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Cdt. Arkhangel Hismer
Respect diplomatique : 1079 27/04/1016 ETU 10:02 |
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Plus le temps passait, plus Alice s’épanouissait dans le milieu plein d'aliens et de germes inconnus que représentait l'assemblée. Si, lors de son arrivée, elle était unanimement considérée comme la petite peste mécanique froide comme l'arctique et protocolaire comme un bureaucrate extrémiste, elle avait finit par s'ouvrir aux cultures étrangères et s'était même formée une petite clique de compagnons non-humains. Ces derniers l'intéressaient soit par leurs manières, soit par la culture de leurs peuples. Ainsi, ils discutaient de choses et d'autres et la jeune femme constata, pour son plus grande déplaisir, que la culture de son cher Dominium était globalement méconnue. Logique cependant, le Dominium était relativement fermé aux étrangers, du moins en apparence. Ainsi, elle décida de créer la "Fondation Étatique pour le Partage et l’Extension de la Culture du Dominium", soit, le FEPEC. Le but de cette fondation était d'écrire des "Rapports", sortes de courts résumés compréhensibles par tous, traduits dans toutes les langues connues et mis à disposition du premier venu pour permettre à qui le désirait de se renseigner sur la culture et le fonctionnement du Dominium de Kaiserde. Ces rapports furent très rapidement accompagnés de "Classes culturelles" dans lesquels des Kaïserdiens expliquaient lors d'intenses cours magistraux la complexité et les détaille de la culture Kaïserdienne. Ils étaient visibles dans à peu près n'importe quel port marchand du Dominium, à l'assemblée ou par holo-transpondeur. On parlait d'histoire, de musique, d'art, de politique, de langue... Rapidement, et face au petit succès rencontré par la démarche auprès des universitaires et doctorant, on fit en sorte d'ajouter des cours plus spécialisés. Il fut ainsi rapidement possible de se forger un emploi du temps digne de ce nom et de concentrer son attention sur certaines matières. Des brevets en candidat libre furent même mis à disposition, permettant aux plus obstinés de valider leur connaissance de la langue, de l'histoire, de la musique ou de la micro-économique Kaiserdienne. Ce sujet me servira notamment à présenter des petits détails sur la culture du Dominium, mais si vous avez une idée de poste vous semblant approprié, je vous en prie, n'hésitez surtout pas à intervenir !
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Cdt. Arkhangel Hismer
Respect diplomatique : 1079 27/04/1016 ETU 11:38 |
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FEPEC: Rapport N°1: =La Langue du Dominium (version abrégée)= Si la question de la langue d'une nation peut nous sembler quelque-peu rédhibitoire et somme toute assez hors de propos du temps des traducteurs portatifs, il nous semblait essentiel de commencer notre démarche par là. En effet, la langue structure la pensé, c'est en l'utilisant que l'on s'exprime et la richesse de son vocabulaire fera la richesse de notre pensé. Ainsi, pour qui veut comprendre pleinement la pensé d'un Kaiserdien, mieux vaut comprendre, ne serait-ce qu'un peu et de loin, les fondements de sa langue. Se pose alors d'autres questions et d'autres problèmes d'ordre plus pratique. Le Dominium est une nation composite, amalgame de culture riches et préexistantes s'unifiant dans la plus parfaite confiance envers une idéologie commune. Ainsi, et de manière assez inévitable, chaque monde, non pire, chaque état de chaque colonie peut se voir doté de son propre "langage local" précédent l’avènement du Dominium. Le langage du Dominium lui-même était loin d'être le seul à être utilisé sur Kaiserde. Enfin, il est un fait connu que l'on ne parle pas la même version d'une langue entre, disons, deux hémisphères d'un même monde. Un vocabulaire local finit inévitablement par apparaitre, accompagnés d'accents. Et c'est très bien, il s'agit là d'un signe que les cultures locales continuent d’enrichir notre état ! Cependant, cela peut à la longue s'accompagner d'effet beaucoup plus néfastes. Ainsi, et pour éviter que ces inévitables déviations langagières ne sapent toute possibilité de communication, il fut nécessaire de créer toute une administration de la langue. Cette dernière préexistait au Dominium, mais s'est vue considérablement étendue avec son avènement. Cette instance porte le nom de Conseil pour l’Évolution et la Préservation des Langues à Travers le Dominium,, soit le CEPLTD, généralement abrégé Cepl. Le CEPLTD s'organise selon le même