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Cdte. Korda II
Respect diplomatique : 1374 ![]() 26/05/1016 ETU 23:20 |
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Secteur I, Planète Kamil. Opiyis parcourait les ruines, ne portant avec lui que ses vêtements, un manteau déchiré, et un sac qu'il remplissait de ce qu'il pouvait trouver. Hier, il était barman dans l'Antre du dragon, un bar sympa de la Basse société, une succession de petits bâtiments entourant un jardin, dans un quartier anarchique. Il était connu, respecté parmis les siens. Aujourd'hui il n'était plus rien et avait tout perdu, il déambulait dans ce qui avait été les quartiers supérieurs, mais des impressionnantes tours il ne restait que des monceaux de gravats. Il s'estimait néanmoins chanceux d'être en vie après une telle catastrophe, ça avait bien duré que 5 ou 6 minutes, mais les arcs enflammés qui dévastaient les rues avaient tout détruit, et il voyait des cadavres à tous les coins de rues, enfin, si on pouvait appeler un chemin entouré d'un tas de gravats une rue. Il reconnaissait quelques clients, parfois parmi les récupérateurs, les déblayeurs improvisés, ou les victimes. Aucun secours n'était venu, aucune explication, on racontait que c'était une attaque du Joker, d'autres disaient que Korda avait relâché un démon de la prison de Nonmance, il avait même entendu parler de deux moins inspirant la crainte d'un certain Apocalypto ou quelque chose comme ça, disant que c'était un signe de la fin des temps. Lui, il s'en foutait, il prenait ce qui pouvait lui être utile, sortait de temps en temps quelques personnes des décombres, et aidait ceux qui en avaient besoin quand il le pouvait, que ce soit en prêtant sa force pour déplacer un bloc, donner de l'eau à un rescapé, ou conduire un survivant ou porter un blessé vers les camps de soin improvisé. Oh, il croisait bien deux ou trois militaires ou médecins qui se débrouillaient de temps en temps, mais ils ne semblaient pas avoir plus de moyens que les autres. Eux même ne savaient pas ce qu'ils se passaient, et aidaient comme il pouvait, n'ayant reçu aucun ordre, aucune info. La collectivité reprenait le dessus sur la hiérarchie, chacun aidait où il pouvait, des groupes armés avaient commencé à se former pour résister aux pilleurs. Opiyis s'arrêta devant ce qui semblait être un ordinateur à NE0, Noyau à Exploitation 0, une source formidable d'énergie rare que la Nation de Scorva utilisait pour alimenter sans fil des appareils. Opiyis reconnut ce qui était les bureau d'une grande entreprise électronique, il pouvait trouver des trucs intéressants dans ce tas de débris, et même en ramener aux camps pour aider. Celui-ci ne semblait pas trop amoché, la coque était cabossée, mais l'écran intact. Restait avoir si le noyau n'avait pas fuité. Bingo, l'ordi s'allumait. Avec espoir, il tenta de se connecter au réseau interplanétaire, celui-ci fonctionnait, partiellement. Aucun site n'était accessible, mais certaines applications fonctionnaient. Peut être pouvait il savoir ce qu'il s'était passé. Une éruption solaire? Il avait vu deux ou trois théories du complot là dessus. Elles marchaient plutôt bien en ce moment, certains accusaient le gouvernement. Il regarda donc le système de prévision météo qui fonctionnait encore. Au moins, certains satellites n'ont pas été touchés. Visiblement, rien ne clochait, si ce n'était une grande quantité de particules mécaniques non identifiées en atmosphère. Trop près pour être de simple débris. Et ça descendait. Opiyis regarda vers le ciel orangé de la planète, et remarqua plusieurs points noirs dans les nuages. Il ramassa l'ordi et se dirigea vers le campement de réfugiés. Une heure plus tard, il inspectait l'ordinateur avec un ancien juge qui semblait avoir pris les choses en main ici. Il suspectait que des vaisseaux étaient envoyés pour leur venir en aide, ce qui l'intriguait, c'est le temps que ils passaient en orbite stationnaire avant de descendre quand un finit par se diriger vers leur camp. Il y avait bien 24 000 personnes survivantes dispersées dans cette ville, ça devait valoir le coup d'envoyer de l'aide. Opiyis et l'ex juge se présentèrent sur la zone d’atterrissage de l'appareil, qui n'était que une vaste place désormais aussi plate que les bâtiments qui l'entouraient. Quand le vaisseau se posa, le maire reconnut un symbole utilisé par les planètes placées sous la gouvernance des Jumeaux, au moins, quelqu'un leur avait envoyé de l'aide, pas celle qu'ils espéraient, mais ça faisait toujours plaisir. Le juge s'avança vers la porte, prêt à accueillir ces secours, mais quand celle-ci s'ouvrit, c'est une détonation et une balle qui l'atteignit. Une dizaine de silhouettes sortirent dans la fumée et commencèrent à ouvrir le feu, sur des réfugiés. Opiyis courut se mettre à l'abri et ne pouvait que être témoin de la scène. On les avait trahis.
