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Mariage et funéraille Médrigalien

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Cdt. Adil Gordion
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22/05/1016 ETU 14:57
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Document à fournir au premier entretien avec le prêtre :
-montrer son tatouage religieux symbole de sa soumission au dieu Anor. Idem pour un converti
- les futurs mariés doivent s'engager à travers "un contrat spirituel et sur l'honneur" à baptiser leurs enfants et à les élever dans la foi d'Anors.
Il est d'usage que le marié ou sa famille donne au prêtre qui célèbre le mariage de l'argent ou à défaut des biens matériels destiné aux bonnes oeuvres du temple et censé attirer les bonnes grâces divines.
Ce don pourra être remis à l'issue de la célébration ou lors de l'une des réunions.
Il appartient aux familles des mariés de choisir et de régler les frais de décoration du lieu de culte.
Étape avant de pouvoir se marier :
-Choisir le temple
-Une première réunion à lieu avec le prêtre. Ce dernier doit alors tester la solidité des liens qui unis les futurs mariés. Il peut alors accepter l'union ou la refuser. Ou il peut encore demander une mise à l'épreuve dans laquelle les époux doivent vivre ensemble une année sans rapport charnelle avant de se représenter devant lui.
-Une fois le mariage autorisé une deuxième réunion a lieu afin de mettre au point les détails de la cérémonie. On y nomme notamment les témoins.
-Puis un jour avant le mariage les mariés passent la journée dans la famille de l'autre.
Déroulement d'une cérémonie :
Les mariés vont commencer par se rejoindre officiellement à l'entrée au temple. Chacun accompagné des parents de l'autre ou représentants légaux. Lors de cette rencontre, les deux camps vont officiellement se mettre d'accord sur les détails de cette union et ses conséquences. Puis il place aux poignés des futurs mariés (droit de l'homme gauche de la femme) une paire d'avant bras (généralement en cuire) relie par un tissu (de préférence de la soie). Exemple si dessous:
Ensuite le futur couple se dirige vers le temple tandis que les invités leur forment une Haie d'honneur. Si un invité souhaite s'opposer au mariage, il devra réussir à couper la corde reliant les deux mariés avant que celle-ci ne soit consumée par les flammes. Arrivé devant les portes du temple dès lors que ces dernières s'ouvriront la cérémonie religieuse à proprement parler va commencer.
Les mariés ce retourne alors placé à l'entrés du temple tandis que les invités pourront alors rentrer suivi de leurs témoins, de leurs familles, et autres invités selon un ordre préétabli. Puis les mariés et leurs pères respectifs s'avancent solennellement devant l'hôtel où les attend le prêtre.
Le prêtre en tenue de cérémonie les accueille par un signe de bénédiction.
« Bonnes gens , nous sommes ici pour officialiser l'union de NM (nom masculin) et NF (nom féminin).
(Citation du cantique d’Anor, de poème, chant ou tous autres éléments choisis par les mariées ou le prêtre…).
Nous proclamons, devant ce temple sacré, gardiens de la flamme, être témoins de la volonté qu’ont ces deux personnes de s’unir. S'il y a une personne ici présente qui sache qu'une loi du mariage n'est pas respectée, qu’il le dit sous peine d'excommuniement. Et puisque les marries sont toujours unies l'un l'autre en cet instant que la volonté d'Anor s'accomplisse. »
Le prêtre se tourne vers le marié et lui demande :
« Quel est ton nom ? »
Le marié répond :
« On me connaît sous le nom de NM. »
Et de même à la mariée qui répond :
« On me connaît sous le nom de NF. »
Le prêtre enchaîne.
