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Proclamation du Sultanat Dhakirite

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Cdt. Abu Safâ
Respect diplomatique : 175

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04/02/1017 ETU 19:08
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Curieusement, certains écrans, retransmettant habituellement quelques informations à propos des événements de la Galaxie, focalisèrent leur programme sur un événement direct se produisant sur Al-Qâhil, nouvelle capitale de l'Émirat Dhakirite, en Secteur 7. Les plans effectués par les caméras montraient brièvement un très haut, très grand bâtiment à l'architecture islamique, et typique arabe, avec un dôme surplombant l'édifice.
Les informations défilant sur l'écran indiquaient qu'il s'agissait de la grande mosquée d'Al-Qâhil, devenue le principal centre religieux de l'Émirat Dhakirite, accueillant l'Émir Abu Safâ en invité de marque, étant donné qu'il en était l'Émir. Cela étant, l'Émir était bel et bien présent, un turban blanc enroulé autour des yeux, sur le grand chaire au fond de la salle de prière de la mosquée, qui s'étendait sur une énorme superficie, pouvant accueillir non pas des milliers de gens, mais des millions. Des écrans géants avaient été placés partout, de même que des hauts-parleurs portant le son jusqu'au fidèle assis le plus loin de la chaire.
L'engouement des fidèles ne cessait d'accroître, tandis qu'Abu Safâ se levait, et provoquait des bruits immenses résonnants dans toute la structure du bâtiment, à ciel partiellement ouvert. L'Émir ajusta les micros installés pour l'occasion - certes, c'était la première fois qu'Abu Safâ faisait face à ce genre de matériel - et tapota maladroitement l'un d'eux pour en vérifier le fonctionnement.
Il leva la main droite. La foule se tut.
Le silence se fit.
« Par le Nom d'Allâh, à Qui nous n'accordons nul associé, nul égal, et que nous adorons avec ferveur, sincérité, amour et humilité. Toutes les Louanges reviennent de droit à Lui, de même que toute la Gloire et la Magnificence; et Il possède les plus parfaits Attributs.
Que Ses Bénédictions, Ses Prières et Son Salut soient sur Son Noble Messager, le Sceau des Prophètes, Muhammad, ainsi que sur sa famille et ses compagnons honorés. Il n'y a point d'autre divinité digne d'adoration hormis Allâh, Seul l'Unique sans associé, à Lui la Royauté et à Lui la Louange, et Il est Capable de toute chose.
Nous Le prions continuellement pour figurer parmi Ses Fidèles Serviteurs dignes de contempler Son Visage auréolé de magnificence et de gloire, au Jour de la Résurrection. Nous Le prions assidûment pour que nous soyons tous enveloppés par Sa Douceur, Son Amour et Sa Parfaite Lumière. Ô Allâh ! Guide nos cœurs sur le droit chemin que Tu as montré à Tes Messagers, et ne nous en écarte pas, fais-nous T'aimer sincèrement et fais de nos vies une dévotion absolue à Toi et au Chant de Tes Louanges. Ô Allâh ! Efface notre être en Toi, et fais disparaître notre ego en Ton Amour.
Au nom d'Allâh, le Très-Miséricordieux, le Tout-Miséricordieux.
Cela étant dit.
(Il marqua une pause, plutôt longue, le regard méditatif, puis reprit.)
Le noble et le grand 'Omar ibn Al-Khattab - qu'Allâh l'agrée et soit satisfait de lui - a dit : "Par Celui qui détient ma vie entre Ses Mains, si un dromadaire mourait de faim au bord de l'Euphrate [fleuve potentiel figurant sur les vieilles archives de la Terre originelle] , j'aurais peur qu'au Jour Dernier, Allâh m'en demande des comptes."
Ne voyez-vous pas la sagesse de 'Omar ? Certes, il était parmi les Compagnons Honorés de notre noble Prophète - alayhi Salâtou wa salâm - et figurait parmi les caractères éminents de la communauté musulmane des premiers temps. N'était-il pas l'un des mieux placés, à qui il fut promis le Paradis ? Et pourtant ! Certes, il était un noble dirigeant, bon et juste, se modérant par sa crainte et son amour d'Allâh. Et il craignait qu'un de ses sujets, même le plus petit animal sans propriétaire, soit maltraité. Subhan Allâh ! Quelle sagesse cela nous enseigne-t-il ?
Assurément, par cela, ce que vous devez comprendre, est que la gestion des Affaires des Croyants, est une tâche lourde; et que le pouvoir tant convoité par les assoiffés déraisonnables, n'est en fait qu'un fardeau sur le dos du croyant, pour ses comptes futurs devant Allâh au Jour du Jugement. Et 'Omar, au dos solide et au cœur pur, craignait fermement cela, à tel point qu'il n'avait pas voulu être nommé Émir et Calife!