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Cdte. Korda II
Respect diplomatique : 1374 ![]() 27/05/1016 ETU 00:03 |
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Secteur I, planète Scorva. Avant-hier, il était Rotarn, simple Associé du responsable d'approvisionnement alimentaire militaire. C'était un poste tranquille. S'assurer que les soldats ne meurent pas de faim et que ils ne se rebellent pas à cause de la bouffe dégueulasse que certains voulaient leur faire manger. Un petit travail de bureau, tranquille, aller au Palais de temps en temps, remplir quelques fiches, cocher des cases, et donner le tout à son supérieur, le Responsable d’Approvisionnement Alimentaire Militaire, qui en référait au Responsable d'Approvisionnement Militaire, et lui même au chef des armées en la personne du Grand Amiral Kazaki. Comme disait son père: "Plus le nom de ton travail est long, plus t'es tranquille". Ouais, tranquille, c'était le mot pour qualifier son job. Il ne s'attendait pas à se retrouver du jour au lendemain avec le titre de Régent de Scorva. Ce jour là, il n'était pas au palais, il était au port de Kalentis. En train d'évaluer la propreté des poisson, faire quelque dégustations, depuis que les Pechorgan, grande entreprise de poisson, avait réussi à décrocher un contrat dans l'approvisionnement, il était de son devoir de s'assurer que la nourriture qui serait proposée dans les rations militaires était bonne. Et ces poissons étaient délicieux. Il visitait les aquariums souterrains quand un tremblement de terre est survenu, court, mais extrêmement violent, comme si la planète avait été percuté par un aestéroide. Heureusement, appart quelques éclaboussures suites aux fissures et fuites d'eau, Rotarn n'avait rien. En revanche, une fois que il est remonté à la surface, le port était totalement détruit. Il s'était empressé de prendre un véhicule et de regagner la capitale pour voir avec horreur que le Palais n'était plus là. Cette magnifique tour de 1 kilomètre ne faisait plus partie du paysage. Pire, de toutes les autres Tours qui ornaient la capitale, seule celle du Dispositif Gahkho était encore debout, tout le reste était en feu ou en ruines. Il s'est bien vite posé, et à exigé que on lui dise ce qu'il s'était passé, personne ne pouvait lui expliquer. Tous était trop occupés à fouiller les décombres pour secourir leurs proches ou éteindre un feu. Il s'était alors résigné à ne pas avoir de réponse et s'est joint au mouvement. Enlevant sa chemise d'officier, il à organisé une chaine pour maîtriser un incendie, donné l'ordre de faire sauter les canalisations pour en puiser de l'eau. Puis continué, organisé en équipes les survivants, tenté de rétablir le contact avec les autres groupes dans la ville, assuré le transport de ressources et nourriture, la mise en place d'un service d'ordre et de secours, rétablissement des communications, etc. Toujours plus loin. Ça à commencé ainsi, il était un simple assistant d'un assistant, et maintenant, il était là, dans un bunker souterrain, en train de donner des ordres à droite à gauche, d'en annuler certains, de rétablir les communications avec les mondes voisins, puis systèmes, et enfin, même les colonies. Partout le même problème. Régent de Scorva. Si on lui avait dit ça y'a une semaine, il aurait éclaté de rire. En revanche, il ne riait pas, et regardait la liste des cadavres établie dans les ruines du Palais. Tolgar - Responsable Affaires Étrangères Tristian - Responsable Protection et Défense Holmen - Responsable Actions offensives Morfi - Responsable Sécurité informatique Rizyni - Délégué Système Judiciaire Obol - Responsable d'Approvisionnement Militaire [...] La