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Cdt. Chrysalide
Respect diplomatique : 1379 18/11/1016 ETU 17:10 |
Score : 5
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Cher Ekko, Le temps fait déjà son œuvre. Dans le bel endroit où je me trouve et entourée des personnes que j’adore, comme Close ou Tekoa et sa nourrice, les cycles sont doux et paisibles, s’écoulant dans des chants et des rires, de la tendresse et de la confiance. Ma colère est retombée, je me sens à la fois plus sereine et totalement heureuse. Je fais même quelques apparitions sporadiques à l’Assemblée parce que je ne peux pas me désintéresser tout à fait de ma Galaxie. Cela dit, ne plus côtoyer les personnes néfastes à ma santé me va très bien. Ruby et moi correspondons, c’est un fait et je peux te dire que ses messages n’ont rien à voir avec les tiens : elle a plutôt entrepris de me soigner par une espèce de thérapie, me faisant plonger sous autohypnose vers les profondeurs de mon âme et de mes souvenirs. C’est troublant et fatigant, mais si je ne lui répondais pas franchement, je crois qu’elle en viendrait à la torture ! En fait, c’est un mal pour un bien : je lui raconte tout (j’essaie), je me débarrasse de toute la boue accumulée par des années de politique et de diplomatie. Il est vrai que mes souvenirs sont sûrement incomplets et totalement subjectifs, mais c’est ma vérité, je n’en ai pas d’autre. J’ai toujours fonctionné à l’affect, je le sais bien. Alors tu me poses une question grave : comment peux-tu t’y prendre avec Ruby pour faire ta demande en mariage ? Comment te dire que je n’en sais strictement rien et que je ne voudrais pas être à ta place ? Ha ha ha… Sans rire, tu la connais mieux que quiconque depuis plusieurs… galaxies. Et c’est à moi que tu demandes conseil ? Ruby et moi sommes comme l’eau et le feu. Quand je me défile, elle s’impose ; quand je murmure, elle hurle ; quand je refroidis, elle réchauffe ; quand je prends des voies souterraines, elle brûle à l’air libre… Alors j’ai cherché quelque chose que je n’aimerais pas… et j’ai trouvé ! Organise-lui un vaste jeu de piste, comme une quête, avec des jeux de réflexion, des énigmes, des défis et au bout, toi et l’anneau… Qu’en penses-tu ? Je t’embrasse très amicalement, Chrys’
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Cdt. Olhorìn
Respect diplomatique : 3203 19/11/1016 ETU 12:03 |
Score : 7
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Ruby avait lu plusieurs fois la réponse de Chrysalide et avait finir par sourire. Puis elle avait posé le message et était partie un très long moment... Lorsqu'elle revint à son bureau, le même sourire flottait encore sur ses lèvres fines. Elle s'installa, prit un nouveau parchemin, sa plume et commença sa lettre. "Ma très chère Chrysalide, mon amie, "Je te remercie de cette réponse honnête. Et je te remercie deux fois plus de ne pas avoir choisi la voie de la fuite. Faire face à ce que tu es. Faire face à tes actes, à tes choix et à leurs conséquences. Les reconnaitre et surtout les accepter. Tel est ton chemin vers ta Rédemption et un mieux être durable. Du moins, je te le souhaite. "J'ai parfaitement conscience que tout ceci n'est que ta vérité. Personne dans cette histoire n'est assez bien placé pour la conter d'un œil objectif. Mais je souhaitais avoir ta version, connaitre la façon dont tu analysais ce qui s'était passé et en cela j'ai été pleinement satisfaite. "Il est possible que te replonger dans tous ces souvenirs ait été douloureux pour toi. Auquel cas, je te présente mes plus plates excuses. Mais je continue a penser que c'était un mal nécessaire et souhaite seulement que tu ne m'en veuilles pas trop pour ça. Mais dis-moi... Ne te sens-tu pas mieux à présent ? Même si ces souvenirs t'ont remué et qu'ils ont fait remonter à la surface des sentiments que tu aurais préféré enfouir, ne sens-tu pas un poids s'envoler de ton cœur ? "Ekko t'aurait sans doute conseillé, je pense, de laisser le temps faire son œuvre et il n'a, selon moi, que partiellement raison. Car laisser le temps faire son œuvre sur des cicatrices qui suppurent toujours ne peut que nourrir un Mal qui finira toujours par ressortir. Tu peux toujours mettre des pansements sur une blessure mal soignée et attendre que ça passe en faisant semblant de rien, mais si tu n'enlèves pas la pointe de flèche et