Ô musulmans ! Qu'en est-il d'Abu Safâ, alors qu'il n'est qu'un vieillard mendiant la Générosité de son Seigneur?
Ô musulmans ! Constatez, constatez; qu'est Abu Safâ à la tête de la Communauté, si ce n'est un imposteur maladroit?
(Il prit le temps d'une pause, pour reprendre son souffle.)
Abu Safâ s'occupait des moutons et des chameaux d'Abd al-Hakim ash-Shaykh, et assistait à ses cours à la mosquée d'Al-Mundhil; sans prédisposition à la qualité d'Émir, ni même aucune volonté de le devenir, pas plus qu'aujourd'hui.
Ô gens ! Comment un simple berger peut-il vous gouverner et mener vos affaires? Craignez Allâh, craignons Allâh.
Qu'Allâh vous fasse don de clairvoyance et de raison, ô Communauté !
Abu Safâ a essayé de vous diriger, suite à vos demandes et à vos allégeances, mais il a fini par s'essouffler en portant un fardeau certes trop lourd sur ses épaules. Et les épaules se sont brisées, de même que le fardeau l'a écrasé, qu'en sera-t-il devant Allâh?
Ô musulmans ! Ô Arabes ! Ô Communauté ! Soyez bons, bienveillants et miséricordieux et faites preuve d'indulgence à l'égard d'Abu Safâ ! Qu'Allâh vous aime et vous élève.
(Il s'assit sur la chaire et leva les au Ciel en murmurant des invocations.)
Ô Allâh ! Humilie-moi devant Ta Grandeur et fais-moi rechercher Ton Amour et Ton Agrément par la purification sincère de mon âme !
Ô Allâh ! Ils m'ont choisi pour les mener, ai-je été bon envers eux ?
Ô Allâh ! Ton Pardon, Ton Pardon !
Ô Allâh ! Accorde-moi la libération et éloigne-moi de mon fardeau, si lourd !
(Il souffla un coup, et se releva.)
Ô gens ! Regardez comme Abu Safâ est devenu faible, et non fort, à la tête de vos affaires ! Constatez son impuissance dans le traitement de vos litiges, aussi bien internes qu'externes. N'est-il pas venu le temps, où l'émirat d'Abu Safâ doit être révolu? Ô gens! Votre miséricorde, votre miséricorde!
(Il désigna une femme qui s'avançait au pied du chaire.)
Voici Ania, ô gens ! Elle est certes une jeune femme éminemment intelligente, qu'Allâh a doté de qualités fermes et assurées.
Elle s'est démarquée sur son monde natal, en faisant preuve de résistance intelligente face à l'obscurantisme de fanatiques extrémistes ! Alors qu'elle était insultée, salie à tel point que ses droits furent bafoués, pour la seule raison qu'elle était non-arabe et non-musulmane, Ania a fait preuve d'une force immense en conservant avec fierté et honneur sa culture, sa langue et ses valeurs.
Ô gens ! Voilà une femme qui n'a aucunement flanché face à la pression culturelle et politique de son adversaire; voilà la préservation et la résistance culturelles incarnées ! Sans jamais détester les traditions et les croyances de l'autre, elle combattit avec paix et noblesse, pour le maintien de ses propres traditions. N'est-ce pas là l'essence de votre communauté, ô Arabes et musulmans ?
Ô gens ! Par la grâce d'Allâh, vous avez en Ania, la clé de la préservation de votre mode de vie, de vos rites, de votre culture... de votre civilisation ! Sa force, sa détermination et sa témérité, sont ses qualités, qui peuvent modérer la prudence, la fermeté et la sagesse guerrière d'Abd Allah ibn Al-Asad, dont les qualités peuvent modérer celles d'Ania en toute réciprocité.
Ô gens ! Dans un contexte difficile où votre civilisation pourrait être écrasée par des forces supérieures, soyez résistants, forts, endurants, patients, et déterminés ! Et assurément, vous avez besoin de dirigeants à votre hauteur, à la hauteur de ces résolutions. Ania incarne le symbole de votre force, et Abd Allah son sabre aiguisée par la sagesse.
Ô gens ! Le temps d'Abu Safâ s'efface peu à peu, et votre souveraineté sera bientôt portée par cette jeunesse qui, in châ Allâh, vous portera à une place honorable parmi les gens de la Galaxie.
