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Cdt. Flavius
Respect diplomatique : 2044 23/09/1016 ETU 15:03 |
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Score : 8
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Intendant ? Oui ? Faites couper le droit d'accès à l'Hologramme du Joker au moins pour cet événement... Après ces mots discrets, Flavius se leva. Commandante Olorin, je ne vous demande pas de m'ériger une statue, vous m'avez certes remerciée en privé, mais compte tenu que vous me reprochez de vous "avoir fait perdre du temps" en quelque sorte, ce transfert était un moyen de vous faire rattraper celui-ci... c'est parce-que vous insistez tant sur les conditions ignobles d'accueil que je me dois de le rappeler... Et vous me dîtes que mon explication quant à votre enfermement temporaire ne tient pas la route ? Selon mes principes de Justice et de Bien, il vaut mieux s'hasarder à enfermer temporairement un innocent, et non condamner comme vous essayez de le maintenir, que de risquer la vie de milliard et de milliard d'autres. Votre civilisation ne pouvait certes pas s'installer rapidement pour être un danger immédiat -si elle en avait été un- mais régler les problèmes en amont est mère de sûreté, surtout quand l'on sait que la Boîte était prête à accueillir n'importe qui chez elle, et que la quasi-totalité des nouveaux arrivants ont déjà les moyens d'user d'arme de mort... comme ils l'ont tant fait en Renaissance. Alors oui, on me le répète assez, tous n'étaient pas comme ça, mais le doute m'obligeait à prendre mes précautions, surtout quand celles-ci n'impliquaient que ces mesures temporaires pour certain -dont vous-. Flavius marqua une courte pause. Quant à votre divagation sur ma Gouvernance... vous ne pouvez pas prétendre que celle-ci a été imposé par la force et la peur, la Capital Galactique m'est revenue entre les mains par transfert, et même à ce premier jour, alors qu'aucun Saint Empire n'était en place, le taux de popularité dépassait largement les 70%, et êtes-vous en train d'affirmer que 76% de la Galaxie me soutient simplement parce-qu'elle se sent intimidée par la Sainte Force ? Pardonnez moi, mais votre mise au point ne vaut rien, je sais comment je suis arrivé jusqu'ici, et je sais par dessus tout que si mes principes de Bien avaient été aussi tyrannique que vous le prétendez, certain pourront vous témoigner du contraire, à moins qu'ils ne soient trop effrayé pour dire quelque chose que je n'approuverai pas, vous en avez la preuve avec le Commun ou le Guide Arkangel Hismer, ceux-ci sont tout simplement "terrorisé" à la simple idée de donner leur désaccord, vous n'avez qu'à consulter les archives à votre tour... Et avant de revenir sur le fond du sujet, je commenterai aussi votre vision de la Justice qui... n'entre pas totalement en contradiction avec la mienne, si vous essayiez simplement de comprendre que vous n'avez pas eu à faire à la justice, mais à une procédure sécuritaire, je le répète encore, vous n'avez pas été condamnée à quoi que ce soit. Mais cette Justice que vous défendez, bien que certain principe y soient indispensable comme le droit à la défense, j'ai toujours eu conviction que ces principes ne devaient pas être justification à la faiblesse, il n'y a qu'à voir à quoi ce fameux procès a servit, partant certainement d'une bonne intention de promouvoir la vérité pour vous... mais permettant surtout par son incapacité à prendre décision rapide de servir de leurre pour que certain individu puisse détruire des dizaines de milliards de vie ! Alors sur le coup, j'ai beau épouser certaine vertu dans ce que vous semblez appeler Justice, mais je peux vous certifier que celle dans le sens où vous l'entendiez en Renaissance ne s'illustre pas comme un exemple pour moi... Flavius marqua une autre pause. Mais revenons au fond de ce que semble vous amenez ici, Commandante Olorin. Vous demandez à ce que votre innocence soit reconnue, et vous avez déjà eu ma réponse tacite en expliquant que devant les efforts et dispositions que je fournissais à votre égard, vous deviez déjà vous douter de mon intuition, disant bien intuition, car je l'ai dis je n'ai pas le pouvoir de connaître réellement vos intentions... Flavius se tourna vers Hamilton. ... et merci pour votre déclaration Commandante Hamilton, j'avais déjà commencé à me faire une petite idée de la Commandante Olorin il y a peu, et je vous rejoints sur votre conclusion de... Bien pour ce qu'elle est. Flavius revint sur Olorin. Mais ici ne semble plus être le sujet... Commandante Olorin, j'y reviens, vous souhaitez que votre innocence soit reconnue... mais par qui ? Par ceux ayant témoignés à votre désavantage sur votre affaire, par le Conseil, par toute la Galaxie, par... moi ? Car c'est bien cela que vous semblez vouloir, mon avis pour vous innocenter alors que je vous l'ai déjà donné par ma conclusion précédente sur mon intuition, mais que souhaitez-vous que je fasse, que j'affirme que celui-ci fait preuve d'autorité et de vérité absolue dans cette Galaxie ? Car mon avis n'a que la valeur que vous lui accorderez. Alors soyez plus clair sur ce que vous voulez réellement, si c'est au Saint Empire que vous vous adressez, celui-ci ne vous a jamais condamné ou accusé en quoi que ce soit, si ce n'est fait appliquer une procédure sécuritaire, et si c'est à moi, vous connaissez ma réponse à moins que vous souhaitiez que je la clame sur tous les toits et l'inscrive même dans le marbres si cela n'est pas suffisant... alors je vous écoute. Flavius se rassit.
