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Pages : 1
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Cdt. Hamilton
Respect diplomatique : 1734 
06/02/1017 ETU 10:25 
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Score : 8
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[RP privé, merci: pour les échanges cordiaux et verbaux :) ce sera dans une autre salle] Blanc, que du blanc, Les flocons sont tombés toute la nuit comme d’habitude, et le soleil se lève sur un paysage immaculé, vertical. La paroi ressemble à un rideau blanc aseptisé, avec quelques taches noires, quelques barres rocheuses non recouvertes par les éléments Iria Hamilton se trouve au sommet. Elle vient d’être déposée par un Thunderbird qui est reparti, la laissant seule face au vide. La neige crisse sous ses pas quand elle se décale sur la crête, cherchant le meilleur spot pour lancer son Run. Elle ne se presse pas, goûtant le bonheur à venir, profitant de la petite brise. Le couloir est là, vertical, raide, mortel. Mais si beau : 9364 m de dénivelé un Mur, un long mur, son shoot d’adrénaline quotidien depuis qu’elle a découvert la planète Whistler. Respirer, se préparer à l’apnée qui va suivre quand elle va débrancher son masque à oxygène : le premier tiers de la descente se fera dans un environnement pauvre en O2, mais le contact avec l’air est tellement important, et puis ce masque gène sa vision... Respiration, battements cardiaques qui s’emballent. Iria ferme les yeux, visualise son Run, rester calme... Et elle s’élance… Quelques Kilomètres plus loin dans le Thunderbird en vol stationnaire, le General Kassad observe la scène, prêt à intervenir Général nous avons un message en provenance du Stratégicum Oui ? Le secteur 18 vient de s’ouvrir. On aurait pu penser le Général imperturbable, mais ses yeux se plissèrent et le coin droit de sa bouche se releva en une esquisse de sourire. Le nécessaire a-t-il été fait ? Oui Général, L’opération SARAZJE KONASE a été lancée comme prévu. Très bien. Préparez-vous à descendre à la fin du RUN d’IRIA, nous devons l’en informer La douleur Comment pouvait on aimer cette douleur ? Ses cuisses brulaient littéralement et elle avait l’impression que ses poumons en feu allaient exploser. Iria avait cessé de compter le nombre de barres rocheuses sautées, vu la douleur, elle ne devait pas être loin de la landing Zone ou Kassad viendrait la chercher comme d’habitude. La zone approchait, en tous cas c’est ce qu’elle semblait voir à travers son masque recouvert de neige Le Thunderbird était bien là et Kassad fidèle au poste, elle allait pouvoir refaire un Run rapidement. Le Général approcha avec un bol de café fumant. Miss Hamilton c’est la grande Forme ! Vous avez mis 2 minutes de moins que d’habitude Ce n’est pas le temps qui compte Kassad c’est le style, Le Styyyyle quoi !!!!! dit-elle en lui faisant un clin d’œil : je dois pouvoir passer 2 ou 3 barres en Front Flip. On remonte ! Les moteurs sont lancés. Mais permettez-moi, nous avons eu l’information comme quoi le système 18 est ouvert Et ? Et bien, comme prévu les forces stationnées depuis des mois en attente sont entrées en action Les souvenirs refirent surface : Harvest, les insultes, le mépris, le dédain d’une commandante arrogante et si sure d’elle dans son secteur fermé, une commandante qui s’était déclarée intouchable… Oui c’était risible. J’ai fait une promesse Kassad ? Oui Miss Hamilton Je tiens toujours mes promesses ? Oui Miss Hamilton Ok. Donc je suppose que le nécessaire est en cours ? Oui le Commandant KULL et ses « hommes » attendent depuis une centaine de cycles aux portes du secteur 18, et ils viennent d’entrer en action. Le Commandant KULL !!!? Mince elle m’avait donc bien chauffé la Harvest