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Des délégations arrivent...

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Cdt. Abu Safâ
Respect diplomatique : 175

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03/12/1016 ETU 23:59
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Cela fait déjà une année qui s'écoule, depuis qu'Abu Safâ a été nommé Émir des Croyants. Cependant, ce dernier n'a pas perdu ses habitudes mystiques, et aime toujours à s'éloigner des gens pour méditer ardemment dans le coeur de son désert natal. Mais il en reste qu'il a quand même des devoirs envers son peuple, bien qu'il n'ait pas voulu du pouvoir ni du leadership de sa communauté, et doit se réformer à traiter les litiges entre les gens.
Alors que le soleil est à son zénith, et qu'Abu Safâ vient d'achever le prêche du vendredi, suivi de la prière, celui-ci se rassoit à côté du chaire, méditant à voix basse et mentionnant le nom d'Allah et de Ses Attributs. Ne soupçonnant rien de ce qui peut se tramer sur sa planète, il se perd dans son flot de méditation et se laisse aller dans l'enveloppe d'Amour que lui procure le rappel de son Seigneur.
Soudain, un cavalier seul arrive près de la mosquée, descend précipitamment de son cheval et entre dans la mosquée en interpellant Abu Safâ..
- Ayyouha l-Amir ! Ayyouha l-Amir ! crie-t-il en passant à travers la foule de fidèles sortant.
Mais un homme de forte carure se leva rapidement et lui répliqua :
- Malheur à toi, ô homme ! N'as-tu pas honte d'interpeller un serviteur parmi les serviteur d'Allah, alors que celui-ci prie son Seigneur ? Qu'Allah te coup-... (Abu Safâ sortit de sa méditation silencieuse, délaissant le murmure des paroles douces et amoureuses.)
- Paix, ô Souleyman ! Le cavalier se précipite maladroitement par bonne intention, par volonté de bonne nouvelle, dit-il calmement en désignant les vêtements du cavalier. Il n'est pas musulman, portant les habits traditionnels des Bani Zafir, une tribu bédouine, pourtant il est des miens et de ceux dont on m'a assigné la direction. Traite-le comme tel, car s'il n'est pas ton frère en religion, il l'est tout entier en humanité. De ce fait, que la paix soit sur le cavalier entrant ! (Il se tourne vers le cavalier.) Que me vaut cette noble visite, ô cavalier ?
- Des bonnes nouvelles, ô Émir ! Ne sais-tu pas ce que je porte à ma ceinture ?
- Allah est le plus Savant de cela, répondit-il.
- Réjouis-toi, ô Émir ! Nous entendions que tu craignais fortement la réaction des Arabes suite à l'instauration d'un émirat musulman sur notre monde, eh bien, réjouis-toi, ô Émir ! Voici là une délégation signée par toutes les tribus Arabes qui n'ont pas adopté ta religion ! Permets-moi de la lire devant les gens, ô Émir !
Abu Safâ leva la main et hocha la tête en guise d'approbation, puis il se redressa à l'aide de son bâton, tandis que le cavalier venait se positionner près du chaire afin de s'adresser à la foule, aux côtés d'Abu Safâ. Il déplia le parchemin qu'il tenait à sa ceinture et entama sa lecture :
« Au nom du Seigneur de celui qui s'est montré juste envers nous,
De Bashir Abu Chedad, maître et chef des Bani Talib, à Abu Safâ Amr Adh-Dhakir ibn Abd Al-Hakim, imam d'Al-Mudhil et émir des Arabes.
Que la paix soit sur lui ainsi que sa communauté, tant qu'ils font preuve d'humilité, de bonté et de droiture envers les gens.
Cela étant dit,
Ma tribu, les Bani Talib, et nos alliés les Bani Fadil, les Bani 'Adil, les Bani Ikram, les Bani Zafir et les Bani Issam te font parvenir leur allégeance, et leur ralliement à ton émirat, ô émir juste !
Rassure-toi, et rassure les tiens, nous nous revendiquons désormais des tiens, bien que nous ne suivons pas votre religion, et nous nous faisons partie intégrante de ton peuple : nous acceptons ton autorité sur nous, et nous te reconnaissons comme Émir des Arabes.
Aucun Arabe ne dégainera son sabre contre toi, ni contre l'un de tes sujets. Gouverne avec sagesse, ô émir ! Ne sois pas comme ceux qui t'ont précédé, bien que tu n'aies pas voulu du pouvoir et tu as été choisi par les gens.
