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> Rencontre au sommet
Pages : 1
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Cdte. Lilly
Respect diplomatique : 474 
30/11/1016 ETU 00:29 |
Score : 4
Détails
Afin d'assurer son avenir, l'Ambassadrice Lilly est sur le point de rencontrer le commandant Boultaix, une infâme petite créature de son secteur, afin de conclure une alliance fructueuse. Dans ses appartements, Lilly s'habille en présence de son conseiller. Elle essaie, enlève et remet des robes tour à tour somptueuses ou légères... - Dis-moi, Héguelin, à quoi ressemble-t-il ce commandant Boultaix. - C'est une sorte de chose molle et rose parfaitement hystérique et désagréable. Quand il essaie de vous complimenter, il vous lance des insultes et quand il vous sert la main, il vous la mouille et vous infecte de mille contagions. - Ah... c'est agréable. Est-il riche au moins ? - Pas autant que vous, Madame. - Oui, je sais mais est-il riche ? Elle ôta tout, jeta sa sixième robe par terre et scruta sa garde-robe avec un air soucieux. - Il l'est assurément, Madame. - Bien, je le rencontrerai donc. Préparez les désinfectants. - Il faudra vous laver avant et après. Et aussi, attendez-vous à être rebutée par son odeur. - Mmmhhh... », elle ne trouvait rien à se mettre. - Et il faudra supporter ses volées d'insultes à haute fréquence. - Oui, oui... », Lilly s'empara d'une tenue en cuir luisant et métal. « Héguelin, explique-moi donc pourquoi il est si riche, ce Boultaix ? » Elle était tout de même un peu irritée de devoir s'allier à une créature si immonde. Le conseiller resta philosophe car il comprenait les aspirations de l'Ambassadrice. - Le Commandant Boultaix est riche car il accède à la Contrebande, Madame. - Mais je possède la Contrebande ! - Vous possédez la Contrebande mais vous n'y avez pas accès. Tandis que lui ne possède pas la Contrebande mais il y a accès. - Je ne comprends pas... - Vous possédez la Contrebande mais vous n'y avez pas accès. Tandis que lui... - Oui, oui, ça va, j'ai compris. Mais pourquoi se faufile-t-il tel un voleur là où je ne peux me rendre malgré mon prestige ? D'un geste irrité, elle se dévêtit de tout ce qu'elle portait encore et s'assit nue face au grand miroir de la coiffeuse pour commencer à se maquiller les cils. Le conseiller, plus philosophe que jamais, détourna les yeux. - Ahem... parce que, Madame, les Guildéens ont le privilège de... - Non ! Pas "privilège" ! Les Alliantistes ont des privilèges. Les Guildéens ont des ruses. - Oui, Madame. En tant que Guildéen, le Commandant Boultaix a utilisé sa ruse... - Sa perfidie... - Le Commandant Boultaix a usé de sa perfidie pour entrer en contact avec les marchés de la Contrebande. Cela lui aura sans doute rapporté gros en raison justement de sa sournoiserie. Elle termina de se maquiller en se passant lentement le rouge à lèvre. - Je comprends mieux. - J'en suis ravi, Madame. Elle se leva et se tourna. - Comment me trouves-tu, Héguelin ? - Charmante, Madame. - Bien. Maintenant va accueillir ce Boultaix et fais-le patienter car je n'ai rien à me mettre.
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Cdt. boultaix
Respect diplomatique : 13 
05/12/1016 ETU 09:39 |
Score : 5
Détails
Sous-sol d’un laboratoire de haute sécurité, au fond a gauche du secteur 5. Ploc. Une goutte d’eau fracassa le sol crasseux du laboratoire vétuste. Dans un coin assis par terre, était prostré un homme en haillons, enchaîné au mur par le cou. Maigre comme un clou. La peau sur les os. Le regard vide. Les années l’ont brisé. Puis soudain il entendit des bruits. Des cliquetis métalliques. Immédiatement, il leva la tête et peina a se redresser sur ses deux pieds. La porte du laboratoire s’ouvrit alors en grand fracas. Et Boultaix le terrible fit son entrée dans la pièce. Boultaix le terrible, contrairement a ce que certains pouvaient penser, n’était pas juste une boule de chair ambulante. C’était un cerveau vivant. Le résultat d’années d’expériences scientifiques et de mutation. Il ne possédait ni coeur, ni jambes, tout juste deux yeux, une bouche et deux tentacules qui lui faisait office de bras… Mais il était un cerveau capable d’utiliser sa pleine capacité a tout moment, sans ressentir le besoin de se reposer. Il était constamment stocké dans une boite de commandes de sa création ( D’où il recevait tous ces rapports et pouvait immédiatement commander a ses hommes) affublé d’une vitre sur le devant, afin que tous puisse voir son laid visage. Sans corps, c’est par le biais de la technologie et donc de robots qu’il se déplaçait. A cet instant, son « bocal » était fixé au sommet d’une araignée mécanique qu’il dirigeait avec ses tentacules. Boultaix traversa la pièce a toute vitesse , s’approchant de quelques fioles de couleur qui trainait sur une table. Il les observa un peu puis tandis qu’il activa des bras mécaniques