pour que je lui réserve KULL… Bon Kassad c’est bien beau tout ça mais le temps passe et si on traine trop, il va y avoir des avalanches. Allez, on remonte !! Quelques minutes plus tôt aux portes du secteur 18 Vaisseau : La WAGHHHHH , un croiseur Impérial classe IV. Lieu : Poste de commandement Des semi-ORK jouent aux cartes en buvant de l’Amasec, L’atmosphère est empuantie par les cigares et comme depuis des Cycles, c’est KULL qui gagne. Il faut dire que KULL est immense pour un semi ORK, Il est le plus grand, le plus sauvage et le plus intelligent du bataillon « LIBERTE », et il ne faut pas l’embêter KULL. (en attestent nombre de petites coches sur son canon de bolter ) La légende dit qu’il serait le fils de BEURK le célèbre ORK qui a sévit en renaissance Lors des combats qui avaient opposé à l’époque les forces de BEURK à celles d’IRIA, de nombreux mondes humains avaient été envahis, leurs populations massacrées, les femelles humaines violées et il en était résulté une génération de semi ORK, qui quand ils n’avaient pas été exterminés à la naissance, avaient été récupérés par le général KASSAD…qui voyait là l’idéal pour ses armées : Des couilles d’ORKS pilotées par des cerveaux humains, le TOP pour des commandos !!! Cette horde de semis ORKS était maintenant le fer de lance des force d’IRIA, et était utilisée lorsqu’ il fallait faire mal ! Et Kassad n’aimait pas que l’on insulte IRIA, et donc tout son peuple, il n’aimait vraiment pas…. Et puis des ORKS inactifs, même si c’est des « Semis », ce n’est jamais bon… Un voyant lumineux se mit à briller de plus en plus fort !!! KULL laissa tomber ses cartes sur la table. Personne ne regardait la main qui venait d’être révélée : 5 AS.. Ce qui n’était pas cohérent… mais tellement dans le style de KULL Tous les regards étaient fixés sur la lumière tant attendue, qui venait de déclencher les hostilités. KULL se leva d’un bond et Beugla : Tout le monde à son poste !!! Que le plan soit rappelé à tous : Tout ce qui est armé doit être détruit, on ne touche pas aux civils. Pas de déchainement. Pour les autres commandants présents sur le théâtre d’opération, on n’engage pas le feu, et on ne touche pas aux « alliés » d’Harvest. Par contre si l’un d’entre eux vous engage, on ne retient pas la WAAAAGHHHHH : vous cassez leurs petits vaisseaux Pour le reste vous savez ce qu’il vous reste à faire ! Par la baie d’observation on pouvait voir des millions de vaisseaux qui passaient en post combustion KULL se mit à rire, d’un rire gras et caverneux…. Ce rire fut repris sur toutes les passerelles des millions de vaisseaux en translation vers leurs objectifs : Hurk ! Hurk ! Hurk !!! SARAZJE KONASE ???
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Cdt. Olhorìn
Respect diplomatique : 3203 
08/02/1017 ETU 12:13 |
Score : 5
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Ruby venait de recevoir un message d'Iria. Elle le consulta attentivement, s'apprêta à répondre sur le même canal et changea d'avis au dernier moment. Elle se brancha sur la salle de sa déclaration de guerre. "Une promesse est une promesse, Iria. Mais tenir une promesse ne signifie pas débrancher son cerveau. Les forces en présence ne sont pas égales. Il y a une différence entre donner une gifle et rosser à mort. "Vos actes ne sont pas justes. Je vous retourne une phrase que vous m'avez adressée au moment de mon procès. Il semblerait que la plus grosse désillusion de ma vie soit de votre fait ? Bon, même si c'est pas tout à fait vrai, passque j'en ai eu d'autres des désillusions... Mais j'avoue ne pas reconnaitre la Iria qui m'épaulait en Utopie et défendait les faibles contre les forts. "Ne lavez pas votre honneur en causant une infamie. "Ne franchissez pas la ligne, mon amie."