Que la paix d'Allâh soit sur vous, ainsi que Sa Miséricorde et Ses Bénédictions. »
Cdt. Abu Safâ
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04/02/1017 ETU 19:05
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Alors qu'Abu Safâ descendait de la chaire, il arriva à hauteur d'Ania, qui le dépassait légèrement, et l'invita à prendre sa place sur la chaire. Ania jeta un regard sur cette dernière, puis déclina en souriant. Ce symbole religieux ne lui seyait pas; de plus, un sentiment d'humilité et de honte la gagna : elle ne voulait pas remplacer Abu Safâ là où il avait pu se tenir - symboliquement - en tant qu'imam et Émir.
Abu Safâ alla se joindre au premier rang de fidèle, lentement, à tâtons, et s'agenouilla pour se fondre parmi la foule, comme symbole de sa propre destitution.
Ania se retrouva seule, devant l'immense foule de fidèles étonnés. Bien qu'elle ressemblait à une Arabe, au teint mate, et aux cheveux d'une noirceur sans pareil, elle arborait une djellaba bicolore, cousue de lanières blanches et violettes, ainsi qu'une takchita - sorte de caftan féminin, un grand manteau en tissu ornée en or - rose; de plus, elle portait de nombreux colliers, bracelets et bijoux, non par un excès ni par ostentation, mais plutôt de manière culturelle et traditionnelle. Aussi, le léger voile simplement posé sur ses cheveux, laissant ses boucles noires tomber sur les côtés, tout aussi rose, était couplé à une sorte de diadème en argent. En somme, une tenue peu, voire pas, représentative des femmes arabes et de leur style vestimentaire.
Sans un regard ni un mot, elle grimpa sur la chaire pour s'emparer d'un micro, et se dirigea vers une porte à l'arrière de la mosquée, qu'elle entrouvrit en marmonnant quelque chose de manière inintelligible, puis sortit suivie d'Abd Allah ibn Al-Asad, vêtu d'un qamis blanc - une longue robe aux longues manches, arrivant aux mollets -, ainsi qu'un izar vert entourant ses jambes - une sorte de grand pagne rectangulaire aux motifs et couleurs diverses. Autour de sa tête, était enroulé un turban vert, et il avait aussi, autour de sa taille, une ceinture portant une janbiya - poignard traditionnel pouvant éclairer sur le statut social du porteur -, qui demeurait le symbole de sa tribu d'origine : les Bani Yaman.
Enfin, les deux se mirent face aux fidèles assis en rang, et Ania s'avança pour prendre la parole :
« Azul fell-awen ! ou as-Salâm 'alaykum, selon votre langue.
Grâces et bénédictions à Abu Safâ, le Père honorable donnant aux siens sa sagesse, sa bonté et sa gentillesse; même sans descendance, il est certes le patriarche spirituel des jeunes générations, nourries de ses enseignements. Elles s'élèveront à travers ces enseignements-là, et deviendront les garants, la sauvegarde de leur civilisation, de notre civilisation. Arabes, Amazighs, ou autres peuplades diverses et variées, formant notre Communauté, que nous n'appelons plus "Communauté des Croyants et des Arabes" mais plutôt "Ummat".
Notre Ummat, après avoir pu prospérer dans ses terres malgré la guerre, a étendu son influence culturelle aux confins de la Galaxie : les Gens n'ont pas simplement eu vent d'elle, mais plutôt, ils ont eu affaire à elle. Nous nous sommes imposés sur la scène galactique, non pas en dominateur ni en conquérant, mais en ambassadeurs de nos traditions, de notre mode de vie, de ce que nous sommes.
Les manigances et les tensions que la Ummat a connu, a été la révélation de la gêne de son autonomie culturelle, et de son indépendance vis à vis d'autres civilisations, dont une particulièrement, voulant l'assimiler puis l'exterminer. Face à cela, les Arabes et les Amazighs composant la masse de la Ummat, se sont levés sous la bannière de Abd Allah ibn Al-Asad, le Lion des Arabes, qui s'est élevé fièrement sans s'incliner, s'acharnant à résister et à protéger la Ummat avec les moyens que nous avions alors.
L'honneur et la détermination de nos peuples sont, comme l'a dit Abu Safâ, les clés de notre réussite, de notre survie, de notre volonté à nous hisser hors des complots et désirs hégémoniques d'autres civilisations, de nous affirmer en tant qu'Arabes et Amazighs, en tant qu'Ummat libre, souveraine et autonome.
Qui ose prendre sa liberté, à un citoyen de la Ummat, sans que celui ne riposte plus fort ?
Et je m'adresse à vous, ô musulmans de tous peuples ! N'y a-t-il pas la persévérance, la sage détermination et la fermeté dans ses convictions, au sein des enseignements de votre religion ?
