Pages : 1
Cdt. Arkhangel Hismer
Respect diplomatique : 1079 14/11/1016 ETU 22:42 |
Message édité -
Score : 4
Détails
Mjovadalr était sans doute l'un des endroits les plus étrange qu'ai jamais visité Xitlacuehual Tochtli "Harker", membre du conseil des maîtres Jedis et ressortissante du Dominium de Kaiserde. Et pourtant, elle avait visitée un nombre assez conséquent d'endroits très, très étranges. Des canyons infinis de Kasemlongo aux jungles animée de Cheosong en passant par les cryptes et temples oubliés de la ceinture de Vahph-Aalhkl, elle pensait avoir tout vécu, avoir tout ressenti. Tout ressenti, c'était bien le terme. C'était une question d'ambiance. Harker n'était pas une simple ressortissante Kaiderdienne. Sa vision du monde était très particulière. Originaire d'une petite tribus isolées d'un monde tropical nommé Chitalj-Tliculx, elle avait passée son enfance à apprendre des légendes appartenant à une tradition orale multimillénaire et à chasser de grandes créatures à l'aide de simple lances de bois. Les guerriers tribaux de Chitalj-Tliculx avaient assez mal pris l'annexion de leur monde au Dominium de Kaiserde, au début, mais avaient assez vite changés d'avis lorsque le gouvernement appointé par le Parti avait mis en place des lois visant à préserver leur mode de vie et leur culture. Les Kaiserdiens ne cherchaient pas à assimiler à tout prix. La présence de petite communauté inoffensive ne posait pas de problèmes. Du moins, pas à toutes les cliques gouvernementales. Pas aux progressistes aux commandes de ce monde, par exemple. Ainsi, les tribaux qui en avaient présentés la demande avaient rejoins la société d'abondance Kaiserdienne, formant des petites communautés urbaines au sein de la jungles, tandis que d'autres se contentaient de rester éloignés de toute forme de technologie. Après avoir passée son rite d'initiation à l'âge adulte, Harker décida de quitter les siens pour la technologie, poussée par une soif dévorante d'aventure et de sensation. A l'époque elle ne savait pas encore ce qu'était la force, mais se savait déjà extra-lucide. Elle sentait les choses, parfois ce que pensaient les gens, parfois des secrets cachés dans des lieux. Elle voyagea ainsi longtemps, devenant une sorte de mercenaire qui, à terme, rejoignis l'ordre Jedi et en grimpa les échelons. Puis l'ordre avait été dissout, refondé, attaqué, et elle était partit en mission pour déterminer où se trouvait le fautif des attaques précédemment citées. Le trouver et, de préférence, le livrer à la justice. En bref, elle chassait. Une chasse qui avait cependant pris, il faut bien l'avouer, une tournure assez ennuyante pour le commun des mortels: Ici, nul bête monstrueuse à tuer à l'aide d'un silex, ou de primates géant à éviscérer à coup de bâton. Non, ici elle chassait un homme dont elle ne connaissait pas le nom, pas l'âge, pas l'apparence, mais qui avait fort probablement mis la main sur le leader du Thorium. Elle avait ainsi commencée à enquêter sur les Tuniques Bleues, modifiant son apparence à l'aide d'une chirurgie couteuse et rejoignant leurs rangs sur une période d'un mois en tant que volontaire ultra-nationaliste. Le temps passa, et elle quitta l'organisme, se faisant passer pour morte et retournant à son apparence d'origine. Elle avait trouvée les pistes nécessaire au bon déroulement de sa traque. Après-quoi elle vécut une suite de rencontre, d'enquête et de combats contre l'administration du Dominium l'avaient amenés là, sur Mjovadalr, dans cet endroit qu'elle considérait comme étant le plus foutrement étrange de tout ceux qu'elle ait jamais visité. Elle était arrivée la veille dans le vol civile semestriel liant ce monde arctique au reste du Dominium. Un vol par mois, un énorme cargos transportant on ne sait quelle cargaison et quelques éventuels passagers vers ce monde, accostant dans une titanesque base d'habitation sobrement nommée "Nexus". Là, Harker avait rapidement fait plusieurs constat. Premièrement, l'architecture et l'agencement de l'intérieur du Nexus était curieux. Vraiment curieux. Tout était géométrique, calibré au millimètre près, avec des formes généralement assez anguleuses et droites, donnant dans le gigantisme austère. La matière la plus utilisée était le béton, les salles étaient éclairées par des sortes de titanesques plaques phosphorescentes qui projetaient d'immense ombres portées. Les meubles, qui donnaient dans le baroque et l'art-déco, étaient peu nombreux, éparpillés dans les coins. Ensuite, tout était propre. Trop propre. Quand on vient d'une jungle, on fait attention à tout: Humidité de l'air, odeurs, poussières, état de délabration... Ici, aucune odeur. Absolument aucune. L'air était parfaitement sec, la température ambiante était totalement fixe (et plutôt froide avec ça), et tout les matériaux de construction et meubles semblaient neufs. Pour tant que le béton nu puisse avoir l'air neuf. Enfin, les gens étaient... Anormaux. Clairement. Ils souraient tous, un sourire polis, aimable, le genre que tirerait un salusien tentant de vous refourguer en toute bonne fois une bible d'occasion. Sur votre passage, ils inclinaient légèrement