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Cdt. Silius Mengsk
Respect diplomatique : 488 ![]() 20/03/1016 ETU 00:34 |
Score : 8
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Les portes s’ouvrirent en grand, laissant passer un groupe de soldats en colonne par deux, un officier à leur tête. Ils s’arrêtèrent de concert, non loin de l’entrée avant d’obéir simultanément à un ordre, donné plus sous forme d’une onomatopée plutôt qu’une formule tirée d’un règlement militaire, les plaçant aux bords de l’allée d’entrée. L’officier, habillé d’un uniforme de parade orné d’un emblème bien spécifique connu pour l’instant uniquement des rescapés de l’Apocalypse, se plaça sur une ligne imaginaire devant un des bords. Toute l’apparence ainsi que les manières de ces hommes annonçaient leur appartenance à une société où l’ordre martial était visiblement de rigueur. À cette idée, certains membre de l’assemblée se raidirent, d’autre regardaient d’un air las ce qu’ils devaient deviner le fruit d’un énième empereur, despote, dictateur, tyran, ou toute autre forme agressive et fière de gouvernance. Second ordre, les soldats également habillés d’un uniforme noir impeccable et pour la plupart décorés en de nombreux endroits, placèrent leur fusils devant eux à la verticale d’un mouvement sec tandis que l’officier sortit son épée du fourreau et la plaça de même manière devant son visage à la verticale. Cet officier de protocole claqua les talons et annonça alors : « Sa Majesté l’Empereur Silius Mengsk Ier, Deux fois Rescapé Apocalyptique, Trois fois Sauveur des Andari, Ancien Grand Inquisiteur du Saint Trône de Décadence, Ancien Gardien Exalté d'Utopie, Grand Héro du Peuple andari, et maître de toutes les Andara. » Entrèrent alors d’autre soldats, similaires aux premiers, escortant une sorte d’énorme caisse en métal d’au moins quatre mètres sur trois pour six de long. Principalement fonctionnelle, cette caisse laissait apparaître de nombreux câblages et autres dispositif, et semblait lourdement flotter dans les airs à un pied du sol. Derrière cette singulière apparition vint une autre colonne de militaires escortant cette foi-ci un humain. Habillé d’un uniforme d’un blanc éclatant, l’homme disposait d’un appareillage noir métallique en lieu et place de son œil gauche. L’homme, visiblement bien plus gradé et décoré que les autres dépassa la machine de métal et se posta devant tout le groupe. Toute cette troupe se mit en marche jusqu’à arriver à une estrade dédiée. Après un instant, enfin l’homme en uniforme blanc parla. «L’Empire Andari entier salue la Galaxie de Renaissance. Je me présente, Grand Amiral Isaurr Pyrrhus, dirigeant par intérim de l’Empire. Nous venons à vous afin de nous présenter et vous remercier pour la tolérance don vous faites preuves. D’expérience, nous savons que des extragalactiques ne sont pas toujours les bienvenus, à raison selon moi. Mais je m’égare, laissez-moi vous présenter l’empereur lui-même… » La caisse métallique sembla alors s’animer : deux pans entiers se rabattirent pour laisser l’assemblée apercevoir le contenu. Un homme, partiellement nu et pour le reste raccordé par un impressionnant embranchement de métal et de tubes, flottait dans un liquide bleuâtre qui devait probablement être similaire à un liquide amniotique artificiel. De nombreuses balafres parcouraient son corps dont plusieurs bras mécaniques semblaient en profiter pour délicatement atteindre ses chairs. Le visage de l’homme était à moitié caché par l’énorme masque respirateur fixé sur sa partie inférieur. La cage thoracique montait et s’abaissait doucement mais régulièrement, et les yeux étaient clos… « Il devrait normalement s’éveiller sous peu. Il à insisté pour venir personnellement à la première confrontation entre nous. Bien, en attendant permettez-moi de vous présenter la grandeur de notre civilisation. Nous sommes originaires de la planète Andara Prime, dont les restes noirs et stériles flottent délicatement dans l’espace connu sous le nom de Galaxie d’Utopie. Nous avons longuement voyagés, savamment bâti, bravement combattu, et de nombreuse foi fêtés nos victoires. Notre histoire est parcourue de glorieux faits d’armes et notre société bien qu’emplie de rigueur et appréciant la logique militaire, est riche et raffinée. Nous sommes actuellement confronté aux conséquences d’un cataclysme d’envergure qui à séparé les restes épars de notre peuple. La plupart de nos Arches de survies ont été rassemblées mais d’autres manquent à l’appel tandis que des rescapés se battent encore contres des bandits dans l’espace de Décadence ... » Les yeux de l’homme flottant dans le liquide s’ouvrirent soudainement, interrompant le discours du grand amiral…
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Cdte. Korda II
Respect diplomatique : 1374 ![]() 20/03/1016 ETU 04:08 |
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Score : 3
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Il était ... "légèrement" différent dans mes souvenirs....