Tel qu'Abu Safâ me l'a enseigné : avant de rejoindre Médine dans le cadre de son émigration, 'Omar ibn al-Khattab fit une prière en face de la qibla [direction terrestre de la prière] alors qu'il était entouré des Mecquois [habitants d'une ville terrestre, d'après les vieilles archives sur l'Origine] qui étaient contre l'Islâm, et persécutaient les Musulmans, et à la fin de sa prière, il dit :
"Laids sont ces visages. Qu'Allâh humilie ces nez. Sachez que je suis sur le point d'émigrer. Celui qui veut laisser derrière lui une mère éplorée, une veuve ou des orphelins n'a qu'à me retrouver au-delà de cette vallée."
Voilà la voie de vos pieux prédécesseurs, que vous suivez avec dévotion et fidélité, ô musulmans ! La fermeté, le courage, le refus de la soumission à l'autre, et la résistance face à la domination et la suprématie exercées par autrui, sont au cœur de votre foi; allez-vous l'abandonner ?
Pour affirmer ses valeurs, il nous faut une consolidation autour de notre Ummat : une structure, un cadre politique et militaire capable d'agir efficacement, sagement et efficacement. C'est pourquoi, il a été décidé, à la demande d'Abu Safâ, de faire évoluer l'Émirat Dhakirite.
Alors que vous aviez choisi autrefois, ô Arabes, Abu Safâ comme dirigeant unique détenant les pouvoirs religieux, économique, politique et militaire, celui-ci s'était retrouvé chargé d'un fardeau qu'il n'avait pas demandé, et qu'il ne pouvait plus assumer. C'est pourquoi, à sa demande et à sa décision...
L'Émirat Dhakirite devient officiellement le Sultanat Dhakirite.
Nous proclamons en effet le Sultanat : avec un sultan à sa tête, détenant les pouvoirs militaires et politiques, et gérant ces affaires-là uniquement avec l'appui de conseillers et de généraux. En parallèle, le pouvoir religieux est écarté, n'étant plus le pouvoir religieux, mais devenant les sciences islamiques.
Concrètement, le rôle de cet ordre des sciences islamiques, est de gérer le droit, la jurisprudence, et d'émettre des avis sur la politique, ayant une influence et un poids dans la décision de la création, de la modification ou de la suppression d'une loi. Et à la tête de cet ordre se trouve Abu Safâ Amr Adh-Dhakir ibn Abd al-Hakim, en tant que Grand Mufti du Sultanat Dhakirite.
(Elle désignait ensuite Abd Allah, à ses côtés.)
Et à la fonction de Sultan de l'État Dhakirite, il est noblement juste de nommer :
Abu Safâ se leva à l'aide de son bâton et pointa du doigt en avant, en disant assez fortement : Ania !
Elle fut déstabilisée mais garda son sang-froid, et jeta un regard vers les rangs des fidèles, qui, après un moment de silence, se mirent en masse à acquiescer ce que disait Abu Safâ.
Et comme Conseiller de la Sultane, et Commandant militaire des forces de la Ummat : Abd Allah ibn Al-Asad, le Lion des Arabes, fils du Lion des Bani Yaman.
Ô Ummat ! Cela vous convient-il ? »
Dans un élan commun, les murs de la mosquée vibrèrent face à la réponse de l'entièreté des fidèles : « ALLÂHUMA NA'AM ! » - "Ô Allâh! Oui!".
« Ainsi soit-il.
Que le Sultanat Dhakirite soit proclamé !
Ad rzegh ulla ad knugh ! - "plutôt briser que de plier !". »
Abd Allah s'avança devant la foule en levant les bras, tout en cherchant du regard les caméras filmant l'événement :
« Qu'Allâh soit témoin des décisions prises aujourd'hui, et accorde au Sultanat sa légitimité sur les affaires des Croyants, et de la Ummat entière.
Venez, ô musulmans, ô Arabes, ô Amazighs ! Venez prêter allégeance à votre Sultane, qu'Allâh vous aime et vous renforce ! »
Les caméras continuèrent de filmer quelques instants, avant de s'éteindre, et laisser sur les écrans utilisés de l'Assemblée Galactique cette formule «Ad rzegh ulla ad knugh».
Cdt. O-
Respect diplomatique : 237

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06/02/1017 ETU 18:03
Ce(tte) commandant(e) soutient beaucoup Apocalypsis.  Ce(tte) commandant(e) soutient beaucoup Apocalypsis.
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Quelque part, dans la foule, un homme en noir applaudit la proclamation, sourit, puis s'en retourna dans les ombres.
Les choses s'étaient passées comme prévu.

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