. Les deux amis se dirent adieu dans une franche poignée de main, c'était des Bourrins, fallait pas s'attendre à ce qu'il se saute dans les bras, ni même qu'une seule larme soit versée.
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