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Cdt. Hamilton
Respect diplomatique : 1734
08/02/1017 ETU 15:11
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Score : 6
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Kassad venait de transmettre le message à Iria, qui suivait de loin, mais de tres loin l'operation en cours: Kassad et Kull: il y avait assez de monde sur le terrain. Mais voilà, une amie de longue date venait de l'interpeller Elle enregistra donc un Holovox et l'envoya à l'assemblée Bonjour Ruby Vous m'interpellez sur la place publique, suite à mon X Com... Peut etre avez vous raison cela permettra de donner mon éclairage sur ce qu il se passe, sachant que si j ai chargé KULL de gérer cette opération, ce n est pas pour venir m exprimer à l assemblée..Mais je le fais donc pour vous. Mais tenir une promesse ne signifie pas débrancher son cerveau Merci, mais je n ai pas débranché, et suis consciente de ce que je fais, et pour tout vous dire je vais aller au bout.. au bout de quoi.. cela on le verra plus tard Il y a une différence entre donner une gifle et rosser à mort. Harvest n'est pas encore morte, je crois que Kull a envie de faire durer le plaisir... c est son problème. Je l arrêterai quand j estimerai devoir le faire. Restera il une planète ou 2 ou 0 à Harvest? On verra Mais j'avoue ne pas reconnaître la Iria qui m'épaulait en Utopie et défendait les faibles contre les forts. Alors regardez mieux Ruby, et puis, me parler de faible... laissez vous les faibles petits microbes vous tuer petit a petit ou vous soignez vous? Gardez vous une faible tumeur cancéreuse en vous ou l’éradiquez vous? Harvest est soit disant intelligente:, elle sait très bien ce qu elle faisait en insultant a tort et a travers, et en se vantant d’être dans son secteur fermé. Qu'elle le fasse chez elle mais pas envers les autres commandants Une image si je puis me permettre: Un petit garçon s'approche de vous et vous pisse au cul. Vous lui mettez une tarte et lui dites de ne pas recommencer il revient vous re pisse au cul et vous dit même pas mal et je t emmerde. Vous lui dite arrête ou ca va barder... et il recommence... Au bout d un moment vous agissez, et c'est ce que je fais avec Harvest Je vais donc lui prendre ses planètes et les faire gérer par un autre. Pour ce qui est de ses alliés je n'ai rien contre eux, ils ont décidé de rentrer dans le conflit ils peuvent en ressortir quand ils veulent, mais qu il n'attendent pas trop. Quand ils n auront plus de planètes il sera trop tard Il n y a pas d infamie à taper sur Harvest non vraiment je vous l assure.. c est peut être la seule façon de communiquer qu elle peut comprendre, car si vous en restez au parole: elle n écoute pas Et puis Harvest c'est peut être mon BOB à moi.....
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Cdt. Arkhangel Hismer
Respect diplomatique : 1079 
08/02/1017 ETU 18:36 |
Message édité -
Score : 9
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Un hologramme apparut, laissant apparaitre un p'tit gars aux airs de fonctionnaire mécontent. "Hey, ce genre de discours est breveté ! Le Dominium de Kaiserde, au nom de la société internationale des doctrines totalitaires, fascisantes, xénophobes et racistes™, vous prie de retirer toute comparaison xénophobe et raciale assimilant des peuples étrangers à des races ou formes de vie inférieure, ou à prendre un abonnement à notre société en vous cotisant sur "gww.societe_des_doctrines_honteuses.cotisation.kr" Merci."
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Cdt. Hamilton
Respect diplomatique : 1734
08/02/1017 ETU 20:51
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Score : 6
Détails
Kull avait écouté avec attention l'intervention d'IRIA. Une fois l'Holovox coupé, il actionna la Kamera et envoya un message Systeme 0 sécurisé, le reste va suivre, enfin c'est en cours. Juste pour info, les planètes libérées se portent bien et leurs populations semblent heureuses de notre présence et je peux vous dire que personne ne "parle mal". Il semblerait qu il n y ait qu'Harvest pour tenir ce type de langage et avoir cette attitude.. Pour en revenir au conflit, tant que la miss Hamilton elle me dit pas d'arrêter , je continue, et je te disais que c était en cours... Fait attention Harvest de pas trop attendre, je ne calcule pas le nombre de planètes restantes....
