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La déposition du Joker

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Cdt. Olhorìn
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19/05/1016 ETU 12:37
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Après de nombreuses interruptions de l'accusation qui finalement n'avaient mené à rien, c'est la blondinette qui avait repris la défense du Joker. Mais si, suivez un peu !
La voilà donc face au Joker.
Elle repartit vers le bureau, attrapa l'épais dossier du procès, débarrassa le dessus (du bureau, pas du dossier) de tout ce qui y trainait et s'y assit en tailleur. Elle se plongea dans la lecture de ces archives.
Cela ne prit qu'un instant. La blondinette lisait vite et en diagonale, ne se concentrant jamais très longtemps sur un même texte. On la vit sourire, froncer les sourcils, faire la moue... Puis elle reposa le dossier, posa les coudes sur ses genoux et fixa le Joker.
"T'as pas répondu aux dernières questions de la rousse, j'suppose donc qu'elles te plaisaient pas ou étaient à côté de la plaque. C'est dommage, j'trouve qu'y avait de l'idée.
Mais j't'avoue qu'pour l'moment, c'qui m'intéresse, c'est de savoir c'qui s'est passé après qu'Daniel ait tendu son café à Tatiana. Elle l'a pris ? Y s'sont battus ? Y a eu du sang, hein, dis ?"
Cdt. Le Joker
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21/05/1016 ETU 00:33
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Le Joker ne semblait pas l'écouter. Il était absorbé par la montre qu'il portait au poignet, regardait s'égrener les secondes sur l'écran digital. Il tint ce rythme pendant une minute. Pendant une heure. Pendant un cycle entier.
Quand les secondes plongèrent au jour suivant, il leva la tête et commença son histoire. Comme si rien ne s'était passé.
Tatiana ne saisit pas la tasse, hésitante sur la marche à suivre. On aurait dit qu'elle craignait Daniel. Naturellement qu'elle le craignait ; ce type avait, pouvait…
Ces pensées, elle les écarta avec force et vigueur ; elle ne voulait pas se souvenir, trop mal, trop mal. Et Daniel était toujours la main tendue, le café, mais à la stupeur de Tatiana… Regarde mieux, se disait-elle, ce n'était pas possible, et pourtant elle avait beau cligner des yeux malgré les recommandations du Docteur, la vision d'horreur ne changeait pas. Voulez-vous une tasse de thé ? Elle recula d'un pas et traversa le plafond. Ah, non, il fallait se concentrer, se concentrer, car c'était impossible. Une boîte de raviolis ne pouvait pas disparaître comme ça de la main qui la tenait.
Tatiana tremblait comme une feuille, nonobstant Gandalf qui n'y comprenait pas grand-chose. Elle devait réagir de toute urgence.
Jouant avec la tasse de café, car savais-tu qu'on pouvait se tenir debout sur les plus petites tasses sans les casser, Daniel attendait. Oublions-le un moment, concentrons-nous sur la fenêtre d'en face. Une lueur en émanait, avec une différente histoire. En fait, l'histoire du chalet devait mener à cette scène précise, ce précis aperçu de la fenêtre ; l'histoire est un prolongement, pas une nouvelle.
D'un homme qui voyageait dans le temps. Eh, tu vas voir, tu vas voir… Sa vie était une boucle revécue, encore et encore ; il s'envoyait des lettres à lui-même.
Tout à sa quête infinie de lui-même, il ne sut la vérité que trop tard. Oubli, doux oubli, il t'aurait chéri s'il avait pu te trouver après avoir découvert le pot-au-roses… Une histoire d'œuf et de poule : c'était lui le premier, pas lui. Regarde comme il pleure, comme il crie, comme il hurle. Son histoire est prête de se terminer, la boucle va être rompue ; peu importe qu'il soit œuf ou poule : bientôt, il n'y aura plus ni œuf, ni poule.
Il posa les pieds sur le bureau de la Blonde et poussa le soupir des hommes satisfaits.
Si tu trouves, Gandalf la Blonde, ce que Gandalf la Rousse n'a pas trouvé, je te montrerai qui est ma mère. Tu pourras dire que tu auras appris des trucs sur moi.
Dernier indices… cherche dans la précédente version ! Huhuhu.
Cdt. Olhorìn
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21/05/1016 ETU 23:13
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La blondinette écouta les conseils du Joker.
Elle reprit donc ses déclarations, toutes ses déclarations, même celles qui n'avaient pas eu lieu. Si. En réfléchissant un peu, c'est possible.
