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Cdt. Flavius
Respect diplomatique : 2044 
03/10/1016 ETU 02:02 
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Score : 9
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Un retour Holographique était diffusé dans toute la Sainte Assemblée, chaque écran n'y manquait pas, et toutes les personnes posaient leur regard curieux sur ce qui ressemblait tout d'abord à une annonce devant l'envergure du dispositif, mais qui semblait pourtant bien étrange par le fond même du décore. Car l'Holo-vidéo laissait voir la grande Cathédrale de l'intérieur, un des rares bâtiments de toute la Capitale Galactique à égaler si ce n'est dépasser, la taille de l'Assemblée, tant les Salusiens avaient érigé celle-ci avec vigueur dès leur arrivée au pouvoir, dans une prétention religieuse à peine voilée. Les choses étaient ainsi faites et le seraient toujours, chaque civilisation ayant essayée de laisser ses marques de son passage dans un ego nationaliste dont tous savaient faire preuve, et la religion n'y était ici pas pour grand chose, il n'y avait qu'à voir les édifices de toutes les civilisations passées dans la Capitale. C'était donc bien l'intérieur de cette grande Cathédrale qui était rediffusée sur les écrans, celle-ci était remplie, tant par les nombreux Salusiens de tout bord que tous ceux ayant souhaités se joindre directement sur le lieu de l'événement, croyant ou non, sur témoignage de l'importance de celui-ci. Le lieu avait pour lui un esthétisme propre à Salusa, vitraux colorés en tout genre digne d'un art ancien, laissant passer lumière élégante dans les lieux, non sans avoir au passage diverses représentation d'événement religieux qui parlaient peu aux non-croyants, mais il était aussi possible de voir dans les très nombreux transepts de la cathédrale des statues en tout genre, bien en lien avec des événements connus, tel que celle d'un Paladin empalant avec vigueur un Tyranide au sol, avec une auréole surplombant sa tête de surcroît, ou encore cette statue d'un enfant Salusien donnant pitance à un soldat blessé, sans aucune distinction de croix, laissant supposer que celui-ci était de l'ennemi. Tel était le sentiment que pouvait laisser transparaître les lieux et cette religion en elle même, mêlant dans un contraste étonnant principes moraux et valorisation guerrière, et toutes les statues en témoignaient, variant des Saint proche de ceux que la définition générale sous-entendait, à celle des prestigieux Paladins toujours représentés triomphant ou dans une valeur de sacrifice, et surtout toujours engoncés dans leur armure affichant ostensiblement leurs signes religieux. Passé le dernier transept, le chœur, situé vers la fin de la grande étendue de la cathédrale et légèrement en surplomb du reste par les marches le séparant des bancs les plus proches, avait en son centre un autel, et plaçait non loin derrière un grand cylindre rocheux laissant supposer d'un creux à l'intérieur, mais pas visible depuis les retransmissions, ni par ceux dans la cathédrale même, ne pouvant voir au dessus de lui. Étaient placés tout autour du chœur de nombreux prêtres Salusien, bien identifiables par leur toge blanche, et ils étaient disposés en demi-arc de cercle autour de l'autel. Continuant encore plus en profondeur, deux escaliers latéraux bifurquaient vers un abside en grande auteur d'une dizaine de mètre, menant à leur sommet sur un plateau surplombant tout l'intérieur de la cathédrale, et lui même accessible par une grande porte arrière où finissait le