« NF, acceptes-tu librement de prendre pour époux NM ? »
La mariée répond :
« Oui. »
Le prêtre demande :
« NM, veux-tu vraiment NF pour épouse ? »
Le marié répond :
« Oui. »
Alors le prêtre tend les mains vers les époux et leur prend la main. Il place la main de l'homme dans la main de la femme en disant :
« NF, je te remets NM comme époux pour que tu le gardes, sain ou malade, et que tu lui conserves ta foi selon les commandements du temple. L'acceptes-tu ainsi ? »
La mariée répond :
« Oui je l'accepte. »
Puis inversant le geste et plaçant la main de la femme dans celle de l'homme, le prêtre dit :
« NM, je te remets NF comme épouse pour que tu la gardes, saine ou malade, et que tu lui conserves ta foi selon les commandements de du temple. L'acceptes-tu ainsi ? »
Le marié répond :
« Oui je l'accepte. »
À ce moment le prêtre met la corde au-dessus de la flamme sacrée afin que cette dernière soit rompue puis il prononce la formule suivante :
« Puisque vous avez donné pareil consentement à votre union, donnez-vous l'un à l'autre la foi que vous devez à Anor. Gardez-vous mutuellement dans la parfaite fidélité et l'aide mutuelle, selon la règle et le dévouement du mariage. Car désormais c’est Anor qui vous lie ensemble. »
Le prêtre fait signe à son assistant d'apporter une bougie et il la bénit après l'avoir allumé avec la flamme sacrée.
« Dieu purificateur du genre humain, toi qui donne la flamboyance spirituelle et qui fais largesse de la résurrection, daigne envoyer ta bénédiction céleste sur cette flamme , témoin de ta présence, de ta main qui nous guide ; afin qu'en l'emportant dans leurs nouveaux foyers, les époux soient munis de ta protection céleste, qu'ils fuient les tentations des mauvais esprits, qu'ils gardent une fidélité mutuelle, qu'ils instruisent leurs enfants dans la piété, qu'ils trouvent grâce auprès de tous et que par une conduite bonne et sainte ils parviennent à réussir les épreuves de cette vie. »
Les époux s'agenouillent, face à face, se tenant par les deux mains. Le clerc apporte le grand châle aux témoins qui le déploient et l'étendent au-dessus des mariés. Pendant que le prêtre récite la bénédiction nuptiale, l'assistant encense les mariés et les témoins.
« Prions, frères très chers, Anor qui a daigné répandre la grâce de sa bénédiction, pour que se multiplie la descendance du genre humain. Et demandons-lui qu'il garde lui-même ses serviteurs ici présents NM et NF, qu'il a appelée à l'union matrimoniale.
Qu'il leur donne des sens apaisés, des cœurs accordés et une conduite gouvernée par un mutuel amour.
Qu'ils obtiennent aussi, par sa faveur, des enfants, et qu'étant le don que lui même leur accorde, lui-même leur maintienne sa bénédiction ; qu'ainsi ses serviteurs ici présents le servent en toute humilité de leur cœur, eux qui ne doutent pas d'avoir été l'objet de sa sagesse et de la richesse de ses dons.
Que sa lumière nous guide. »
Le châle est retiré, les époux se relèvent et s'embrassent. Le prêtre conclut en donnant la bougie à l'homme :
« Allez dans la paix d’Anor. »
Tous se retirent. La cérémonie se termine et le repas de noces ainsi que la fête qui va avec peut commencer. Un feu de joie sera alors allumé grâce à la bougie afin que ces festivités se fassent sous le regard bienveillant d'Anor. À la fin des festivités les époux devront ramener une flamme de ce feu dans leurs nouveaux foyers et le laisser allumer tant qu’ils y résideront.
Cdt. Adil Gordion
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26/05/1016 ETU 19:17
Score : 3 Détails Prévenir Dieu
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Lorsqu'une personne meurt on l'emmènera dans le « cimetière ».
Le cimentier et un bâtiment (qui peut-être sous terre) avec une série d'allées (comme pour un bibliothèque) contenant des emplacements pour les urnes.
Elle dispose en entrée d'une première salle circulaire dont le sommet au centre n'est pas fermé laissant passer la lumière du jour et la fumée, le toit lui à la forme d'un dôme. La complexité du bâtiment et la qualité des motifs décoratifs dépendront des moyens mis lors de sa construction.
