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Cdt. Zorn'a'Thorn
Respect diplomatique : 760 ![]() 25/05/1016 ETU 23:58 ![]() ![]() |
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H-12 avant les bombardements. Baal s'activait, seul dans sa chambre. Annie était au procès. Le docteur Graham à l'hôpital. Puis soudain il se lèva, ragea en silence, et se dirigea vers la porte. C'est alors qu'il entendit un bruit, et trouva le cadavre d'un clown sur le perron, une enveloppe à la main. Le nouveau Baal aurait du appeler la police. Mais il savait que c'était une mauvaise idée. Il savait qui était derrière l'attaque de son psychiatre, ou en tout cas le redoutait. Il prit la direction du tribunal, profita d'une entracte pour retrouver sa soeur. Elle semblait lasse, mais qui ne le serait pas. Sans un mot il lui tendit l'enveloppe. Puis un peu après ajouta quelques mots inutiles. C'était Graham qui voulait qu'ils s'expriment à voix haute. Même si les jumeaux se comprenaient sans parler. Une de ses idées pour mieux s'intégrer dans la société. 12h, dans votre nouveau restaurant. Game Over Annie regarda les portes du Tribunal. Si son frère avait raison, alors elle n'avait plus aucun intérêt à continuer. Elle plia soigneusement la lettre et la déposa sur un banc. Elle prit la main de son frère, et c'est ensemble qu'ils s'en allèrent au rendez-vous. *** Midi. Ils se trouvaient devant la porte. Des bâches recouvraient les vitres, en attendant l'ouverture. Ils ouvrirent la porte et furent plongés dans la pénombre. Un craquement se fit entendre, suivit de l'embrasement d'une allumette. Enfin, la lueur s'approcha d'une bougie qui s'alluma rapidement. On pouvait y voir une table pour quatre. Avec huîtres au menu. Baal prit la parole. - Depuis quand. Depuis quand nos souvenirs sont-ils faux ? Silence - Bien évidemment. Pourquoi répondre alors que nous connaissons la réponse . Nous sommes la réponse. Nos envies sont la réponse. ... Viens Baal, inutile de pleurer. Nous avons rempli notre rôle. Cela ne sert à rien de tergiverser. Tu sais comme moi que c'est fini. - Tout comme il est inutile de parler. De nouvelles bougies s'allumèrent. Et les deux enfants purent admirer la personne derrière les allumettes. Sa merveilleuse chevelure blanche qui faisait des jalouses dans toute la Galaxie. Sheiko. Une des premières victimes des manipulations des jumeaux. Une fois son travail effectué, il s'en retourna voir ses maîtres. *** Quelques minutes avant le bombardement sur la galaxie, à bord d'un fregger. La salle était classieuse, propre, et digne d'un des plus grands restaurants. Assis à la table se trouvait Scott Pilgrim, qui peinait à tenir assis sur sa chaise, à sa gauche, Will Graham, toujours sous l'effet des drogues, puis la douce Ivy. Pour présider le tout, un unique siège suffisamment large pour accueillir deux personnes de faible corpulence. Au centre de la table, le plat du jour. Des porcelets rôtis, une pomme dans leur bouche. Deux porcelets atypiques. Mais moins que les personnes à l'origine de ce buffet, qui entrèrent à la suite de Sheiko. La musique se lança alors qu'ils prirent place autour de la table, le compagnon des jumeaux assis sur le sol. - Merci à vous d'être venus. Même si vous n'étiez pas tous coopératifs aux premiers abords. On a préparé pour vous un festin à la hauteur du spectacle qui s'apprête à se produire. Un spectacle qui n'a pas son pareil. Tout comme le menu. Les lourds rideaux se soulevèrent, laissant place à une vue panoramique sur le vide spatial. Et Sheiko commença à couper la viande. - Quel goût avons-nous ? Et bien aujourd'hui nous allons le découvrir. Sheishei, coupe un bout de nous et sert nous. - Qui étaient ces enfants. Comment avez-vous fait pour les rendre... - Voyons Pil. Tu n'es pas si bête que ça. Ceux sont nos clones. Et de toute façon ils arrivaient à expiration. C'est pourquoi ils ne se sont pas débattus. D'ailleurs profite de ton repas, tu arrives bientôt à la fin de ta vie. Tu n'as pas remarqué la dégradation de ton corps depuis ta prise de pouvoir ? Un silence pesant tomba sur la salle alors que les enfants commencèrent à manger. Puis Pilgrim attrapa son couteau et se trancha la gorge, arrosant par là le repas. Seule la musique tournait, jusqu'à ce que les bombardements commencent.
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