tout. L'occasion présentait de nombreux Paladins assurant la sécurité des lieux, du moins plus qu'à l'habitude, mais leur présence accrue ne passait évidement pas inaperçu dans la cathédrale, certifiant d'une chose : il ne s'agissait pas d'une messe, du moins pas dans le sens où ils l'entendaient. Un certain temps s'écoula, laissant bien le temps à chacun de s’imprégner de l'ambiance des lieux, avant qu'un certain silence... religieux ne s'installe, et que les orgues de la cathédrales commencent à jouer. Entrait alors dans la cathédrale une longue colonne Salusienne, composée de diacre en tout genre, aussi du Haut Prêtre guidant la marche, mais surtout... de l'Empereur lui même, dans une tenue que peu lui reconnaissait. Ni d'uniforme sobre comme il s'y aimait temps, ou d'armure de Paladin imposante, mais bien une simple toge, complétée par une étole dorée et sa couronne de laurier sans laquelle il aurait été presque dur de l'identifier. Parcourant la longue allée, quad la colonnade vivante arriva fin à l'autel, le Haut Prêtre s'y présenta, se détachant du groupe avec quelques diacres, alors que le reste du groupe se dispersa pour emprunter à nombre égale chaque escalier. Flavius arrivant en haut, il se plaça au bord du plateau surplombant toute la Cathédrale, non sans le menacer au passage d'une chute d'une dizaine de mètre si celui-ci avançait d'un pas, aucun garde fou n'étant présent. Le Haut Prêtre laissa alors peser un autre silence, prenant passablement son temps avant de prendre la parole. Mes bien chères frères, mes bien chères sœurs, Nous voilà ici aujourd'hui réuni, pour un Saint Sacrement d'une envergure historique, et sous la bénédiction même de notre Saint Empereur ! Que ce jour soit loué dans la parole du Bien et de Dieu lui même, que ce jour soit reconnu comme ce qu'il sera, un jour dont les fondements seront une nouvelle preuve des vertus de notre Foi ! Le Haut Prêtre en était comme à son habitude dans un discours plein d'exaltation, et avec une sincérité plutôt troublante pour ceux qui n'y voyait qu'une exagération, celui-ci ayant même levé les mains en prononçant ces mots. Par la grâce du Bien et de notre Empereur même, nous voilà aujourd'hui réuni pour un Saint Sacrement, et un parcours de Foi dépassant l'entendement et les cœurs, par la miséricorde même du Bien ! Le Haut Prêtre continuait de débiter ses paroles avec un enthousiasme presque contagieux, du moins pour les Salusiens habitués à de telles cérémonies, pour sa part, Flavius restait toujours silencieux en amont de la scène, son regard était neutre, et même vide... méditatif. Oui, car c'est bien en ce jour qu'aura lieu le Saint Sacrement le plus attendu de notre Galaxie tout entière par ce que celui-ci impliquera, vous l'aurez bien compris, un Saint Sacrement de... Rédemption ! Le Haut Prêtre leva encore plus les mains au ciel, encourageant les fidèles à en faire de même, laissant il est vrai dans une attitude un peu gêné les quelques rares athée ayant rejoints l'occasion sous prétexte que la cérémonie n'était pas que "religieuse", avec pour argument que son aboutissement concernait toute la Galaxie. En ce Saint Jour, le Sacrement de Rédemption parlera ! Et pas n'importe lequel, Galaxie, constatez par vous même, constatez ! Le Haut Prêtre se tourna et leva son regard vers le haut de l'abside. Empereur, par votre sainte autorité... Flavius compléta, sortant subitement de sa torpeur. ... que le Bien soit fait, que la rédemption commence, faites le entrer. Les portes derrière Flavius s'ouvrirent, laissant apparaître "l'invité".
