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Chute et renaissance [RP]

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Cdt. Travis
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28/06/1016 ETU 23:58
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[HRP] Ce topic n'as aucune valeur diplomatique il n'est là que pour raconter une histoire (RP) aussi je vous demande donc de respecter mon histoire et de ne pas écrire ici. Vous pouvez néanmoins m'envoyer un com-x pour me faire part de vos idées, ressentis voir si vous le désirez pour intégrer cette histoire qui sera racontée dans les jours qui suivent. Merci a ceux qui liront celle ci.
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Nous sommes en l'an de grâce 145.21 du calendrier honolulien. Aujourd'hui est un grand jour pour moi. Car ce jour symbolise la fin de ma vie solitaire. Aujourd'hui Luna et moi allons nous unir devant les anciens. Père m'a prit a partit ce matin et il m'a offert un présent qui dépassait mes rêves les plus fous !
Nous étions dans son bureau personnel et alors qu'il me félicitait pour ma dernière mission réussie il m'offrit une accolade ! sentir ces bras m'étreindre pour la première fois de ma vie me transporta de joie, moi qui ne suis qu'un fils illégitime il nous était interdits d'avoir quelques contacts que ce soient. j'avait les yeux embués par cette preuve d'amour qui m'a toujours été refusé. Et alors que j'allais quitter la pièce il m'offrit un deuxième cadeau tout aussi précieux. Sa vieille épée Katnis. C'est une arme magnifique, capable grâce a un générateur de champ de phase situé dans le pommeaux de découper n'importe quoi. Je me sent prêt maintenant a affronter n'importe quoi.
Journal personnel de Travis
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Chapitre 1 :
Jour sombre.
La galaxie est immense, infinie même, pour certains ; alors que pour d'autre elle a un début et une fin. Certains préfèrent s'imaginer que leur univers ne se résume qu'a ce qu'ils peuvent en appréhender, aussi pour eux, la galaxie commence et s’arrête aux limites visibles qu'est leur planète. Les honoluliens étaient de ces gens là. Pour eux il était inconcevable que la vie et encore moins que des formes de vies intelligentes puissent exister dans les étoiles qui illuminaient le ciel au dessus de leur tète, alors imaginer que ces mêmes formes de vies puissent être dangereuses...
C'est avec une certaine admiration béate qu'ils levèrent tous la tète vers leur ciel lorsque celui ci ce remplie d’étoiles brillantes en pleine journée. La surprise initiale laissa place bien vite a la stupeur puis a la peur quand ils se rendirent compte que ce n’était pas du tout des étoiles, mais des vaisseaux effilés, filant a travers la couche nuageuse vers le sol. Ils étaient disgracieux, vulgaires et on pouvait ressentir la malveillance s’échapper de leurs moteurs qui laissaient une traînée de fumée noire derrière eux.
Le choc lors de leur atterrissage fit trembler la terre sur des kilomètres, certains des plus gros atterrirent avec fracas directement dans certaines villes creusant une tranchée de mort et de destruction de plusieurs kilomètres. certains diront plus tard que seul les plus chanceux moururent ce jour là de ces atterrissage. Les honoluliens allaient rencontrer pour la première fois de leur vie le mal.
A peine avaient ils terminés de s’écraser au sol que les hideuses machines ouvrirent leurs gueules hérissés de pointes laissant alors ce déverser de leurs entrailles un souffle de corruption de souffrance et de morts. Ce qui en sortit ne pouvait être humain. c’étaient des monstres de métal a la démarche grotesque. Grands de plusieurs mètres ils brandissaient un arsenal hétéroclite d'armes en tout genre. la mort les accompagnaient et les premières heures de l'invasion ne furent qu'un massacre sans aucune retenue. Le seigneur de la planète tenta tant bien que mal de repousser cet envahisseur mais il était déjà trop tard. Les voies de ravitaillement étaient toutes coupés avant même d’être misent en place, chaque offensive était contrée avant même de débuter. c’était comme si l'ennemi savait ce qu'ils allaient faire avant même qu'ils ne pensent a le faire. Et en moins d'une semaine Hono-lulu était tombée.