Elle lut rapidement et en diagonale, concentrée sur le texte. Remarqua un détail étrange. Revint en arrière. Fit des allers-retours entre les dépositions. Un léger sourire fit son apparition. Elle prit un stylo, fit des annotations, colla un post-it sur le tout et chargea l'un des huissiers d'une mission.
Celui-ci sortit de la salle.
La blondinette refit face à son client.
"Bon. En attendant que la rouquine nous pique une crise, continuons. Et t'oublieras pas que tu dois m'présenter ta mère.
"Perso, j'adore les histoires. Et j'adore ton côté surréaliste. Alors, s'te plait. Raconte-moi encore une histoire.
J'aimerai bien connaitre celle de cette fameuse fenêtre. 'fin juste si tu trouves ça intéressant. Sinon, n'importe quoi d'autre que tu jugeras utile me conviendra."
Cdt. Le Joker
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23/05/1016 ETU 19:10
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L'image holographique changeait à toute allure. Le petit fragment de cristal qu'il avait tiré de sa poche semblait contenir une foule d'informations qu'il ne parvenait pas à restituer correctement, et qui défilaient sous les yeux de la Blonde.
Le Joker, lui, ne disait rien et souriait.
La Blonde ne comprenait pas, de prime abord. Ou alors elle attendait que le clown lui dise quelque chose, commente. C'est ce qu'il finit par faire. Peut-être pas de la manière qu'elle aurait souhaité.
Chose promise, chose due.
Tu as entr'ouvert une porte en acceptant que ton cerveau te joue des tours. Voilà ce qu'il en est. Regarde bien.
Mais quel dommage que ce soit arrivé si tard, si près… Mais tu as encore un peu de temps pour enquêter. Qui sait ce que tu trouveras ?
Il regarda un point précis de la pièce, vers un objectif de caméra invisible, vers vous.
Qui sait ce qu'ils y trouveront ?
Tu aurais dû venir plus tôt, tu aurais eu la joie du long travail de recherche, de l'énigme percée à jour, l'ultime réponse.
Profite du temps qu'il te reste pour reconstruire l'histoire de derrière-la-fenêtre.
Et puis il se leva, se dirigea vers la sortie du bureau.
Ce procès ne compte plus, fais-moi perdre si tu veux.
Dos à la Blonde, dos aux spectateurs invisibles, il passa une main sur son visage. On vit qu'il jeta un film noir, une ombre, un morceau de nuit par-dessus son épaule, et qu'il sortit.
Cdt. Olhorìn
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24/05/1016 ETU 13:26
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La blonde tenait le cristal entre ses mains. Les images changeaient rapidement, en devenaient presque floues. Elle releva la tête vers le Joker qui lui parlait.
"Tu veux dire que c'est censé expliquer l'histoire derrière la fenêtre ?"
Mais il ne l'écoutait pas. Il continuait sur sa lancée ne répondant qu'à ses propres questions.
"T'es pas marrant, t'sais. Si à chaque fois qu'j'te pose des questions, tu réponds c'qui t'plait, on va pas beaucoup avancer."
Elle se replongea dans le cristal. Les images défilaient. Des images de femmes, apparemment. Des visages, principalement. A chaque fois différents et pourtant étrangement semblables. Puis les images accélérèrent leur rythme, la blonde n'arrivait plus à détacher son regard du morceau de cristal. Elle était comme aimantée. Le cristal semblait pulser entre ses doigts graciles. Elle n'avait plus aucune conscience de ce qui se passait autour d'elle. Seulement de ce morceau qu'elle tenait entre les mains et qui semblait vouloir l'avaler. Olorìn luttait de toutes ses forces. Mais à ce moment précis, elle n'était pas la rousse et ne bénéficiait pas du concours du vieil homme.
Elle perdait du terrain de secondes en secondes. Sa volonté s'émoussait. Puis son esprit fut aspiré à l'intérieur du cristal.
Les protagonistes du procès regardait la scène sans se douter un seul instant de ce qui se passait sous leurs yeux. Ils ne voyaient que la blondinette regarder d'un œil étrange ce morceau de verre donné par Le Joker.
Cela dura quelques minutes.
Puis soudain, la blonde s'arqua en arrière, lâchant le cristal qui tomba au sol sans se briser. Olorìn prit une profonde inspiration bruyante, puis une autre, semblant avoir échappé de peu à la noyade. Elle poussa un cri rauque et tituba de quelques pas en arrière. Sa main se posa sur le bureau la maintenant en équilibre. Elle parla d'une voix basse, cherchant son air.
