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Conflit dans le Secteur 14

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Cdte. Djenmet Akhemas
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01/03/1016 ETU 19:34
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[Hrp: Ce sujet a pour objectif de rassembler tout les textes rp liés d'une manière ou d'une autre à la situation actuelle du secteur 14 (Guerre froide entre moi et Linty, ce genre de chose. Hrp]
Premier Congrès de Castes Akhenatides
https://www.youtube.com/watch?v=anvVbsmZqw4
Les seules et uniques situations pouvant faire perdre leur calme aux Menphèbes, dirigeants génétiquement supérieurs du peuple Akhenatide, sont les suivantes :
-Les situations durant lesquelles l’intégrité de la culture akhenatide est mise en danger.
-Les situations durant lesquelles l’intégrité génétique ou territoriale du peuple akhenatide sont mises en danger.
-Les situations demandant très spécifiquement à ce que l’on perde son calme.
De fait, il convient d’affirmer que si les Menphèbes sont en règle générale des individus calmes et posés, ils l’étaient un peu moins depuis l’ouverture du secteur et la guerre froide qu’avait enclenchée la diplomatie hasardeuse de la prêtresse Linty, globalement honni par les Akhenatides. On lui reprochait un certain nombre de torts réels ou imaginaires, et les seules personnes qui se retenaient d’ouvertement blâmer son nom de tous les mots étaient les membres de la caste scientifique, qui se frottaient bien les mains, puisque l’ouverture du secteur avait amenée à une évolution scientifique qui, bien que n’étant pas fondamentalement plus rapide que celle précédant l’ouverture, rappelons en effet que les Akhenatides ont toujours suivis une politique scientifique, ne leur coutait plus un rond.
En bref, la situation tournait lentement au vinaigre. Seulement il était un fait indéniable que les Akhenatides étaient des êtres de paix, et qu’il n’était pas question pour eux d’attaquer qui que ce soit.
« Qu’ils fassent le premier pas », disaient-ils. « Qu’ils osent faire le premier pas. »
Extérieure à toutes ces considérations, bien que les étudiant avec intérêt, la dirigeante incontestée des Akhenatides, Djenmet Akhemas, avait simplement ordonnée aux industriels d’agrandir considérablement les effectifs de la flotte d’auto-défense impériale, jusque-là uniquement utilisée pour exterminer les contingents pirates qui avaient le malheur de se trouver sur leur passage. Cet acte avait globalement été salué par tous les notables de l’empire, et on s’était empressé de mettre en place une véritable politique militariste : Il fallait bien des équipages pour diriger ces nouvelles flottes.
Cette politique fut saluée d’un succès tel que l’on se mit à penser que les Akhanides n’étaient peut-être pas si pacifiques que ça. Ce fut un sociologue, Ethmer Azelt-er, qui résuma le mieux la situation : « Nous ne sommes que paix et amour, c’est un fait. Mais l’amour peut pousser à des extrêmes d’une violence inouïe, lorsque l’on menace le sujet de sa passion ». En d’autres termes : « Nous ne voulons pas la guerre, mais si vous venez nous chercher… Accrochez-vous aux meubles. »
Accrochez-vous aux meubles. Prit syllabe par syllabe, cette sentence ressemblait étrangement au nom du vaisseau amiral de la nouvelle-flotte d’auto-défense Akhenatide.
Comment ? Le nom de ce vaisseau ?
«L’Akroheous Aumobeless », du nom d’un ancien Empereur-Prêtre, connu pour les très nombreuses extensions militaires qui avaient ponctuées son règne. C’était le genre de personne qui faisait torturer ses adversaires, brûler des villes conquises et démembrer les rebelles.
...
Un homme bien, en somme.
...
Il pleuvait doucement sur le Champ de Mars. Une pluie chaude, légère, qui donnait à l’atmosphère une ambiance électrique et moite. Non-pas qu’elle avait besoin de ça pour l’être. On avait longtemps hésité sur le lieu où devait prendre place le rassemblement. Certains insistèrent pour qu’il se déroule dans la capitale planétaire, d’autre, pour qu’on utilise d’antiques monuments construits par les Empereurs-Prêtres. Finalement, pour des raisons évidentes de place, on décida que le rassemblement aurait lieu sur le tout récent "Terrain du Congrès de Castes Akhenatides", titanesque espace prévu pour accueillir les rassemblements officiels, dont la construction avait commencé assez rapidement après la prise de pouvoir du nouveau régime Menphèbe. Il était encore en travaux, ce qui expliquait qu’on ait pas directement pensé à l’utiliser, mais les monuments les plus importants étaient déjà terminées. C’était comme un titanesque autel à la mégalomanie d’un peuple entier.
