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Cdt. Numéro 1B
Respect diplomatique : 184 
05/09/1016 ETU 22:24 
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Score : 5
Détails
- Ici la flotte de défense de la Planète-Unité, une autorisation a été émise pour atterrissage. Faites coïncider votre trajectoire avec celle de nos escorteurs, aucune déviation ne sera permise. Profondément agacé, le contre-amiral Numéro 6853 reposa le micro du transpondeur sur sa console. La présence même d'un vaisseau d'humain naturel dans l'espace de la Planète-Unité était une intrusion habituellement répondue par un déluge de feu létal. Une poignée de délégations diplomatiques, un général transfuge de Red Star et quelques spécialistes recrutés pour les domaines difficilement appréhendables pour les clones : c'était là les seuls humains naturels ayant pu poser pied sur la planète, faisant de celle ci et des clones y résidant un sujet des plus mystérieux et méconnus de la galaxie. L'escorte prenait place et encadrait désormais le vaisseau étranger. Composée d'une dizaine de corvettes qui furent un jour splendides de technologie, il ne s'agissait désormais plus que de vieux vaisseaux qui ne mériteraient que de servir au sein de patrouilles coloniales ou de musées témoignant du temps des sanglants conflits pour la capitale et de la croisade contre les Tyranides. - Savons nous au moins de qui il s'agit ? Cette venue était sans aucun doute improvisée, sans quoi il aurait été informé afin de préparer un meilleur itinéraire et des forces spatiales un peu plus reluisantes. Le clone était clairement mécontent de la situation, même si cet invité devait être de la plus haute importance ne serait ce que pour mériter d'avoir la vie après pareille intrusion. - Vaisseau diplomatique Morphe. Le centre de contrôle n'a rien dit de plus que nos radars ne sachent déjà. - Soit. Espérons juste qu'aucun observateur militaire ne soit à bord. L'amiral clone s'enfonça davantage dans son siège lorsque la propulsion de son croiseur s'activa. Suivant le vaisseau diplomatique à quelques kilomètres sur une trajectoire parallèle, le voyage jusqu'à l’atmosphère n'était guère long mais incroyablement déplaisant pour des clones adeptes du culte du secret. Quelques vaisseaux avaient été dépêchés pour renforcer l'escorte, où plutôt impressionner les humains naturels qui étaient connus pour être très sensibles aux démonstrations de force. Deux croiseurs aux réacteurs capables de suivre sans ralentir le convoi avaient été miraculeusement trouvés et détournés de leur patrouille initiale. De même qu'une escadrille de chasseurs furtifs, ne manquant pas de se faire remarquer par l'équipage Morphe par leurs manœuvres à quelques dizaines de mètres de leurs hublots, et une fois leur attention captée de disparaitre sous leurs yeux. A défaut de pouvoir montrer la puissance des Clones, autant suggérer que celle ci se cache furtivement dans le vide spatial. Pour les mêmes raisons, à 400 kilomètres d'altitude il fut prévu de frôler plusieurs bunkers spatiaux. Au moins, ils ne seront jamais obsolètes aussi longtemps que les tirs de barrage de canons de gauss et d'obus à fragmentations perceront comme du beurre respectivement les croiseurs et les chasseurs. Les défenses clones disposaient d'autant plus d'une réputation d'invincibilité, ayant menées à la perte de nombreuses nations. Il s'agissait là de l’œuvre la plus connue des clones dans la galaxie : depuis une centaine de cycles tous les commandants les survolaient pour se rendre à l'Assemblée Galactique, d'une telle envergure que tous les prétendants à la capitale en avaient simplement repris les commandes sans jamais penser utile de les étendre, ni même ne serait ce que de remplacer les pertes subies. Malheureusement, ce prestige appréciable voulait sans doute dire également que la moitié de la galaxie devait disposer des plans de fonctionnement des fortifications clones. En l'espace de quelques secondes, l'orbite la plus basse pour des installations d'envergures arriva, occupée par une installation squelettique mais s'étendant sur des dizaines de kilomètres. Des cargos de ressources et des vaisseaux constructeurs s'affairaient comme des nuées de moucherons autour de nombreux vaisseaux amarrés au chantier spatial. Ces derniers ne ressemblaient pas vraiment aux traditionnels vaisseaux clones. Bien que partageant leur esthétique générale avec de nombreux composants asymétriques déformant inélégamment leur coque, ceux ci semblaient être d'avantage des réacteurs colossaux sur lesquels on avait négligemment installé une passerelle et des tourelles. - Atmosphère en approche, contre-poussée. - Ceci ne nous regarde plus, cap sur une orbite haute.
