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Cdt. Lucky puke
Respect diplomatique : 363 ![]() 01/06/1016 ETU 21:38 ![]() ![]() |
Score : 2
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>>> http://tinyurl.com/hq2uwxo <<< Il était encore très tôt sur la planète Arslev lorsque Lucky ouvrit les yeux après une courte nuit de sommeil. Si tôt, que les premières lumières du jour n’étaient pas encore apparues. Allongé sur le dos dans son lit king size, au milieu de sa suite royale dans un de ses nombreux palais, le cowboy peina à se réveiller. Les yeux encore collés de fatigue, il scruta rapidement le plafond sur lequel l’holo-réveil projetait l’heure : 4h45. « C’est bien trop tôt… » pensa le cowboy. Tout en tirant la couette sur lui, il entreprit de se tourner sur le côté afin de se laisser regagner doucement par le sommeil. Une fois le corps tourné de côté, il tomba nez a nez avec la belle chevelure de sa dame. La belle Ivy, qui elle dormait a poings fermés et lui tournait le dos. Il resta un instant a caresser ses beaux cheveux roux tout en souriant. Ses cheveux sentaient diablement bons. Il ne comprit pourquoi, la mémoire olfactive étant parfois étrange, mais cette odeur lui fit penser a son enfance. La première fois qu’il avait été a la campagne. Quand à l’âge de 7 ans, ils s’étaient rendus avec sa mère chez son oncle, qui vivait sur la planète d’Otesson pour y passer un été. De la verdure partout, des champs a perte de vue, des arbres, des ruisseaux, des fleurs… l’espace libre de toutes constructions, la nature en somme. Son calme, mais aussi le bourdonnement de celle-ci pour qui prête attention au plus petits bruits. Il se rapprocha d’elle et passa son bras droit par-dessus son épaule pour l’enlacer. Il déposa un baiser sur sa nuque et replongea sa tête dans les cheveux de la belle rouquine. Elle, grogna en retour avant de poser sa main sur la sienne Il allait pour se rendormir quand soudain… Toc toc toc Il rouvrit les yeux. Attendit un instant de voir si ça allait frapper a nouveau, espérant que non. On ne frappa plus mais il entendit le bruit de la porte de la chambre s’ouvrir très lentement. Intrigué, il se releva péniblement en laissant son bras glisser le long du corps d’Ivy pour s’en dégager jusqu'à se tenir assis sur son lit. Il regarda devant lui, la porte avait fini de s’ouvrir en grand. La lumière qui provenait du couloir était aveuglante et il mit sa main droite devant son visage comme bouclier. Il ne voyait pas bien avec toute cette lumière, mais ses yeux plissés arrivaient à distinguer une forme qui se tenait à l’entrée de la porte, sans pour autant pouvoir identifier la personne. « C’est qui… ? » demanda-t-il alors avec sa voix cassée du réveil. Une petite voix enfantine se fit alors entendre en retour. « Papa, j’ai peur… » Il resta à regarder devant lui, les formes s’affinant, il commençait à distinguer les cheveux, la bouche, les yeux de l’enfant. « Ah ? Pourquoi ça mon grand ? - J’ai peur… elle est où maman… ? - T’inquiètes pas bonhomme, elle est juste la… tu veux venir dormir avec nous ? - Non… Je veux voir maman… » Il se retourna pour regarder Ivy mais lorsqu’il tourna la tête, celle-ci avait disparu. Toc toc toc ! Réveil. Lucky ouvrit les yeux. Le plafond affichait 4h28. Sa respiration nasale était bruyante et de la sueur coulait sur son front. Il se redressa, regarda autour de lui, rien ni personne n’était là. Il était seul au milieu de cette immense chambre. La place qu’il avait occupé pendant la nuit était trempée, signe d’une nuit agitée. Toc toc toc ! Encore. Enervé il grommela un « Entrez ! » La porte s’ouvrit et un des serviteurs du palais pénétra dans la pièce. « Désolé sire mais vous nous aviez dis de vous réveiller a 4h20. Les généraux attendent dans la salle du conseil pour la réunion. Et le reste de votre journée est très chargée, vous avez… - Oui c’est bon, je sais. Merci. Je