Cdt. Travis
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29/06/1016 ETU 01:05
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Chapitre 2 :
Le combat continue.
La lune inondait de ses rayons les décombres de Karandis, l'ancienne citée royale. Ses écoles d'art autrefois glorieuses n’étaient plus que des ombres d'un passé détruit par la guerre. Les quartiers commerçants autre fois pleins de vie même a cette heure de la nuit n’étaient plus que les repèrent de la vermine qui tentait de subsister parmi ses ruines.
Alors qu'un nuage passait devant l'astre, une ombre fugitive se glissa d'un couvert a l'autre sans un bruit. traversant la rue déserte elle alla se plaquer contre le mur d'une ancienne distillerie. Levant un poing elle se tint immobile quelques instants avant de disparaître aussi subitement qu'elle était apparue. un petit groupe de formes mouvantes se mit alors en mouvement et traversa a sa suite l'espace dégagé pour la rejoindre dans les ruines du bâtiment.
-Bordel Travis, t'es encore plus fou que Nirkaïos.
-Peut être, mais tu n'es pas mieux puisque tu t'es porté volontaire alors je te conseille de la fermer et de continuer a avancer en baissant la tète.
-Taisez vous, une patrouille ! chuchota impérieusement Arkina.
Se mettant a couvert Travis ne put que se faire pour la centième fois la même réflexion concernant la folie de cette mission. Cela faisait maintenant un an que les envahisseurs démoniaques avaient pris la planète. Depuis, ils avaient soumis la population a l'esclavage, la faisant travailler de force a la construction d'armes et de vaisseaux. C’était l'une de ces usines qui était justement la cible de ce petit groupe. Travis avait réussit a avoir certains renseignements qui lui permettait de penser que le lord régent allait la visiter cette nuit. c’était l'occasion où jamais de couper la tète du serpent. Grace a ses informateurs il savait qu'un passage menait a un tunnel qui passait directement sous l'usine. Il avait donc monté une petite équipe de volontaires pour cette mission plus ou moins suicide. Arkina était la seule femme de l'escouade, mais elle n'en était pas la moins dangereuse. Aussi silencieuse qu'une ombre c’était elle qui menait l’équipe a travers les ruines et les ruelles permettant ainsi d’éviter les nombreuses patrouilles ennemis.
-On est encore loin ?
-Le passage est cinq cent metres plus loins.
-Autant dire très loin !
Celui qui venait de parler n’était autre que Laïos, ami d'enfance inséparable de Travis, comme lui il avait un physique sec, les cheveux coupés courts lui donnaient un air vaguement fou que ses yeux renforçaient dans l’obscurité ambiante. Malgré sa mauvaise humeur flagrante il était aussi un expert en explosif et il portait sur le dos un sac lourdement chargé de ses fabrications maison.
Derrière lui venait Minos, un ancien mineur et membre de la milice. Il était plutôt du genre armoire a glace, mais malgré sa taille et sa musculature impressionnante, il savait ce mouvoir avec presque autant de discrétion que ses compagnons d'infortune.
Les bruits de pas de la patrouille se rapprochaient et l'on pouvait entendre le son rocailleux de leur transmetteur émettre le bruit zozotant de leur respiration.
Après plusieurs minutes qui leur semblèrent des heures les gardes s’éloignèrent enfin de leur position sans les avoir ne serait ce qu'aperçut.
Reprenant la formation ils s'élancèrent ensembles derrière Arkina qui se mit a sprinter en direction d'un embranchement.
Parcourir les derniers cinq cent mètres ne fut pas une mince affaire car la ruelle était bouchée par les décombres des bâtiments voisins. il leur fallut une bonne heure pour réussir a passer cet obstacle inattendu.
-voila, on y est. claironna Arkina fièrement devant une simple bouche d’égout.
-Tu te moque de moi ? Tu ne compte pas me faire entrer la dedans ?
-Pourquoi ? Monsieur a le nez sensible ? Railla Arkina.
-Non mais tu ne sait pas ce qu'on raconte sur les egouts, ils sont remplis de choses... Malsaines...
