"Vous ne répondez pas à ma question, larve. Mais soit, j'imagine que l'absence de réponse compose déjà une certaine forme de réponse. Vous ordonnez de mes hommes qu'ils répondent à vos souhaits pour prouver que vous avez vaincu. Ce n'est pas surprenant au final.

Vous êtes similaires à ces singes qui, pour marquer leur statut de dominant, beugles et se roulent dans les excréments de leurs semblables. Un acte purement symbolique, j'imagine."

Très court silence.

"Nous prendrons part à cet acte de célébration tribal, si cela peut vous faire plaisir. Après tout, nous avons toujours adoré la zoologie. Si notre équipement est abimé ou confisqué, nous porterons plainte à l'ambassade."

Dans les faits, c'était surtout que l'immense majorité des personnalités sensibles avaient déjà été extradées via des vaisseaux furtifs. Trois minute, c'était plus que ce qu'il leur fallait. En effet, les tuniques bleues avaient reçut pour mission principale d'évacuer les officiels locaux, et de gagner un peu de temps.

Ils avaient parfaitement conscience qu'ils ne pourraient pas gagner le combat.

De fait, ils préparaient l'évacuation depuis les premières secondes de leur arrivée. Ils considéraient avoir remplis leur contrat.

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Un rire se fit entendre à travers la communication.

Le Leader et les principaux dirigeants venaient de quitter le système à bord du vaisseau allié.

Ce fit sa dernière remarque dan l'intrusion de la communication, le gressillement stoppa net et des explosions se firent entendre sur Torium ... La population locale était pris de panique, les derniers fanatiques ne combattaient plus, ils étaient occuper à empêcher la population de fuire la planète. Sortant de terre, des missiles retombèrent aussitot ... Nova Torium n'était plus que mort et désolation. Pour empêcher de laisser cette planète sous le contrôle de la Garde, le Leader avant de partir , avait ordonné l'ordre de détruire la Vie ... Nova Torium était désormais invivable, l'air était devenu toxique et les radiations y empêcher la Vie.

Tandis que dans la navette interceptée, on ne remarqua pas que ce n'était qu'une doublure ... Seul, Korda II, pouvait le savoir. Pendant qu'on jugerait la doublure, le vrai Leader serait déjà loin, très loin ...

Lekma remit le sien rapidement. Il en avait inhalé un peu au passage est savait que ce ne serait pas bon sur le long terme. Yshten allait devoir travailler la dessus.

Ses Cynos avaient diminué. Nombreux étaient les morts mais la liberté avait gagné. On dit souvent que la liberté n'a pas de prix hormis celui qu'on lui accorde. En ce jour, en cette heure cela était vrai.

Les tuniques bleues de rendaient de même que les violettes. Ses soldats avaient suivi ses recommandations, aucun mort inutile s'ils se rendaient.

Un mouvement de foule apparut. Lekma tourna la tête et se redressa de sa haute taille. Une tunique avait prit une arme sur un mort et la braquait sur un Cynos. Il tira, le Cynos se dérobant au projectile, pas suffisamment pour ne pas être blessé mais assez pour ne pas l'être létalement. Il se retrouver à devant l'homme, lui fit sauter l'arme des mains et lui déchira la gorge d'un coup de griffe rageur.

Le Cynos regarda Lekma qui lui fit un signe de tête. Tout allait bien, il n'avait rien à se reprocher. Mais l'évacuation devait se précipiter à cause des gaz.

Le vent, léger jusqu'à maintenant, se fit plus fort et de plus en plus. Un bruit sourd l'accompagnait.

Levant les yeux, il vit des centaines de milliers de frégates corsaires envahir le ciel.

La voix d'Yshten résonna dans son communicateur.

Il approcha un groupe de prisonnier affilié Kaiserdiens.

Il sourit de toutes ses dents derrière son masque. Il la fit avancer d'une poussée légère dans le dos et reparti vers le champ de bataille avec quelques Cynos pour sécuriser la zone.

*Dans le croiseur Amiral*

"Nombre de perte."

"Troupes alliés comprises ?"

"Non, uniquement les nôtres."

"65%."

"Raisonnable. C'est en dessous de nos prévision. Du reste, je crois que notre opération est un succès total. J'ai bien mérité une promotion. Qu'en pensez-vous ?"

"J'en pense, ma Commandante Générale, que la commanderie sera sans doute ravis."

Elle ferma les yeux. A l'extérieur du pont, on entendait les troupes de la garde approcher, passant de niveau en niveau et découvrant à chaque pièce des petits groupes d'ingénieurs et d'officier occupés à boire, fumer, jouer aux cartes ou parier. Ils ne semblaient pas vraiment gênés pas l'arrivée impromptue de troupes ennemie. En fait, ils semblaient simplement extrêmement satisfaits.

Lorsque enfin les troupes arrivèrent au niveau du pont, la commandante leva les mains, ainsi que les yeux au ciel. Elle tenait une arme. Sans laisser de temps aux soldats de réagir, elle pointa son propre crâne, tira et...

*Clic*

Elle fronça les sourcils, secoua l'arme et haussa les épaules avant de la remettre à son second qu'il la déposa sur une console.

"Bon, j'aurai essayé. J'imagine que je serai en retard pour ma remise de médaille. Bien, quoi qu'il en soit je pense qu'il ne sert à rien de parler, surtout pas avec vous, je sais déjà ce que vous allez me dire: Contentez vous de nous garder tels de gentils chien de garde, et il sera tout à fait possible pour nos corps physiques de cohabiter un certain temps sous la carlingue de ce vaisseaux, meine herren !"

Puis, sans attendre.

"Vous prendrez bien un verre de schnaps ? J'ai plusieurs bouteilles à écouler."

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Au sol, l'ambiance était un peu plus morne. Les chemises noires finissaient de se faire exterminer, enchainant les actes suicidaires emportant dans leur folie un nombre conséquent de civils et d'ennemis. Ils portaient, comme chaque chemise noire, une tenue protégeant des radiations et des gaz, ce qui faisait qu'ils étaient relativement intouchés par les pluies d'obus tactiques et de missiles s'abattant sur la planète.

Du côtés des troupes rendues, on était silencieux, installé au sol, formant des grands rectangles parfaits. Les soldats avaient reçus pour ordre de ne pas "provoquer les animaux", et ils étaient très doués pour suivre les ordres. Un officier avait cependant prit le temps de répondre à l'interjection du cynos. Il avait un sourire macabre, lugubre. Un lueur étrange brillait dans son regard.

Il reprit place dans le rectangle en ajoutant quelque-chose dans sa langue, quelque-chose qui arracha des hochement de tête à ses hommes.

Deux Cynos observaient la scène. Dommage que ces hommes ne pouvaient voir plus loin que le bout de leur nez. Dommage aussi qu'ils aient suivi la voie de l'Empire Thorium.

Ils étaient de bons guerres. Ça aurait pu être intéressant à l'avenir.

Les deux se mirent à rire doucement.

Il avait dit cette dernière phrase doucement pour son collègue. Après un avait peut être entendu.