Que la paix soit sur toi, ainsi que la prospérité soit sur le peuple Arabe, et que la droiture et la pureté imprègnent Abu Safâ, l'Émir des Croyants, et notre Émir à nous. »
A la suite de cette lecture, Abu Safâ tomba le long de son bâton, sa barbe imbibée de ses larmes, de même que son visage est inondé. Tandis que la foule célèbre sa joie en criant la louange au Seigneur, Abu Safâ continue de pleurer et répète incessamment :
Al-Hamduli Allah, Al-Hamduli Allah, wa Allahou akbar... Louange à Allah sans qui rien n'est possible, sans qui rien ne se fait, et rien ne se décide en dehors de ce qu'Il a décrété, et ce qu'Il a décrété est meilleur que nos propres projets pour nous.
Cdt. Abu Safâ
Respect diplomatique : 175

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05/12/1016 ETU 22:28
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La délégation cavalière envoyée sur la planète voisine à Al-Ard Al-Arab (rebaptisée Al-Balad Al-Musâfâh depuis la nomination d'Abu Safâ), dont la surface n'est qu'un immense désert regorgeant de ressources métalliques, arrivait aux abords de ce qui ressemblait à une ville plus ou moins développée. Orné de grands étendards en tissu teintés de vert et de blanc, le détachement de cavaliers avançaient en chantant « Lâ îlaha îllâ Âllah, wa Muhammadan Rassûl Âllah... Âllahu âkbar, wa subhan Âllah, wa li Âllah il-Hamd... » sur un air plein de grâce et de reconnaissance; en effet, aucun des habitants, qui ressemblaient identiquement aux Arabes d'Al-Ard Al-Arab, ne manifestaient de riposte armée, et pourtant, les gardes qui entouraient les villes semblaient lourdement équipés, disposant de cimeterres aiguisés et de boucliers, et parfois de lances. Au contraire, ils témoignaient même de la joie et de la satisfaction, répondant à l'appel des cavaliers et à leurs chants.
Tandis que le commandant du détachement était à l'avant, s'approchant le plus de l'entrée de la ville, des autochtones l'interpellèrent..
- Salâm ! Salâm au commandant qui entre en paix dans la ville pour leur apporter la Science émanant du Très-Haut ! Marhaban, marhaban ! Ahlan wa sahlan, entrez, entrez ! criait le plus jeune d'entre eux.
- Salâm alaykum wa rahmat Allah, qu'Allah vous récompense pour votre accueil, et vous accorde un accueil meilleur encore en Son Vaste Paradis. Quel est votre peuple ?
- Nous sommes des Arabes, tels que vous. Les ancêtres de vos ancêtres ont autrefois colonisé ces terres, donnant naissance à nos ancêtres. Les nouvelles de votre Émir nous sont parvenues bien avant votre arrivée, par Allah, les nouvelles voyagent plus vite que les hommes. Entrez, entrez, nous allons vous mener à notre Sayyid qui dirige la ville, peut-être officialisera-t-il son allégeance à l'Émir des Croyants, et attestera de sa foi en public ? disait le jeune en saisissant les rennes du cheval du commandant du détachement, pour l'amener à son chef.
Alors que quelques cavaliers du détachement escortait le commandant et son guide, les habitants s'empressaient de sortir de leurs maisons en terre cuite pour observer les arrivants. Jusqu'à temps que ces derniers arrivent face à une modeste demeure, dans laquelle le commandant fut invité à entrer. Il y trouva un vieil homme dont le turban vert brodé de calligraphie démontrait la noblesse parmi les siens..
- Marhababak, ya rajûl, dit le vieil homme en inclinant la tête face au commandant entrant.
- Salâm alaykum, ya sayyidi.
- Toi et les vôtres venez de loin. Dis-moi, ya rajûl, quel est ton nom ?
- Je suis Zayd Az-Zoubayr ibn Tareq Abu Fahd, sayyid des Bani Zafir, et commandant sous la bannière de l'Émir des Croyants et des Arabes.
- Émir des Croyants et des Arabes ? questionna le vieil homme en haussant les sourcils, bien qu'amusé.
- Abu Safâ a été appelé et nommé à ce poste, car la totalité des musulmans lui ont porté allégeance sans désirer qu'il émette son avis sur la question, puis constatant sa politique juste et sincère, le reste des Arabes, dont ma tribu, s'est dépêché d'apporter son allégeance.
- Parle-moi de cet Émir. Qu'a-t-il de plus que ceux qui l'ont précédé et ont apporté la tyrannie et la discorde, pour recevoir l'allégeance de tous les Arabes d'Al-Ard Al-Arab ?
- Par Allah, ya sayyidi, Al-Ard Al-Arab s'appelle maintenant Al-Balad Al-Musâfâh, car nous avons convenu que cela plairait mieux à Allah, plutôt que de mettre avant notre tribalisme en avant. Cependant, pour répondre à ta question, notre Émir est un imam et un savant humble venant du désert Al-Mundhil, et il est le fils d'un imam et d'un savant qui lui enseigna les sciences islamiques dès son plus jeune âge. Il est de pieuse ascendance, et il est connu pour sa sagesse, sa vérité, son honnêteté et son amour; et il est certes aimable et doux.