-He bien pour toi ça ne changera rien, tu pourras rencontrer tes amis.
Entendre ses compagnons se disputer etait chose commune pour Travis, Arkina et Laïos avaient étaient amant avant cette guerre et il fut même durant un temps question d'union. Mais parfois la vie avait un drôle de sens de l'humour. Travis repensa quelques instants a Luna, sa bien aimée mais il se reprit rapidement.
-Allez, on continue ! Minos dégage nous le passage, Arkina tu prend la tète, ensuite Laios tu me suis et toi Minos tu ferme la marche.
En moins de deux minutes le groupe était repartit et la plaque d’égout avait retrouvé sa place.
Cdt. Travis
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29/06/1016 ETU 09:43
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Chapitre 2
2eme partie.
Ils pataugeaient maintenant depuis une bonne heure dans l'eau stagnante. Les égouts exhalaient une odeur nauséabonde et alors que leur odorat s'habituait aux relents, un courant d'air chaud amena avec lui une nouvelle vague odorante leur faisant pousser un gémissement de dégoût.
-quel plan génial ! on est dans la merde, a avancer vers les emmerdes.
-Laïos si tu ne la ferme pas rapidement Minos te plongera la tète dedans c'est ça que tu veux ? y être jusqu'au coup ?
la suite du trajet ce passa de façon bien plus calme.
-Voila, ce doit être ici.
Travis désignait une échelle rouillé dont les barreaux pleins de mousse étaient rendus glissants.
-bien, on récapitule. Laïos, Minos, votre rôle est de trouver les chaines de fabrications, poser les charges et faire sortir un maximum de gens avant de tout faire péter. pendant ce temps là, Arkina et moi nous allons chercher le meilleur moyen de mettre un terme a la vie du Regent. Si sa tourne mal...
-Quand ça tournera mal tu veux dire ?
-Hum... Quand ça tournera mal il faudra décamper le plus vite possible, vous connaissez vos voies d'extractions ?
Tous acquiescèrent de la tète.
-Alors allons y, faisons péter droit ses trous d'uc !
Arkina et Travis furent les premiers a sortir des égouts, l’échelle débouchait dans les sous sols de l'usine. ne remarquant aucune présence ennemis, ils se séparèrent en deux groupes et partirent chacun de leur cotés. Arkina avançait rapidement d'une zone d' ombre a une autre, elle avait sortie sa lame fétiche de son fourreaux et les rares gardes qui croisèrent leur chemin se retrouvèrent rapidement avec un deuxième sourire au niveau de la gorge. Travis était impressionné par tant d’efficacité dans ses mouvements, elle économisait chaque geste, se limitant a une estafilade, mais toujours mortelle. Pendant quelques instants, il crut réellement qu'ils pouvaient y arriver.
De leur cotés Minos et Laïos avançaient avec plus de difficultés. La carrure de Minos leur posa quelques soucis quand il fut question de ramper dans les conduits qui occupaient l'espace sous les grilles composant le sol. Aussi durent ils renoncer plus d'une fois a passer par certains passages prévus et durent ils faire quelques détours pour éviter quelques gardes. Hélas pour eux, leurs efforts ne furent pas récompensés et ils tombèrent nez a nez avec une patrouille au détour d'un couloir.
Réagissant aussi vite que l’éclair Minos écrasa l'un de ses énormes poings dans le visage du premier garde qui se présentait a lui, celui ci avait encore la surprise dans le regard quand son masque de respiration lui fut enfoncé brutalement dans la bouche par le poing du géant. Laïos leva rapidement son arme, c’était une arme archaïque qui datait des guerres anciennes et elle semblait avoir plus sa place dans un musé que sur un champ de bataille, mais son efficacité n'en avait pas souffert. Trois détonations assourdissantes mirent fin aux deux derniers patrouilleurs avant qu'ils n'esquissent le moindre geste.
-Putin ! Mais Putin ! tu lui a défoncé le visage !
-Ta gueule Laïos si tu ne veux pas que je te refasse le portrait a toi aussi, attrape leurs armes et dépêche toi de me suivre le bruit va en attirer d'autres. Passe moi le sac.