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Cdt. Flavius
Respect diplomatique : 2044 
09/02/1017 ETU 01:03
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Score : 7
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L'Hologramme de Flavius se manifesta aussi dans le lieu d'échange. Avant d'encore passer pour le vieux moralisateur prêchant partout où il le peut, sachez que j'ai tout de même demander l'autorisation avant de venir ici, de peur de m'incruster dans une discussion dont le caractère se devait de rester privé. Pause. Maintenant que les choses sont clairs, commençons. Si je viens ici, ce n'est pas pour appuyer encore un propos du genre "Ah Ah ! Les vilains du Secteur XVIII l'ont mérité, Ah Ah, fallait être un minimul poli, regardez ce qui vous arrive maintenant." car l'on connait déjà bien mon avis dessus, et la seule chose que je soulignerai sur celui-ci est que tout ce qui arrive me semble plutôt... Juste. Il se tourne lentement vers Olorìn. Oui. Mais je ne suis pas là pour m'opposer à votre vision que vous avez de ce mot, bien qu'il est clair qu'elle n'est pas le même vu que vous affirmez que ses actes ne sont pas Justes. Non, je ne suis pas là pour ça, mais pour autre chose... de bien plus profond je le pense. Voilà que j'entends parler de Désillusion et De ne plus reconnaître l'autre là où je pense que... celle en parlant ici est la moins légitime de toute pour évoquer de telles choses. Oui, je parle bien de vous Olorìn, et je vous le dis sans aucune animosité, mais cela doit être dis car vous ne pouvez pas employer un sujet aussi sérieux que l'évolution de l'être pour justifier un avis subjectif sur la situation, à savoir le vôtre. Il inspire. Car vous êtes la première concernée par ce type de remarque... avant de décrier ma légitimité à poser un tel jugement, sachez que je puise celle-ci dans mon long, très long travail de récupération d'archives Galactiques, possible grâce à la projection Salusienne sur toutes les anciennes Galaxies. Et, bien que je n'ai pas la prétention d'affirmer que j'ai pu à travers ces longues études dégager toutes les idées, je suis certain d'avoir pu déceler le principale. Pour dire plus clairs, à travers mes recherches... j'en ai appris beaucoup sur énormément de monde, et vous vous doutez bien que j'ai concentré mes efforts sur les âmes ayant encore la chance aujourd'hui d'être des nôtres... vous comprise donc. C'est donc là que j'interviens, quand j'entends dire : "Mais j'avoue ne pas reconnaître la Iria qui m'épaulait en Utopie[...]" Vraiment ? Est-ce bien celle ayant littéralement changée d'enveloppe corporelle et d'attitude mentale dans le passé qui puisse dire ça ? Ne pensez-vous pas que ce soit plutôt Hamilton qui puisse vous dire une telle chose ? Je sais que cela peut passer pour une simple prise de défense de cette dernière -chose qui ne me dérange pas- mais il s'agit de bien plus. Pause. J'ai pu longuement étudier votre cas, et je dois bien avouer que certains antécédents sont... remarquables. Remarquables tout autant que contrastant avec ce que j'avais pu croire au vu des seules observations qui m'avait été permises... à savoir celles de mon vivant. J'ai effectivement pu voir une Dirigeante affirmée mais surtout engagée politiquement, avec une croyance sincère envers la création d'institutions, si bien qu'elle dirigeait celle à la tête de sa Galaxie, le Trésor Galactique si je ne me trompe pas. J'ai aussi pu voir une Dirigeante qui, même sans y donner un mot ou une définition stricte, croyait en des principes moraux mais qui surtout en