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Cdt. Le Joker
Respect diplomatique : 1224 
04/10/1016 ETU 01:55
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Score : 10
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Un… deux… trois. Il expire lentement. Le trac s'écoule avec son souffle par ses narines dilatées. Un sourire effleure ses lèvres et meurt aussitôt. Ce n'est pas le moment de sourire, vilain, vilain réflexe hérité de mauvaises habitudes. Ses chaînes lui sont étrangement douloureuses — il se demande si elles ne vont pas déchirer sa robe blanche avant la fin et la pensée le fait rire… non, pas rire, ne pas rire. C'est un moment sérieux. « Ça va être à vous. » lui lâche un diacre d'un souffle. Un brave type qui a la fâcheuse tendance d'éviter son regard — mais il l'excuse : quelle personne normale n'éviterait pas son regard ? Pas les gardes qui forment autour de lui un arc de cercle prêt à se resserrer sur lui au moindre mouvement trop brusque, comme un collet. De sortie, mais pas libre, hein ? Il s'attarde un peu sur ces colosses d'acier. Ses vieux réflexes lui font déceler presqu'immédiatement les failles de leurs armures, les câblages qui couvrent chaque dessous d'articulation, indispensables pour assurer leur mobilité ; et les ornements, croix, parchemins, sceaux, lames, qui peuvent être utilisés de diverses manières… Et bien, dommage pour les réflexes, mais il n'en fera pas usage. Il l'a dit et redit : ces choses-là, c'est fini. Ça s'agite derrière la porte. Quelqu'un discourt de sa grosse voix qui résonne dans la cathédrale, sans doute le Haut-Prêtre. Pas mal, le talent d'orateur. Il saurait sûrement enflammer les foules et rafler toutes les gonzesses, si l'assemblée qui l'écoutait n'était pas composée que de pieux et de nonnains qui savent se tenir bien comme il faut. Et soudain les colosses qui gardent les portes tirent les lourds battants décorés vers eux, et il sait qu'il doit marcher. Face à la foule de fidèles rassemblés pour communier avec lui en ce jour de grâce, il est le Joker. Il s'avance en chaînes, sous le son des orgues, dans sa robe blanche de pureté, maquillage blanc de face et rouge de lèvres et vert de cheveux, finit par arriver au côté de l'Empereur et du Haut-Prêtre, au bout de la plate-forme. L'étau des gardes ne s'est pas resserré ; il peut sentir leur vigilance tendue comme un fil prêt à casser : le plus grand criminel de la galaxie, si près de leur Empereur, sans autre sécurité que leur propre force. Un bref sourire passe sur le coin droit de ses lèvres. La cathédrale est silencieuse. Un regard en contrebas, vers la masse grouillante de visages qui le scrutent, certains du regard le plus mauvais dont ils sont capables. Ils sont nombreux à avoir seulement entendu ses prouesses — non, pas ses prouesses… ses méfaits passés ; aucun d'entre eux, sauf peut-être des délégations de la galaxie Renaissance, n'a véritablement vécu ce dont il a été capable. Cela leur suffit. Non, cela suffit de manière générale. Pas besoin de vivre l'horreur pour la connaître et la blâmer. Les orgues se taisent. C'est à lui de parler. Il se racle la gorge, s'avance un peu plus, juste au bord de la plate-forme, prend une profonde inspiration. « Vous savez qui je suis, vous savez ce que j'ai fait. Je suis le Joker. Mon nom seul suffit à faire frémir des millions de personnes. J'ai tué des milliards d'être vivants, sans distinction d'espèce, de classe, d'âge, d'innocence ou de culpabilité. J'ai menti. J'ai volé. J'ai violé. J'ai corrompu partout où j'ai pu tout ce qui était Bien et je me suis plu à répandre le Mal. Cela me faisait rire. Nombreux sont ceux qui ont survécu pour témoigner de mes méfaits que peu d'êtres ont égalés. Je n'ai pas reçu l'Illumination. Le Repentir n'est pas venu à moi comme cela arrive à certains des cœurs les plus endurcis. La Compassion et la conscience de l'autre n'ont pas baigné mon âme. Dieu ne m'a pas racheté par la Grâce. Il ne m'a pas montré le chemin par la Miséricorde. C'est la Destruction qui m'a ouvert les yeux. » Un silence de mort baigne l'intérieur de l'édifice. Il sent le regard perçant de l'Empereur sur sa