S’exécutant sans broncher les deux compères se mirent a courir aussi rapidement que leurs jambes le permettaient. Quelques secondes plus tard une alarme retentissait.
Cdt. Travis
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29/06/1016 ETU 11:28
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-Sayez c'est partit, il faut se dépêcher maintenant, le Lord Regent ne va pas rester longtemps.
Alors qu'Arkina tournait a un embranchement ils tombèrent eux aussi sur un groupe de patrouilleur. le couloir était étroit et c'est surement ce qui leur sauva la vie. Ce gênant les uns les autres les soldats ennemis ne réussirent qu'a faire des trous dans les murs autour d'eux, ce qui permit a nos deux héros de se jeter littéralement a couvert chacun d'un coté.
-Je vais les occuper, la salle de contrôle se trouve derrière eux essais de les contourner. Il y a une autre entrée plus loin.
Lui cria Arkina qui dégaina son pistolet mitrailleur.
-Essaie de ne pas mourir, Laïos serait trop content et je ne pourrait pas le faire taire durant des jours !
-Ta gueule Travis c'est pas vraiment le moment de faire de l'humour !
Malgré sa tirade elle avait le sourire aux lèvres et dans un geste fluide elle se mit a tirer par rafales courtes dans le couloir d'où provenait les tirs ennemis.
Dégainant sa rapière rapidement Travis se mit a courir dans la direction que lui avait indiquée Arkina. Quelques mètres plus loin une porte s'ouvrit vomissant un groupe de soldats fanatiques. Leurs cris déformés par leurs respirateurs, ils ressemblaient plus a des animaux qu'aux êtres humanoïdes qu'ils étaient. Appuyant sur le bouton de la garde de son épée Travis chargea en hurlant lui aussi. Le combat fut bref, d'un geste rapide du poignet sa lame découpa ses deux premiers assaillants. Il ne ressentit même pas de résistance, le champs de phase faisait des merveilles. Se baissant de justesse pour éviter un gourdin qui avait prit son visage pour cible il répliqua d'une estocade qui embrocha son adversaire, juste a temps pour se servir de son corps comme d'un bouclier de chair lorsque des tirs lui furent adressés de plus loin dans le couloir. Les projectiles fusèrent autour de lui fauchant le dernier adversaire encore debout. Travis ressentait les impacts perforer le corps de son ennemis toujours embroché sur sa lame. D'un bond rapide il se projeta dans la pièce que ses adversaires venaient de quitter, c’était la fameuse salle de contrôle. Travis verrouilla rapidement la lourde porte derrière lui et se dirigeât rapidement vers l'autre extrémité pour prendre a revers les soldats qui continuaient de tirer sur Arkina. ils ne comprirent jamais ce qui leur arriva et leurs corps jonchèrent rapidement le sol.
-Vite ! amène toi ! d'autres arrivent !
S'élançant aussi vite que ses jambes lui permettaient Arkina dut faire un bond pour combler les derniers mètres qui la séparaient de la salle. Les tirs fusaient déjà de l'autre bout du couloir. Travis ferma rapidement la lourde porte et la verrouilla dans le même temps.
-On est pris au piège !
-Peut être, mais d'ici on peut contrôler toutes les cameras et toutes les issues de l'usine. Au moins nous devrions réussirent a libérer un maximum de gens.
Un choc sourd venant de la porte les fit sursauter.
-ça ne va pas les retenir longtemps aussi je te conseille de faire ce que tu as a faire le plus vite possible !
Travis acquiesçât et se dirigeant vers le moniteur le plus proche il se mit alors a pianoter rapidement.
Pendant ce temps Laïos et Minos continuaient de courir vers ce qu'ils espéraient être leur objectif. Étrangement, depuis que l'alarme avait commençait ils n'avaient plus rencontrés que de rares patrouilleurs qui firent la désagréable rencontre des poings de Minos. L'ancien mineur avait les poings en sang et une dent c’était fichée dans l'un d'eux. En courant il l'arracha de son autre main et la glissa dans une poche de sa veste.