la tête, et par ailleurs, portaient tous des habits assez similaires, dont le spectre colorimétrique allait du bleu clair au gris béton. De plus, ils ne parlaient pas, du moins pas comme on parlait d'habitude. Ils s'approchaient les uns des autres et chuchotaient à mis voix ce qu'ils avaient à dire. Ainsi, mis à part leurs part feutrés, une lointaine ventilation et quelques chuchotis éventuels, les titanesques halls glacials du Nexus étaient entièrement silencieux. Un silence pesant de part sa pureté. Le genre de silence qui, si on y prête trop attention, finit par irriter, par mettre à vif. Constatant que le lieu puait quand même un peu le traquenard, ou du moins la colonie bien sectaire, Harker décida ainsi de contacter les autres Jedis le lendemain de son arrivée sur Mjovadalr. Ne serait-ce que pour leur donner le fruit de ses recherches. Elle se trouvait dans la chambre qu'elle avait louée pour la semaine. Une chambre à l'image des autres pièces de la base d'habitation: Terriblement austère. Posant un petit télé-transmetteur au sol, elle se racla la gorge et jeta un rapide coup d’œil dans les angles de la pièce. Ce lieu était un piège, mais elle ne pouvait pas le quitter, et elle ne pouvait pas non-plus avancer sans communiquer avec ses pairs pour leur expliquer la situation. Elle se racla la gorge, la transmission débuta. "Maître Yonain, Maître Windoo, je vous salut respectueusement. Avant toute chose, il faut que vous sachiez que je me trouve présentement dans la base d'habitation de la planète "Mjovadalr", coordonnées 8.0.7.2.1, théoriquement plus de treize milliards d'habitants. ... "J'admets que si les rapports sont exacts, tout ces gens sont très bien cachés, le monde semble presque totalement déserté. Bref, je suis sur la piste du Leader du Thorium, responsable des attaques contre plusieurs de nos temples et criminel terroriste avéré. J'ai remonté sa piste en m'infiltrant dans les Tuniques Bleues, organisme mercenaire ayant sans aucun doute organisé sa fuite. Il s'est avéré que ce groupuscule mercenaire servait aussi de société écran à plusieurs autres sociétés. En fait, c'est un maillage complexe de corporations anonymes et, pour certaines, fictives. Il y avait un nombre assez incroyable de personnes et de lieux qui n'existaient que sur le papier, mais je crois avoir réussi à remonter jusqu'à la source. Du moins, je sais que je ne suis pas tombée sur une nouvelle société écran. Cette-fois, il s'agit de quelque-chose de concret. Ce groupe d’intérêt est très puissant, et manifestant influant parmi plusieurs nations, que ce soit dans leur industrie, dans leur état-major ou parfois même dans leur gouvernement. Ces cellules d'influences semblent n'avoir aucun autre but que la récupération de fonds pur et simple, mais qui sait quels objectifs servent ces individus... Bref, en épluchant leurs rapports et les rares preuves concrètes que j'ai pu déterrer, je suis tombé sur une sorte de dénominateur commun, un élément clé reliant toutes ces cellules entres-elles: "Tetragrammaton". C'est un mot qu'ils utilisent tantôt pour qualifier quelqu'un, tantôt pour qualifier quelque-chose. Je n'ai pas vraiment eu le temps de me renseigner, je préfère me dépêcher: Cette toile change chaque jour, faisant apparaitre de nouveaux acteurs et en retirant d'autres, il fallait agir vite si je voulais mettre la main sur le Leader du Thorium. Quoi qu'il en soit ce sera bientôt chose faite. L'administration Kaiserde, qui gère les industries du Dominium puisqu'ils suivent une doctrine de capitalisme d'état, a acceptée de me donner la position d'un complexe de recherche appartenant à l'un des groupes industriels que je soupçonne d'être derrière le sauvetage du Leader, je n'avais pas fondamentalement besoin de l'aide de l'administration, mais les données qu'ils m'ont apportés confirment d'autres rapports que j'ai récupéré près de l'armée, confirmant le passage récents d'un petit groupe de vaisseaux de transport appartenant aux tuniques, passage dont la date colle avec celle de la fuite de ma cible.. Je devrais être de retour d'ici quelques jours, ne vous inquiétez pas. Harker, terminée."
|
||
Cdt. Gimli
Respect diplomatique : 762 15/11/1016 ETU 09:28 |
Score : 3
Détails
Maître Yonain, seul dans la salle du conseil, reçu le message de Maître Harker. Il se mit aussitôt en contact avec Maître Windu qui était actuellement au tribunal pour juger le Thorium. Préoccupante sont les information de Maître Harker. Ce Thorium stopper il faut et Maître Harker nous préparer à aider il faut. Le côté obscur puissant est chez le Thorium, mais regarder plus loin il nous faut. Le mauvais chemins peut-être prenons-nous.
|
||
Cdt. Jon Snow25
Respect diplomatique : 728 15/11/1016 ETU 11:37 |
Score : 2
Détails
Maître Windu était sorti du Tribunal un moment afin de répondre à maître Yonain. Il écouta la retransmission de maître Harker et répondit : "C'est en effet très troublant. Pour ma part, je pense que dès que le procès sera fini, je me rendrai au Temple afin de réfléchir avec vous à la situation. Ne nous emportons pas en tout cas, intervenir n'est pas notre volonté normalement."
|
Pages : 1