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Réparer le vaisseau. Sauver les colons.

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Cdt. Numéro 1B
Respect diplomatique : 184

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11/03/1016 ETU 01:53
Ce(tte) commandant(e) soutient Apocalypsis.
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humour décapant : 0
role play intéressant : 4
https://www.youtube.com/watch?v=vyFkPd6fEuI
Des couleurs, des formes, certaines simples, d'autres infiniment complexes.
La fascination du sujet était sans égale devant ces choses indescriptibles et nouvelles, alors que les premières heures de son existence n'avait été caractérisé que par la chaleur réconfortante de son environnement.
Les notions de vie, d'intérieur, puis celles d'extérieur, de vide, de mort.
Les rêves devenaient plus précis, plus compréhensibles mais surtout plus fréquents.
Les coursives, les outils répondants à des utilités. Puis une idée d'ensemble, de survie dans le vide, de déplacement vers la vie.
D'autres sensations arrivaient au sujet, prenant lentement conscience de ses membres, il lui semblait pouvoir les mouvoir, même si ses gestes restaient vains dans le lourd bain de nutriments.
Les outils servent l'ensemble, l'ensemble sert le déplacement, le déplacement sert la vie.
Les sons ne semblaient plus seulement venir des rêves, et à quelques rares occasions, le bruit était assez fort pour sentir le liquide nourricier frémir en même temps.
Les sons deviennent des mots, l'ensemble est vaisseau, mais aussi Unité. Les formes deviennent des symboles, des notions abstraites, des plans. Le vaisseau se meut dans le vide avec les machines, chacune ont leurs fonctions pour servir le vaisseau et sa survie dans le vide.
Quelque chose n'allait pas. L'esprit du sujet ne pouvait plus penser à autre chose qu'à ce malaise qui le rongeait soudainement, qui l'emplissait même lorsque les rêves le quittait pour le laisser dans un état de semi-conscience.
L'extérieur est entrée à l'intérieur. Les machines ont stoppé, le vaisseau s'est immobilisé et s'emplit de vide, de mort.
Cette dernière pensée était une abomination, une torture. La vie ne devait pas s’arrêter. Pourtant que signifiait vraiment la vie pour le sujet alors qu'il n'était même pas encore conscient de l'être lui même.
Une grande machine pensante d'une puissance de calcul infinie, veillant sur le vaisseau, mais pas uniquement. D'autres machines également avaient un autre but que de protéger le déplacement du vaisseau. Protéger la vie. Les vies, des colons, par milliers dans une chambre de stase, attendant d'atteindre leur nouveau monde.
L'esprit du sujet était désormais clair et commençait à s'éveiller.
Réparer le vaisseau. Sauver les colons.
Le sujet n'était qu'outil, son but était clair désormais et résonnait sans fin dans son esprit.
Réparer le vaisseau. Sauver les colons.
Ses pensées ne pouvait plus se détourner la moindre seconde de ce but, chaque secondes étaient devenues infernales à l'idée que le vaisseau puisse être anéanti.
Réparer le vaisseau. Sauver les colons.
Le sujet s'agitait désormais frénétiquement dans sa cuve, ses coups freinés par le liquide dense. Puis soudain le liquide tressailli dans son entièreté. Une nouvelle sensation apparue au sujet, lentement, le bain chaud et lourd laissait place au vide et au froid.
Cuve arrivée à maturité. 8 jours, 7 heures, 35 minutes. Extraction.
Cdt. Numéro 1B
Respect diplomatique : 184