modèle que la majorité des instances administratives du Dominium, soit sur trois échelles: L'échelle Globale, qui regroupe tout le territoire Dominium. L'échelle Planétaire qui, comme son nom l'indique subtilement, s'occupe des mondes de manière individuelle. L'échelle Locale, correspondant aux Districts (ou "États") de chaque monde. L'échelle Locale, qui n'a pas exactement de pouvoir à proprement parlé, est responsable de l'enseignement du langage de Kaïserde aux jeunes générations ou immigrés récents. Son objectif et d'apprendre une version de la langue dénuée d'accent ou de mot d'argot, correspondant à sa forme la plus pure telle que ratifiée par l'échelle Globale. L'échelle Planétaire vérifie que les comissions de l'échelle Locale fassent correctement leur travail, qu'elles soient correctement financée et, par ailleurs, multiplie les études de terrain pour déterminer l'évolution planétaire du langage, de l'argot ainsi que le vocabulaire naissant. Cette échelle rédige par ailleurs un dictionnaire planétaire pouvant prendre des libertés avec le dictionnaire Global, puisqu'il prend en compte la forme parlée actuelle de la langue plus que sa forme administrative exacte. L'échelle Globale, enfin, est à la tête de toute cette machinerie. Elle rédige le dictionnaire Global de la langue et est de fait la seule instance autorisée à intégrer y intégrer un mot, à modifier des définitions ou encore des prononciations. D’obédience plutôt conservatrice, elle ne cherche cependant pas à conserver une langue fixe et stagnante. Dans les faits, elle cherche plutôt à rationaliser les inévitables évolutions langagières pour conserver une cohérence étymologique et définitionnelle. Il est désormais tant de vous présenter, enfin, cette langue du Dominium, dont nous vous parlons depuis déjà quelques lignes. Il est à noter qu'il ne sera pas ici traité de la prononciations, de l’orthographe ou encore de la conjugaison. Il s'agit d'un simple aperçu global. Cependant, il est tout à fait possible d'apprendre les langues présentée ci-dessous en consultant les annexes 1,4,7,8 et 9 ou en s'inscrivant gratuitement aux cours de langue donné à chaque comptoir de la FEPEC Le Gothique Standard Aussi appelée "Allioc", en argot, pour "Allocution de l'Alliance", le Gothique est une langue semi-artificielle pensée et répandue lors des tout premiers pas du Dominium, alors que ce dernier commençait tout juste à unifier Kaiserde et ne portait pas encore ce nom. Il s'agit d'une langue composite récupérant les constructions et verbes d'un certain nombre de langage (parmi lesquelles la langue la plus parlée de l'époque) et l'unifiant en normalisant les prononciations. L'idée était de créer une langue à la fois belle, fonctionnelle et efficace: La langue structurant la pensé, on partis chercher les constructions de langue les plus évoluées de la planète, celles dotées du plus grand nombre de temps, de terminaison et de déclinaison pour maximiser la capacité d'expression de ses locuteurs. Cependant, face à l'immense complexité de la langue, et puisqu'elle devait avant tout être parlée, plusieurs comités reçurent pour mission de la "simplifier" pour la rendre plus utilisable. C'est la langue parlée quotidienne du Dominium, apprise dans les écoles et utilisée dans les ports commerciaux. Son côté artificiel ne se ressent plus du tout, grâce au travail acharnés de quelques universitaires. Avec l'intégration de races Aliens non-humanoïdes au sein du Dominium, toute une série de nouveaux mots furent ajoutés pour les doter de la même liberté d'expression que les citoyens humains: Des mots plus simple à prononcer et, de fait, utilisables par toutes les espèces, mêmes celles dotées de mandibules. Le Haut Gothique Langue de l'Art, de la Diplomatie, de la Philosophie et de la Poésie, le Haut Gothique et la version non-simplifiée du Gothique Standard. Une langue complexe, particulièrement riche et d'une beauté assez rare. Pensée pour être incroyablement agréable à oreille et harmonieuse au possible, sa prononciation en devient si complexe que son utilisation en est devenu aussi gratifiante que rare. Avec le temps, cependant, la caste des officiels à la tête du Parti commença à l'utiliser de manière beaucoup plus fréquente, tant pour marquer leur statut que pour débattre plus librement encore de philosophie et de politique. Cette langue est par ailleurs suffisamment proche du Gothique Standard pour être bien comprise par une personne ne parlant que ce langage. Le Haut Gothique est ainsi beaucoup utilisé en littérature. Le Gothique Administratif Sans vouloir