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Cdt. Kalebb
Respect diplomatique : 284 ![]() 28/12/1016 ETU 20:08 ![]() |
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C'est dans ses apparement au coin d'un feu de cheminée qu'était K. Une petite fouine écoutant dans l'entrebâillement de la porte une musique sortit d'un autre temps, entrainante et jolie malgré tout. Rendant un instant K sentimental et doux (une ironie en effet). Lui était assis sur son fauteuil avec se qui semblait être une tasse de thé. Habillé d'un pull coloré et festif. Ici les fêtes s'apparente à ce que d'antan certains appelait Noël (bien que je crois que certains on ce jour si spécial dans leur culture). ----- Il fait bien froid dans la mansarde Où la maman, pour son bambin Ce soir encore, veille et s'attarde Sur le travail qui doit gagner leur pain Ce soir pourtant, c'est un beau soir de fête Et dans la rue, on s'amuse et l'on rit Voici Noël et déjà l'on achète Mille joujoux pour la joie des petits. Et la maman qui songe à son enfant Est descendue de chez elle en disant "Pourquoi donc mon petit n'aurait pas de joujou Quand les autres en ont tant qu'ils brisent ?" Et devant un bazar, à l'abri des regards, Elle a pris un joujou au hasard Pour qu'à l'heure où minuit sonne ses douze coups Le bonhomme tout blanc que l'on attend partout Apporte à son petit, comme un cadeau du ciel, Le joujou du Père Noël ! La surprenant à l'étalage, Voyant son geste, un employé Pour s'expliquer selon l'usage L'entraîne au commissariat du quartier "Qu'avez-vous fait ? Réfléchissez, Madame, C'est bien un vol, et voler pour si peu..." Le commissaire a deviné le drame Et de la mère il arrache un aveu. "Pour mon petit, Monsieur, pardonnez-moi Sans réfléchir, je m'étais dit pourquoi... Pourquoi donc mon petit n'aurait pas de joujou Quand les autres en ont tant qu'ils brisent ? Ni le froid ni la faim, pour moi cela n'est rien Mais l'enfant demandait un pantin Pour qu'à l'heure où minuit sonne ses douze coups Le bonhomme tout blanc semble venir chez nous Je voulais lui donner, comme un cadeau du ciel, Le joujou du Père Noël !" Minuit là-bas, chantent les heures Mais à la porte on a frappé Qui peut venir en cette demeure Pourtant tout bas quelqu'un lui dit "Ouvrez !" Dans le logis de la pauvre ouvrière, En barbe grise avec son capuchon, Ce visiteur, c'est le bon commissaire, Les bras chargés d'un pantin de carton Le tout-petit dans son rêve l'a vu Et le brave homme alors dit tout ému "Pourquoi donc ce petit n'aurait pas de joujou Quand les autres en ont tant qu'ils brisent ? Madame, c'est bien peu, vous êtes malheureux Acceptez ce pantin, je le veux" Et pendant que minuit sonnait ses douze coups Il dit "Ne volez plus désormais, voyez-vous, Il aura malgré tout, comme un cadeau du ciel, Le joujou du Père Noël" ----- C'est alors qu'entrainé par cette chanson, la pauvre conne ici posée se retrouva coincé entre les mains des gardes du palais ... Un instant d'évasion non permis ... Le travail et rien que le travail. Ceux qui sont né ici, dans les sous-sols ne sont là que pour pourrir et servir toute leur vie le palais et ses habitants. ------ Finalement la vie n'est rien mais parfois un simple geste peut redonner l'espoir et le réconfort pour continuer à aller de l'avant. Peut-être que si l'on était moins cruel les choses seraient plus agréables et moins douloureuses. On nait pour connaitre la vie et la mort, la joie et la douleur ...
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Cdt. Kalebb
Respect diplomatique : 284 ![]() 28/12/1016 ETU 20:16 ![]() |
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Il s'amusait seul sur le fauteuil à lire ce qu'il trouvait, les pochettes des disques de sa mère, les textes des chansons encore lisibles malgré le temps. Des paroles vieilles et chaudes à la fois, qui malgré l'horreur dans ses yeux lui rappelait des moments heureux. La la la ... la la la la ... lala lala la lalala ... Il fredonnait un air, dont le titre bien qu'effacé, lui rappelait combien sa mère était belle et joyeux. Il lui rappelait combien il aimait les fêtes et combien la vie aussi injuste soit-elle peut aussi être belle.
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