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Cdt. Chrysalide
Respect diplomatique : 1379 
05/09/1016 ETU 23:28
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Score : 4
Détails
Chrysalide était partie sur un coup de tête. Les élections du Conseil Gouvernemental l’avaient fortement perturbée et elle avait pensé tout de suite à celui qui lui avait fait confiance le premier, dès son arrivée dans la Galaxie Révolution. Elle éprouvait le besoin irrationnel de le voir et de lui demander conseil. Il ne lui avait jamais rien demandé d’autre que de l’aider à redistribuer ses richesses, elle avait reçu beaucoup et s’était appliquée à donner à tous, le déchargeant de tâches fastidieuses du mieux qu’elle pouvait. Or, elle n’avait plus de nouvelles de lui depuis tellement longtemps qu’elle commençait à en avoir le cœur serré. Elle comprenait fort bien qu’il se soit retiré de la politique, ayant été décrié par beaucoup ne le connaissant pas vraiment et lui prêtant des intentions qu’il n’avait jamais eues. Pour avoir souvent discuté avec lui, elle trouvait encore à ce jour, les critiques cruelles et infondées. Des procès d’intention comme on dit… Affrétez mon vaisseau diplomatique privé pour une visite sur la « Planète-Unité » et nul besoin de demander un droit d’accès. Je me débrouillerai… Non, pas d’escorte. Je vais où je ne suis pas attendue, mais qu’importe. Je ne peux qu’être bien reçue. Maître, ce n’est pas rais… Suffit ! Je le sens dans mon cœur. Vous n’avez rien à dire. Le vaisseau diplomatique qui l’emportait, ne comprenait qu’un pilote expérimenté et un technicien. Elle n’avait accepté aucune autre présence à bord. A l’approche de la planète, elle remarqua un grand déploiement de vaisseaux d’escorte qui les obligèrent à une trajectoire très précise et elle eut soudainement peur de l’irréparable : son ami serait-il mort ? Pourquoi tant de précautions de la part des clones ? Elle décida de rester calme jusqu’à l’atterrissage. Dans l’expectative, elle descendit dès le sas de son vaisseau ouvert, dans sa combinaison de protection en jade. Les clones formaient un barrage devant elle et elle dût se présenter comme si elle avait été un vulgaire quidam. Je n’ai pas rendez-vous et je n’ai pas l’autorisation d’aller plus loin. Veuillez néanmoins avertir le Commandant Numéro 1B que la Commandante Chrysalide du peuple des Morphes voudrait être reçue. Je ne doute pas un seul instant de son acceptation : nous sommes amis de longue date. Aucun clone ne frémit à ses paroles. Que se passe-t-il ici ?