"' de dieu, Jok' ! C'est quoi ce bordel ! Mais t'es qui putain !"
C'était la première fois qu'elle jurait ainsi. Elle ne s'en aperçut même pas. Elle releva la tête, se retourna et vit que Le Joker était déjà parti. La blondinette prit une seconde pour reprendre ses esprits. Elle posa ses fesses sur le bord du bureau, les jambes tendues et croisées devant elle, appuyée sur ses paumes, dans une parfaite imitation de la rouquine, plus tôt, lors de ce procès.
Elle fit le point sur ce qu'elle avait découvert dans le cristal et essaya d'y trouver un sens.
Et celui-ci lui apparut d'un coup. Elle releva la tête, observa les alentours, vit à la place des enfants Annie qui la regardait, Baal s'étant absenté.
Graham, les yeux dans le vague, sans doute encore dans sa boucle temporelle.
La place de Félix Bright. Absent pour cause de sommet.
Les jurés, dont certains étaient remplacés par leurs hologrammes. Absents pour cause de sommet.
Les spectateurs de ce procès qui n'en finissait plus. Moins nombreux qu'au début. Beaucoup étaient partis au sommet.
La place du juge. Vide. Absent pour cause de sommet.
Et tout prit place dans sa tête.
Elle se releva doucement et s'adressa à l'un des huissiers.
"J'en ai terminé avec le Joker. Si Annie veut reprendre l'interrogatoire d'Harley Quinn, je n'y vois aucun inconvénient. Au contraire. J'aurai quelques questions à lui poser également. Et trouvez-moi Baal. Je reprendrai mon interrogatoire avec lui à mon retour."
Elle se dirigea lentement vers la sortie. S'arrêta. Fit demi-tour. Ramassa le morceau de cristal et le glissa dans sa poche arrière. Puis repartit vers la sortie. Elle ferma les portes derrière elle. S'adressa au garde, à l'entrée.
"Ce tribunal doit rester sous bonne garde. Personne ne doit en sortir, personne ne doit y entrer, excepté l'enfant Joker Baal et sa mère Harley Quinn. Vous m'avez compris ?"
Le garde, qui était plus passionné par la poitrine de la commandante que par ses recommandations, acquiesça mollement. La blondinette lui releva le menton et plongea ses yeux au fond des siens. Elle lui fit un sourire ravageur et reprit :
"Personne sort, personne entre à part Baal et Harley. Compris ? Si jamais tu faillis à ta mission, j'te r'trouve et j'témascule avec les dents. Et j'te promets qu'tu vas pas aimer ça. T'as compris, maintenant ?"
Le garde déglutit.
"Oui, madame.
- Mademoiselle. Et appelle du renfort."
Elle partit en courant hors du tribunal, descendit les marches du parvis quatre à quatre et se dirigea vers les voiturettes de location libre-service. Elle bouscula au passage quelques passants et arriva enfin à destination. Perdit du temps à chercher de la monnaie dans ses poches et regretta un court instant de s'être toujours insurgé contre les paiement dématérialisés. Mais un court instant seulement. Elle se pencha pour ramasser une pièce tombée à terre, l'ajouta aux autres, valida sa commande et retira les clés de contact. Le tout n'avait pas duré plus d'une minute mais cela lui parut une éternité.
Elle sauta au volant, recula à toute allure, fit un tête à queue au frein à main dans un dérapage parfait et mis les gaz. Puis appela son homologue au Sommet Démocratique. Elle eut droit à une gentille secrétaire qui lui expliqua qu'il était impossible de joindre mademoiselle Olorìn mais qu'elle se ferait un plaisir de lui transmettre un message.
La blonde insista.
La secrétaire aussi.
Elle prévint que c'était urgent et de la plus haute importance.
On lui répondit que le sommet aussi.
Elle insista sur le fait que c'était une question de vie ou de mort.
On lui répondit que c'était souvent comme ça et que des appels dans ce genre, ils en recevaient vingt par jour.
Elle se présenta : commandante Olorìn, rescapée d'Utopie, puis de Décadence et enfin réfugiée en Renaissance.
On lui répondit que c'était impossible : la personne en question était dans la salle avec les autres commandants.