Lorsqu'une personne meurt, on le confit au gardien du cimetière qui va préparer le corps. Il va alors débarrasser le corps de tous ces biens matériels ne lui laissant qu'un pagne (plus un tissu pour cacher les seins s'il s'agit d'une femme). Si le corps n'est pas présentable, il sera recouvert intégralement d'un linge. Puis vient une cérémonie généralement au sein d'un temple où l'on parle du défunt à travers un discours. Le prêtre citera également quelques pages du livre sacré parlant du cycle de la vie. Enfin 2 prières seront prononcées. Une par le prêtre.
quelqu’un meurt,
Et c'est comme des pas
Qui s'arrêtent.
Mais si c'est un départ
Pour un nouveau voyage...
Quelqu'un meurt,
Et c'est comme une porte
Qui claque.
Mais c'est un passage
S'ouvrant sur un autre monde...
Quelqu'un meurt,
Et c'est comme un arbre
Qui tombe.
Mais si c'est une graine
Germant dans une terre nouvelle...
Quelqu'un meurt,
Et c'est comme un silence
Qui hurle.
Mais s'il nous aidait à entendre
La fragile musique de la vie...
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Puis une autre récitée par un proche du défunt.
(Prénom du défunt), ici s'achève ton chemin parmi nous ;
mais ici même nous reviendrons pour nous souvenir,
pour continuer avec toi, dans le même sens, ces années
où nous avons marché ensemble.
Nous voici avec toi au moment où tu entres
dans une nouvelle vie (si pas un noble) /
Communion nouvelle et plus forte avec toi même (si un noble).
Ce que tu as vécu, tout cela continue aujourd'hui,
et l'élan que tu as pris, qui l'arrêtera ?
Et maintenant, Dieu tout puissant,
c'est vers Toi que nous regardons,
Toi, parmi nous, Toi, plus grand que nous ;
ce que Tu as insufflé a cette terre,
tout cela continue à travers nous ;
et l'élan que Tu nous as communiqué,
qui l'arrêtera ?
Toi en qui l'homme reconnaît son idéal,
Toi qui nous appelles au-delà de nous-mêmes,
Toi, déjà présent dans ces liens noués entre les hommes,
Toi, Anor, tiens-nous debout
dans cet Amour plus fort que la mort.
Puis le corps du défunt est amené au cimetière dans la première salle.
Au centre a été dressé un bûcher qui sera allumé (si possible par le soleil à voir) pour consumer le Corp. les personnes présentes peuvent alors rendre un dernier hommage au défunt en lançant de petits bouts de bois sculpté dans le feu. Puis les cendres du mort sont récupérés et mis dans l'urne elle représente les péchés qu'a commis le défunt dans sa vie est tant qu'elles seront prisonnières de l'urne il pourra renaître innocent comme premier jour.
Les os s'il en reste ne sont plus d'aucune valeur spirituelle l'âme ayant quitté le corps au moment de la crémation et seront enterrés plus tard.
Pour finir, le prêtre remet à la famille une flamme grâce à une bougie allumée du bûcher par exemple. L'urne est alors ramenée dans le foyer de la famille où elle restera pendant sept jours le temps que ceux qui le souhaitent puissent venir lui rendre un dernier hommage, la flamme donnée par le prêtre devra être entretenue durant ces sept jours. Puis l'urne est placée avec les autres dans le cimetière et le prêtre éteint symboliquement la flamme mettant fin à la période de deuil en libérant l'âme qui va pouvoir ainsi se réincarner ou atteindre le paradis.
Puis selon les préceptes religieux attirer par la cérémonie comme un bateau guidé par un phare, une Flamme-nuit chevauchant un cheval de feu vient alors récupérer l'âme du défunt pour l'emmener dans l'entre-deux mondes. L'âme va devoir passer une série d'épreuves guidées par la Flamme-nuit. Les épreuves ainsi que leurs nombres sont inconnus du monde des vivants, mais on dit que les épreuves de la vie et les enseignements à en tirer sont les clés pour les réussir. Vient alors l'heure du jugement de l'âme qui est présenté devant Amarië, cette dernière va alors peser la pureté de l'âme sur la balance de la vie. Ainsi en fonction des résultats des épreuves la balance de la vie donnera sont verdict et l'âme va être conduite par la flamme nuit jusqu'à son nouveau corps ou jusqu'à la chambre de l'ascension où elle attendra avec les autres âmes la prochaine éclipse solaire.

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