liste était longue, tristement, il reconnaissait certains de ses amis, puis en vint rapidement à l'évidence. Il était actuellement le Scorvien le plus haut gradé sur la planète. En une journée, la quasi totalité du gouvernement était soit mort, soit porté disparu à l'étranger, soit disparu tout court. Seule manquait à cette liste Korda, Kazaki, le Grand Amiral, et Valord, Secrétaire Général, tous trois partis à un sommet à l'étranger. Une chance que ils n'étaient pas dans la Tour au moment de la catastrophe. Au moins, il reste un espoir que ils s'en soient sortis. Monsieur? Plaît il? Contact rétabli avec l'ensemble du Secteur, plus ou moins. Expliquez vous. Certaines planètes n'ont pas récupéré une autorité centrale, on s'adresse à différents groupes sur certains mondes qui ne peuvent pas parler au nom de tout le monde. On se fiche de l'autorité centrale, dite leur de collaborer entre eux, priorité doit être donnée à l'organisation des secours, que ceux qui aient des moyens aident ceux qui n'en ont pas. Formez des milices, partout, on doit empochés des gangs de raiders de se former. Que toute personne en âge de tenir une arme soit autorisée à en porter une sous mandant local, quel qu'il soit. D'accord Monsieur, mais y'a autre chose. Certains mondes ont répondu, mais ont soudain cessé toute communication. Pourquoi? Je crois que ils ont été brouillés, ou pire. D'après nos analyses, la position de certains mondes accordés à des puissances étrangères pourrait y être pour quelque chose. Vous pensez que on nous attaque? Oui, les planètes militaires se sont mobilisées, on à déjà des milliers de vaisseaux à nouveau opérationnels. Conformément à vos ordres, la productions des zones épargnées à quintuplé, et les besoins ont été réaloués pour favoriser les secours et la sécurité. Bien, des nouvelles de Korda, et du sommet galactique? Non, aucune. Disposez. Ahah... Hier, il s'occupait de la bouffe, aujourd'hui, il discutait avec des Commandants et avait la charge de mille milliards d'individus. Ah non, c'est vrai, 40% en moins selon les estimations. Régent de Scorva, ça sonnait comme une mauvaise blague. Une très mauvaise blague que on fessait des fois lors des chiantes journées de boulot quand le boss arrive en fin de journée et disait "Eh, tu peux me finir ça pour demain", Rotarn détestait avoir plus de travail, surtout quand c'est Korda qui aurait dù être à sa place, mais bon, il fallait quelqu'un pour le faire, il le devait. Vraiment une sale journée.
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Cdte. Korda II
Respect diplomatique : 1374 ![]() 27/05/1016 ETU 01:11 |
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Score : 6
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Secteur I, Planète Aunorgen. Une scène de combat, une armée assaillit un camp de réfugiés trasformé en fort. *ZING* ET DE VIGHT-SIX! *SCHLANK* VIGHT-SEPT! *TCHINK* VIGHT-HUIT! ALLEZ! VENEZ BANDES D'IMMONDES ENFLURES! SALES DÉGÉNÉRÉS! BAZOUKS! ICONOCLASTES! ANALPHABETES! MERCENAIRES! PIRATES! TERRORRISTES! VA NU PIEDS! Le capitaine Hardock se tenait sur une fortification improvisée, constituée de meubles, de gravats, de planches de bois hérissées en muraille de fortunes. Équipé d'un gantelet et de son sabre, il descendait tous les soldats ennemis qui approchaient tandis que ses camarades faisaient de même avec les armes que ils pouvaient trouver, un sabre par ici, une lance improvisée par là, un fusil pour les meilleurs tireurs, une fourche ou même un simple tuyau de canalisation pour d'autres, ils repoussaient un flot conséquent d'ennemis. Ordinairement, il commandait un régiment entier, mais après la catastrophe, il est devenu l'autorité