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Une rencontre en grande pompe

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Cdt. Migwel
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08/05/1016 ETU 11:22
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Migwel salua l'arrivée d'Organa et sembla soulagé
Votre longue absence commençait à m'inquiéter Al'. Je doute qu'aller dans un bar soit une bonne idée, au vue des risques pour la sécurité d'Alice. Après, si vous préférez...
Je doute de devoir faire les présentation, voici Al' des Jawas, qui a toute ma confiance, et qui est quelqu'un d'éclairé. C'est avec lui que la pacte c'est créé. Al', voici Alice de Kaiserde, dont je vous ait tant parlé...
Migwel fit un geste vers le Palais et s'adressa aux deux officiels
Allons-y, si Alice le permet, vous pourriez venir avec nous...
Cdt. Arkhangel Hismer
Respect diplomatique : 1079

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10/05/1016 ETU 07:56
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Si on oubliait le bruit, qui rappela à Alice quelques désagréables souvenirs de batailles parmi lesquels s'entrechoquaient des cris d'agonis et la cohue des hommes en panique, la situation était relativement calme. Le service de sécurité faisait un excellent travail. Alice ne fut cependant pas mécontente de s'éloigner un peu de l'astro-port. Observant la ville depuis sa place, mains posées l'une sur l'autre au niveau des genoues, comme une petite fille sage, elle écoutait en souriant ce qu'on lui disait et enregistrait chaque information tel un ordinateur dactylographe. De temps à autres, lorsque Migwel lui posait une question directe, elle hochait doucement la tête ou lui souriait avant d’acquiescer.
Lorsqu'elle arriva devant le palais, cependant, elle se laissa aller à une réaction un peu plus vive, écarquillant légèrement les yeux et affichant un sourire ravis. Tendant une main vers le bâtiment, il y eut un ronronnement sourd, elle eut l'air satisfaite. Elle venait simplement de prendre une image holographique complète de la façade. Peintre à ses heures perdues, Alice avait très envie de s'essayer au défis de reproduire les formes puissantes et nobles des différents rois qui peuplaient le mur. Elle allait ensuite reprendre sa route et, manifestement, dire quelque-chose cependant elle avorta la phrase lorsqu'elle aperçu les Jawa.
Sa première pensé fut la suivante:
"Diantre, ils sont vraiment petits."
L'espace était vraiment plein de bizarrerie. Elle se retrouvait désormais entourée de grands taureaux massifs et de petit humanoïdes frêles. Et elle faisait office de juste milieu.
...
Encore une preuve de la supériorité éclatante des humains du Dominium !
...
La jeune femme fit claquer ses talons et salua le jawa à la façon des militaires.
"Enchanté, commandant Al'Organ. Monsieur Migwel m'a beaucoup parlé de vous, et je suis réellement honorée de pouvoir enfin vous rencontrer en chair, en os et en capuche."
Puis, après un court instant de latence, et en évitant habillement la question du bar, manifestement sujette à débat:
"Et vous pouvez évidemment nous accompagner, si vous le désirez !"
Cdt. Migwel
Respect diplomatique : 122

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11/05/1016 ETU 19:51
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Migwel avait eu un sourire presque condescendant en voyant Alice saluer son maintenant ami Jawas comme un grand dirigeant inconnu. Lui ne faisait plus de manière avec lui à présent.
Je vais vous faire visiter le Palais si vous le voulez bien.
Migwel fit visiter à Alice le Palais, en compagnie d'Organa. Il lui fit traverser salles après salles, halls après halls. Au bout d'un quart d'heure environ, Migwel accompagna Alice le long d'un couloir particulièrement protégé. Au bout de ce couloir, se trouvait une petite pièce où plusieurs gardes veillaient, et derrière, une grande et somptueuse suite.
Voici vos quartiers, j'y ait posté beaucoup d'hommes, je vous laisse en disposer. Voulez-vous vous poser de votre voyage, nous nous verrons ce soir au repas ?
Migwel repartit, et alla s'occuper des affaires qui l’appelaient. A l'heure du repas, il retourna aux quartiers d'Alice pour aller la chercher …
Cdt. Al'Organa
Respect diplomatique : 9