m’habille et j’arrive… » Il renvoya le serviteur, se frotta les yeux et le visage puis se leva. Une fois debout il avança, vêtu uniquement de son plus beau caleçon avec des fleurs dessus, jusqu'à la table se trouvant près de la grande vitre qui donnait sur l’extérieur. Sur la table était posé des bouteilles de whisky et des verres. Ce rêve l’avait chamboulé et il avait du mal a penser a autre chose. Aussi il fit ce qu’il savait faire le plus machinalement au monde, a part dégainer son colt bien sur, il se servit un verre. Il passa alors de longues minutes à contempler le dehors, son verre a la main. La lune de Arslev éclairait la fenêtre et l’endroit où il se trouvait, mais se reflétait également sur tous les toits de la ville qui s’étalaient devant lui. Il passa un moment à regarder au dehors les dêgats sur certaines maisons, causés par les bombardements ADM qui avaient frappés le secteur 1. Au loin, on voyait de braves travailleurs qui s’attelaient déjà à la lourde tâche de reconstruire ce qui pouvait l’être. Cette ville autrefois lieu de la fête et de la chanson Oblidiienne avait été durement touchée. Perdu dans ses pensées, il regardait, les rues, les maisons, les allées de sa ville quand il aperçut soudain en pleine rue un animal. Un chat ? Non c’était bien plus gros, un chien peut-être. Plus gros encore. Ca avait l’air énorme. Il se concentra pour tenter de bien voir de quoi il s’agissait. Un ours. Comment était-ce possible ? C’était bien un ours. L’animal avançait sur ses quatre pattes, reniflant par-ci par là quelques choses qui traînaient au sol. Peut être s’était-il échappé d’un zoo ou alors venait-il de très loin ? Lucky n’en savait rien. Il resta un long moment à observer l’animal avancer, faire tomber une poubelle, tourner en rond, et repartir. Il semblait se déplacer le plus naturellement du monde, sans crainte d’aucune sorte. Au détour d’une rue, il disparut hors de la vue de Lucky. Lucky, circonspect, resta à regarder dans le vide pendant un moment, puis se rappelant ses obligations, finit son verre d’une traite avant de se diriger vers la penderie pour se préparer. Il avait pris sa décision.
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Cdt. Lucky puke
Respect diplomatique : 363 ![]() 07/06/1016 ETU 21:12 ![]() ![]() |
Score : 6
Détails
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Dans les couloirs du palais royal d’Arslêv avançaient deux hommes. Lucky, qui marchait d’un pas décidé, et le conseiller régent Oblidiien Smyyrk, qui semblait bondir un peu partout autour du premier tout en faisant de grands gestes. Il criait : « Sire enfin c’est de la folie ! On ignore combien ils sont ! Prenez au moins des membres de la garde royale avec vous ! - Navré de partir comme ça mais c’est quelque chose que je dois faire. Et par moi-même... - Vous en avez eu des idées stupides depuis que vous êtes devenu roi, mais celle-la dépasse l’entendement ! Lucky se contenta de sourire en retour. - Nous sommes en pleine guerre, et en pleine reconstruction du royaume, vous ne pouvez pas partir ! - Et a quoi je sers ici ? Je ne suis pas un stratège militaire, les constructions c’est pareil. Vous pouvez tout faire sans moi. Je ne suis guère là que pour assurer la communication avec les autres dirigeants. - Mais enfin ! Vous représentez aussi l’espoir de notre peuple ! Vous avez une responsabilité vis-à-vis de lui ! Que se passera-t-il s’il vous voit partir loin d’ici comme ça ? Fuir les combats ? - Et bien vous n’avez qu’a pas leur dire… - Et si vous veniez a être capturé ? Ou pire, a mourir ? Qu’adviendrait-il de nous ? De votre peuple ? - Et bien… je suppose qu’a ce moment là, vous devrez trouver un autre roi voila tout. Le petit Oblidiien le devança et se mit en travers de sa route, les bras écartés, comme pour l’empêcher d’avancer. - Je ne vous laisserais pas aller plus loin ! C’est insensé ! Lucky s’accroupit pour se