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Cdt. Numéro 1B
Respect diplomatique : 184
08/09/1016 ETU 01:16
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Score : 4
Détails
- Le commandant 1B est déjà informé, nous nous doutions qu'il s'agissait de vous, commandante Chrysalide. Les clones n'en avaient pas pour autant exclu les autres possibilités de cette violation de leur espace. Si aucune trace d'apotium ou d'arme sophistiquée n'avait été décelée par les radars, une attaque biologique aurait été indécelable. Aucune procédure n'avait été imaginée pour situation pareille, du moins aucune n'impliquant pas la destruction du vaisseau en question. On s'était au final contenté de la faire atterrir dans une cité industrielle désaffectée à la périphérie de la capitale planétaire. Le clone continuait d'envisager tous les risques possibles et était prêt à faire inspecter chaque centimètre du vaisseau, mais rapidement abandonna l'idée. A cause de la présence d'une invité de haute estime pour les Protecteurs de l'Unité, mais surtout faute de matériel adéquat. - Il devrait arriver d'ici quelques instants, maintenant que nous avons la certitude de votre identité. Un certain malaise commençait à s'installer. Le silence était perturbé uniquement par les vibrations du moteur encore chaud du vaisseau diplomatique. Pensant à couper cette situation inconfortable, il détourna les yeux pour observer le paysage. Sans grand succès : la ville était totalement vide de toute vie, des bâtiments de formes carrés entrecoupés parfois par une cheminée d'usine. Aucun intérêt notable n'en ressortait aux yeux du clone. - Hum. Tout va comme vous le souhaitez sur ... heu ... la Planète-Morphe ? Il était évident que le clone était affecté aux services de sécurité plutôt qu'à la diplomatie. Il s'agissait même là probablement de sa première entrevue avec un humain naturel. La situation était plus qu'embarrassante, heureusement pour tous la navette de Numéro 1B arriva enfin peu après, faisant voler en tout sens les feuilles mortes accumulées sur la plateforme d'atterrissage. Une horde de clones tous identiques sortirent du vaisseau, jusqu'à ce que l'un deux, portant des cordelettes dorées pour unique différence sur sa tenue, se rapprocha de l'invitée. - Ma chère Chrysalide ! Quel plaisir de vous rencontrer de nouveau après tout ce temps! Qu'est ce qui vous amène donc à vous aventurer en ces lieux, nous qui ne sommes aujourd'hui plus que d'humbles représentants du passé alors que la galaxie avance à grand pas vers le progrès ?
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Cdt. Chrysalide
Respect diplomatique : 1379
08/09/1016 ETU 17:23
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Score : 3
Détails
Chrysalide était de plus en plus inquiète : les clones ne bougeaient toujours pas et les lieux semblaient vides de toute autre vie. Malgré les paroles du seul clone qui s’exprimait, elle avait de la peine à croire que son ancien ami l’accueillait telle une pestiférée à l’écart de la ville. L’attente lui parut interminable et elle se rendit compte que son pilote et le technicien étaient sur le qui-vive pour la rejoindre rapidement si les choses se gâtaient… Quel ne fut pas son soulagement quand Numéro 1B arriva enfin. La chaleur de son accueil et sa voix la consolèrent instantanément. Justement, Commandant 1B, je n’avais plus de nouvelles depuis longtemps. Il me semble même que quelques messages sont restés sans réponse de votre part. Figurez-vous qu’il ne m’en faut pas plus pour m’inquiéter d’un ami. Je ne sais pas si la Galaxie avance vers le progrès ! Oui, elle avance, fort heureusement, menée par main de Maître pat le Gouverneur Flavius. Mais quelquefois, je doute… Alors, oui. En plus de mon inquiétude pour votre santé, j’ai eu envie de venir vous parler comme on le faisait avant, tous les deux. A cette évocation, l’émotion lui serra la gorge et elle ne put que se jeter dans les bras de 1B pour mendier une accolade paternelle. Puis-je passer quelques cycles en votre compagnie ? Quand je dis « quelques cycles », ce ne sera forcément pas très longtemps, un ou deux tout au plus, parce que j’ai été élue au Conseil gouvernemental et je dois travailler avec mes collègues et l’Empereur Flavius. Et puis il y a aussi une personne dont je ne veux pas être séparée trop longtemps… Le visage de 1B ne paraissait pas différent de celui de ses souvenirs. Mais il ne fallait rien en conclure. Ce n’était pas un humain fait de chair et de sang. Comment vieillissaient les clones ? Dites-moi : comment allez-vous, mon ami ?