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Cdt. Tabor
Respect diplomatique : 338 ![]() 20/03/1016 ETU 08:36 ![]() |
Score : 4
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Sa Majesté le Roi Tabor accompagné du Sénateur Crantell venant lui même de décadence mais lui, arrivé depuis un long moment déjà... glissa en murmurant a l'oreille du Commandant Korda de sa voix rauque, basse et vibrante, bien qu'avec un ton quelque peu amusé... Combien de fois avons nous entendu ce genre de discours sur la grandeur, la puissance et la supériorité d'une nation et combien de fois devrons nous l'entendre encore de la part d'autres races ?
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Cdt. Silius Mengsk
Respect diplomatique : 488 ![]() 20/03/1016 ETU 10:38 |
Score : 7
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De petits yeux gris-bleu perçant parcoururent alors lentement l’Assemblée, semblèrent s’arrêter devant certaines têtes connues, comme pour les saluer implicitement. L’homme encaissonné sembla s’agiter, des muscles de son cou se contractèrent, puis une voix transformée, mécanique, sortit d’invisible hauts-parleurs. « … Dans l’espace de décadence…Décadence… ce nom est empli de souvenirs qu’il est difficile pour moi d’oublier. Comment, en effet, oublier tout ce temps à lutter contre ce qui avait déjà détruit notre précédent foyer… Presque rien n’à été épargné. Voyez ma personne, il s’en est fallu de peu cette fois. Maintenant, je ne suis même plus capable d’empoigner ma propre épée avant un longtemps. Que ceci nous serve de leçons : toujours prévoir la prochaine route du Grand exode apocalyptique. Nous voulons reconstruire, reconquérir, revivre, nous le souhaitons ardemment ! Mais sans la moitié de notre peuple, sans les ressources nécessaires, sans nos navires remis en état, et surtout sans le temps nécessaires, nous ne pourrons pas survivre une foi de plus. C’est donc pour cela que nous resterons très en retrait de la vie politique de votre jeune galaxie, afin de nous reconstruire. Il est probable que l'Histoire nous classe ensuite parmi les peuples ayant voyagé par delà les étoiles dans l’éternelle recherche d’une chimère, mais nous ne nous arrêterons pas pour autant. Bien trêve de palabres, et de dramatisme, je précise quand même que nous tenterons de répondre à vos missives ou invitation du mieux que nous pourrons. Nous ne sommes pas non plus si reclus. Et pour l’occasion je fait donc la demande dès à présent : nous sommes à la recherche de celle qui deviendra notre nouvelle Andara, la troisième pour être précis. Il s’agit d’une planète bleue, disposant d’une biosphère équilibrée et vierge. Si d’aventure quelqu’un d’entre vous disposerait d’un monde similaire à cette description, qu’il me donne son prix. Enfin pour terminer, laissez-moi vous présenter, ceux qui furent parmi nos anciens alliés par le passé, et que par cet égard nous n’avions pu nous résoudre à laisser mourir au grand brasier. » Cet alors qu’un quatrième groupe de personne entra dans l’immense salle. À leur vue des murmures parcoururent l’Assemblée, principalement parmi les places occupée par des rescapés. Plusieurs personne semblaient s’énerver et des disputes firent mine d’éclater avant que chaque autorité ne ramène la discipline en son sein et qu’une dizaine d’hommes et de femmes se levèrent pour quitter la salle. Les nouveaux venus portaient de longues robe cérémonielles rouges sang, de nombreux symboles spirituels et décorations cléricales ornaient leurs personnes. Ils avaient une démarche emplie de piété. Apocalypto. Ce nom résonnait dans l’esprit de tous les rescapés. Ainsi ils avaient survécut, ou tout du moins une partie, et ceci à cause ou grâce aux Andari… Un vieil homme s’avança alors et commença