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Cdt. Arkhangel Hismer
Respect diplomatique : 1079 23/09/1016 ETU 15:13 |
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Score : 10
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Hrp: Youpsi. Dans l'idée, ce poste prend place avant celui de Flavius, que j'avais manqué. Ceci dit ce n'est pas bien grave: Il n’influe pas sur le déroulé du "procès". Quelque-part sur la planète capitale... "Intéressante, vraiment." "Madame ?" "La rousse." Fidèle à ses coups de gueules et revendications aléatoires, Alice ne tenait plus personnellement son poste d'ambassadrice, ce qui se traduisait par une politique de la chaise vide. Si elle apparaissait sporadiquement par hologramme pour critiquer ouvertement certaines politiques, ou en personne lorsqu'elle avait besoin d'haranguer les foules, elle passait désormais l'immense majorité de son temps à l'intérieur de ses locaux, surveillant de loin l'activité des sénateurs, commandants et représentants de chaque faction. Dans l'état, elle se trouvait assise sur un style balcon style gothique faisant face au quartier chic dans lequel elle avait fait installer l'aile annexe de la "Fondation Étatique pour le Partage et l’Extension de la Culture du Dominium", l'une de ses premières réussite diplomatique. Pour ne pas changer des derniers cycles, son teint était cireux, et elle semblait très fatiguée. Ses deux gardes du corps attendaient patiemment autour d'elle, fusils en main. "Je veux dire, elle a une manière intéressante de défendre son cas. En fait ça pourrait même fonctionner. Regardez, par exemple: elle affirme de nombreuses choses et les répète de manière à convaincre l’opinion de leur justesse. Répétez quelque-chose suffisamment de fois et les gens accepteront l'idée même que ce soit vrai sans poser de question." "Ce n'est pas ce que vous faites aussi, madame ?" "... Pas du tout." Elle sembla hésiter un instant. "Je donne toujours des arguments reposants sur des faits." "Elle aussi, madame." "Des faits vérifiables. Les faits qu'elle cite sont à moitié concrets, à moitié invérifiable. Bien entendu elle peut difficilement faire autrement, elle est jugée coupable pour cette raison même. Mais, pour donner un ordre d'idée, le simple fait que le Joker s'amuse à la narguer ici ne l'aide pas: Si j'en crois mes maigres connaissances à son sujet, il pourrait tout aussi bien venir la sortir d'un mauvais pas pour continuer à l'exploiter. Et intéressons-nous à la forme de sa défense. Elle commence par clamer son innocence dans un mélange prenant de misérabilisme savamment calculé et de preuves semi-concrètes, puis enchaine sur une critique du gouvernement pour jouer sur ce bon vieil instinct contestataire habitant chaque individu n'étant pas au pouvoir. Cependant, nous en arrivons à la partie que je trouve intéressante." Elle fit mine de faire rouler ses épaules et se gratta la joue sans trop y penser. La peau blême se déchira alors, laissant couler une unique goute de sang qu'elle essuya à l'aide d'un mouchoir de tissu blanc ayant manifestement déjà remplie cette tâche par le passé. "A la toute fin, elle commence à exposer sa vision du bien et de la justice. Selon elle, l'explication du paladin ne tient pas la route parce qu'il na pas la même vision de la justice qu'elle. C'est intelligent car ça recoupe les arguments déjà utilisés, mais maladroit car pour un auditeur attentif, cela semble juste profondément égocentrique, et plus que la vérité, on a l'impression de voir la lutte d'un égo pour son bienêtre personnel. De toute façon c'est toujours le cas lors de ce genre de procès. Enfin bref, elle prétend que la vision du bien du paladin ne vaut pas la sienne. Soit, pourquoi pas. Après tout sa vision du bien à amenée à la destruction