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Cdt. Numéro 1B
Respect diplomatique : 184
11/09/1016 ETU 16:24
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Score : 3
Détails
1B avait accueilli dans ses bras sans rechigner Chrysalide malgré l'étrangeté de cette pratique pour les clones. - Beaucoup de choses changent ici aussi pas forcément pour le mieux. Nous avons de ... graves problèmes ces derniers temps. Nous avons clos toute activité avec les humains naturels de cette galaxie de telle sorte que personne ne vienne aggraver notre situation. 1B se sentit quelque peu mal à l'aise car la rupture de communication avait aussi concerné Chrysalide autant que tous les autres. Il continua prestement, pour pas que cette dernière ne se sente mise dans le même panier que les autres humains naturels pour lesquels les clones n'avaient pas excessivement de considération. - Beaucoup trop de factions ont voulu notre extermination, souvent alors même que nous n'étions pas une menace pour eux. Même après notre retirement du pouvoir galactique, le secteur IV voulait nous voir disparaitre, d'autres étaient près à dépenser des fortunes en mercenariat pour massivement piller nos mondes et détourner nos moyens ... Nous espérons que notre silence aura détourné l'attention de tous ceux qui complotaient contre nous -du moins ce qui ont survécu- vers d'autres projets funestes loin de nos frontières. La plateforme d’atterrissage n'était déjà pas un lieu convenable pour recevoir une telle invitée, mais en plus 1B se rendait compte que ce n'était pas avec des discussions plaisantes qu'il l'avait accueillie. - Prenons ma navette, pour une fois ce sera à vous l'occasion de me conseiller sur les derniers évènements galactiques. Oh, et me raconter les projets secrets gouvernementaux ?! Je suis on ne peut mieux placé pour savoir qu'il en existera toujours ! La venue de Chrysalide était d'un grand réconfort. 1B était resté des dizaines de cycles en l'unique présence de ses semblables et redécouvrait ce qu'était une relation d'amitié. 1B avait regretté de nombreuses relations avec des humains naturels qui s'étaient montrés indignes de confiance ou motivés par d'arrières pensées. Chrysalide ne l'avait jamais trahi contrairement à nombre d'autres personnes et il l'en appréciait d'autant plus.
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Cdt. Chrysalide
Respect diplomatique : 1379
11/09/1016 ETU 19:16
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Score : 2
Détails
Chrysalide monta dans la navette avec une drôle d’impression. Son Mentor était triste, il s’était volontairement retiré de la vie galactique sous la pression d’êtres malintentionnés et il ne le méritait pas. Elle lui prit la main et la serra doucement. Vous savez, 1B, je vous considère comme un ami, mais encore plus que ça. Vous m’avez aidée quand j’arrivais juste dans cette galaxie, vous m’avez fait confiance pour vous seconder quand vous étiez au Gouvernement et j’ai toujours pu parler avec vous de tout un tas de choses… Quand j’étais triste, vous me consoliez, je m’en souviens. Quand je me posais des questions, vous aviez des conseils judicieux. Que serais-je devenue sans vous, moi qui n’avais plus mes parents pour me soutenir ? Même si cette notion est difficile à comprendre pour vous, vous avez été un vrai père pour moi. Ne cherchez pas… c’est important pour moi. Vous êtes important pour moi. C’est la seule chose à retenir. Elle prenait plaisir à lui tenir la main et il ne l’avait pas retirée. Quels sont les problèmes graves auxquels vous avez fait allusion ? Quelles sont les épreuves que les humains pourraient encore vous faire subir ? Est-ce pour cela que les clones étaient si suspicieux à mon arrivée ? Vous devez tout me dire. Je suis votre amie, votre fille adoptive… La navette ralentissait, ils devaient être arrivés au Palais de 1B. Qu’allait-elle découvrir ? Elle avait hâte d’avoir des réponses à ses questions. Le visage de 1B était impassible quand elle retenait à peine ses larmes d’angoisse.
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