nuque. « Dieu m'a montré que je n'étais qu'un être insignifiant. Que le Mal, quel qu'en soit le vecteur, n'effriterait jamais la puissance créatrice et destructrice de la Divinité. Dieu a plongé dans l'abysse des centaines de civilisations et des milliards de vies en un battement de cil. Ailleurs, Il a donné naissance à des milliards de vies et fait émerger des centaines de civilisations de l'abysse. Et dans un acte de dernière bonté envers les survivants de Son Apocalypse, Il a ouvert un passage vers de nouveaux horizons pour que les êtres brisés aient une chance se reconstruire. Voilà la Puissance qui m'a ouvert les yeux ! Le Mal est vain. Le Bien est la seule réponse au vide de l'existence. La seule voie qui compte réellement. Je ne demande pas le pardon. Il n'est pas en mon pouvoir de le réclamer et de me l'octroyer. Je ne demande qu'à cesser de suivre la voie du Mal. Je ne demande qu'à suivre le chemin du Bien. Je ne demande qu'à servir. » Alors le Joker écarte les bras aussi loin que lui permettent ses chaînes, comme pour embrasser la foule tout entière dans un geste d'apaisement ; et clame d'une voix forte : « JE VEUX ENTRER DANS CETTE NOUVELLE VIE ! »
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Cdt. Flavius
Respect diplomatique : 2044
04/10/1016 ETU 18:27
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Score : 7
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Il est vrai qu'une certaine tension, et pas que "religieuse", se faisait ressentir dans la Cathédrale, le déroulement de la cérémonie se passait parfaitement, mais comme prévu une certaine méfiance planait dans l'air, tant par les gardes préoccupés par une telle proximité, qu'avec certaines personnes de la foule n'arrivant à voir dans cet être que le Mal malgré ses démarches... après tout, une réputation ne partait pas comme ça, et tout ce manège avait bien pour but de commencer quelque part. Alors que le Joker finissait sur ces mots, levant les bras, Le Haut-Prêtre poursuivit. Voyez ! Même le plus grand Mal de toute la Galaxie peut comprendre que cela n'était rien à côté du Bien, de la pureté de toute âme à laquelle nous devons prétendre, et nous donnant cette force ! Celui-ci a aujourd'hui décidé de se détacher de son parcours, de trouver la vérité du Bien, et par la présente du Sacrement de Rédemption, celui-ci pourra enfin œuvrer et prouver à la Galaxie cet engagement ! Cette journée sera marqué par le seau de cette nouvelle volonté, mais aussi par le saint symbolisme qui lui sera accordé ! Le diffusion Holo-graphique laissa à présent voir ce qu'était ce grand cylindre, plaçant une vue du dessus, laissant voir qu'il n'en était rien d'autre que d'un grand bassin d'eau... d'eau bénite très certainement. Le Haut-Prêtre, toujours enthousiaste, poursuivit. En ce jour, celui-ci fera le grand saut... un baptême comme preuve de son engagement, de son désir de se laver de ses anciens péchés, commencement absolu devant l'ampleur de la rédemption à accomplir ! Mais c'est bel et bien en suivant son parcours et s'y tenant, se liant définitivement à la cause du Bien, que cet être pourra accomplir un aboutissement hors norme... celle de récupérer son âme, alors qu'échouer l'amènera à la damnation éternelle ! Le Haut Prêtre se retourna encore et leva les yeux vers les deux individus. Par le Bienveillance même de notre Empereur, que celui-ci accorde la grâce et la miséricorde à cet être, que celui-ci ait une seconde chance, que celui-ci oeuvre pour le Bien ! Que ce sacrement soit fait par la propre main de L'Empereur ! Dans une chorégraphie bien orchestrée, Flavius sortit une clé de sa poche et... retira les chaines du Joker, tombant lourdement au sol. Les gardes à cet instant devaient déjà certainement regretter l'ancien instant qu'ils jugeaient déjà trop dangereux à leur goût. Juste après, Flavius toujours silencieux, fit alors un pas un arrière, et se plaça derrière le Joker. Le Haut Prêtre cria un dernier mot raisonnant dans toute la cathédrale. Amen ! A cet instant, Flavius posa ses mains sur le dos du Joker... et le fit lentement basculer en avant... le menant à sa chute vers le bassin en contrebas.