d'une galaxie par le feu nucléaire, celle du paladin par contre... A maintenue une paix relative dans cette galaxie. Enfin, tout ça pour dire que je suis tentée de venir en aide à notre cher empereur." Court silence. "Pourquoi leur système de justice, pourquoi leur éthique serait supérieure à la notre ? A quoi sert de tergiverser à ce sujet ? Ils viennent dans notre galaxie, ils demandent l'asile et nous leur donnons ! Ils devraient se montrer reconnaissant, au lieu de quoi ils réclament toujours plus, s'estiment spoliés ! Spoliés ? Eux ? Si nous voulions vraiment les spolier, ils seraient mort. Tous. D'ailleurs, vous voulez que je vous dise ? Quand la sécurité d'une galaxie entière entre en jeu, je pense que nous devrions fonctionner avec binarité." Alice eut un petit rire. Son sourire se fit beaucoup plus lugubre. "Tout ce qui n'est pas parfaitement fiable est coupable. Ce n'est pas comme si nous tuions les coupables de toute façon. Notez que ce dernier point me désole mais c'est ainsi. Pour en revenir à la binarité, vous savez ce qu'on dit, hm ? Mieux vaut prévenir que guérir, et guérir que périr. Ce à quoi j'ajouterais même: Mieux vaut guérir par le feu. Le feu représentant ici l'ADM, et je maintient que nous devrions utiliser le feu contre le feu, toute proportion gardée." "C'est à dire, madame ?" "Tout les réfugier galactiques ayant collaborés ou ayant fait mine de collaborer avec ces criminels devraient mourir, pour la sécurité du plus grand nombre. Quoi qu'il arrive, cela fera moins de mort si nous tuons des innocents au passage que si nous laissons les vrais coupables se lever et nous nuire. Pas forcement par les armes, je pense aussi au fait qu'ils pourraient amener à une guerre civile galactique pour le pouvoir, insidieux comme ils sont..." Court instant de silence. Un malaise s'était paisiblement installé durant la durée de son monologue. Devant-elle, le soleil se couchait. "Et c'est parce que le paladin ne serait pas de mon avis que je ne l'aiderai pas à se défendre de cette femme. Même si c'eut été très tentant."
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Cdt. Olhorìn
Respect diplomatique : 3203 23/09/1016 ETU 22:28 |
Score : 7
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Olorìn eut du mal à réprimer le sourire qui lui montait aux lèvres. Elle baissa légèrement la tête, sa longue chevelure rouge masquant temporairement son visage. Elle fit mine de réfléchir. Elle avait atteint son objectif. Elle avait réussi à amener l'Empereur exactement où elle voulait. Elle finit par relever la tête et s'adressa à Flavius. "Tiens donc ? Votre popularité était aussi élevée avant que vous n'imposiez à vos citoyens de devenir partisan ? C'est dommage, il n'y a aucune archive pour le prouver... Je veux bien vous croire, et j'ai l'intuition que vous dites la vérité, mais rien ne le prouve. Vous pouvez donc effectivement dire la vérité... Ou aussi bien mentir, du coup. "Et vous dites également ne pas gouverner par la Peur ? Et vous pensez que les archives galactiques sont là pour vous donner raison ? Le fait que deux ou trois commandants osent s'élever contre vous ne signifie pas qu'il n'y en a pas beaucoup plus, qui n'osent pas parler. Et cela ne confirme en rien vos intentions premières. Comprenez-moi bien : je veux bien vous croire que vous ne souhaitez pas diriger par la peur, et j'ai l'intuition que c'est bien le cas, mais les archives ne peuvent en rien me prouver ce que vous pensez..." Olorìn fit une courte pause. "Vous voyez où je veux en venir, Empereur ? On peut toujours remettre en doute les paroles de chacun. Personne ne sait ce qu'il se passe dans la tête de l'autre, mais quand les preuves matérielles commencent à s'accumuler, il faut bien finir par prendre une décision. "Renaissance n'était