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Cdte. Korda II
Respect diplomatique : 1374 ![]() 25/12/1015 ETU 16:22 |
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Détails
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Le vaisseau amiral de Korda naviguait dans le vide spatial. Depuis sa cabine extérieure, Korda était dans un siège et parcourait les rapports et nouvelles sur ses écrans. Un vaste réseau d'expatriés qui faisaient remonter les nouvelles qu'ils apprenaient à ses services et une surveillance attentive de chaque source d'information publique de la galaxie lui donnait un aperçu global de la situation. Une boisson chaude dans une main que elle buvait à la paille, et l'autre qui parcourait les écrans tactiles pour faire défiler les pages. Destructions de civilisations, guerres, purges, morts. Comme si la folie collective de milliards d'êtres dans la galaxie qui menaçaient déjà la stabilité et sécurité des autres ne suffisaient pas. Les autres civilisations émergentes semblaient vouloir s'imposer par leur force pour laisser leur marque dans l'histoire, et se tailler une place à coup d'épée en travers des autres. Le choc des rencontres risquait d'être violent si ils émergeaient victorieux. A celà, il fallait ajouter la perte de contact avec certains alliés. Cela faisait un moment que elle ne recevait pas de messages de certains d'entre eux. Et au milieu, il y avait pleins de civilisations pleines d'espoirs et de promesse; mais qui semblaient se complaire dans leur sécurité, leur stabilité, et se repliaient sur leurs affaires intérieures. La peste soit des Grands Empires! dit t'elle. Ces derniers n'ont de cesse de grandir, et une fois que ils ont acquis l'espace dont ils avaient besoin, et dont parfois ils voulaient par pur luxe, deux scénarios se produisaient, soit ils mettaient cette puissance à profit pour pourrir les autres, soit ils se repliaient sur eux même et s'investissaient moins à l'extérieur. Au final, le mal existe parce que les gens biens ne font rien. C'est bien ce qui arrivait et risquait d'empirer. Une période plus que prospère pour l'entité que l'on appelait le diable. Il se murmurait des choses dans le peuple. Que l'Âge Sombre approchait, on ressortait de vieilles prophéties, on parlait d'une entité mystique et ancienne, légendaire et puissante. Elle se leva et marcha jusqu'à la fenêtre panoramique qui donnait sur une nébuleuse, le vaisseau n'était pas encore passé en hyperespace et elle pouvait apprécier le spectacle. Elle s'autorisa à sourire. Ça lui rappelait Flo la fleur. Un personnage tiré d'un important compte Scorvien que tous les enfants connaissent. Une histoire du bien et du mal, de volonté et pouvoir, de meurtre et de compassion, des concepts opposés qui sont pourtant si proches ou inversés. Cette fleur parlante avait une philosophie sombre, mais qui se révélait souvent vrai. "Tue, ou sois tué." Phrase qui, elle en avait l'impression, risquait de devenir très vraie prochainement.
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