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Cdt. Chrysalide
Respect diplomatique : 1379 
04/10/1016 ETU 18:31
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Score : 8
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Et l'eau bénite se changea instantanément en boue puante ! Chrysalide le pensa si fort qu'elle eut peur un instant de l'avoir prononcé à voix haute...
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Cdte. Korda II
Respect diplomatique : 1374 
04/10/1016 ETU 18:38 |
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Score : 5
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Palais d'Alisthos. Korda regardait une diffusion de la cérémonie en direct, se faisant les griffes et les dents sur les malheureux oreillers de son salon privé, il y avait déjà un bon tapis de plumes et tissus déchiquetés autour du canapé. La porte s'ouvrit sur un aide de camp qui rentra enthousiaste. Excellence nous avons un-oh! Il esquiva de peu le vase qui filait en direction de sa tête et alla s'écraser dans le couloir sous l'oeuil non surpris des gardes (habitués à ce genre de scène). Bon, je reviens plus tard, je ferme la porte.
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Cdt. Thepolitic
Respect diplomatique : 93 
04/10/1016 ETU 19:03 |
Score : 4
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Un homme attira l'attention de plusieurs personnes dans l'église... Les gens le connaissaient, mais son visage était gravé loin, voir disparu... L'homme était dans l'église, il portait un costume militaire/civil, d'un blanc d'une pureté inégalé, des gants serrés, des bottines blanches, elles aussi, cette couleur fut accompagné de traits dorés situé sur les épaules, une médaille sur le cœur et puis c'est tout. On pouvait apercevoir sa crinière d'un blond des blés, des yeux bleus perçant. L'homme se leva, il était au milieu d'un rang, à côté de Salusiens. Bonjour dit-il en souriant Certains doivent me reconnaître, je n'ai pas donné signe de vie, je m'en excuse, quelques problème avec mon nouveau corps... Ma première apparition en publique,après ma chute, c'est celle ci, oui, c'est symbolique, je suis ici avec l'empereur, avec le Joker, avec la religion... Je suis ici car je dois saluer Dieu, le remercier de m'avoir aidé en ma faisant rencontrer mes sauveurs, Zotak, Voken... Le Commandant soupira, laissant un silence planant... peut être que l'on ne se rappelle même plus de lui ?
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Cdt. Flavius
Respect diplomatique : 2044
04/10/1016 ETU 19:34
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Score : 6
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Chhhhuuutttt ! Une vieille dame Salusienne, courbée par le poids de l'âge et ne dépassant même pas le 1m60 avait tapé le bras du commandant Thepolitic avec sa brochure papier de prière. Celle-ci lui lançait même un regard sévère. Vous aurez tout le temps de saluer Dieu plus tard, jeune homme ! La vieille femme détourna son regard et marmonna. Les jeunes de nos jours ! Ils ne savent même plus se tenir, ça commence toujours par saluer Dieu au moment où il ne faut pas, et on sait tous comment ça fini : par dealer de la drogue dans les quartiers Kaiserdiens de la Capital !
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Cdt. Thepolitic
Respect diplomatique : 93
05/10/1016 ETU 06:33 |
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Score : 0
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Qu'est ce qu'elle me veut celle là ? Oui oui madame, je vous conseil de vous en prendre de la drogue, sa pourra peut être vous calmer, je crois que l'on peut parler de Dieu à tout instant, mais si ce n'est que Le Joker et Flavius qui ont la permission de parler, alors je peut me rassoir, en effet. Le Commandant Thepolitic marmonna quelque chose vers une personne à côté de lui, elle se tourna vers la vielle et la regarda, puis sa remit en position normale.