ne presse pas sur la plaie pour en faire sortir le pus, tu ne guériras jamais. Au contraire, cela ne peut qu'empirer. "En parlant d'Ekko, cela fait un moment que je n'ai plus de nouvelles, d'ailleurs. Il faut absolument que je prenne contact avec lui, j'avoue qu'il me manque un peu... Il va finir par me détester si je ne lui écris pas très vite. Je passe beaucoup de temps avec Harley, en ce moment, et très peu avec lui. Mais c'est sa faute, aussi. Il a qu'à venir me chercher. Ma Choupinette, au moins, elle attend pas que je lui fasse signe pour me tendre la main. Bon, tu me diras, de toute façon, c'est forcément sa faute, hein. Quoi qu'il en soit, cela ne peut pas être la mienne. Va quand même falloir que je fasse attention de pas trop tirer sur la corde. Si je lui envoie un donut, tu crois qu'il me pardonnera mon silence de ces derniers jours ?... Oh, ça va, je plaisante. "Bon, si de ton côté tu vas mieux, je vais te faire envoyer une invitation pour une destination surprise. D'ailleurs, l'invitation en elle-même risque de te surprendre. Mais je te demande humblement, au nom de notre amitié, de ne point avoir d'a priori et de me faire confiance. Fais-moi signe lorsque tu te sentiras prête à te déplacer et à me parler face à face, calmement et intimement. J'attendrai le temps qu'il faudra. Et lorsque ce sera le moment, préviens-moi. "Tu vois, plus de questions. Je te laisse tranquille avec tes souvenirs remués. Je ne dis pas qu'il n'y en aura plus, mais je te laisse tranquille pour le moment. Histoire que tu souffles un peu et que tu ne me voies pas comme le dragon venu te persécuter dans ta retraite paisible. "Reposes-toi bien, ma chère amie, et puisses-tu recouvrer calme et sérénité. Que les étoiles veillent sur toi et ta destinée..."
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Cdt. Chrysalide
Respect diplomatique : 1379 19/11/1016 ETU 17:03 |
Score : 5
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Ma chère ensorceleuse, Il est certain que tes questions m’ont plongée dans mes derniers retranchements mais je ne t’en veux absolument pas. Tu as raison, me vider de tout m’a fait du bien même si, comme tu le dis, ce n’était pas sans douleur. Seul compte le résultat : je me sens apaisée de t’avoir tout dit en sachant que tu ne me jugerais pas. Tu es le réceptacle de mes tourments et tu m’as ôté un grand poids sur le cœur. Je n’ai jamais pu me confier ainsi à quiconque de peur de n’être pas comprise et du coup, condamnée. Je suis mon cœur plus que ma raison. Quand je rectifie ma position, on me traite de "girouette", mais je ne l’ai jamais mal pris étant donné que cela montrait simplement que l’on ne me comprenait pas. On m’a jugée souvent sans me demander pourquoi je changeais d’avis. Alors j’en ai pris l’habitude et cela ne me dérange plus. Seuls toi et Ekko vous êtes intéressés à moi, à ma sensibilité à fleur de peau, à mon inclination à protéger les plus fustigés par le système, à mes pauvres illusions et à mes erreurs. Tu le connais bien… Il m’a effectivement conseillée de faire confiance au temps, mais pas comme tu le crois. Il ne croit pas que le temps fera tout si je ne suis pas partie prenante, si je suis simplement attentiste. Il préconise au contraire que je prenne ce temps pour construire mon avenir. Ce que je vais faire. Tu le délaisses ? Je suis mal placée pour te donner des conseils. Toi seule sais si tu tiens à lui et quelles sont ses limites. Toi seule peux savoir ce qu’il supportera de toi et ce qui le fera souffrir… Je sais et je comprends que Harley et toi soyiez d’excellentes amies, mais Ekko (parce qu'il est un homme) en souffrira forcément si sa relation avec toi n’est pas la principale. C’est ce que je pense. A la fois, ma courte expérience amoureuse ne peut pas peser lourd dans ces convictions. Même si je ne connais pas Ekko depuis très longtemps, j’ai senti chez lui un amour inconditionnel pour toi. Ne le perds pas ! Une invitation surprise ? Je ne suis pas sensée sortir de mon secteur et je suis surveillée comme le lait sur le feu. Je prendrai un vaisseau furtif et je me déguiserai. J’accepterai cette invitation, tu peux en être sûre parce que tu es une des rares personnes en qui j’ai totalement confiance. Ce n’est pas tant pour te parler face à face que pour te serrer très fort dans mes bras. Je suis prête. A ce beau jour, Chrysalide.