offenser qui que ce soit en exécutant une lapalissade aussi malheureuse qu'évitable, le Gothique Administratif est la langue de l'Administration. Elle fut créée au répondant au constat suivant: L'Administration ne pense ni ne raisonne. De fait, toute figure de style, tout synonyme exact, tout mot trop long, est une perte de temps. Il s'agit donc d'une langue épurée et assez hachée. Les mots sont maltraités, rapetissés, de manière à pouvoir être écrit ou prononcés bien plus rapidement. Elle fut ainsi récupérée par l'armée, la jugeant largement préférable à la mélodie longuette (dans le cadre d'un assaut) du Gothique Standard. Très concrètement, le Gothique Administratif supprime tout concept d’exception, les pluriels prennent toujours S (Un cheval, des chevals), et les adjectifs mélioratifs et dépréciatifs furent réduis au strict minimum. On parle ainsi de "Bon", de "Plusbon", ou de "Doubleplusbon". Dans le cas contraire, il s'agit de "Inbon", de "Plusinbon" et de "Doubleplusinbon". Cette langue est utilisée dans les formulaires, les documents officiels et, comme dit plus haut, l'armée. Contrairement à ses deux sœurs, cette langue ne connait aucune variation et aucun argot, notamment car elle ne connait aucun usage civil quotidien.
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Cdt. Arkhangel Hismer
Respect diplomatique : 1079 11/05/1016 ETU 10:03 |
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FEPEC: Rapport N°2: =Non-humains dans le Dominium (version abrégée)= Non-humains dans le Dominium. Quel sujet, quelle controverse aussi. Pas tant pour le Dominium que pour les nations étrangères ceci dit. C'est très spécifiquement parce que de nombreuses nations s'interrogent sur la nature du traitement des kaiserdien xenos que nous avons décidé de publier ce rapport. Il nous semblait essentiel de clarifier la question, et de répondre aux interrogations soulevées. Il serait inutile de le nier: Le Dominium est une nation tirant ses racines dans la culture d'une population exclusivement humains, les aliens y sont arrivées bien après sa fondation, du fait de son expansion diplomatique et militaire ainsi que du commerce international. Ainsi, même si les hommes restent majoritaires dans la population, il existe des planètes presque uniquement peuplées de non-humains. Pour mieux comprendre comment tout cela fonctionne, revenons un instant sur la vision que le Parti a des aliens et ce qu'il en pense. Spécisme normalisé Aussi surprenant que cela puisse paraitre pour un Kaiserdien, il semble que la majorité des espèces et cultures étrangères désapprouvent la pensé qui sera exposée dans les lignes suivantes. Ce rapport risque donc de prendre un ton curieusement didactique, là ou il devrait plus se contenter de constater en terme simple de réalités établies. Mais ne faisons pas trainer le sujet outre-mesure: Le Dominium et ses habitants sont spécistes. Ce spécisme communément admit prend bel et bien la forme d'une discrimination, mais au sens premier du terme. Il ne s'agit donc pas de rabaisser constamment ce qui n'est pas humain, loin s'en faut. La discrimination désigne l'action de séparer plusieurs êtres ou objets en se basant sur des critères distinctifs. En bref, quand on préfère utiliser un chien plutôt qu'un cochon pour chercher des truffes, et ce car le cochon les mangerait, on fait de la discrimination. En soit elle n'est pas irraisonnée, trouve ses bases dans une réalité claire, pure, et amène à un résultat plus efficace. La discrimination spéciste, donc, est essentielle au bon fonctionnement d'une société d'ordre et de logique telle que celle du Dominium. Concrètement, on ne va pas demander à un poisson de grimper à un arbre, et si certaines espèces citoyennes sont par exemple objectivement moins capables intellectuellement ou sont moins mobiles, les hommes, eux, ne peuvent pas porter des poids trop lourds. C'est un exemple. Ce spécisme, donc, est quotidien et globalement admit. Il ne prend pas de forme violente, il ne s'agit en aucun cas d'une haine. Bien entendu, plusieurs facteurs peuvent aider à le réduire, l'objectif du Dominium étant après tout d'assurer à tout ses citoyens des chances égales d'atteindre le bonheur. Commençons par la technologie. Si le Dominium est absolument opposé à l'eugénisme (nous parlons là de l'amélioration des gènes, et non des mesures sanitaires prisent pour lutter contre les maladies génétiques), il convient de dire que certaines espèces sont foncièrement inférieures à l'homme en matière de physique, mais pas de mental. Dès-lors, la technologie permet une remise