mettre au niveau du visage de l’Oblidiien et le regarda droit les yeux. - Merci Smyyrk mais ma décision est prise. - Vous allez vous faire tuer ! C’est ça que vous voulez ? En finir avec la vie ? Partir comme un guerrier, l’épée a la main ? - Tu n’y es pas du tout héhéhé. Comment t’expliquer ? Ça me rappelle ce super film… « the naked spur » d’anthony Mann. Dans ce film, trois hommes doivent ramener un meurtrier à Abilene pour toucher une récompense de 5000 dollars. Et a un moment y a une scène super classe où y a Kemp, qui est joué par le grand James Stewart qui dit : « Le choix t'appartient, Ben. Un balle ici ou une corde à Abilene. », Ce a quoi, le bandit lui réponds : « Choisir une façon de mourir, ça change quoi ? Choisir une façon de vivre, c'est ça qui est dur. » Moi, ma façon de vivre, je l’ai choisi il y a bien longtemps. Et c’est précisément a cause d’elle que je pars aujourd’hui. Il écarta alors de la main l’Oblidiien devant lui et repris sa marche. - Vous ne pouvez pas partir ! Le conseil l‘interdit, cela va a l’encontre de votre statut. - Et bien je démissionne alors ! - Quoi ? - Je démissionne. J’arrête. Je ne suis plus votre roi. - Mais… Vous ne pouvez pas faire ça… les rois ne peuvent pas démi… - Je suis le roi non ? Alors voila, je décrète que les rois peuvent démissionner maintenant…. Et je démissionne. Tu es en charge du royaume désormais ! Amuses toi bien ! Smyyrk s’arrêta net, comme figé. - Mais… vous, vous avez été choisi… - Parlons en de ça justement ! Pourquoi moi hein ? Pourquoi choisir un cowboy alcoolique qui n’a franchement pas grand-chose à faire de vous ? Vous les trouvez juste vos dieux ? - Je… Je ne peux pas vous le dire… - Bon bah voila. Cette discussion est finie ! Prenez bien soin du royaume. Je repasserais vous faire un petit coucou quand j’en aurais fini ! - Sire… Lucky arrêta sa marche une seconde - Tout ira bien je t’assure. Puis en s’éloignant, il fit un signe de la main comme pour dire au revoir avant d’ajouter : Je vais juste chercher ma femme et je reviens ! »
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Cdt. Lucky puke
Respect diplomatique : 363 ![]() 08/06/1016 ETU 19:57 ![]() ![]() |
Score : 4
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Tandis qu’il avançait a travers les couloirs du palais, en direction de l’aire d’embarquement des vaisseaux, Lucky se mit progressivement à sentir qu’il lui revenait quelque chose qu’il avait oublié depuis trop longtemps. Il se sentait bien, mieux. Libre. Quand avait-il délaissé sa route ? Il arriva devant le quai C-17B, celui où était parqué son vaisseau furtif arkk. Il entra ses codes d’accès et la grande porte métallique s’ouvrit en deux. Il pénétra à l’intérieur du dock et remarqua un vaisseau supplémentaire en plus du sien. Une vieille corvette laser de combat, modèle B-700 peinte en bleue, avec une gigantesque pin-up dessinée sur le côté. Il sourit, connaissant le propriétaire du vaisseau. Il tourna la tête sur sa droite pour voir que Jim était là, adossé contre un mur et semblait l’attendre depuis un moment, à en juger par le tas de mégots écrasés qui faisaient cercle autour de lui. Jim dont les yeux étaient rivés sur le sol, porta la main a sa veste et sortit son paquet de cigarette, tapota dessus, en tira une et la porta a sa bouche. Lucky s’avança vers lui et lui alluma. Leurs regards se croisèrent enfin. Ils ne s’étaient plus revus depuis la mort de Jam, se contentant de communiquer par com-x. Les deux amis restèrent à se regarder un long moment sans parler. On peut dire beaucoup de choses à une personne que l’on connaît bien avec un simple regard. Finalement Jim lui sourit tout en levant un sac en papier qu’il tenait dans sa main gauche. « J’ai pris des sandwichs. - … Au thon j’espère ? » Et ils se dirigèrent vers leurs vaisseaux respectifs afin de décoller de la base.
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