principal de cette planète. Au début, il à organisé les ressources que il pouvait trouver pour tenter de maintenir l'ordre. Il avait vite dépassé son rang, mais son efficacité et les ressources qu'il disposait avaient amené certains supérieurs hiérarchiques à lui obéir. Cependant, très vite, sa mission humanitaire à commencé à se transformer en siège quand les premiers ennemis sont arrivés. Peu importe d'où ils venaient, ou qui ils étaient, ils tuaient des innocents en situation de faiblesse, c'est tout ce dont le capitaine avait besoin. Très vite, les camps ont été réorganisés en forteresses de fortunes, les extensions se poursuivaient sous terre, les monticules de débris et les ruines devenaient des murailles. COURAGE SOLDATS! ILS RECULENT! PAS DE PITIÉ! CONTINUEZ L'ATTAQUE! PAS DE REPLI! PAS DE REDDITION! POUR SCORVA! Encouragés par le capitaine, et son flot d'insultes pour leurs assaillants, pas un défenseur ne recula, sachant que dans le camp se cachait leurs familles et blessés, ils avaient beau avoir peu d'espoir de survie, savoir que l'ennemi était plus nombreux et qu'ils n'avaient aucune échappatoire, ils continuaient le combat, déterminés à mourir l'arme à la main, jetant tout ce qu'ils pouvaient dans la bataille.
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Cdte. Korda II
Respect diplomatique : 1374 ![]() 28/05/1016 ETU 12:28 |
Score : 3
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Secteur I, planète Scorva. Toujours dans un bunker souterrain.... Rotarn était crevé, il en était à sa seconde nuit blanche, et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il y avait du travail. Trop. Monsieur? Quoi encore? Vous voyez pas que je suis occupé? Désolé, mais on à reçu les rapports. Allez, c'est quoi les mauvaises nouvelles maintenant? Hum... on à perdu le contact avec Aunorgen, leur dernier appel confirmait le décès du Capitaine Hardock en combat, ainsi que la perte de deux des cinq forteresses planétaires. Nous avons également perdu le contact avec d'autres mondes, Heio, Comerer, les colonies du VII.... Des pertes? Oui, nos renforts n'ont pas réussi à passer, les troupes envoyées sur *BZINK* Suite au coup de feu, quelques personnes crièrent dans le bunker, Rotarn se retourna pour découvrir un tableau taché de sang et de cervelle avec un officier supérieur à terre, tête explosée et son arme à la main. Lui et le général s'approchèrent, Rotarn jeta un oeuil à ce qu'il avait observé tandis que le général décrocha une carte du mur pour couvrir le cadavre. Il venait de regarder une liste des pertes civiles? Sa famille vivait sur Aunorgen.... J'allais y venir, on signale une augmentation de 3% des suicides dans notre personnel militaire, 5% chez les civils, et ça continue d'augmenter. ... Monsieur? Préparez le Dispositif Gahkho. On part. Mais, et les autres mondes, et Korda? Ils sont perdus, ils tomberont tôt ou tard, et on est toujours sans nouvelle de Korda, si elle n'à pas été tuée par les explosions, ils l'ont surement trouvée depuis le temps. Ma décision est prise, on part. Battez le rappel de toutes les flottes, qu'ils emportent tous ceux qu'ils peuvent, et poursuivez l'initiative Ruhrhilif. Ça pourrait au moins ralentir l'ennemi. Nous pourrons bien au moins réussir à... QUOI ENCORE? RÉGENT! VAISSEAUX ENNEMIS EN ORBITE! Swit! Tout le monde en état d'alerte, avertissez tous les camps! Préparez la flotte! Trop tard, ils sont dans l'atmosphère. Un groupe vient sur nous. AUX ARMES! TOUT LE MONDE! AUX CANONS AA ET AUX PORTES! AUCUN NE DOIT RENTRER DANS CE BUNKER! NIBIS MUHRAD SCORVA! NIBIS MUHRAD SCORVA! Rotard sortit son sabre et son pistolet et se dirigea vers l'entrée principale au pas de course.
