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> Un Saint Empire
Pages : 1
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Cdt. Flavius
Respect diplomatique : 2044 
09/03/1017 ETU 03:00 
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Score : 3
Détails
Les innombrables troupes de Paladins défilent en rang sur les longues sections pavées de marbre de la capitale, au milieu d'une foule en liesse, dont l'exaltation rejoint celle des fiers soldat qu'elle salue. Les diacres lancent sermons et homélies en boucle, en pleine effervescence sous l'événement. Des centaines de millions de vaisseaux assombrissent l'atmosphère, paradant à leur manière pour la célébration. Et toutes les autres planètes se prêtent dans une même harmonie aux défilades armées et à la grande consécration. La réjouissance de ce jour Saint anime un peuple digne, dont le nom est ignoré d'aucuns : les Salusiens. Qui peut se targuer d'avoir méconnu cette civilisation, alors que celle-ci s'est inscrite dans sa plus grande fierté dans les vies de chacun, avec un orgueil propre au fanatisme : ils ont fondé un Saint Empire. La prétention anime ceux qui ont triomphé au nom de leur prétendu supériorité morale sur chaque chose qui divergeait du dogme. Un succès revendiqué comme tel, et ce au delà de toute raison, qui raffermit la vanité et la détermination de ceux dont le dogme s'est petit à petit imposé comme un état de droit dans une Galaxie, alors que l'état de fait était déjà évident. Nul ne peut remettre en doute le rayonnement de leurs croyances chez d'autres adeptes, ou encore leur hégémonie Galactique, quand l'omnipotence est un synonyme très proche de la vérité. Qui peut réellement l'ignorer, alors que leur force a toujours été respecté à sa juste valeur... mais aussi crainte tout autant. Une Sainte Force, dont le nom se veut pieux et rassurant, mais qui a aussi déchaîné bien de peurs et d'agonies chez ceux qu'elle dédaignait. La religion de Bien ne dissocie pas le croyant du pratiquant... et la pratique se fait dans la violence à l'égard de ceux dont le dernier malheur est de se faire imputer le sceau du Mal. Pour ceux qu'elle défendait, combien d'autres ont subi la fureur des zélotes qui était inarrêtable, combien ont été traqués jusqu'à même d'autres Galaxies où la fuite ne leur était pas admise, combien ont fini par pourrir dans une geôle, seule promesse qu'il leur restait de l'avenir ? Les lieux de cultes Salusiens se voulaient merveilleux, mais leur réputation n'a jamais égalé celle de leur système carcérale, qui était la réponse à ceux clamant la liberté de se détourner de la voie... de la voie de Bien. Salusa n'apportait pour le meilleur comme pour le pire aucune concession de dogme, et de toutes les facettes qu'elle présenta, le Saint Empire absolutiste fût l'ultime consécration de leur doctrine inflexible. La religion ne fit qu'un avec la Gouvernance d'un Univers, et le déni inconscient de ceux même qui l'imposaient -pour garder bonne morale- ne trompait pas : le règne du Bien se faisait sans partage. L'on ne saisit pas toujours bien l'étendue de la puissance Impériale à son apogée, mais le simple fait qu'elle ait réussi à dicter une des plus grandes restrictions Galactique en est une preuve consistante. Mais la part d'influence se trouvait inscrite bien plus profondément. Par exemple, la moindre branche Guildéenne se retrouvait associée d'une manière ou d'une autre au Saint Empire, sous couvert de leur propre intérêt. Le prestige du succès était parfois suffisant seul pour faire plier les méfiants. Même les plus grands détracteurs du régime y trouvaient certains attraits. Le Bien faisait ainsi parfois preuve de détours assez pragmatique, pour justifier les raisons par le but, ou le but par les raisons, qu'importe, la nature humaine, croyante ou non, se soustrait facilement à la contradiction, n'est ce pas là une des fausses vertus facilement attribuable au fanatisme ? Le rêve malgré les imperfections tient et a tenu, plus que de raison, jusqu'à se figer en une "réalité pure", qui les a toutes effacé dans l’inconscient collectif. Une "réalité pure" qui est aujourd'hui célébrée par les Salusiens. Alors la seule conclusion leur vient. Le Mal a péri. Le Bien a triomphé. Ils ont créé un paradis. Mais combien ont fini du mauvais côté de ce paradis ? -------------------------------------------------- C'est peut-être la question que se posera un jour l'homme sans lequel tout cela n'aurait pas été possible. Perché au sommet, sur la terrasse dominant toute l'avenu, il observe le défilé. http://www.apocalypsis.org/assemblee/viewtopic?c_topic=11098&c_forum_page=1 - Catharsis - 07/03/1017
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Coa. La Division Noire
Respect diplomatique : 32 09/03/1017 ETU 08:28 |
Message édité -
Score : 3
Détails
D'innombrables troupes défilaient déjà et l'ordre de défiler avait été donné .... La Commandante Nadia Pavlov du 6eme régiment des traqueuses de New Stalingrad composé de centaines de filles, commencèrent a marcher au pas de loi, l'étendard du régiment fièrement dressé en avant..... Toutes, en grande tenue, la fidélité était pour elles, quelque chose de très important .... Unité d'élite, elles avaient observée l'Empire Kröne se vider mais elles avaient prêtés serment d'allégeance, et d'ailleurs, New Stalingrad n'avait guère de relations avec le reste de l'empire .... Préférant le dogme de l'empire Flavius....Au delà de tout, elles avaient décidés de rester fidèles .... C'est ainsi qu'elles défilaient a leurs tours, armes rutilantes et grandes tenues impeccables.... Une fois a hauteur du palais et de Flavius placé bien plus haut ....Toutes au pas de loi, dans un ordre impeccable.... Elle levèrent toutes le poing devant lui. Comme un défi, une foi inébranlable en lui, un signe de respect indéfectible en sa personne ....Le cri faisant partie de leur culture.... En même temps, qu'elle levaient le poing, une vibrante clameur tonna ....La marque de respect, d'admiration faite a Flavius ...... VOOOOOOOOOYYYYYYYY !!!
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