-T'es sérieux ?
-Un trophé ! elle ira compléter ma collection.
C'est en riant qu'ils débouchèrent enfin dans la salle qu'ils cherchaient. L'horreur de la situation s'offrant a eux les réduisant au silence. Devant leurs yeux s'ouvrait une étendue qui semblait infinie. Pour répondre aux besoins en armes croissants du lord Regent des murs avaient étaient abattues, d'autres levés, des piliers de soutènements construits a la hâte pour permettre de créer des lignes de travail longues de plusieurs centaines de mètres. Ils ne voyaient pas le mur opposé ! Et tous ces gens ! penchés sur leurs travail ils n’étaient plus que l'ombre des êtres humains qu'ils furent jadis. Des hauts parleurs égrenaient un charabia fanatique sans cesse, les haranguant de travailler plus et plus vite. Comment sauver ces gens et détruire l'installation dans le peut de temps qu'ils avaient ?
-Dépêche toi ! La porte est sur le point de céder !
-Je fais aussi vite que je peux ! chaque système est indépendant des autres, aussi je dois les déconnecter un par...
-JE M'EN FOU DE TES EXPLICATIONS ! DÉPÊCHE TOI C'EST TOUT !
dans un énorme fracas métallique le premier gond venait de sauter, laissant alors un espace dévoilant les soldats qui se trouvaient derrière.
Arkina n'eut pas besoin de viser, ils étaient si nombreux que chaque balles touchait un adversaire. alors qu'elle venait de vider son dernier chargeur par l'interstice la deuxième porte explosa brutalement. Elle fut projetée par le souffle de l'explosion qui l'envoya percuter une console a coté de Travis. Celui ce retourna rapidement et chargeât en hurlant les fanatiques qui prenaient pied dans la pièce. Les oreilles d'Arkina bourdonnaient et un liquide chaud semblait lui couler dans le cou. Reprenant ses esprits elle se mit a penser a une ancienne chanson. Et c'est avec l'air en tête qu'elle se releva pour aller aider Travis.
[musique d'ambiance]
https://www.youtube.com/watch?v=IFUjwj_RB5o
Hurlant comme une démente elle attrapa un siège qui gisait a ses cotés et se jeta dans la mêlée, fracassant le crane du premier adversaire qui se présenta, si c’était pour mourir alors autant le faire avec panache ! Ils allaient comprendre qui étaient les honoluliens !
Travis faisait des ravages dans les rangs adverses, il profitait de l'ouverture étroite pour gêner ses adversaires qui devaient pénétrer dans la pièce seulement deux par deux. Arkina venait d'attraper le fusil automatique d'un adversaire et lui tira a bout portant une rafale qui le renvoya dans les jambes des suivants. C'est a ce moment la que la seconde porte céda elle aussi. Se retournant rapidement elle vida le chargeur par l'ouverture d'où ce déversait un nombre inimaginable d'ennemis. Combien de temps cela dura ? aucun des deux héros ne le sut vraiment, trop occuper a tuer encore et encore. Mais, malgré les lourdes pertes qu'ils infligeaient les fanatiques ne perdaient pas leur motivation et continuaient de se déverser inlassablement par les deux ouvertures. Nos deux héros étaient couverts de sangs, le regard fou de haine brut. Travis commençait a présenter des signes de fatigues, de nombreuses blessures parcouraient ses bras et ses vêtements tombaient en lambeaux. Arkina quand a elle était devenue une déesse de la guerre, après avoir battue a mort un soldat avec la crosse de sa propre arme elle avait trouvée une hachette et s'en servait pour faire payer chaque ennemis trop imprudent pour s'approcher d'elle. d'un revers elle fracassa la machoire du suivant, et dans le même geste elle envoya la hachette qui alla se ficher dans le front du prochain qui tentait de passer par l'ouverture. Les corps gisant a terre commençaient être de véritables handicapes pour les survivants. Et elle trébucha alors qu'un autre épaulait son arme ce qui lui sauva la vie quelques secondes de plus, le projectile venant la toucher juste en dessous de l’épaule au lieu de lui perforer le cœur. le sang commençait a lui brouiller la vue et elle sentait la fatigue envahir son corps alors que son sang commençait a imbiber ses vêtements. Elle devina plus qu'elle ne vit le soldat se tenir au dessus d'elle prêt a l'achever et elle ferma les yeux en attendant la détonation finale qui lui permettrait de quitter ce corps endoloris. Mais la libération ne vint pas, au lieu de ça c'est un poid qui l’écrasa lourdement.