un discours ennuyant parlant de démons vicieux, de gens contaminés mutilant dévorant ou torturants d’autres. Plusieurs spectateurs saluèrent alors intérieurement le bon sens des rédacteurs du règlement intérieur de l’Assemblée d’avoir interdit la présence d’enfants en son sein. Le vieil homme disait se nommer Charon le Pieu, très saint père d’une espèce de trône perdu dans une autre galaxie, et n’arrêtait pas de parler de purification et d’hérésie, d’un certain Sargon le Pur qui aurait disparut pendant l’évènement. Il sembla tiquer à la vie du Commandant Velgeta qui, un sourire naïf au visage, lui fit un signe amical en retour. « …mais la plupart de nos monde-monastères ont été détruits la Grande Colère des Dieux pour notre incompétences à convertir Décadence, nous ne sommes donc pas encore en mesure d’assurer un service clérical digne de ce nom. Néanmoins nous tenterons naturellement d’étendre notre foi à quiconque s’y intéresse… http://www.apocalypsis.org/archives/gamma2/galaxie6/forums/898/topics/8748/page1 Nous déployons dès maintenant des missionnaires de part et d’autre de votre jeune galaxie afin d’éveiller le plus grand nombre d’âmes à la Seule Vrai Foi, celle des Dieux apocalyptiques ! Que les dieux daignent vous cracher au visage, signifiant ainsi une certaine forme d’intérêt précaire de leur part envers votre personne, supérieur à la fange spirituelle dans laquelle vous baignez actuellement, merci de votre attention. » Le groupe alla se ranger dans un coin de l’Assemblée. Un long brouhaha parcourut l’Assemblée tandis que les serveurs contenant les différents volumes de l’Encyclopedia Galactica Decadensis venus avec les premiers Rescapés, était saturés de connexions.
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Cdt. Skriff
Respect diplomatique : 213 ![]() 20/03/1016 ETU 10:58 |
Score : 5
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Skriff ne s'était pas exprimé depuis l'entrée des différents êtres du peuple Andari. Il s'était contenté d'observer et d'écouter avec attention le discours prononcé, soulevant les oreilles dès qu'une phrase ou un mot en particulier attirait son attention. Cependant, bien qu'on eût pu croire qu'il s'exprimerait à un moment donné, ne serait-ce que pour saluer les nouveaux arrivants comme il l'avait quasiment fait à chaque fois jusque là, il ne le fit pas. En réalité, même s'il se refusait à le montrer, l'égocentrisme et la prétendue supériorité démontrée par ce peuple l'agaçait plutôt. Il se voyait difficile saluer amicalement un peu dont les représentants se jugeaient déjà au-dessus des autres, alors qu'eux-mêmes se considéraient comme des invités... Et les invités se doivent d'être cordiaux, ce qu'ils n'étaient pas. Bref, Skriff n'avait pas une bonne impression. Cela se confirma lorsque les prêtres d'Apocalypto firent leur entrée. Skriff, pour la première fois depuis les conflits avec Garus, fronça les sourcils. Il avait eu vent de cette religion de la part des rescapés qu'il avait accueillis... Mais cela dépassait, et de loin, ce qu'il aurait imaginé. Il s'agissait de véritables fanatiques religieux, persuadés que tous ceux qui n'étaient pas de leur religion n'étaient que des sous-êtres. Il avait été confronté à de nombreux soucis de croyance sur ses planètes conquises, surtout sachant que les Angusü avaient la leur, mais jamais il n'avait été autant agacé par l'une d'elles. Lui qui s'évertuait à prôner la tolérance des religions, la seule chose dont il avait envie à ce moment précis, c'était de sortir ses corvettes et d'atomiser, littéralement, chaque vaisseau prônant un drapeau d'Apocalypto. Cependant il ne le fit pas. Car il était déjà lassé par cette religion qui ne ferait de toute manière pas long feu ici. Ou tout du moins, il l'espérait.
