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Cdt. Kalebb
Respect diplomatique : 284 ![]() 28/01/1017 ETU 10:38 ![]() |
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Score : 4
Détails
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Il arpentait les couloirs vident de l'assemblée. Il faisait sombre et lumineux à la fois, disons que les éclairages, pour une raison qu'on ignore, étaient éteints ... Il y régnait une silence à vous glacer le sang, à la limite de la torpeur. Le bruit de ses chaussures frappant le sol résonnait avec un écho entre ses murs épais et longs. Décidément, personne ne veut être vu ?? Ou alors ... il n'y a simplement plus personne ?? ... Misère ... Kalebb, porte après porte faisait le tour des grandes salles de débats, espérant trouver là la compagnie d'un rescapé ou d'un oublié. C'est donc, rangé après rangé, marche après marche, que une à une, il arpenta ces salles. Il s'arrêta finalement dans la grande salle, et s'assit là. Il avait dans sa poche, plein de trombone et un couteau. Ici il faisait frai et comme une odeur de vieux renfermé lui chatouillait les narines ... Il s'amusa à détruire les toiles qui s'étaient accumulées sous les sièges et dans les recoins des tribunes. S'ennuyer à mourir ce n'est pas beau ... Il se mit à penser, à la vie, à sa vie, à la vie pourrit ou pas des autres, et s'arrêta nette pris de stupeur ... Je n'aurais jamais du lire ce livre ! "Mémoire du passé", il avait trouvé ça dans les archives de l'assemblée, ça parlait de la fin du monde, de l'extinction des planètes, de la mort de notre galaxie, et si c'était l'apocalypse ?? C'est vrai personne n'est là, tout s'est stoppé, les débats, les engueulades, la zizanie ... BRODEL !!! C'est l'APOCALYPSE !!! Et moi je fais quoi ?? je vais quand même pas rester ici tout seul non ?? Il se mit à genou sur le sol glacé, du marbre, bonjour les genoux après, ça fait un mal de chien ses trucs là, à croire, que je sais pas, ça vous arrachent les membres, et vous les congèlent en même temps, prêt pour la conservation thermique ... Mauvaise idée, enfin bon, il s'agenouilla et sorti un petit livre bleu. Il l'ouvrit et je ne sais quel mystère et atmosphère s'empara de la pièce mais on avait comme une espèce d'aura de lumière, on devenait fou à en entendre la mélodie. Il se mit à chanter, pour son enfance, ses souvenirs et ses convictions, peut-être que quelqu'un allait l'écouter. סלח לי אבי כי חטאתי לך מחול לי על כל פשעי גם בימים ששכחתי אותך היית תמיד בחיי בכל הדרכים שהלכתי בעצם היית לי נר לרגליי הייתי עיוור לא ראיתי מעבר למה שהביטו עיניי מלך מלכי המלכים תודה על חיים על אושר על בכי על צחוק גם כשקשה לפעמים גם אז אלוקים אתה לעולם לא רחוק גם כי אלך ודרכי חשוכה בטחתי בך אלוקיי על חצי שני על בכור וילדה תודה גם על אושר בלי די תודה על חגים על שבת ששומרת שלא יגמר לעולם כל יום שעובר בדרכי לגן עדן שיוויתי אותך מול עיניי ...מלך מלכי המלכים Comme par enchantement, doucement, au fil de la chanson, comme un faisceau de lumière semblait sortir du puit de lumière au plafond de la grande pièce et illumina Kalebb, un peu comme sur une scène d'un opéra quand les chanteurs se donnent en spectacles, ou que les humoristes se mettent à faire leur show ... Si persone ne dédaignait l'entendre ici bas, il semblerait que la nature elle l'écoute attentivement, et lui rende la pareil, il se sentait vivant et enivré par ce qu'il chantait. Ça sonnait comme quelque chose tout droit sortit de son coeur, et quelques larmes coulèrent le long de ses joues, le passé resurgissait avec ses bons et ses mauvais moment, et un instant dans la lumière qui l'entourait il avait cru apercevoir l'amour de sa vie, sa mère, celle qui l'avait toujours protéger ... Il sourit et chanta avec encore plus de conviction. ...אני אוהב אומך אמא je t'aime maman
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