-RELÈVE TOI PUTIN ! ARKINA ! DEBOUT !
Qui ? quoi ? où était elle ? puis les souvenirs lui revinrent. Travis venait de trancher la tète de l'homme qui allait l’abattre et dont le corps décapité venait de lui atterrir dessus. il se tenait au dessus d'elle décrivant des gestes amples de sa lame qui fauchait encore et encore. il ne restait plus aucune subtilités dans ses mouvements. il se contentait seulement de couper encore et encore.
Cdt. Travis
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29/06/1016 ETU 12:15
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Toutes ses forces avaient disparues, Arkina n’était plus que le témoin impassible de ce qui se passait autour d'elle. Travis continuait de se défendre comme un lion mais il était évident qu'il ne tiendrait plus longtemps dans ces conditions. Soudain un coup chanceux le désarma et sa rapière vola a travers la pièce se perdant dans la foule d'ennemis qui continuait d'arriver par les deux entrées, le nombre d'ennemis semblait infinis. En quelques seconde Travis fut submergé et il disparut rapidement sous la masse de ses adversaires. Sayez la mort venait les prendre. Arkina jura, mourir comme ça lui plaisait, perdue dans un océan de sang entourée des cadavres mutilés de ses ennemis. Travis quand a lui réussit a se glisser sous une lourde console de contrôle pour tenter tant bien que mal de se protéger des coups qui pleuvaient sur lui. tout son corps n’était plus qu'une douleur sourde et continue. Aucun d'eux n'entendit ni même me ressentit la secousse qui ébranla le bâtiment. Ils étaient a peine conscients quand soudainement les coups cessèrent. leurs adversaires avaient arrêtés de les frapper et il leur fallut plusieurs minutes pour comprendre ce qui ce passait. Le combat n'avait nullement cessé, ils n’étaient plus les cibles de la furie qui les entourait quelques instant auparavant. Arkina continuait d'entendre les bruits de luttes puis elle sombra dans l'inconscience.
Quand elle rouvris les yeux elle ne reconnut pas l'endroit où elle se trouvait. La pièce dans laquelle elle se trouvait était plus ou moins propre et elle reposait sur un lit. Il lui fallut quelques secondes pour que ses yeux s'habituent a la lumière. Elle découvris alors assis a ses cotés Laïos qui dormait a poings fermés en bavant légèrement sur sa tenue. Elle tenta alors de bouger mais ne réussie qu'a pousser un gémissement de douleur quand celle ci envahie tout son coté droit. Les souvenirs lui revinrent alors en mémoire.
-Ne bouge pas. Tu es gravement blessée.
Laïos venait de se réveiller et il la regardait avec une joie non dissimulée dans les yeux.
-Travis ?
réussit elle a articuler au pris d'un effort qui lui sembla insurmontable.
-Ne t’inquiète pas pour lui, il a la peau dure tu sais ?
-que... que c'est il passé ?
-Nous avons réussit ! Je ne sait pas comment mais avant que ça ne devienne la folie pour vous Travis a réussit a trouver la commande qui libéra les esclaves dans l'usine. En quelques seconde on venait de passer de quartes idiots qui tentent une mission suicide a plusieurs centaines d'idiots qui veulent se venger. Avec Minos nous avons mis en place les explosifs et nous nous sommes enfuis avec les esclaves capables de courir. En chemin nous sommes tombés plus par chance qu'autre chose sur vos assaillants. je crois n'avoir jamais vue un spectacle pareille ! c'est devenue une bataille générale dans les couloirs. Mais pris au piège comme ils étaient les gardes ne firent pas long feu et on a réussit a vous sortir de là.