à niveau mettant les deux espèces sur un pied d'égalité. L'homme et l'alien peuvent bien remplir, par exemple, des mêmes travaux dans l'armée ou l'industrie, s'ils portent la même armure assistée ! Ceci étant dit, et avant de continuer, le lecteur attentif aura tôt fait de remarquer que l'homme sert ici de maître étalon dans la mesure des espèces. Cette manière de procédés trouve ses origines dans deux points importants: Premièrement, comme dit précédemment, le Dominium est une société fondée et pensé, à l'origine, par des hommes. L'arrivée d'Aliens en sont sein est un "accident de parcours" aussi plaisant qu'avantageux. C'est cependant à eux de s'adapter à la culture du Dominium. Secondement, si à l'heure actuelle Kaiserde a déjà rencontrée des espèces physiquement plus admirables que les hommes, nous savons déjà que la technologie permet une remise à niveau. En matière d'esprit, cependant, les espèces rencontrées étaient soient égales soit inférieure à l'homme, tant en matière de culture que d'intelligence pure. Il semble donc qu'à l'heure actuelle l'homme soit dans le haut du panier de la pensé, ce qui permet d'appliquer les visions qu'il a mit au point à toutes les espèces. Discrimination au quotidien Les préliminaires étant terminée, il est temps de passer dans le vif du sujet: Soit le quotidien des aliens dans le Dominium. Comme nous l'avons déjà vu, la discrimination peut s’étaler sur deux plans: Le plan physique et le plan mental. Commençons par traiter de celui sur lequel nous aurons, au final, le moins de chose à dire: Sur le plan physique, les aliens vivent à peu près autant de discrimination que les humains entre-eux. Si leur physique les empêche de remplir une profession, personne ne les engagera pour le faire. Cela ne va pas plus loin que ça. En d'autres termes, on ne donnera pas un métier demandant une haute précision, par exemple neurochirurgien, à un alien doté en tout et pour tout de pinces. Cette discrimination, donc, n'est pas tant liée à une logique spéciste qu'à un pragmatisme somme toute logique. Il s'agit d'être efficace et réaliste. De plus, si le mobilier et les outils quotidiens du Dominium sont à la base pensés pour des humains et plus généralement des humanoïdes, il en existe aussi des versions dédiées aux espèces aliens différant présentent en quantité suffisantes dans la démographie et aux zones internationales. La multiplication des interfaces holographiques et neuronales, par exemple, permet de régler des problèmes quotidiens. Pour en revenir à notre alien à pince, s'il ne peut taper au clavier et ouvrir une porte sans la détruire, les interfaces holographiques lui rendent cela possible. Il est à noter cependant que ces interfaces coutent un certain prix et ne sont donc pour le moment que déployées dans les espaces internationaux et commerciaux. La discrimination physique, donc, est limitée et découle d'une logique assez évidente. Il ne s'agit pas tant de discrimination que de traitement au cas par cas. On ne peut pas traiter un homme et un poisson de la même manière, c'est ainsi. Passons désormais à la partie la plus intéressante: La discrimination mentale au quotidien. Comme nous l'avons déjà dis, la technologie permet de rattraper les différences physiques. Le mental, cependant, ne peut légalement et éthiquement être modifié de quelque manière que ce soit. Ainsi, puisqu'il s'est avéré que la vision des choses de certaines espèces différaient trop de celle des hommes pour permettre une cohabitation d'égale à égale, le Dominium fut bien malheureusement obligé de mettre en place des politiques spécistes. Il existe deux cas de figure possible. Celui dans lequel des aliens habitent le Dominium sans pour autant que leur l'espèce n'y représente une masse assez considérable pour être prise en compte, et celui des espèces très répandues à travers le Dominium. Dans le premier cas, un comité doit étudier le cas de l'espèce lors de l'obtention des papiers. La culture et l'histoire de son peuple sont passés au peigne fin pour déterminer les capacités moyennes de l’espèce, et le citoyen doit ensuite passer par un rapide examen déterminant ses capacités individuelles. Si l'alien démontre une déficience, que ce soit par exemple une incapacité totale à comprendre l'art ou une intelligence empathique, sociale ou logique inférieure, il sera doté de certificat lui permettant d'accéder à des programmes gouvernementaux d'aide à l'intégration, pouvant aussi aider à trouver des emplois correspondant à ses capacités et des quartiers peuplés par des communautés de capacité équivalente. Les