Elle donna un coup de poing violent sur le volant, déviant légèrement de sa course folle en direction du spatioport. Elle insista, passablement énervée : si la petite cruche au bout du fil se tenait un tant soit peu au courant des évènements en Assemblée, elle saurait qu'Olorìn était multiple.
On lui répondit que non, vraiment, on ne pouvait accéder à sa demande. Avec une pointe de doute dans la voix.
Cela rassura un peu la blonde. Elle enfonça le clou. Si on ne lui passait pas la rousse dans la seconde qui suivait, elle se débrouillerait pour mettre au chômage tous les employés de ce fichu palais.
Il y eut un blanc au bout du fil. Qui se prolongea. La blondinette savait qu'il ne fallait pas en rajouter. C'était quitte ou double. Ca passait ou pas. Elle retint sa respiration. Et la relâcha dans un soupir quand elle entendit :
"Ne quittez pas. Je vais voir ce que je peux faire."
Elle fut mise en attente et put se concentrer un peu sur sa conduite. Sans la rousse et sans Merlin, elle ne pouvait pas se téléporter. Et cela ne lui avait jamais autant manqué qu'aujourd'hui. Elle ne savait pourquoi, mais elle sentait que le temps jouait contre elle, contre eux tous.
Puis, enfin, une voix glaciale.
"Vous êtes en communication avec la Grande Salle de Conférence. Vous pouvez parler."
Elle prit une grande inspiration. Et commença.
"Olo ! Je sais qui est le Joker !
[...]
- Je sais qui est le Joker, j'te dis !
[...]
- Naaan. Tu comprends pas ! Je sais qui c'est. Qui il est réellement. Je sais aussi qui a empoisonné Graham." Il y eut un blanc de l'autre côté de la communication. "C'est énorme, tu peux pas t'rendre compte ! Y s'en fout du procès ! S'il est non-coupable, il gagne. S'il est coupable, il gagne aussi..." Tout en écoutant les réponses de son alter-ego, elle slalomait entre les autres véhicules. Essuyait des coups de klaxon rageurs.
"[...]
- Non. Pas comme ça. Trop de monde. Je ne sais pas qui est impliqué, qui ne l'est pas. Mais c'est énorme, j'te dis. Il nous a enfumées toutes les deux. Non, en fait, il a enfumé toute la galaxie ! Personne l'a vu venir ! Y a Londo à côté de toi ?
[...]
- Londo, mon grand. Va falloir qu'tu m'fasses confiance sur ce coup. Donne des ordres pour que personne ne sorte du Tribunal et que personne y entre. Sauf Baal et Harley Quinn. J'ai déjà fait le nécessaire, mais le garde m'a pas paru très éveillé. Va falloir qu'tu t'en charges. Et fait vite."
Devant elle, la route était bloquée. Elle avisa un trottoir et décida que ça pourrait le faire. Elle enclencha son propre klaxon pour prévenir les passants. Elle leur adressa même quelques mots.
" Mais dégagez, bordel !
[...]
- Non, pas vous. Y a des gens qui s'jettent sous mes roues... Remarque, si j'étais vous, j'dégagerai aussi du coin rapidement. Tenez votre colloque si vous le voulez, mais en plein air et en rase campagne. Ca pue, c't'histoire. J'suis pas sûre qu'vous soyez tous en sécurité.
[...]
- Ah ouais ? Et c'est toi qui t'es chargée de sécuriser le secteur ? Comment tu sais que tout a été fait correctement ?" Il n'y avait rien à répondre à ça. "Réfléchis deux secondes, Olo ! Tous les chefs d'états les plus importants, réunis au même endroit, au même moment, pour une raison fumeuse. Et ça t'parait pas bizarre à toi ? Merde, t'as mis ta logique au placard ou quoi ?
[...]
- J'suis au volant d'une voiture de location et j'vais au spatioport. J'me rends chez... P'tain ! J'me rends compte que j'sais même pas son nom, du coup ! Bref. J'vais chez la Dame de Carreau et..."
Un camion surgit juste devant elle. Elle écrasa la pédale de frein et braqua à droite. La voiture fit une embardée et s'encastra dans un réverbère. Le conducteur du camion s'était arrêté et déjà les badeaux se rassemblaient. La voiture était immobilisée, à cheval sur le trottoir, une roue tournant dans le vide, le pare-brise étoilé, le capot défoncé. Une dame s'approcha du côté conducteur.
La portière était ouverte. Le véhicule était vide. Le volant maculé de sang. Et des empreintes fraiches se dirigeaient vers le spatioport à proximité.

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