-Le lord regent ?
-il n’était pas là. l'information était fausse a moins qu'il n'ai eu le temps de fuir avant que ça ne dégénère trop pour lui.
Un bruit léger se fit entendre et Laïos alla ouvrir la porte. il discuta quelques instants avec la personne de l'autre coté avant de disparaître par l'ouverture. C'est alors que Travis pénétra dans la pièce. Il était couvert de bandages, ses deux bras immobilisés par des attelles.
-Tu sais que t'as une sale gueule ?
-Je crois que de nous deux t'es la pire.
lui répondit il le sourire aux lèvres.
-C'est quoi la suite alors ?
-Pour toi ? tu as déjà une nouvelle mission importante. Elle consiste a ne pas bouger de ce lit sous aucun prétexte jusqu’à ce que Bjorn décrète que tu es rétablie. Tu as perdue beaucoup de sang. Aussi repose toi. La suite demandera de nous bien plus que ce qu'on vient de vivre. Mais dorénavant nous sommes plusieurs centaines a nous battre pour notre monde. Tant qu'un honolulien vivra alors l'espoir subsistera.
Fin de "la Chute". La suite au prochain episode.
Cdt. Travis
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30/06/1016 ETU 13:02
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-Avant j'étais pas quelqu'un de bien, maintenant je suis quelqu'un ! Les couleurs me semblent différentes, les odeurs aussi. Avec mon changement d'orientation professionnel j'ai trouvé ma voie, depuis mon évasion Dale 4 Az avec ce Travis ma vie a changée et c'est merveilleux ! Je me retrouve et je prend enfin conscience de qui je suis réellement. ça change la vie de tuer pour autre chose que le plaisir !
-extrait d'enregistrement de l'entretient psychologiques des résistants survivants-
Sujet -Nirkaïos-
Etat : A surveiller !
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Aujourd'hui j'ai rencontré le mal pour la première fois. Je revient du front et il est très présent la bas. Il pue, il fait du bruit et la violence qui émane de lui est terrifiante. j'ai peur d'y retourner, mais j'ai encore plus peur de ce qu'ils pourraient nous faire si on venait a abandonner le combat.
Kajïe et les enfants sont introuvables depuis le début de l'horreur, les rapports sont catastrophiques, je suis terrifié de découvrir leur nom dans les listes nécrologiques.
J'entend les échanges de tirs se rapprocher de nous, je crois qu'il va falloir que j'y retourne.
Donnez moi la force de survivre un jour de plus.
dernière prière d'un soldat inconnus
Cdt. Travis
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30/06/1016 ETU 13:20
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L'histoire.
Si l'histoire nous apprend bien une chose c'est qu'elle n'est que le point de vue de celui qui survit. Après la chute des forces de défense planétaire d'Hono-lulu d'innombrables histoires ce produisirent. Aussi belles que cruelles nous n'avons retenus de celles ci que celles qui nous arrangeaient. Mais si l'on décide de mettre sa subjectivité de coté et de devenir objectif alors la seule leçon qu'on en retient c'est que la guerre est le pire fléau que les êtres vivants peuvent s'infliger a eux même. Quoi qu'on en dise, la guerre ne révèle que le coté destructeur de notre nature, l'instinct animal qui sommeille en nous. Seule les sociétés dites "primitives" font l'apanage de la guerre. Elles sont considérés primitives par celles dites "civilisés" mais en fin de compte les deux ne sont pas aussi différente l'une de l'autre, quand il faudra faire un choix les deux choisirons celui des armes. Ainsi l'histoire nous donne une seconde leçon.
Quoi qu'on en dise, quoi qu'on en pense.
La guerre est éternelle.
Cdt. Travis
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01/07/1016 ETU 12:18
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[HRP : pour améliorer la lecture de mes textes je vais changer quelques codes de couleurs. veuillez donc ne pas trop vous en formuler. le blanc étant difficile a lire je vais essayer de le réduire au minimum]
Renaissance
Chapitre 1
L'aube se lève.