- Parle-moi de sa politique. Cite-moi quelque exemple ! interrogea davantage le vieil homme.
- Ya sayyidi, tu me demandes là une tâche ardue. Sache, que contrairement à ceux qui l'ont précédé, il accorde une allocation familiale à chaque nouveau-né parmi les familles, et concernant les armées, il ne laisse jamais un homme plus de 4 mois dans l'armée, de sorte que la famille n'en soit pas peiné par le départ trop long. Il traite aussi ses officiers et ses gouverneurs avec grande justesse, ne se laissant jamais influencer par l'ascendance noble ou modeste de certains, et se réfère entièrement à ce qui plaît à Allah pour les traiter équitablement et objectivement. Il consulte le peuple et ses conseillers constamment, et ne prend jamais de décision arbitraire ou seul, étant assuré que l'avis d'un seul homme ne ferait que mener à une tyrannie lente et à une exaltation de l'ambition personnelle. Il réprime la corruption mais accorde son pardon si le criminel se repentit, et il est le premier à établir des traités de paix et de protection envers les gens qui viennent à lui. Il assure et garantit la sécurité des siens, qu'ils soient musulmans ou non, les appelant à dénoncer toute forme d'injustice commise à leur encontre. Il est certes, par Allah, un dirigeant sage et éclairé. (Le vieil homme pleurait au fur et à mesure que le commandant continuait son récit, jusqu'à s'essuyer la barbe.)
- Ô homme, reste auprès de ton Émir, car il est certes bon. Comment pouvons-nous ignorer son appel, alors qu'à travers son comportement et les quelques exemples que tu viens de me décrire de lui, il incarne la religion que vous appelez « Islam ». Va, commandant, et dis : Ahmad ibn Malik al-Issam atteste qu'il n'y a point d'autre divinité digne d'adoration hormis Allah, et que Muhammad est Son Messager. Va, et propage la nouvelle. Par Allah, et par la religion qu'Il a insufflé dans mon coeur, sache que je porte allégeance au nom de mon peuple entier, et me range sous la bannière d'Abu Safâ; paix à l'Émir juste !
Le commandant ne put contenir son sourire, et sortit en courant pour annoncer à la foule des gens la conversion de leur Sayyid. « Qu'il est bon, Ahmad ! Qu'il est bon, Ahmad ! » criait la masse de gens. Les nouvelles ne tardèrent pas à affluer sur Al-Balad Al-Musâfâh, arrivant aux oreilles de l'Émir qui reçut un parchemin, exaltant sa reconnaissance et sa gratitude envers son Seigneur. Après la prière d'Al-Maghrib, le couchant, il appela les fidèles à rester assis et monta sur le chaire pour partager ces quelques mots..
« Ya Ahl Al-Islam ! Ya Ahl Al-Arab !
Réjouissez-vous, ô musulmans, ô Arabes ! Réjouissez-vous, et glorifiez votre Seigneur qui vous a crée, vous a insufflé l'étincelle de vie, vous a placé sur cette terre et vous a accordé vos biens ainsi que vos familles, vous favorisant ainsi parmi les autres en vous octroyant la foi et la guidée. Louez Allah, ô gens ! Sachez qu'Ahmad ibn Malik al-Issam, le Sayyid des Arabes éloignés, s'est convertit à l'Islam et a apporté allégeance et soutien à l'Émirat musulman. Réjouissez-vous, car son peuple les Bani Mujahid, sont de grandes guerriers manipulant les arts spirituels liés au Sabre, dont font partie les légendaires Cavaliers de l'Épée de l'Âme; l'ordre de guerriers qui puisent leurs forces d'une source de pureté mystique issue de leur forte spiritualité. De plus, il y a parmi eux les Bani Zarif, qui sont des gens intelligents ayant développé, par la grâce d'Allah, de grands moyens technologiques nous permettant bientôt de disposer de messagers rapides pouvant communiquer avec les civilisations qui nous entourent, et même plus loin encore. Réjouissez-vous, Allah nous a comblé de bonnes nouvelles, et renforce davantage l'Émirat, par Sa bonté et Sa générosité infinie. Puisse cette avancée ne pas nous faire chuter dans l'orgueil, et puisse Allah nous préserver des sentiments néfastes provoqués par les biens de ce bas-monde, et nous faire préférer ce qu'il y a de plus durable auprès de Lui.
As-Salam 'alâ sayyidina Muhammad, wa 'alâ 'alihi wa sahbihi wa sallam, wa salam alaykum, ya 'ibad Allah ! »

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