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12/05/1016 ETU 00:40
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Sachez que la sécurité d'un établissement Jawa est irréprochable, et nous n'avons pas besoin d'embaucher des gorilles faisant 3 fois notre taille et 5 fois notre masse pour cela. Nous ne pouvons avouer tous nos petits secrets qui nous ont permis de nous développer jusque la, mais si une population de si petits individus a pu survivre et prospérer sur une planète hostile dominé par des créatures farouche, qui parfois dépassent la tonne, avec plein de dents, de griffes et une odeur qui a elle seule peut être mortelle, c'est bien que nous savons assurer notre sécurité.
A vrai dire chez nous il n'y a bien que l’élixir du vieux chaman Jawa qui puisse vous faire mal si vous en consommez trop... Dans tous les cas je garantie personnellement que vous n'avez rien a craindre, et que vous êtes mes invités quand vous le souhaiterez.
Mais vous avez surement besoin de repos après votre voyage, toute cette diplomatie et la visite des monuments. Pour ma part je dois vous laisser, il faut que je m'occupe de quelques affaires en ville. Mais je ne reste pas loin, si vous me cherchez vous savez ou me trouver.
Au plaisir de vous revoir bientôt chers amis.
Cdt. Arkhangel Hismer
Respect diplomatique : 1079

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13/05/1016 ETU 17:08
Message édité - Score : 3 Détails Prévenir Dieu
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Alice salua donc le Jawa, qu'elle avait écoutée avec grande attention, fit de même avec le président et s'engouffra dans la suite. Dès-lors, son premier réflexe fut d'en faire le tour. Souriante, elle observait le luxe et s’arrêtait sur chaque meuble ou décoration un peu exotique. Sur Kaiserde, on aimait l'art et la culture. Pourtant, au quotidien, Alice vivait dans un univers froid, uniformisé, impersonnel. La chaleur d'une suite luxueuse lui était curieusement assez étrangère. Elle n'en appréciait que plus encore la beauté des lieux.
Saluant chaque serviteur ou garde qu'elle rencontrait, elle leur posait parfois quelques questions sur leur vie, leur cursus scolaire ou encore le fonctionnement des mariages et de la politique sur Ganesh. Tout ce qu'on lui disait, elle le notait avec attention, comme une anthropologue perdue au sein d'une tribut, et ce alors même que la culture des Kaiserdien et des locaux était au finale assez similaire dans les grandes lignes.
Quand elle eut prit connaissance des lieux et fut fatiguée de poser de question, l'officielle exigea un simple verre d'eau, congédia tout le monde puis vérifia avec minutie que la chambre ne contenait aucune caméra ou aucun microphone caché. Non-pas qu'elle ne faisait pas confiance à ses hôtes, très loin de là en fait, il s'agissait d'un simple réflexe. Sur Kaiserde, la vie s'organisait souvent autour de rapport de force et de fourberie, et même un excellent ami pouvait vous espionner pour prendre le dessus. Ce n'était pas "mal", et encore moins méchant. C'était normal, culturellement admit, en fait ça en devenait presque un jeu. Ce comportement avait cependant tendance à disparaitre avec l'ouverture du Dominium au monde extérieur. Le Parti ne s'en souciait pas: C'était un détail, et sa politique de communication était si efficace qu'au final, avec ou sans ces traits de comportement, les Kaiserdiens et les immigrés respectaient tous le Paradigme de l'Ordre instauré par Hismer. La délation allait donc toujours bon train.
...
Étant assurée de sa relative intimité, Alice retira son lourd manteau, sa cravate, sa casquette, ses bottes, se partit se doucher en vitesse. Quant elle se considéra comme propre, elle fit apparaitre un canevas holographique, celui sur lequel elle avait griffonnée les formes du Palais, et planta les premières couches de couleurs. Rapidement lasse (elle aimait discuter lorsqu'elle peignait, elle se posa devant une fenêtre, observant la ville, et mis à jour son journal de bord oral, racontant un compte-rendu détaillé de sa journée. Parfois, une remarque lui faisait l'effet d'être trop personnelle, et elle la "sous-plaçait", à comprendre l'effaçait du rapport final mais la conservait pour elle. Quant ce fut fait, et comme il restait quelques heures à occuper, la jeune femme s'affala dans son lit, bras écarté, et ne bougea plus. Elle passa ainsi quelques heures à fixer le plafond. Elle ne s'était pas allongée dans un lit digne de ce nom depuis une éternité, cette pause lui fit le plus grand bien.
...
Lorsque Migwell vint la chercher, elle était prête. Enfin, plus ou moins. Elle sauta de son lit, remit précipitamment ses bottes, son manteau et sa casquette, s'observa quelques instants dans un miroir, bondit dans la salle de bain, s'assura de l’impeccable raideur de ses cheveux blonds puis, comme elle n'avait pas d'habits de cérémonie mais devait tout de même éviter d'avoir l'air trop agressive (déjà qu'elle s'habillait comme une militaire), prit la peine de s'appliquer une touche très légère de parfum. C'était quelque-chose qu'elle ne faisait généralement pas.
Ainsi, ce fut une Alice globalement inchangée mais propre et souriante qui rejoignit le président. Elle s’apprêtait à le saluer puis, se rendant compte qu'elle avait oubliée son brassard, le fit encore patienter quelques secondes, le temps d'attacher l'emblème de Kaiserde à son bras gauche. Enfin, elle était prête.

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