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Cdte. Djenmet Akhemas
Respect diplomatique : 147 ![]() 20/03/1016 ETU 11:33 |
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Score : 6
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"Intéressant." La remarque provenait du fond d'une des nombreuses alcôves ornant les parois de l’hémicycle. Elle avait était énoncée sur un ton guilleret par une voix féminine d'une beauté rare émanant elle-même d'une singulière jeune femme. Elle était debout devant son fauteuil, un large sourire plaqué sur le visage. Le genre de sourire qu'un chat réserverait à un mulot. Les natifs la connaissaient pour la plus-part, ne serait-ce que de nom. Djenmet Akhemas, la jeune dirigeante du peuple Akhenatide. Avides de connaissance et d'histoire, elle avait suivit l'arrivée des réfugier galactiques avec une certaine curiosité. Ces gens, cependant... Avaient plus que sa curiosité. Ils avaient son entière attention. La jeune femme avança de quelques pas, dépassant les limites de l’alcôve et arrivant sur une sorte de petite balcon. Au milieu de tout ces dirigeants en costume, elle faisait un peu tâche, elle, la jeune femme fluette accoutrée comme une sorte de reine antique. Pourtant, et ce de manière assez étonnante, elle était dotée d'une réelle prestance naturelle. Quelque-chose de viscéral et de fascinant, mélange de bestialité animale et de raffinement royal. Elle écarta les bras et s'inclina bien bas. Quand elle se redressa, le sourire de chat avait disparut, laissant place à un air aimable. Ses yeux brillaient d'une curiosité féline. "Permettez-moi de vous souhaiter la bienvenue au nom des miens." Elle s'adressait tant aux détestables fanatiques qu'aux fascinants militaires. "Sachez que vous m'intriguez particulièrement. Enfin. Vous devez sans aucun doute intriguer beaucoup de personnes, ici, cependant, à en croire vos dires, votre histoire tient de l'épopée mythique. Je serai particulièrement curieuse de l'entendre, un jour." Bref silence. Elle fixait l'empereur dans les yeux, penchant imperceptiblement la tête sur le côté. Son air aimable avait à son tour laissé sa place. Désormais elle avait un air neutre, un peu inquiétant. Elle ne clignait plus des yeux. "Mais dites-moi, vous qui êtes des guerriers, des conquérants, des êtes égocentriques et fiers s'érigeant en héritier d'une longue tradition militaire... Venez-vous ici pour prendre connaissance du gibier avant de le traquer, ou bien est-ce simplement pour saluer dans les règles l'assemblée ?"
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Cdt. Le Joker
Respect diplomatique : 1224 ![]() 20/03/1016 ETU 14:08 ![]() ![]() |
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Score : 6
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« L'un ou l'autre, quelle importance ? » Le Joker avait parlé juste à côté de l'oreille de Djenmet : elle en sursauta — ou peut-être est-ce que son voisin de fauteuil aura surinterprété son geste ? Il lui fit un coucou, et sautilla, sans visage, jusqu'en bas de l'hémicycle. Qui si l'on en croit nos yeux est en fait un cycle entier : passons. Il secoua chaleureusement la main du prêtre en lui donnant du Monseigneur, en lui baisant les doigts, en lui faisant des courbettes moqueuses. « CHÈRES MANDARINES. » Andaris, Joker. « CHERS ANDARIS ! Que vous veniez en conquérants ou en Gentils™, moi, je vous RE-souhaite la bienvenue. Une culture militariste, une nouvelle religion… c'est si gentil de nous offrir des cadeaux ! On commençait doucement à manquer de forces semeuses de zizanie dans cette galaxie. Je savais que l'arrivée d'immigrés voleurs de travail et de planètes ne pourrait être que bénéfique ! Va, je vais vous l'offrir votre Nouvelle-Mandarine. Gratuitement ! Y'a même un parc d'attractions construit dessus. Amusement garanti ! Mais n'oubliez pas d'attacher vos harnais de sécurité, il paraît que certains jeunes