leur nom a combattu et démantelée -avec l'aide d'un petit traître dans leur rang tout de même, mais je vous mentionne cela pour vous prouver que je suis bien au fait- la terrible Inquisition qui sévissait dans leur Galaxie contre les faibles, et réellement gratuitement eux. Ces mêmes principes pour lesquels elle est morte sans l'avoir réellement été, car vous êtes bien toujours là. J'ai vu une Dirigeante que... j'aurais jugé de Bien sans une seule hésitation. Oui, voilà ce que j'ai vu, et... qu'en dire aujourd'hui ? Vous ne cachez pas que vous ne croyez plus sincèrement dans les institutions, tout comme vous ne cachez plus que l'intérêt de vos relations -et de toute personne qui pourrait passer comme tels pour une simple appréciation personnelle- passe avant toute chose, faisant ainsi office de principe absolu. Je ne porte pas de jugement moral dessus bien que ceux-ci soient divergeant des vôtres. Non, ce que je fais, c'est mettre en évidence comment vous avez changé. Et vous avez énormément changé, pas tant que ça sur la forme certes, mais sur le fond, oui. Je vous promets que j'ai eu du mal à reconnaître vos intentions du passé dans celles qu'elles sont aujourd'hui, et moi... je n'ai connu votre passé qu'à travers des archives, alors je n'ose imaginer ce qu'il doit en être pour quelqu'un ayant pu vous connaître à travers ces temps ancestraux... et je ne vois qu'une seule personne étant dans ce cas de figure, voyez le rapprochement. Autre pause. Son regard se perd quelques instants dans le vide, pensif, avant de revenir. Et je pense que cette personne justement est bien plus à même de vous dire "Qu'elle ne vous reconnait plus.". Et j'ai toujours trouvé cette phrase un peu triste, car celle-ci signifie bien souvent dans le reproche la fin d'un chemin. D'un chemin commun. Il inspira et expira longuement une dernière fois. Mais je m'arrêterai là, car pousser plus loin me referait revenir sur mon avis déjà connu vis à vis de la situation ayant mené à cet échange, et je ne suis venu là que pour mettre en évidence que poser le "changement" supposé de l'autre dans la critique n'a rien à faire ici. D'ailleurs, ne vous sentez pas obligée de répondre à tout ce que j'ai pu en dire, je crois effectivement que le fond du sujet ici présent se fait avec quelqu'un d'autre et pas moi. ... Saint Salut.
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Cdt. Hamilton
Respect diplomatique : 1734
09/02/1017 ETU 10:19
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Score : 5
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Kull regardait l’écran tactique Hum... le Joker et Castellan qui viennent d'arriver, serait ce la deuxième lame après l'avertissement de Ruby? ou ils viennent juste mater? Non le joker ne se ballade pas pour rien.... Le visage d'IRIA apparut devant l’écran Je vois que vous avez les mêmes infos que moi Kull... c'était à prévoir et c'était prévu. Continuez l'opération
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Cdt. Castellan
Respect diplomatique : 547 
09/02/1017 ETU 11:58 |
Score : 5
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C'est Emeli qui pris l'initiative de répondre. Il a été question d'envoyer des observateurs... Le trajet à simplement été plus long que prévu. Nos vaisseaux n'interviendront pas militairement, sauf en cas d'agression. La situation à bien changé depuis l'ordre d'envois. La mission ne sert, pour ainsi dire, plus à rien, mais nous resterons tout de même. Par principe, par voyeurisme ou tout autre qualificatif que vous voudrez bien appliquer à notre présence.