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01/05/1016 ETU 19:50
Ce(tte) commandant(e) soutient Apocalypsis.
Score : 8 Détails Prévenir Dieu
0 : orthographe insuffisante
0 : présentation bâclée
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https://www.youtube.com/watch?v=QSomvC6rwgU
- ... d'une population de plus deux-mille milliards d'individus dont les trois-quart d'humains non clonés, nous sommes devenus la première force galactique, que ce soit sur le plan scientifique, industriel ou militaire ...
Déjà une journée depuis la sortie de la cuve, et rien ne semblait aller comme prévu. Comme tous ses congénères clones, il avait été créé et modelé pour réparer un vaisseau, unique raison de son existence. Et pourtant sa naissance ne fut pas sur les cuves de clonage du vaisseau Unité, mais sur le sol d'une planète, déjà entouré d'une multitude d'autres clones.
Des clones qui au lieu d'aller réparer et sauver le vaisseaux, se disaient scientifiques et restaient cloitrés et immobile sur cette planète ...
Après une batterie de questions pour juger si le clone fraichement sorti de sa cuve était pleinement viable, sa dénomination passa de 'Expérimentation 674' à 'Numéro 4C'.
Lorsque 4C posait à son tour des questions, la seule réponse fut un sempiternel "tout vous sera expliqué bien assez vite".
- ... Tous les clones reçoivent pendant leur création des connaissances approfondies dans de nombreux domaines techniques et scientifiques. L'ordinateur de l'Unité nous a créé ainsi afin de nous permettre de réparer sans problème n'importe quel composant du vaisseau.
Néanmoins, si le modèle initial relève d'une grande perfection, il ne fut jamais prévu que notre mission nous amène à user de nouveau des cuves de clonage, et ce au point que nous formions à ce jour une civilisation à part entière, par dessus tout l'une des plus étendues de la galaxie.
Nous avons dans ce but exploité nos connaissances en génétique pour arriver à un nouveau modèle. Les numéros B disposent d'une période d'incubation de cinq mois, largement supérieure à l'unique mois des série standard, ainsi que l'élimination de certains processus de clonage qui sont liés au conditionnement à l'ordre de sauver le vaisseau. Les résultats sont des capacités cognitives supérieures et surtout une réflexion plus libre et créative ...
Des clones avec une volonté moindre de sauver le vaisseau ? Ces explications tout comme ce voyage ne cessait de désappointer 4C. Après avoir quitté la Planète-Laboratoire Génétique, il s'attendait à enfin aborder le vaisseau, mais au lieu de cela la navette avait rejoint une planète voisine, la Planète-Unité.
Après avoir survolé de gigantesques cités s’étendant à l'infinie dans les trois dimensions, des mines à ciel ouvert inversement profondes que n'étaient hautes les cités, des usines qui disparaissaient au milieu des panaches blancs qu'elles émettaient, il s'agissait désormais d'une vaste plaine dont surgissait par moment quelques entrées de bunkers et des canons antiaériens épars.
Pendant ce temps, un clone servait de guide et avait la lourde tâche de résumer une civilisation entière le temps du voyage. Des explications encore moins satisfaisantes lorsque, après avoir détaillé que les clones modèle B étaient minorité mais par leurs capacités avaient assumés la plupart des tâches gouvernementales et scientifiques, il n'évoqua pas même la série C, laissant 4C dans le plus grand désarroi existentiel.
- ... Depuis que 1B est devenu dépositaire du premier échelon administratif, une entente pacifique avec les humains naturels de la galaxie a été fixé comme étant l'une des priorités maximum afin de parvenir à la réalisation de l'ordre ...
Le discours touchait à sa fin tandis que la navette commençait à survoler des défenses de plus en plus perfectionnées. Puis une véritable teche grise apparut à l'horizon de la plaine, une concentration inimaginable de bunkers, de canons d'artillerie, de silos à missiles sur des kilomètres à la ronde, les rares interstices entre deux ouvrages bétonnés étant séparés par des centaines de tranchées où l'on pouvait apercevoir des soldats en faction.
L'épicentre du réseau de fortification était une esplanade de plusieurs centaine de mètres de large, blindée d'autant en profondeur. Les innombrables générateurs de boucliers donnaient l'allure d'une forêt métallique entourant un lac de béton armé.

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