pas ma galaxie. Ma galaxie était et reste encore à ce jour Utopie. Et en Utopie, nous n'avons connu aucun conflit comme ceux que Renaissance a pu connaitre. Utopie était une galaxie paisible, et il n'y eut pas plus de guerre destructrice que dans la vôtre. "Alors, on arrête de jouer une minute, voulez-vous ? "Je me fous que vous considériez que votre Bien est légèrement différent du mien, qu'il est un peu au-dessus, un peu en-dessous ou à côté. Nous pourrons toujours discuter plus tard de ce sujet et échanger nos points de vue. C'est le vôtre, et je le respecte. Et vous pouvez respecter ma vision, même si elle est légèrement différente de la vôtre. Et reconnaitre ma vision, c'est accepter que mes intentions étaient bonnes dans les faits que vous me reprochez. Elles n'ont peut-être pas eu l'effet escompté, mais vous ne pouvez me juger complice pour autant. Si je suis complice, alors nous le sommes tous. "Mettez-vous à ma place, Empereur Flavius. J'ai donné deux fois ma vie pour lutter contre le Joker. Je vous le répète : je suis morte deux fois pour ce combat en lequel je crois. Et j'arrive ici où vous me considérez comme potentiellement coupable de complicité de criminels qui n'ont pas hésité à m'exécuter de sang froid. Par deux fois." Son sourire disparut et sa voix se fit légèrement plus grave. Elle lutta visiblement pour maintenir son regard fixé sur Flavius. "L'Honneur... Comme l'Amour... Nécessite que certaines paroles soient prononcées afin d'apaiser l'âme meurtrie. Oui, j'ai besoin que vous me déclariez innocente des faits dont vous m'avez soupçonné. Non, parce que c'est vous et que je réclame votre reconnaissance, mais tout simplement parce que c'est vous qui avez mis en doute ma sincérité. "Entendez-moi, je vous prie..."
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Cdt. Flavius
Respect diplomatique : 2044 23/09/1016 ETU 23:50 |
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Score : 7
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Flavius se leva, avec un air assez déterminé, comme si celui-ci souhaitait aussi que cela finisse, bien qu'il gardait son flegme légendaire. Vous avez raison... vous ne pouvez pas juger de ma gouvernance sur des intuitions, je ne vous demanderai donc pas de reconnaître que vous aviez tord en affirmant que je ne gouverne que par la peur ou que ma gouvernance atteignait une popularité record à l'époque, après tout, chacun pourra se renseigner de son côté, n'est-ce pas ? Flavius retourna un modeste sourire à Olorin. Mais vous avez raison, arrêtons de jouer, je passerai même le fait que dans cette Galaxie, le Bien tel que je l'ai toujours défini et qui a toujours guidé mes actes restera tel qu'il a toujours été, je puis comprendre que le vôtre ait été différent sur renaissance et je l'accepte... tant que celui-ci reste sur renaissance, simplement, ou du moins qu'on ne vienne pas me dire que je ne suis plus en accord avec mes principes de Bien alors qu'il en a toujours été le cas. A présent, regardez ma bonne volonté, malgré le fait que celle-ci ne se base que sur des intuitions. Flavius redressa son buste plus que de raison, et tonna fort dans tout l'Hémicycle de sa voix portante. Moi, Flavius Premier du Nom, Défenseur du Bien, Pourfendeur du Mal, Sacro-Saint Empereur du Saint Empire Galactique, déclare Olorin non-coupable, des faits que je lui ai reproché. Flavius esquissa un léger sourire. Vous voilà maintenant pur Commandante Olorin ! La séance est clause, épousez l'innocence que je vous ai offert par ces mots, qu'il en soit ainsi ! Flavius retourna s'asseoir, son intendant s'approcha de lui, et lui chuchota. Empereur... la fouille des archives plus poussée a donné quelque chose d'intéressent. Ah ? Quoi donc ? Une histoire de... Vilain Mal fort intéressante.