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Cdte. Korda II
Respect diplomatique : 1374 ![]() 28/05/1016 ETU 14:59 |
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Score : 4
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Dans le vide spatial entre deux étoiles. Un vaisseau cargo personnel navigue en direction du Secteur I. C'est un gros porte containers, mais l'habitacle en lui même est petit. 4 sièges dans le cockpit et un petit espace vital de quelques mètres carrés comprenant deux lits et une salle de bain. C'est pas le grand luxe, mais c'est suffisant pour un vaisseau qui n'est sensé transporter que son conducteur. Pourtant, cette fois, celui-ci acceuilait 3 autres membres de son peuple. Deux gars assez bien taillés en uniforme et une femme, eux ils les connaissaient pas, mais elle, il l'avait reconnu du premier coup d'oeuil. En même temps, tout le monde connait son visage quand il est imprimé sur tous les crédits de la Nation. Il avait été surpris de la voir sur une planète aussi lointaine, encore plus quand ils lui ont demandé si ils pouvaient réquisitionner son vaisseau. Nul besoin de réquisitionner, il les amènerai où ils voudraient. Il en revenait pas que il avait Korda à son bord. Elle et ses gardes, eux, n'en revenaient pas que ils ne l'avaient pas juste réquisitionné quand ils le pouvaient, ce mec parlait, parlait.... ... Et donc vous voyez, moi quand je vous ai vu, je me suis dit "eheh, elle je la connais", alors j'ai sorti un crédit et je l'ai mit juste à coté de votre visage de loin, puis j'ai vu que c'était vous, je me suis dit "sacré bon sang, c'est bien elle, mais qu'est ce que elle fait ici?" puis vous m'avez vu et êtes venu vers moi. Pendant un instant j'ai eu peur, puis vous m'avez demandé si vous pouvez prendre mon vaisseau, que vous prendrez dans tous les cas. Ahahah, pendant un instant je me suis dit que j'étais foutu, mais après tout, pas besoin d'être violent, tant pis pour la commande, l'entreprise attendra, transporter quelqu'un d'aussi célèbre, ça se refuse pas. Quand je vais dire ça à ma femme, elle me croira pas, ahahah, dire que elle pensait que elle avait épousé un moins que rien, je pourrais dire que j'ai transporté son Excellence Korda. D'ailleurs vous avez de la chance de m'avoir rencontré, je crois bien que je fais partie des rares livreurs à encore avoir un vaisseau intact. Ouais. Sacré merdier cette affaire, vous avez entendu? Des bombardements ADM partout. On parle même d'invasion massive. Mais pour moi, c'est tout bennef, vu que tous les autres conducteurs sont hors jeu, je suis le seul à être encore actif dans ce coin, la société de livraison me paie triple pour faire ceux des autres, alors tout va bien pour moi, je pourrai même devenir assez riche en un ou deux ans pour prendre une retraite tranquille, ou alors j'aurai peut être une promotion, vous voyez, j'ai toujours révé de blablablablabla.... Carovan? Oui Excellence? Fais le taire et prends les commandes. Avec joie! Le garde d'élite se leva et écarta ses doigts dans son gantelet, mettant ses griffes en position pendant que le conducteur était trop occupé à déblatérer ses projets de carrière, il ne vit pas La main du Scorvien dans son dos qui plongea vers lui. En moins d'une seconde, il sentit les griffes froides du gantelet autour de sa gorge, et avant de comprendre ce qu'il se passait, une brutal contraction des articulations lui arracha la trachée et fit voler son corps dans un coin du cockpit. Celà fait, le garde prit les commandes. Et commença à piloter. Vous entendez? Non, quoi? Rien, justement, c'est parfait. En effet. Bon, largue sa cargaison pourrie, on arrivera plus vite si les moteurs ont moins à pousser. Des produits capillaires en plus, quel genre de peuple peut en commander autant? Et le vaisseau largua tous ses containers avant de poursuivre sa route.