enfants ont perdu un bras dans les montagnes russes… huhuhu. Tenez, je déconseille aussi à l'empereur de les essayer. Caissons et attractions ne font pas bon ménage. Je vous donne votre chance. Soyez proies ! Soyez Prédateurs ! Mais SOYEZ ! Soyez quelque chose. Rien de plus détestable que de n'être rien. On ne s'amuse pas quand on n'est rien, et les autres ne s'amusent pas d'avoir du rien en face d'eux. À ce propos… c'est quand même assez marrant quand on y pense… ahhhh, je ne sais pas trop comment vous dire ça, mais… disons… Nous sommes une galaxie en plein combat contre Dieu. Enfin, là apparemment c'est démodé, mais le Joker se passe de mode pour faire ce qui doit être fait ! Mention spéciale au secteur sataniste qui est en passe de sauver ce qui reste de vivable dans son espace. Dans tous les cas, on a eu un sondage trrrrèèès révélateur : Dieu doit, selon l'avis de la majorité, mourir. Donc si vous voulez faire du prêchi-prêcha… Sortez couverts ! »
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Cdt. Tabor
Respect diplomatique : 338 ![]() 20/03/1016 ETU 14:46 ![]() |
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Score : 4
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Le Sénateur Crantell venant de lui même de Décadence et installé sur Kreenys depuis déjà des cycles et des cycles se leva et déclara alors d'une voix forte ... Vous n'y êtes pas ma chère amie ! Apocalypto n'est ici que pour une seule et unique raison, vous obliger a vous ranger sous leurs bannière mystique comme ils l'ont fait déjà sur Décadence, sans quoi, a leurs yeux, vous serez déclarés hérétiques et de par la même, ils chercherons a vous anéantir par n'importe quel moyen, j'avais déjà mis en garde les Commandants d'ici, qu'un jour il se pourrait que nous ayons affaire a eux ! ...Nous avions donc raison, Moi le Sénateur Crantell représentant de la nation Kröne et sa Majesté le Roi Tabor ici présent ! Mais ne croyez pas cette fois que les choses vous seront aussi facile messieurs les divins prêcheurs, car vous n'êtes pas en odeur de sainteté ici et vous êtes loin d'avoir ce pouvoir ! vous n'êtes plus sur Décadence ! Je réitère donc ma mise en garde contre ces gens, Apocalypto nous les connaissons que trop bien pour ne pas leurs faire confiances, ils sont contre la science, ils sont contre toute culture différente de la leur et n'entendent pas qu'une culture autre que la leur survive ! Hoo bien sûr ! n'attendez pas qu'il vous fassent la guerre de suite ....comme d'habitude ils vont se confondrent en palabres et de longue phrases futiles contre moi et chercherons a nier bien entendu les faits, je n'attend pas autre chose de leurs part, ils essayerons même de lancer des contres accusations ceci étant également dans leurs habitudes .... Faites leurs confiance et vous le regretterez bientôt je vous le garanti ! Nous nous félicitons toutefois, Sa Majesté le Roi Tabor et moi même, d'être dans un secteur fermé, Justement pour ce type de comportement ainsi que les nations qui nous sont alliés, leurs permettant de ce fait d'échapper a leurs influences et ambitions particulièrement néfastes et dangereuses... Je dit cela en me rappelant des jeunes filles fuyant leurs mondes de Décadence par peur d'êtres sacrifiées, décision prise par ces messieurs d'Apocalypto ici présent, quand la nouvelle s'est répandue, ils se sont bien sur empressés de dire qu'il s'agissait d'une plaisanterie, ils n'empêche qu'ils s'y préparaient pourtant sérieusement .... (Brouhaha et murmures dans la salle) Ces mêmes jeunes filles sont depuis faisant partie intégrante de l'empire Kröne, je pense qu'elle voit en ce moment même d'un très mauvais œil, leurs arrivée ici Sur ce, messieurs vous comprendrez que je ne vous souhaite pas la bienvenue bien au contraire même ! le Roi Tabor et le Sénateur Crantell sortirent ainsi dignement de la salle .... L'instant d’après, ils étaient déjà loin ...