Le soleil venait de se lever sur la capitale Honolulienne. Travis a quelques kilomètres de la ville observait l'astre darder ses rayons a travers le nuages de suies qui survolait sa ville bien aimée. Leur base improvisée était située dans un maquis montagnard qui leur offrait pour l'instant la discrétion dont ils avaient besoins. Mais ce ne pouvait qu’être temporaire et il devait réfléchir a la suite des événements. Même si d'un certain point de vue la dernière mission était une réussite, ils n'avaient pas réussis a tuer le Lord Regent.
Au loin il entendit les sonneries de changements de quarts. Les équipes d'ouvriers qui avaient travailler toute la nuit étaient maintenant remplacés par d'autres. Les usines d'armements, avec leurs immenses cheminées, crachaient une fumée noire qui masquait les dernières étoiles visibles. Elles ressemblaient à de sinistres sentinelles veillant sur les quartiers qui s’étendaient au-delà, un lacis de ruelles boueuses et non pavées serpentant entre des constructions plus ou moins assurées, des tavernes miteuses, des tanneries puantes et les abattoirs. Travis imaginait les gens qui se hâtaient dans ces rues rendues misérables, eux même dans le même état de déchéance. Des fondeurs au visage noircis enfants crasseux se tenant accroupis sur le pas de la porte tels des chatons apeurés.
Il resta de longues heures ainsi, sans dire un mot ou même bouger. Pensif. Puis il se releva et rejoignit ses compagnons d'infortune. Beaucoup étaient exténués la malnutrition, et le manque de sommeil les avaient transformer en êtres mi vivants. Mais il voyait dans leurs yeux une lueur qui lui redonnait espoir.
-Mes amis ! Approchez, venez ! Je sais que vous êtes exténué, je sais que vous avez faim, je sais que vous avez peur. Mais je sais aussi que vous êtes en colère ! Je sais aussi qu'en vous brûle un feu. J'ai le même sentiments quand je vois ce qu'ils ont fait de notre ville ! dit il en désignant du doigt la capitale au loin derrière lui.
-Je suis en colère quand je voit ce qu'ils nous ont fait a NOUS ! Ces monstres ne sont pas des êtres humains, ces monstres ne méritent pas de vivre dans nos vies, de dormir dans nos lits, de violer nos femmes ! Aussi je ne vous le demanderais qu'une fois. ETES VOUS AVEZ MOI ?
Le cris qui s’éleva de la foule lui réchauffât le cœur. Rien n’était perdue.
Se retournant il avisa Laïos et Minos.
-Laïos trouve moi Nirkaïos j'aurais une mission pour lui. Minos quand a toi, regroupe tout le monde si on veut gagner cette guerre il va nous falloir des soldats. L'entrainement commence de suite, tu prendras une escouade d'une trentaine de volontaires et vous irez faire une razzia dans les stocks de nourriture de l'ennemis. Si on veut survivre il va nous falloir prendre ce dont on a besoin.
-Travis veut te voir.
Après quelques minutes a parcourir leur campement il avait trouvé l'ancien détenu en train d'aiguiser un surin qu'il avait fait lui même avec la cote d'un animale, enfin Laïos espérait qu'elle venait d'un animal.
Aucun mouvement dans l'attitude du fou ne laissa présagé qu'il avait compris voir même entendue. Laïos répugnait a s'approcher trop près de lui mais repoussant sa terreur il avançât un pied dans la direction de l'homme. Il était maigre comme un clou, la peau laiteuse, avec son regard sombre il faisait plus penser a un cadavre capable de marcher qu'a un être humain. Soudain alors qu'il ne l'avait pas prévu il se retrouva nez a nez avec Nirkaïos, celui ci l'avait attraper par la nuque d'une main et de l'autre il lui agitait la lame faite en os devant les yeux. Les siens étaient rivés sur lui et le dévisageaient avec intensité. plusieurs secondes passèrent sans qu'il n’émette le moindre son puis sans prévenir il relâcha Laïos et partit.
Soufflant de soulagement Laios remercia le ciel d’être encore en vie. puis il se dirigeât vers la rivière qui coulait non loin pour nettoyer ses vêtements salis par son émotion.

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