Les soldats, au nombre de 600 000, formaient des rangs parfaits sur l’immense damier du Champ de Mars. A intervalles réguliers se trouvait un porte bannière. Il avait été décidé de découper la formation en deux, pour laisser un grand passage au centre, nommé l’avenue, de manière à ce qu’il soit possible pour les officiers de passer directement de l’esplanade servant d’entrée au champ, sur laquelle se trouvait un monument pyramidal aux martyrs de la révolution pacifique, jusqu’aux tribunes ou se trouvait Djenmet Akhemas et ses administrateurs. Les tribunes justement, entouraient tout l’espace. Une foule compacte de civil de toute caste s’y massait, silencieuse. Un discours sur la paix avait été prononcé par un quelconque officiel important, puis les soldats, fiers, avaient débarqués et pris leur position sous les acclamations unanimes du peuple, inquiété par la situation du secteur. Désormais, le silence était revenu. Tous avaient les yeux rivés sur l’avenue. Deux figures y marchaient. Un militaire dans un long manteau rouge, et une diplomate avec un costume de la caste des memphèbes. Les vainqueurs de Palamecia, respectivement responsables d'une petite partie de la « Flotte d’Auto-Défense » et du « Convois Diplomatique Expéditionnaires ».
La plume et l’épée. C’était leur petit surnom.
Ils avançaient dignement, malgré les quelques 200 mètre qu’ils devaient parcourir. Cette cérémonie avait été longtemps réfléchit, il s’agissait de marquer le public, de faire un événement historique...
Et surtout, il faut bien le dire, de répondre aux attentes démesurées, pharaoniques, même, des Memphèbes. Ils étaient par essence incapable de se contenter de peu. Alors qu’en soit, une simple allocution vidéo de Djenmet Akhemas aurait largement fait l’affaire.
Enfin.
Les deux dignitaires, donc, marchaient. Derrière eux, l’ombre du Destroyer Amiral Akrohéous Aumobéless, suivit d’une flotte en formation, calqué sur leur vitesse. Lorsqu’ils arrivèrent finalement devant la tribune, Djenmet Akhemas, assise dans une petite loge au centre de l’estrade, les observait. Tous savaient qu’elle était là, mais elle ne s’était pas encore montrée. Elle laissait la parole à d’autres, restaient dans l’ombre d’épais rideau.
Elle se leva. Les deux dignitaires posèrent un genou au sol, humbles. Elle avança, lentement, noble. Comme à son habitude, elle portait un costume d’une relative sobriété. Une simple robe verte, une coiffe et quelques bijoux au fort accents antiques. A priori elle avait l’air d’être une simple aristocrate, une jeune première. Cependant, son aura, la volonté indéfectible qui animait ses yeux et l’infini douceur de ses gestes trahissaient son statu.
Elle était la dirigeante d’un peuple fier et en pleine expansion, mais doué d’amour et de légèreté.
Sa loge donnait sur des escaliers qu’elle descendit jusqu’aux deux officiels.
« Relevez-vous. »
Sa voix était rediffusée un peu partout dans le Champ de Mars. Les deux s’exécutèrent.
« Az et Lukis, tous ici savent ce que vous avez déjà fait pour nous, et aucun n’oserait nier vos talents multiples et vos innombrables victoires. Vous n’êtes sans-doute pas sans savoir que nous somme aux portes d’une guerre, notre situation diplomatique s’est en quelques jours gravement dégradée, et bien que je garde espoir que la parole l’emporte sur la guerre, il faut nous tenir prêt à riposter, si nos adversaires décident d’attaquer. »
Elle leva les deux bras vers le ciel, la foule leva les yeux vers les vaisseaux qui survolaient la zone.
« Cette flotte, représente et incarne notre ultime recours. Vous incarnez quant à vous les bras vengeurs et puissant des akhenatides. Az, Lukis, au nom de notre peuple, de notre idéal et de tout ce que nous défendons, je vous confis la charge de défendre notre peuple. Soyez digne de votre réputation, puisse l’avenir vous préserver. »
Elle descendit les bras et posa les mains sur les épaules des deux officiels, qui baissèrent la tête en signe de respect. La prêtresse ferma les yeux et murmura une mélopée Akhenatide, elle les rouvrit, puis brandit son poing droit vers le ciel. Son visage affichait soudainement un air féroce.
« Salut aux héros du peuple ! »
Et la foule scanda, répétant inlassablement la sentence, bientôt rejoint par les militaires, qui à leur tour levèrent leurs poings vers le ciel.
La plume et l’épée se lancèrent des regards en coin. Bon, maintenant c’était indéniable, ils venaient d’être intronisés dans le cercle très privé des personnalités importantes Akhenatides.

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