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Cdt. Olhorìn
Respect diplomatique : 3203 ![]() 20/03/1016 ETU 16:11 |
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Score : 4
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La rouquine était fort affairée lorsque lui parvint un message de Silius Mengsk. Elle le parcourut rapidement, soulagée d'avoir enfin de ses nouvelles. La curiosité la poussa à se brancher sur les canaux de l'Assemblée et elle resta interdite devant la transformation physique de l'Empereur. Elle tomba lourdement sur une chaise. Elle resta immobile quelques secondes, observant les plaies et machines de survie reliées à l'Andari. Puis elle se releva, passa en vitesse quelques habits et se rendit à l'Assemblée Galactique. ~~~~~~ Lorsqu'elle en franchit le seuil, d'autres commandants avaient déjà réagi face à ce nouvel arrivant. Comme l'on pouvait s'y attendre, tous les commandants s'exprimant ici et ayant connu Décadence se tenaient vent debout contre ces nouveau prêtres. Mais elle ne se faisait aucune illusion. Pour chaque voix qui s'élevait contre la secte qui se nommait Apocalypto, il y en avait au moins autant qui les accueilleraient le sourire aux lèvres. Si ce n'est plus... Mais les gourous étaient le moindre de ses soucis pour le moment présent. Elle se dirigea droit vers le caisson de survie. Un garde lui barra le passage, l'empoignant par le bras. La rouquine fit volte-face et planta ses yeux dans ceux du militaire. Elle ne dit pas un mot, ne fit pas un geste. Nul ne sut ce qui se passa entre ces deux-là. Les doigts du garde se desserrèrent lentement, libérant Olorìn. Puis il tomba à genoux la tête dans ses mains, gémissant et pleurant. On ne pouvait en déterminer la raison : douleur, rage, ou quoi que ce fut d'autre, il fut ramené à son vaisseau par ses collègues. Ce qui n'était pas arrivé depuis... En fait, il se pouvait que ce fut là une grande première. Pendant ce temps, Olorìn était allée droit vers Silius. Elle se plaça face à lui, ne se préoccupant nullement de la garde rapprochée de Silius qui sortait déjà les armes et se plaçait en position de combat, prêts à donner leur vie pour défendre celle de leur Empereur. L'homme dans le caisson (mais en était-ce encore vraiment un ?) les arrêta d'un geste discret, mais qui ne souffrait néanmoins aucune désobéissance. La rouquine s'approcha à pas lents du bloc empli de liquide. Les yeux brillants, elle posa une main moite sur la paroi de verre. Ses doigts glissèrent le long de la surface, suivant les plaies et les bras mécaniques. Puis elle fit un pas en arrière, et une profonde révérence. Elle resta un long moment courbée devant cet ami improbable avant de se redresser. La voix légèrement brisée, elle s'adressa à l'Empereur. "Je suis heureuse de vous voir en vie. Même si, apparemment, il s'en est fallu de peu que vous ne rejoigniez les limbes. Je suis désolée de votre état présent, en toute sincérité." Elle se rapprocha du caisson, et continua d'une voix plus basse. "Je possède quelques facultés de cicatrisation et de régénération personnelle. L'avantage d'être immortelle. Le seul, sans doute... Je ne sais si cela peut fonctionner sur d'autres êtres vivants, je ne sais si je puis partager ce don, ou en faire profiter d'autres. Cependant, si vous acceptez, je puis essayer de vous aider à guérir de vos plaies. C'est une offre sans garantie. Et je ne sais rien des conséquences que cela peut entrainer. Je ne sais même pas si cela aura un quelconque effet, qu'il soit bénéfique ou non. "Mais je me devais de vous le proposer. Si vous acceptez, vous savez où me trouver..." Elle se tut un instant, hésitant à laisser là cet homme. Elle ne savait même pas s'il avait eu conscience de sa présence. Elle se décida tout de même à se retirer. Elle fit un léger signe de tête à Silius pour prendre congé et se dirigea vers la sortie. Mais avant de l'atteindre, elle fit un rapide et inattendu détour vers Sargon le Pur. Elle fut sur lui en une fraction de seconde. Et lui cracha au visage. La rouquine le toisa pendant quelques secondes, puis lui adressa ces quelques mots. "Réjouissez-vous, mon cher. Ce n'était qu'un signe de tout l'intérêt que je vous porte... J'ai d'autres témoignages du respect que j'ai pour vous et votre ordre. Je les tiens à votre disposition, si cela vous fait envie." Puis elle repartit, l'esprit tourné vers l'être meurtri qui semblait flotter dans son liquide bleuté. Allait-il la rappeler ?