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Cdt. Chrysalide
Respect diplomatique : 1379 25/09/1016 ETU 04:29 |
Score : 5
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Chrysalide se leva, elle venait de consulter les messages transmis de son QG, et avait une bonne nouvelle. 85% de partisans... et vous êtes toujours "neutre", Commandante Olhorin, ainsi que tous les Dirigeants de "Renaissance". Je ne comprends pas ce que vous voulez prouver par votre discours sinon rabaisser nos agissements pour le Bien de la Galaxie. Chrysalide haussa le ton. Commandants de Renaissance, il est temps de remplir votre devoir et d'honorer votre serment : Devenez Partisans ! Non par peur ou frilosité, mais parce que vous en avez fait la promesse devant cette Assemblée. Il était très tard et elle était fatiguée mais elle avait tenu à attendre le verdict pour couper l'herbe sous le pied des détracteurs de l'Empereur. C'était son rôle et sa priorité en tant que... faisant partie de ce Gouvernement pendant encore quelques cycles.
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Cdt. Le Joker
Respect diplomatique : 1224 25/09/1016 ETU 11:57 |
Score : 6
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De son asile, le Joker suivait les débats à la télé. Et même s'il ne pouvait plus accéder au canal de cette sale, ça ne l'empêchait pas de commenter l'actu' de derrière son poste, comme Gérard, 58 ans, le fait tous les soirs. Tous les dirigeants de Renaissance… sauf Ekkouille, Richtou, Galactou, Hamilouche, Harley, Kordette, Kennedy, Londoku, Jimmy, Mael-chou. C't'à dire la plupart d'ceux qu'ont prêté serment. Elle est douée dans son domaine, celle-là… très douée en politique. Un gardien vint le trouver et l'arracher au poste. C'était l'heure de la douche à la lance à incendie.
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Cdt. Olhorìn
Respect diplomatique : 3203 25/09/1016 ETU 19:20 |
Score : 5
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La jeune femme s'ébroua. Elle secoua la tête et s'adressa à l'Empereur Flavius, un sourire aux lèvres. "Je vous remercie, Empereur, et vous présente mes excuses pour ce petit délai dans ma réponse. Il était indépendant de ma volonté, d'autres puissances que la mienne ayant préféré vaquer à d'autres occupations sans doute plus importante à leurs yeux..." Oh, ça va, Ruby. Je n'ai pas pu faire autrement, j'aurais bien voulu te faire répondre avant. "Dame Chrysalide, je vous demande également de ne point me tenir rigueur de n'avoir pas changé mon attitude diplomatique à l'égard de ce gouvernement, mais je vous prie de croire que je n'ai aucune responsabilité dans cet oubli honteux, celui-ci étant du à une incompétence notoire qui n'est pas de mon fait." C'est bon, maintenant. Je t'ai déjà dit que je n'avais pas eu le choix. Occupe-toi de répondre et laisse-moi gérer la narration, d'accord ? "Ouais, ben, vu la façon dont tu t'en occupes..." Je peux aussi bien te rendre muette, tu sais... "C'est bon, t'as gagné..." Olorìn s'éclaircit la gorge discrètement. "J'apprécie, mon cher Empereur, l'effort que vous avez fait pour reconnaitre mon innocence dans les malheurs qui ont frappé Renaissance. En retour, je vous promets d'aller au plus vite déclarer ma reconnaissance envers votre gouvernance dans la salle dédiée. Vous pouvez considérer que ma civilisation se porte partisane dès maintenant. Vous pourrez le constater au prochain cycle politique, si aucun changement ne survient d'ici-là." La jeune femme aux cheveux rouges se tourna ensuite vers la commandante Chrysalide. Ses yeux mauves pétillèrent une seconde avant qu'elle ne se décide à baisser légèrement la tête, dérobant son regard à celui de la jeune mariée. "Je vous présente une nouvelle fois mes excuses, Commandante. Le cycle est passée avant que je n'ai pu réagir. Ne me jugez donc pas si durement, je vous prie. Il ne s'agit que d'un contretemps et nullement d'une intention de vous nuire." Sur ces derniers mots, elle fit une légère révérence et tourna les talons. Sur les derniers mètres avant la sortie, Ruby se prit les pieds dans le lourd tapis rouge et faillit chuter. Elle se rattrapa in extremis. Les gardes de la salle purent l'entendre maugréer. "Alors, ça, c'est vraiment minable comme vengeance..." Oui, c'est vrai, je l'avoue...
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