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Cdt. Le Joker
Respect diplomatique : 1224
24/10/1016 ETU 23:09
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Score : 2
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Pendant ce temps, 20 cycles plus tôt, l'histoire avait continué, mais vous ne le saviez pas encore… Dix mètres, c'est haut. Le Joker, le nez plongé vers le bas, contemple de là-haut les visages confus. Quelques pieux, quelques recueillis, quelques compatissants ; ceux-là il les compte sur les doigts de la main. Le reste, bah, n'ont pas cru un mot de son discours. Tiens ? Mais parmi eux n'y a-il pas Thepolitic, ce sacré luron qui avait été prompt à traiter avec lui en échange de jolies promesses de pouvoir ? Renaissance et ses gens lui reviennent en mémoire. Comme Thepolitic ils ont tous traité avec lui, le Diable, en connaissance de cause, et pourtant il sait qu'ils ne misent pas un centime de foi sur sa rédemption. Il sait que la plupart de la foule méprisante de cette galaxie est dans le même cas. La relativité du Bien a un goût amer dans sa bouche. Heureusement dans ce panier de fruits pourris il y a Korda, la seule qui a été un tant soit peu constante dans sa haine pour sa personne, un minimum cohérente avec ses principes. Ils ne sont pas tous de satanés schizophrènes. Dans la foule, il y a des Kordas. Une main dans son dos lui donne l'impulsion. Il sait que c'est le moment. Il ferme les yeux, inspire profondément, écarte, dans un geste théâtral, davantage les bras. La gravité fait le reste. Mais dix mètres, c'est haut. Ses réflexions le happent comme le vide. C'est sa vie, c'est ses vies, qui défilent devant ses yeux. Des centaines d'histoires qui repassent dans sa tête tandis qu'il avale les mètres. Différentes, communes ; un criminel, baron mafieux ou second couteau ; un innocent, chimiste ou humoriste ; un entre-deux forcé par la vie, clochard ou prolétaire ; mille autres. Toutes convergent vers un point, le fil rouge de son existence, le seul point cohérent qui les lies : une mauvaise journée. Le reste n'est que Rire et Mal, une vie à terroriser les gens, si longtemps qu'il a fini par se définir par cela. Le crime est un attribut essentiel du Joker. Bras étendus comme les ailes d'un démon, il choit à toute vitesse vers son futur. Les bases de ce qu'il va en faire ont déjà été plantées, ailleurs. Pourtant la voie de cette nouvelle vie lui semble aussi tortueuse que l'ancienne. Mille chemins, mille détours, mille masques, une seule donnée qui change : le but. On lui assure qu'il y a d'autres manières de faire. Il ne les connaît pas. Il n'arrive même pas à les entrevoir. On le lui reprochera sans doute. Mais à ses yeux, seul le résultat final compte. Peut-être qu'il se fourvoie, que cette philosophie n'est qu'un reliquat de son passé maléfique… M'enfin. Une histoire de Rome et d'un jour, tout ça. Le fait reste. L'eau vient lui gifler le visage. Il tombe à plat, dans un grand bruit de claque qui fait frémir son public… et crier d'indignation. Le choc est si brutal que les quinze premiers rangs rentreront chez eux trempés comme des soupes. Pied de nez délibéré ? Si c'est le cas, il doit douiller comme un damné. Bon sang de merde, ça fait mal la rédemption ! Bien fait pour lui. Et, pendant que certains s'oublient et tempêtent — pas beaucoup, on est dans une église —, l'eau se teinte de volutes rouges, et blancs, et vers, qui font comme de jolies gouttes d'encre… Le Joker émerge lentement, en ruisselant, sa tunique blanche collée à son corps nu qu'on peut voir par-dessous, trempée. Il emprunte les marches qui le mènent au bord du bassin. Son visage est nu. Sa peau de craie, ses cheveux émeraude, son sourire de sang sont restés dans l'aigue purgatrice. Il est méconnaissable… quoique… Il lève les bras, il sourit, et il parle : « Maintenant, je serai Jack ! »
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