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Cdt. Silius Mengsk
Respect diplomatique : 488 ![]() 20/03/1016 ETU 17:50 |
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Score : 3
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Les yeux du monarque se rétrécirent quelque peu à la déclaration de la reine Akhemas puis sans réponse immédiate, le vieil homme s’appelant Charon le Pieu se mit à répondre en balbutiant de manière hautaine. La voix transformée rauque et trainante de Silius l’interrompit sèchement. « Gibier… nous sommes tous du gibier… tout dépend du détenteur de l’arme qui mettra un terme aux battements de notre cœur. Je me doute, Ô reine Akhemas, que vous disposez de tous les moyens nécessaires pour connaître l’étendue de ma puissance actuelle et je doute également que vos conseiller militaires s’imaginent les andari partir à la conquête d’une galaxie toute entière avec quelques restes épars de patrouilles. Non, je ne porte pas en mon coeur la prétention de me considérer comme le plus grand guerrier « Nul n’est invincible, ce n’est qu’une question de temps ». Et non nous ne sommes pas prêts à de nouvelles conquêtes. Néanmoins, il serait hypocrite de nier l’évidence : nous apprécierions bien la gloire d’un évènement de l’envergure de la Grande Guerre de la Foi qui s’est tenu en Décadence. Mais hélas, l’heure est à la quête de nos frères perdus dans l’immensité de l’Univers et à la préparation du prochain exode. Je vous remercie, Reine Akhemas, de votre accueil chaleureux et rhétorique. J’avoue regretter de ne pas disposer assez de temps pour étudier ce que semble être une riche civilisation qui est la vôtre. Mais qui sait ? Le temps viendra peut-être…» Intervinrent alors le Joker et le Sénateur Crantell, auxquels Silius répondit aussitôt. « Commandant Joker, vous êtes un très singulier personnage, étrange et appréciable à la foi, remarquable. L’Empire Andari vous remercie humblement pour ce don. Nous mettons déjà en route une partie de la flotte afin de réceptionner votre cadeau. Nous ne l’oublierons pas, soyez assurés. » Silius ne put dire mot supplémentaire et ferma ses yeux. Le Grand Amiral Pyrrhus prit la relève. « Nous vous remercions de l’accueil, Commandant Joker, je prendrais personnellement des dispositions afin de faire réviser ces fameux parcs d'attraction avant d'y établir nos populations. Quand à vous sénateur Crantell, je tiens à vous préciser que l’Empire s’est détaché de l’Autorité Fervente Suprême. Ne reste qu’une certaine sympathie diplomatique et quelques courants religieux minoritaires et modérés au sein de notre population. Vos problèmes avec eux ne sont plus les nôtres. » Le vieil homme en robe rouge ne trahit aucune émotion mais ne pût s’empêcher de répondre qu’il ne s’agissait pas d’une boutade et que le sacrifice avait bien eu lieu, mais à une bien plus petite échelle. Petitesse très probablement responsable d’après lui, du non apaisement des dieux et donc en partie à l’origine de l’apocalypse de Décadence. Il en profita pour traiter le sénateur d’ignoble hérétique et sorcier malfaisant. C’est alors que cette singulière femme à la chevelure pourpre fit son apparition. Olorìn. Ce qui se passa allait laisser songeur pas mal d’instructeurs militaires sur les techniques de protection de personnalités, mais l’essentiel fut qu’aucun soldat ne se résolut à ouvrir le feu tant l’attitude de l’immortelle n’était en rien menaçante. Militaires oui, mais pas sans cervelle. Silius n’avait pas encore réagit à cet évènement, il avait du mal à ressaisir son esprit embrumé. Il voulait répondre mais la douleur et la fatigue l’en empêchaient… Il gigota imperceptiblement quelques instants. Charon le Pieu, lui, de l’autre côté de la salle, aussi écarlate que sa robe insultait de manière fort peu religieuse la créature à la chevelure rousse qui s’éloignait un sourire aux lèvres tandis que quelques prêtres rouges essuyaient le visage du leader religieux.
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