émigrés du Dominium étant généralement des marchands, ce cas de figure est cependant assez rare. La culture des libres-marchands est en effet assez spécifiques aux races de capacités humains et équivalentes. Dans le cadre des espèces présentent en quantité non-négligeable à travers le Dominium, la situation est au finale sensiblement similaire. L'histoire du peuple et ses accomplissement personnels tant techniques que culturels sont passés au peigne fin par une commission d'experts artistiques, scientifiques et idéologiques, des sujets en grande quantité sont étudiés l'espèce se voit attribuer un "Niveau Moyen". Présent dans les papiers d'identité, ce "Niveau Moyen" comprend entre-autre un petit barème permettant de définir des indicateurs assez complexes parmi lesquels l'individualisme, l'agressivité, la capacité de prise de décision, l'intelligence empathique, artistiques, logiques... Toutes ces données permettent ainsi de définir clairement quelle type de traitement doit être appliqué pour l'espèce. Une espèce concrètement égale ou à peine inférieur (ou différente, dans le cas de l'empathie, du gout artistique ou de la propension à la vie en commun) aux humains pourra jouir des mêmes droits et devoir qu'eux. Une espèce au comportement diamétralement opposé à celui des humains sans pour autant être moins intelligente nécessite une surveillance approfondit permettant d'éviter les comportement d'extrémisme communautaire et, dans certains cas, d'une aide gouvernemental visant à aider l'intégration et la vie en commun dans la société du Dominium. Enfin, dans le cas des espèces moins intelligentes, on peut leur retirer certains droits et devoir et même, dans certains cas, certaines des libertés personnelles. Il ne s'agit pas d'esclavagisme, loin, très loin s'en faut. Cependant, une espèce globalement considérée comme stupide par l'humain moyen ne pourra efficacement trouver son bonheur dans la société du Dominium. Il est dès-lors du devoir de ce dernier de leur assurer une vie plaisante tout en canalisant leur énergie sur des projets aidant le bien commun, puisque c'est là le premier droit et le premier devoir du Kaiserdien. Agir pour le bonheur du voisin, et profiter du sien. Il est à noté que culturellement, le Kaiserdien ressent une certaine pitié pour ces races inférieures, pitiés pouvant amener à des comportements ouvertement paternalistes ou charitables. Les violences morales et physiques contre citoyen du Dominium, qu'il soit alien, humain, d'intelligence égale ou inférieure, sont et resteront proscrites. Il s'agit de dérive absolument détestables que le gouvernement a toujours purgé avec force et vigueur, comme pour chaque acte anti-citoyen. Le cas spécifique des IA Ce dernier point servira sans doute de chapitre final à ce rapport. Le Dominium est les Intelligences Artificielles Certains le savent sans doute déjà, mais ce n'est pas exactement une histoire d'amour. Bien au contraire à vrai dire. Les Kaiserdiens sont ouvertement opposés aux intelligence artificielles et ce même lorsqu'ils voyagent à l'étrange. Cette haine, nous pouvons pour le coup utiliser ce terme, se reflète aussi dans la politique du gouvernement, qui interdit toute forme d'intelligence artificielle à l'intérieur des frontières du Dominium et réserve de très lourdes peines à quiconque tenterait de braver l'interdit. Ces mesures font suite à la "Guerre des huit étoiles", fameuse révolution de robot qui faillit mettre à mal la survie même des Kaiserdiens. Cette politique connue cependant quelque évolutions avec l'ouverture du Dominium au commerce extérieur. Certains marchands ou convois civils étrangers étant dotés d'IA, il fut décidé d'autoriser leur résidence dans les espaces internationaux sous couvert que le gouvernement local soit prévenu à l'avance, ait reçu tout les détails sur l'utilité et le type d'IA, et que le vaisseau, une fois posé, s'isole pour éviter toute possibilité de contact entre l'IA et le flux de donné de la planète. De même, des robots ont commencés à apparaitre dans certaines colonies. Ils sont dotés d'Intelligence Virtuelle. Concrètement, là ou une I.A est dotée d'une capacité d'apprentissage et peut par conséquent évoluer, l'IV est strictement limitée à son programme et à la somme de connaissance léguée lors de sa programmation. Si certaines IV sont évoluée au point de sembler intelligentes, les actes non-programmés (comme par exemple, au hasard, se soulever en masse et exterminer trois millions de civils) leurs sont parfaitement impossibles.
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