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Cdt. Olhorìn
Respect diplomatique : 3203
09/02/1017 ETU 12:45 |
Score : 8
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Le message commence après l'intervention d'Iria, mais avant celle de Flavius. Ruby était dans ses appartements lorsqu'Iria répondit. Sa première réaction fut : "Merde ! Comment qu'elle est au courant pour Bob ?" Elle sortit la tête par l'encadrure de la porte et s'adressa au garde le plus proche. "Y a un mouchard dans la salle de contrôle. Tu l'trouves et tu m'l'amène. Tout de suite." Une fois le garde parti, Ruby reprit son appareil de communication et décida d'allumer son hologramme. Ce dernier apparut directement dans la salle concernée. Elle était presque debout, appuyée sur le rebord d'un grand bureau en bois massif, les jambes tendues devant elle, dans une tenue décontractée. Elle prit la parole d'une voix douce. "J'espère ne pas vous avoir vexée, ou contrariée en amenant cette histoire ici. Sincèrement. Tel n'était point mon but et je m'en voudrais que vous le preniez ainsi. Sur le coup, il m'a juste semblé que c'était la chose à faire. D'autant plus que ce message vous aurait été envoyé, même sans votre com-x. Je n'avais simplement pas encore eu le temps de le faire. "Votre analogie entre un microbe et Harvest est inappropriée. Et offensante. Et vous n'êtes pas offensante, d'habitude. Vous souvenez-vous de ce malade qui avait tué les trois-quarts des planètes de son secteur en Utopie ? Une vendetta avait été lancée pour l'éradiquer. Qui, la première, avait plaidé en sa faveur ? Non pour défendre son action, mais pour lui épargner la vie ? Je ne crois pas que vous l'ayez oublié, mais je vous le rappelle quand même. "C'était vous, Iria. Vous, et vous seule. Même la rousse s'est exprimée après vous sur ce sujet. "D'un côté, vous demandez un traitement équitable et posé, contre l'avis de la multitude, sans penser une seule seconde à tuer un commandant qui a commis un génocide sur les trois quarts de son peuple pour d'obscures raisons religieuse, et de l'autre... Vous menez une guerre rangée et déséquilibrée en votre faveur pour... Quoi ? Apprendre à Harvest à être polie ? Vous trouvez cela juste, vous ? "Pour répondre à votre parabole... Si un petit garçon me réserve le traitement que vous avez décrit, je ne puis vous dire avec certitude ce que je ferais. Cela dépendra de mon humeur. Une chose est sûre : je le pendrais par les pieds à un lampadaire avant de lui réserver le traitement que j'aurais choisi. "Seulement voilà : ce n'est pas le cas ici. Et vous n'êtes pas comme moi. "Reprenons votre analogie. Il est exact que si un petit garçon, ou une petite fille, hein, je suis pour la parité, m'avait pissé au cul ou n'importe où ailleurs, je lui aurai foutu la trempe de sa vie. Mais si ce même mioche, mâle ou femelle, s'était contenté de me railler et de m'insulter, je l'aurai simplement ignoré. "Comprenez-vous la différence ? Harvest ne vous a pas touché un cil, Iria. Elle a juste été... Elle-même. Grossière et bravache. La belle affaire. Vous auriez du laisser couler. Cela ne valait pas la peine de prendre les armes." Olorìn alla s'asseoir derrière son bureau et le cadrage se resserra. "Vous auriez du la laisser jacter dans le vide, mon amie." Elle se tut un moment, se demandant s'il fallait ajouter quelque chose, mais le Dominium fit une annonce. Puis ce fut au tour de Flavius de prendre la parole. La jeune femme l'écouta attentivement, curieuse de savoir où il voulait en venir avec son étrange prologue. Elle éclata de rire lorsque l'Empereur évoqua son changement d'enveloppe corporelle. "'core un qu'a rien compris, tiens !" Elle s'était détendue, et préparée à entendre la suite. Mais celle-ci ne fut pas aussi drôle