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Cdte. Katarina Skull
Respect diplomatique : 171 22/11/1016 ETU 02:31 |
Score : 5
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"Camarade, rappelez-vous de qui nous sommes, et de pourquoi nous le sommes. Nous sommes des révolutionnaires, donc nous sommes la révolution. Nous sommes nos actes, ils nous définissent. Le révolutionnaire n'a d'attache que sa lutte. Il y a de ça quelques cycles, le monde Orgastan fut rallié par nos forces, qui démentelèrent l'I.A le dirigeant et libérèrent les populations oppressées pour leur apporter les bienfaits de la liberté et de la camaraderie révolutionnaire. Il y a de ça un cycle, le chien de garde des I.A, cabot infâme dont l’outrecuidance est telle qu'il se permet de nous donner des ordres, à attaqué nos forces sur place et y a massacré plusieurs de nos frères Cet acte, loin de rester impuni, marque le début d'une guerre d'agression menée par notre ennemi héréditaire, l'intelligence artificielle. En réponse à cela, nous mènerons une guerre sacrée. Une guerre de libération. Camarades, unis comme à notre habitude, nous vaincrons. Car rappelez-vous: Nous sommes ce que nous faisons, et de fait, nous sommes la victoire." -Discours de la Commissaire à la Liberté du Peuple Katarina Skull. Plusieurs centaines de croiseurs quittaient le ciel du monde révolutionnaire, s'envolant vers des espaces hostiles. Leurs panses d'acier étaient pleines à craquer d'hommes fanatisés, armés comme il se doit, près à en découdre, à mener une guérilla violente. Pour eux, ils le savaient, c'était un aller sans retour. Mais de toute façon, après la gloire d'un combat pour la liberté, qu'est-ce que la vie pouvait bien apporter ? Rien, en vérité. Mourir au combat pour une cause juste, c'était l'idéal des hommes de l'enclave. Ils partaient combattre, partaient tuer, partaient surtout s'acheter une gloire sanglante. Valhalla. Katarina observait sur un grand écran des images de soldats défilant et de vaisseaux décollant. Valhalla. C'était un mot qu'Hismer, dans sa grande culture, loué soit le grand Hismer, avait utilité. Elle grimaça et ferma les yeux. Elle avait besoin d'un verre de gnôle. Valhalla. Il avait utilisé ce terme pour parler des fanatiques du Parti, les escadrons de la mort, aux habits colorés , qui partaient au combat le sourire aux lèvres. Pas un joli sourire, ça non. Un sourire de dingue. "Regarde bien, petite. Ils partent pour le Valhalla." "Le quoi ?" Il riait, à ce moment précis. "Un aller sans retour. Ces hommes trouvent leur joie dans le fait de lutter, et peut-être de mourir, au service d'une cause plus grande." A l'époque, elle était très jeune, elle n'avait pas compris. Sa sœur, qui était aussi présente, avait eut un drôle de sourire. Un faux sourire. Katarina rouvrit les yeux, une grimace rageuse déchirait son visage. -Qu'ils partent au Valhalla. Au final c'est du pareil au même, ce sera cette putain d'I.A qui rencontrera son créateur. Pas la révolution. Pas moi. Elle marqua un pause et soupira bruyamment. -Un verre de gnôle, voilà ce qu'il me faut.
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Cdte. Katarina Skull
Respect diplomatique : 171 22/11/1016 ETU 07:52 |
Score : 1
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"Eh bien, ça a été bien plus rapide que prévu. Nous pensions tous partir pour au moins quinze cycles de combat, mais notre ennemi n'étais au final rien de plus qu'une image, un spectre fugace balayé au premier coup, un mirage. Lorsque les flottes d'intervention spéciales sont arrivées à portée des canons de leurs vaisseaux, j'ai honnêtement cru mourir. Note bien que ça ne m'aurait pas foncièrement dérange, mais comprend aussi que tant qu'à crever, j'aurai préféré le faire au combat. Au final je suis toujours là. Évidemment, c'est mieux. Ils nous ont canardés sans interruption, les commissaires hurlaient que nous allions passer, ils débitaient des discours dont le sens se faisait progressivement de moins en moins clair. Bizarrement, ça nous calmait, d'avoir ces gueuleurs à côté. Du coup on est passé. Nos escortes se sont fait laminée, mais les vaisseaux d'invasion sont passés. On s'est écrasé simultanément sur une petite dizaines de points stratégiques importants. J'ai entendu dire que ça avait aussi été le cas pour les autres flottes d'invasion. Pour le reste, je ne sais pas vraiment comment ça s'est passé. On s'est emparé d'une sorte de gros complexe lourdement défendu et on a commencé à résister à des vagues successives de drones. Ces machins avaient des pattes comme des lames et nous chargeaient sans distinction. Je crois bien qu'on a lutté trois heures, puis le fait est qu'à un moment, les drones se sont simplement stoppés. C'est là que l'officier du groupe a hurlé qu'on avait gagné. Tout la planète semble "éteinte", quelqu'un a vraiment dû taper là où ça fait mal. On se revois bientôt, du coup. Porte toi bien d'ici-là." -Lettre d'un soldat de l'Enclave à l'un de ses proches. "Camarades, je ne résiste pas à l'immense plaisir qu'est celui de vous annoncer notre victoire totale et sans équivoque. Les raisons en sont encore très floues, et en l'absence d'informations plus concrète je ne peux me prononcer quant à la nature exacte des événements, mais le fait est que nous avons atteints tout les objectifs que nous nous étions fixés, avec un tôt de mort plus qu'acceptable, et que notre ennemi ne donne plus signe de vie. A l'heure où je vous parle, plusieurs commandos d'élite parcourent les couloirs froids, disons le corps, de cet Ordinateur Central, à la recherche de quelque-chose permettant de comprendre la présente situation. En l'absence de ce quelque-chose, camarades, vous êtes priés de rester sur vos gardes." -Communiqué du chef des armées à ses troupes.
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