reliés a la table pour manipuler les fioles, il s’écria : « Esclaaaaaave ! Esclaaaave ! Mon agenda !! Vite ! » On entendit le bruit des chaines trainer un peu sur le sol, tandis que l’homme se rapprochait lentement « Humpf… pfffm, hum humpf » Boultaix lui jeta une fiole qui passa juste a côté de son visage. « Esclave ! Combien de fois t’ai-je dis d’enlever cette boule de ta bouche quand je suis en ta présence ! Pitoyable vermine ! … Allez dépêches toi je t’écoute, je n’ai pas que ça a faire ! L’homme s’approcha timidement et répondit en balbutiant : « Oui… maitre… Je suis désolé. Pour ce cycle… nous,…nous devons aller visiter les installations des colonies du système 12… Et a la fin du cycle… Vous… euh, votre toute puissance est attendu a une réception chez la co-co-commandante lilly… » Boultaix arrêta ses mouvements, visiblement contrarié. « Lilly ? La petite Ly ? Chez cet être inférieur… ??? Raaaaah Esclave ! Est-ce vraiment obligé ? - Hé… bien… C'est-à-dire que… pour pouvoir s’allier a d’autres… - Arrêtes de dire n’importe quoi esclave ! Je ne m’allie avec personne ! Je suis bien plus puissant que eux tous ! Je suis leur maître ! Ils doivent trembler et se prosterner devant moi voila tout ! Brrr… J’ai envie de vomir rien que de penser que je vais peut-être devoir me mêler a des êtres inférieurs et dégénérés tels que les humains ! - Vous devriez y aller avec tact maitre… Elle est tout de même puissan… Avant qu’il n’ait le temps de finir sa phrase, Boultaix était déjà entré dans une colère terrible. Il saisit a l’aide de sa tentacule, un fouet posé sur la table de travail qu’il fit claquer juste au dessus de la tête de l’esclave qui se jeta a terre comme par réflexe. « Misérable pourceau !!! N’oses plus jamais dire que quelqu’un d’autre que moi est puissant ! Je suis le seul, Boultaix le terrible, a être tout-puissant ! Tous les autres ne sont que des faibles ! La petite Ly est peut-être un peu moins faible que la moyenne je te l’accorde… mais cela ne veut pas dire qu’elle soit forte ! - Ou..oui..oui maitre ! Excusez moi ! - Très bien… Que savons nous d’elle esclave ? - C’est une ambassadrice pour le peuple de l’archonte d’Origine, elle a une maitrise en sciences politiques et est sortie première de… - Ah ! Encore une de ces gosses de riches pourrie gatée ! Qui pense que l’argent tombe du ciel et qui ignore que derrière chaque leem qui transite dans cette galaxie s’activent de grands cerveaux tels que moi... - Enfin… Elle possède tout de même la contrebande de notre secteur… *Coup de fouet !* - Tais toi esclave ! Si elle possède la contrebande, c’est parce que je l’ai bien voulu, voila tout ! - Oui… oui vous avez raison maître… - Très bien ! Partons alors ! Esclave, fais préparer le handyman ! » Le Handyman était un des robots de Boultaix, l’une de ses grandes fiertés. Il s’agissait d’un grand cyborg de plus de deux mètres, d’apparence humanoïde, qui faisait office de muscle et moyens de transport pour le commandant. A l’intérieur de son abdomen était aménagé un receptable Où Boultaix pouvait se loger et ainsi piloter le robot. C’était surtout sa force surhumaine qui faisait la fierté de Boultaix. Il s’en servait pour les rencontres importantes, afin de montrer sa toute puissance aux yeux de ses interlocuteurs. « Le handyman ? Vous êtes sur maître...? demanda esclave. - Oui, bien sur… Tu vois esclave, si il y a bien une chose que j’ai appris au cours de toutes ces années… C’est qu’il est toujours important de faire une bonne première impression ! » Et il se mit a ricaner machiavéliquement dans son laboratoire sordide.
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Cdte. Lilly
Respect diplomatique : 474
24/12/1016 ETU 23:40 |
Score : 2
Détails
C'était embarrassant. Très embarrassant, même. En l'honneur de son hôte, Lilly avait préparé le palais diplomatique d'hiver avec mille fioritures toutes plus délicates les unes que les autres. On aurait dit un conte de fées... Mais la chose visqueuse et puante, qui se faisait appeler Commandant Boultaix, avait surgi tel un clown triste et grotesque. Il paraissait enfermé dans une espèce de boite de conserve sur pattes qui sentait l'huile brûlée et la vapeur azotée. Sa face était visible derrière une demi-sphère en plastique, salie par le temps et les excrétions graisseuses. - Excellence, quel bonheur de vous recevoir parmi nous. Je vous souhaite la bienvenue et espère que vous vous plairez en notre humble demeure durant votre séjour. Quel personnage répugnant ! Pourquoi les riches sont-ils toujours laids ? Et pourquoi sentent-ils toujours un peu le lait ranci ? Se dit-elle in petto. Mais elle était contente d'avoir réchauffé la rencontre. - Nous avons énormément de choses à discuter, à commencer par le drame qui se profile et qui - si je ne me trompe - est dû à votre trop grande intelligence... Là, elle fut consciente d'avoir jeté un froid.