qu'elle l'avait prévu. A mesure que Flavius parlait, elle se redressa sur son siège et son visage perdit toute bonhomie. Ses traits se durcirent et ses lèvres se serrèrent. Elle croisa les doigts pour s'empêcher de détruire un quelconque bibelot ayant eu le malheur d'être posé à sa portée. Et attendit patiemment que Flavius ait fini son petit discours. Ce furent les minutes les plus longues de sa vie. Lorsque le silence revint, Ruby laissa passer un peu de temps et respira profondément. Lorsqu'elle reprit la parole, sa voix était lente, basse et sourdait d'une colère mal contenue. "Tu... Ne... Me... Connais... Pas... "Ne prétends pas m'comprendre alors qu'il n'en est rien. T'es peut-être très fort en stratégie militaire, mais dès lors qu'il s'agit de psyché, et a fortiori la mienne, t'es pire que tout. Tu t'fourvoies sur tout. "La Olorìn que t'as découvert dans tes putains d'archives sur Utopie avait des valeurs. C'est vrai. Elle avait des principes. C'est vrai aussi. Elle était engagée politiquement. Encore vrai. Elle avait une vision. Toujours vrai. Mais t'oublies de dire qu'elle était aussi coincée, imbue d'elle-même, naïve, lente à agir et chiante à mourir. T'as r'trouvé dans tes papelars le moment où on a annoncé avoir construit une usine d'aspirine pour survivre à ses discours ? Tu t'gardes bien d'le dire, ça, hein ? "Elle a fait son maximum pour les commandants d'sa galaxie, elle a essayé d'leur ouvrir une autre voie, dans laquelle ils seraient maitres de leur destin, refusant de les diriger pour leur apprendre à se diriger. Et ils lui ont craché à la gueule. Elle a été roulée dans la boue pour toute récompense. Elle avait confiance en eux, et ces mêmes commandants l'ont trahie par leur inertie. Elle leur a tout offert : la liberté et la possibilité d'agir. Et ils ont préféré dormir. Elle était idiote. C'est c'que ton histoire oublie de dire." Ruby frappa du poing sur la table. "Tu veux parler d'l'Inquisition ? Et de c'qui a précipité leur chute ? Très bien parlons-en. Tu sais c'qui s'est passé quand ils sont entrés en action ? Tu sais dans quelles circonstances ça s'est fait ? Quand un secteur s'est ouvert après qu'un connard ait décidé de punir ses co-natifs. Il a donc volé la contrebande et ouvert le secteur, le livrant à l'Inquisition. Ils se sont tous précipités et ça a été la curée. Ça t'rappelle rien ? Attends, c'est pas fini, tu vas rire. Il y a eu tout l'groupe de l'Inquisition qui s'est rendu là-bas pour filer une trempe aux natifs. Et tout mon groupe qui s'est rendu là-bas pour filer une trempe à ceux qui filaient une trempe. Ça a duré des cycles et des cycles. Et on a fini par avoir raison d'l'Inquisition après une guerre à échelle galactique qui a duré trois cycles et qui a vu la reddition d'l'Inquisition. "Alors, tu vois des analogies ? Un secteur qui s'ouvre par traîtrise, des commandants qui s'y ruent, alléchés par l'odeur du sang, d'autres qui décident d'y mettre le holà... Ça t'rappelle vraiment rien ? Et attends, tu veux l'plus drôle ? Tu sais quel secteur c'était ? Le XVIII... L'histoire est une friponne, non ? "Alors, t'attends quoi pour bouger ton gros cul et r'mettre un peu d'ordre dans tout ça ? Qu'il coule encore plus de sang ?" Elle serrait à présent les poings et ses jointures était livides. "Viens pas m'donner d'leçon, t'es gentil. J'agis comme j'agis et j'ai toujours été en accord avec moi-même. Tu peux certainement m'reprocher pas mal de trucs, mais pas ça. Mais on parlait d'la rousse, je crois, avant que j'digresse. "Donc, ouais, elle était tout ça, toutes ces choses que tu sembles chérir. Elle avait toutes ces convictions qui t'font tripper. Et elle est morte à cause de ça. Ou c'est tout comme. Et moi, j'suis vivante. Et bien vivante. Et j'te parle à toi, bien