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Cdt. Ekko
Respect diplomatique : 857 21/11/1016 ETU 00:31 |
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Score : 6
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5:00. Le gardien était dans la salle de méditation. Il était vétu d'un simple pagne couvrant son intimité. Aucune lumière naturelle ne pénétrait la pièce, mais il n'y faisait pas noir pour autant. La pièce était circulaire et le plafond était si haut qu'elle semblait en être dépourvue. Elle était munie de cinq petits sabliers lévitant, chargés de magie, qui libéraient une chaude lumière dorée. Impossible de dire dans quel sens le sable s'écoulait. La lumière principale provenait du gardien. Il était en lévitation au centre de l'étoile formée par les petit objets de lumière. Son tatouage sur le visage ressortait d'un blanc immaculé sur sa peau d'ébène, comme chaque fois qu'une grande vague de magie circule en lui. Mais lors d'une méditation, il laissait libre cours à la magie du temps, sans retenue. Celle-ci illuminait son corps entier. Il était en réalité couvert sur tout le corps de tatouages aux motifs complexes. Arrivé au stade de plénitude, tout les motifs irradiaient de lumière. Progressivement, le halo s’estompa, la lumière blanche disparue, la pièce retrouvait la douce lumière ocre des petits sabliers. Ekko descendit doucement, ses yeux retrouvèrent leurs pupilles lorsque son pied entre en contact avec le sol. Il quitta la pièce pour se rendre directement vers ses appartements, lorsqu'il croisa Azir au détour d'un couloir. L'homme-oiseau lui transmis en main propre une lettre de la commandante Chrysalide. 8:00. Impossible de dire si le gardien avait médité très tôt ou si il ne s'était même pas couché. La première option était la plus plausible, vu qu'il ne pris pas la peine d'aller se reposer quant il eu gagner ses appartements. Il lu la lettre de Chrysalide et commença à rédiger sa réponse. Leurs échange étaient saccadés par le temps de transport et il ne voulait pas ajourné sa réponse. " Ma chère Chrysalide, Je suis content de voir que ma chère et tendre te permet d'aller mieux. J'avou qu'elle me manque ces temps-ci. Notre emprisonnement est long et nous ne pouvons pas nous voir. Cela faisait longtemps que je n'avais pas trouvé le temps long. C'est quand quelqu'un te manque vraiment que c'est le cas, parait-il. Une chose est sure, c'est que je n'ai pas de nouvelles d'elle ces temps-ci. Je ne suis pas inquiet outre mesure, nous somme un couple relativement indépendant, mais bon tout de même, son absence arrive à me perturber même lors de mes méditations. Vivement que je puisse remonter dans un vaisseau, je meurs d'envie de la voir. Je voudrais revenir sur ce que tu penses de nous, puisque j'ai vu dans ta dernière lettre que tu semblais en réalité en connaitre très peu. Tout à commencer en Renaissance, ma galaxie d'origine. Olorin venait d'une galaxie précédente, elle est arrivée dans ma galaxie en tant qu'extra-galactique. Elle m'a tout de suite plu pour sa force de caractère et pour son esprit à travers le coté éclairé de ses intervention. Je savais que j'avais beaucoup à apprendre de cette femme, je suis donc aller vers elle pour lui porter assistance. Je lui ai offert un monde sécurisé au sein de mon secteur à l'époque. Une chose m'a perturbé avec elle en premier lieu. Elle n'est pas venu au Timebreak, le club que je tenais, fréquenté par la plupart des commandants de la galaxie pour faire la fête, et où tous les nouveaux venus étaient passés. Elle m'a dit qu'elle n'était pas très friante de ce genre de lieu. Elle demeurait assez mystérieuse, elle était un mystère pour moi en tout cas. Puis au fur et à mesure que l'admiration du début s'estompait, je commençais à apercevoir la femme qui se trouvait derrière la dirigeante. J'ai su que j'étais tombé amoureux de la Rousse au Saloon de mon vieux pote Lucky Puke. Je m'en souviens comme si c'était hier. Il y avait même le bon vieux Dédé Pilgrim... Elle était habillée de cuir noir de pied en cap, elle marchait d'un pas déterminé. Elle avait un charme extraordinaire avec ses cheveux roux et ses yeux vert profond. A partir de ce moment là, j'ai essayé de me rapprocher d'elle. J'ai même fait les magasins avec Ivy, la femme de Lucky sur la capitale pour avoir l'air de quelque chose, hotant mes vieilles tenus d'assassin. Haha, la belle époque... J'ai avoué mon amour pour la rousse lors du merdier du sommet galactique, quand