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Cdt. boultaix
Respect diplomatique : 13
26/12/1016 ETU 19:17 |
Score : 5
Détails
"Ah mais qu'est ce que c'est laid !!!" Tels furent les premiers mots de Boultaix le terrible lorsqu'il entra dans la salle. Ne prenant pas le temps de saluer son hôte ni même de la regarder un instant, il entra en trombe et se mit a inspecter chaque recoin tout en pestant, ne pouvant s'empêcher de faire des remarques: "Ah ! Bon sang ! Mais que c'est kitsch ! Quel manque de gout évident ! Et ça pue ! C'est sale ! Ahhhh ! Mais qu'est ce que je suis venu faire dans ce trou a rats ?!" Il s'arrêta près d'un petit buffet sur lequel avait été posé divers petits fours et autres corbeilles de fruits. D'un geste de son bras mécanique, il fit tomber une corbeille de fruits par terre en s'écriant : "Beurk ! Dégeulasse !" La commandante Lilly semblait essayer de ne pas trop prêter attention aux commentaires infects de Boultaix et continuait a parler calmement comme si de rien n'était. "- Nous avons énormément de choses à discuter, à commencer par le drame qui se profile et qui - si je ne me trompe - est dû à votre trop grande intelligence..." "Hein ?" La comandante Llilly avait vu juste. Une fois de plus, flatter la créature en lui parlant de sa grande intelligence avait réussi a attirer son attention. Il se rapporcha alors de son hôte. "De quoi parles tu petite Ly ? Quel drame qui se profile ?"
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Cdte. Lilly
Respect diplomatique : 474
27/12/1016 ETU 17:27 |
Score : 2
Détails
Lilly n'y alla pas par quatre chemins pour lui annoncer la mauvaise nouvelle. Vous êtes un guildéen entreprenant et charismatique, Commandant. Je vous aime beaucoup... Mais je n'aime pas notre allié, le Fédéré Shloka, que vous avez su dominer par votre grande intelligence. En particulier, je déteste les triumvirats imposés. Parce que trois, c'est deux plus un et que dans deux plus un, il y a souvent deux contre un. Or un commerçant et un guerrier font une excellente paire de salopards comparés à une jolie diplomate, toute compétente qu'elle soit. Aussi, j'ai décidé de virer le guerrier en le dépossédant totalement. Nous en trouverons un autre qui soit à la fois plus entreprenant, plus intelligent et plus honorable. C'est fondamental. Shloka était un imbécile, incapable de gérer trois planètes malgré les kamis que vous lui offriez. Son plus grand rituel guerrier a été d'éliminer trois faibles commandants possédant chacun une planète. Shloka n'avait aucun honneur. Il parlait mal, était bête et, pire que tout, son nom était ridicule. Ne me dites pas que vous comptiez sur cet infirme pour accomplir de grandes choses. Son interlocuteur semblait fulminer de rage dans sa boite à conserve, mais Lilly continua en souriant : J'ai mieux à vous proposer. Beaucoup mieux. Il s'agit d'un guerrier, un vrai, honorable, intelligent et fort. Un Fédéré digne de ce nom qui me respecte et vous respectera parce que je vous respecte. En attendant que j'organise une rencontre officielle, je dois vous demander de ne point aider ce cher Shloka, à qui il reste cinq sondes d'exploration. Entre vous et moi, une telle situation de guérilla dans le Secteur 5 n'aurait aucun avenir. J'aime à penser que nous avons une autre destinée. Elle but une gorgée de champagne et regarda le Cdt Boultaix avec une expression neutre et un regard enfantin.
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Coa. terrible !
Respect diplomatique : 2 
27/12/1016 ETU 19:12 |
Score : 2
Détails
Un drone en forme de boite à conserve volante apparut au-dessus des deux interlocuteurs. Une voix métallique se fit brièvement entendre : Monseigneur Boultaix, Puissant parmi les puissants, Roi de ce monde et des autres dimensions, Précepteur de Dieu, Grand Jhoncthyglien de la Crure, Lumineuse Altitude, Guide des Croyants, Golem de Métal, Savantissime Rechercheur du Secret, et autres titres, ... ahem... Selon les conventions établies dûment nous avons transféré notre réserve de 26 Ma de Leems à la Commandante Lilly qui aura à coeur de nous les rendre aussitôt que l'ambiance délétère régnant en Secteur 5 se sera évaporée. blip ! blip ! blip ! Lorsque la petite boite à conserve volante se retira, l'atmosphère était soudain un peu plus lourde entre Lilly et Boultaix...
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