vivant aussi, en face de moi, avec toute ta morgue, persuadé d'savoir tout sur tout. D'avoir compris. "Mais t'en es loin, mon gars. T'en es très loin. Une seule personne dans cette galaxie sait qui je suis, ce que je suis et ce que je vaux. Une seule. Et c'n'est pas Iria." Sa voix montait graduellement, sans pour autant passer dans les aigus, prenant simplement plus de puissance à mesure qu'elle parlait. "Si j'ai dit ne pas reconnaitre mon Iria, c'était une simple paraphrase d'une conversation privée entre elle et moi, lors de mon procès. Tu n'pouvais pas l'savoir, bien sûr. Mais tu n'peux pas non plus dire que je m'fourvoie. C'est pas un reproche que j'lui fais, mais une simple constatation. Et il y a une chose que tu n'peux pas comprendre, non plus. C'est qu'même si Iria changeait, j'la considèrerais toujours comme une amie. Parce que c'est Iria. Et que ce n'est pas parce que je n'suis pas d'accord avec elle que j'dois la renier. J'suis pas comme toi. "Tu n'me connais pas, tu n'sais rien de c'que je suis, alors ne fais pas comme si c'était l'cas, d'accord ? Tu parles d'une femme qui a agi en Utopie et qu't'as jamais connu. Et qu'tu comprends pas. Et tu parles d'une autre qui s'tient devant toi et que tu comprends pas plus. N'essaie pas. Tu y perdrais l'esprit. Ce s'rait contraire à tes principes religieux. T'es pas prêt, crois-moi. "Tu parles de changement d'attitude, mais il n'en est rien. La rousse est qu'un légume dans une chambre aseptisée, réparant lentement les dégâts qu'elle a subi. Mais le jour où elle en sortira, elle s'ra la même que quand elle y a été jetée. Tu pourras l'entendre faire ses beaux discours de justice et d'équité, elle pourra t'prendre la tête comme elle a pris la tête à ses concitoyens en Utopie. Et tu s'ras aux anges, j'suis sûre." La jeune femme s'était levée à présent, le bout des doigts sur le bureau. Ses yeux mauves étincelaient d'une lueur changeante. "Quant à moi, j'suis c'que j'ai toujours été. Qu'ça t'plaise ou non, c'est ainsi. C'est pas parce qu'Olorìn et moi, c'est bonnet blanc et blanc bonnet que nous partageons forcément les mêmes points d'vue et les mêmes fonctionnements. Oui, nous sommes la même personne, non je ne suis pas elle. Et si tu comprends pas, tant pis pour toi. Mais n'oublie jamais une chose... "Je n'suis pas la rousse !" Elle s'était mise à hurler d'un coup. Sa main droite avait balayé le bureau comme une feuille morte, celui-ci allant s'écraser hors champ. Elle prit quelques secondes pour reprendre contenance, la tête baissée. Lorsqu'elle la releva, ses traits n'étaient en rien apaisés, mais sa voix avait repris de l'assurance. Son ton, en revanche, restait grave. "Ne commets jamais l'erreur de m'confondre avec elle. Jamais. J'ai pas changé. Elle non plus. J'suis libre, à présent. C'est différent. Et j'souhaite qu'elle ne revienne jamais. Pour mon bien."
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Cdt. Flavius
Respect diplomatique : 2044
09/02/1017 ETU 20:53
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Score : 3
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Il ne disait rien. Il restait silencieux, alors qu'Olorìn alternait entre décharnement d'émotion, gestes de colère, haussement de ton, jusqu'à son dernier cri. Alors qu'elle concluait, Flavius restait toujours silencieux, le temps était long, mais il ne disait rien. A la place, seul son regard laissait transparaître... une pointe de tristesse, mêlée à une empathie dont on savait peu de chose, jouée ou sincère, il était dur de le deviner. Alors qu'on croyait qu'il ne répondrait même pas, Flavius lâcha quelques mots, doucement. Ainsi soit-il. Ce fût les seuls. Il n'en avait pas besoin d'autre. Il avait trouvé.
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