la famille Joker a enfermé tout les commandants dans une tour. C'est d'ailleurs là que j'ai appris à apprécier Harley en quelque sorte. Nous avons une relation... compliquée. Mais je te raconterai ça sur une autre lettre. A peine j'ai avoué mon amour à la Rousse, qu'elle s'est retrouvée dans les bras du Joker sur le toit de la tour. J'ai failli intervenir pour la sauvée ce soir là. Mais me l'a interdit... J'ai utilisé malgré tout mes pouvoirs ce soir là. J'aurai pu tuer le Joker, aller contre sa volonté. Mais au lieu de ça, j'ai respecté son souhait, et je lui ai juste glisser quelque mots à l'oreille pendant la suspension temporelle que j'ai créé. J'ai su qu'elle m'aimait elle aussi lorsque, sortant de sa folie un instant, elle m'a fait parvenir une phrase... Je la garderais pour moi, tu m'excuses... J'ai ensuite quitté le toit, et lorsque j'ai entendu le coup de feu, je savais que je venais de perdre l'amour de ma vie... J'ai failli devenir fou. Je l'avou. Je n'étais plus que l'ombre de moi même. Et Ruby est arrivée. Je pensais que j'avais tout perdu, et Ruby s'est éveillée lorsque la Rousse s'est éteinte. Celà fait partie de la magie d'Olorin. Très différente de la rousse, elle a pourtant tout de l'essence profonde d'Olorin. J'ai finalement réalisé que je n'étais pas amoureux seulement de la Rousse, mais que je suis amoureux en réalité de la personne complexe et entière qu'est Olorin. Voila pourquoi mon amour pour elle est inconditionnel. Je vais te laisser digérer notre histoire pour le moment, c'est assez dense comme ça. Je te laisse, à très vite. Ekko. Ps: Bonne idée le jeu de piste, je vais y réfléchir. Il pliat la lettre, la cacheta et l'envoya à destination de la commandante du peuple Morphe.
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Cdt. Chrysalide
Respect diplomatique : 1379 21/11/1016 ETU 23:40 |
Score : 5
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Cher Ekko, Chrysalide était pensive. Elle avait eu une sacrée émotion en lisant l’histoire d’Olorin et Ekko, surtout le passage où… la Rousse avait été tuée par le Joker juste après avoir prononcé quelques mots (d’amour certainement) à l’oreille du Maître du Temps. Elle avait compris pourquoi il était devenu fou de douleur. Quelle magnifique histoire que votre amour ! Et quelle chance pour vous deux que tu aies reconnu cet amour en Ruby. Je suppose qu’il y a eu en toi des doutes et des déchirements avant d’accepter cette métamorphose. Mais si tu l’as reconnue, c’est que tu la méritais et qu’elle aussi te méritait. Je vais t’avouer quelque chose : Ruby est un être vraiment charismatique et, si je n’en suis pas tombée "amoureuse" au sens strict du terme, elle m’a fortement attirée par son sens du mystère et son art de susciter ma curiosité, son attitude ambiguë, ses paroles sybillines. Je ne m’en suis pas défendue. D’ailleurs, je ne le regrette aucunement puisque c’est l’une des rares personnes qui a su m’écouter sans me juger et qui me garde son amitié au-delà de mes erreurs et de mes lâchetés. C’est rare, sais-tu ? Ruby est une personne rarissime… C’est ton trésor. Navrée que tu doives le partager, mais c’est presque incontournable tellement son cœur est grand. Tu y as une place importante sinon majeure, sois-en sûr. Alors bien sûr, elle te manque. Mais pense au moment sublime où vous allez vous retrouver… Ça en vaut la peine, non ? Même si c’est long ! Si elle ne te donne pas de nouvelles, c’est qu’elle ne le peut simplement pas mais je suis sûre qu’elle pense à toi. Comment ferait-elle autrement ? Rends-toi compte que moi, je n’attends plus personne, je n’ai plus aucun amour, juste des espoirs qui ne se concrétiseront peut-être jamais. Bien sûr, j’ai un petit garçon qui me comble de joie, mais personne qui me prend dans ses bras le soir ou qui me murmure des mots d’amour. J’arrête de m’apitoyer sur mon sort ! Après tout, ma solitude, je l’ai vraiment voulue. Je vis bien mieux ainsi que dans le conflit perpétuel, les soupçons et les accusations. Et puis j’ai une "carte chance" dans ma manche mais je ne peux rien t’en dire pour l’instant. C’est beaucoup trop tôt. Combien de cycles te reste t-il à purger ta peine ? Quand pourras-tu venir dans mon secteur avec Ruby pour qu’on fête ça ? Ah… Je n’ai aucune nouvelle de Harley… En as-tu ? Sa gouaille me manque, elle me fait tellement rire ! Je t’embrasse amicalement, tiens le coup en attendant des jours meilleurs, Chrysalide.
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