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Cdte. Korda II
Respect diplomatique : 1374 ![]() 29/05/1016 ETU 16:06 |
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Secteur I, planète Scorva. Rotarn était paralysé. Il respirait rapidement, et reprenait lentement conscience de ce qui s'était passé. Il était arrivée dans le hall d'entrée du bunker. Une explosion. Un canon à détruit la grande porte. Une armée ennemie est rentrée. Ils ont chargé. Lui et les siens étaient prêts, mitrailleuses, fusils installés sur des caisses et couverts, en hauteur. Ils ont chargé. Il à chargé avec eux. C'était la panique, il ne sait plus ce qu'il à fait. Il n'avait jamais tué avant, mais il est sûr que il en à eu quelques uns. Sûr. Peut être pas, il n'est pas forcément un meurtrier. A moins que?... Il cracha dans sa main quelque chose qu'il avait dans sa bouche, un morceau de tissu et de chair, assez gros. Dégueulasse, il n'avait pas souvenir d'avoir mordu. Il remarqua que son gant griffu était à moitié explosé, taché de sang, et dévoilant sa propre main ensanglanté en dessous. Du sang, mais pas le sien. Même résultat pour son sabre. Du sang. Pas le sien. Il regarda autour de lui, et vit le carnage, beaucoup de morts, au moins un millier, certains s'entassant par dessus d'autres, des Scorviens et des ennemis. L'odeur était horrible. Des médecins couraient, soignaient les blessés et les évacuaient, des soldats achevaient les ennemis encore en vie ou s'acharnaient sur leurs cadavres. Leurs camarades ne semblaient pas vouloir les en empêcher. Les tireurs rechargeaient. Les combattants s'asseyaient et récupéraient, d'autres étaient dans le même état de choc que lui, la plupart n'avaient jamais tué. Il sortit pour prendre l'air. Même scène à l'extérieur. Les assaillants avaient attaqué l'entrée principale, mais n'avaient pas remarquées les discrètes poternes dans la colline. Certains soldats en avaient profité pour les prendre à revers. Il remarqua un peu plus loin les débris fumants du chasseur qui avait servi à défoncer la porte. Un tel carnage. Il n'était même pas heureux d'avoir gagné, il ne pensait pas, la plupart des troupes étaient dans le même état. Il remarqua une soldat qui arma son arme et le pointa vers sa tête, arrêté in extremis par uns de ses camarades qui jeta l'arme au loin et la serra. Si ils se suicident tous ainsi, il n'y aura plus rien à sauver. Rotarn entreprit de monter au sommet de la colline. Le canon AA qui dépassait avait été détruit lors du bombardement ADM, mais il pointait toujours vers le ciel son tube brisé, comme avec un air de défi, et la bannière du Joyeau Pourpre flottait toujours fièrement à coté. Pourtant, arrivé au sommet, son cœur se brisa. Il aperçut la capitale en ruines. Mais la Tour du Projet Gahkho qui était encore debout avait été détruite durant l'assaut. Il lâcha son épée et s'agenouilla dans l'herbe, la tachant du sang qui encore encore de son uniforme. Saloperie, hein? Il n'avait pas entendu le Général approcher. On ne peut plus partir, il faudrait tout reconstruire pour quitter cette galaxie, et je ne peut pas allouer des hommes aux réparations en pleine guerre. On en aura pas forcément besoin si on meurt tous avant. ... ... Le reste de la planète nous signale des assauts aussi, quelques camps ne répondent plus, mais les forteresses planétaires ont résisté. On va organiser des groupes et traquer les fuyards survivants, sans leurs vaisseaux, ils n'iront pas loin. La quasi totalité de la population à pris les armes, même les enfants. On aura fait tout ce que on à pu, si avec tout ça on ne gagne pas, c'est que on avait aucune chance. Vous avez fait ce qu'il fallait. Je voulais juste aider à sauver des gens, pas ignorer ceux dans le besoin pour tout allouer à un conflit. C'était la meilleure chose à faire. Ils se retournèrent et virent à une dizaine de mètres d'eux une vision que il n’espéraient plus voir. Accompagnés d'une centaine de troupes fraîches, au vu de leur propreté, bannières flottants au vent, un groupe de hauts gradés se tenaient droit dans leur uniforme noir, à leur tête, se trouvait Korda. Aussitôt, le Régent Rotarn et le Général Togin s'agenouillèrent, bientôt imités par tous les soldats plus bas qui aperçurent le groupe de nouveau venu. Maintenant, il est l'heure de reprendre ce qui nous appartient, et de nous venger.
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