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Le Bois contre le Fer

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Cdte. Kiwana Wambiri
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12/02/1017 ETU 19:26
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HRP : RP privé, merci.
Richard Wagner - Parsifal - Prelude : https://youtu.be/So8F3QToniI
La haine, la colère, la rancune... Kiwana s'en abreuvait continuellement. A tel point qu'elle en oublia sa véritable nature. Elle était comme emportée dans ce cercle vicieux rempli de ténèbres. Elle s'en exaltait, poussée par ce désir tueur de destruction totale face à ses ennemis. Depuis plusieurs cycles maintenant, elle n'avait plus qu'une idée en tête. Tuer, détruire, anéantir. Gangrénant la pureté qui, autrefois, éclairait son coeur. Elle avait vécue bien trop de souffrances, subie trop de peines. Elle n'avait même plus assez de larmes pour éprouver de la tristesse. Même Wandu s'était nourri de la haine de Kiwana. Comme elle, il avait changé. Ses feuilles d'un magnifique vert d'été s'étaient métamorphosés. Elles arboraient désormais une resplendissante couleur cuivrée d'automne.
Mais malgré toute la force qu'elle puisa dans la haine, Kiwana était exténuée. Ses Esprits menaient la guerre sans relâche, dévorant tout sur leur passage. Mais bientôt, ils demandèrent de plus en plus de nourriture, affamés par l'intensité des combats. Rapidement, Kiwana ne pouvait plus les satisfaire. Alors ils devinrent, malheureusement pour elle, plus faibles, plus vulnérables. Et beaucoup périrent. Des millions même. Kiwana entendait leur dernier cri, sentait leur dernier soupir. Toute cette peine ajoutait un peu plus chaque cycles à sa sombre démence.
Elle savait depuis le début dans quoi elle se lançait. Elle avait pleinement conscience des risques. Mais cette fois, elle ne pouvait plus se défiler, elle devait agir et montrer à ses ennemis que leurs actes allaient se payer chèrement. Mais jamais elle ne crut pouvoir arriver si loin dans la bataille. Elle qui était si faible, qui disposait de si peu de ressources. Mais son inexpérience de la guerre lui fit commettre trop d'erreurs. Ses sentiments noirs la poussèrent à aller trop vite. Mais c'était ainsi. Elle embrassait son destin à sa manière.
Kiwana leva les yeux vers le ciel crépusculaire de Wandu, pensive. Elle vit clairement le destin implacable qui l'attendait en orbite. Alors, elle observa son arbre et s'approcha de lui en silence, avant de l'enlacer tendrement, étirant ses petits bras maigres autour du tronc rugueux. Elle resta ainsi pendant un très long moment. Elle savait ce qui allait arriver, mais elle ne pouvait pas encore réellement se l'avouer. Du moins elle se berçait d'espoir pour s'échapper quelques instants de la réalité. Mais elle n'avait plus le temps désormais.
La jeune femme grimpa sur les premières branches de Wandu. Elle traversa aisément le feuillage qui lui barrait le chemin. Elle arriva alors devant l'extrémité d'une petite branche. Cette blanche ressemblait à n'importe quelle autre, à l'exception qu'elle abritait un petit gland d'une jolie couleur brune. Kiwana le prit délicatement entre ses doigts et le plaça contre elle après l'avoir cueillit. Chacun des arbres de la lignée de Jara et de Wandu possédaient un unique akène, permettant la pérennité de l'espèce au sein d'un autre monde. Et c'était son devoir de le préserver, même au péril de sa vie. Mais à l'instant, elle ne savait pas si elle pouvait honorer ce serment, datant depuis la nuit des temps entre sa race et les arbres. Elle savait quoi faire, mais elle était pleine d'incertitudes. L'enjeu était capital.
Lorsque Kiwana redescendit de d'arbre, elle chercha plusieurs grandes feuilles et morceaux d'écorce souple et confectionna un espèce de cocon végétal entrelacé qu'elle remplit de terre. Tenant le petit gland entre ses doigts, elle murmura quelques mots et puis l'enfonça dans la terre, au milieu de ce cocon. Elle savait très bien que cette fois-ci, tout était joué d'avance. Elle devait l'envoyer loin, très loin. Mais surtout en sécurité et avec quelqu'un de confiance.
Elle confectionna un petit feu à la hâte avec ses propres moyens rudimentaires et l'éteignit aussitôt afin de ne laisser qu'une épaisse fumée brune. Elle plaça le cocon au milieu de la fumée et elle se mit à fredonner une douce et lente mélodie mélancolique. La fumée se mit alors à tourbillonner lentement autour du cocon fait de feuilles et d'écorces, jusqu'à totalement l'englober. Elle continua son chant et lorsque sa voix s'arrêta, la fumée se dispersa et le cocon avait alors disparu. Il venait de traverser l'Océan Noir et désormais il se tenait à côté de son nouveau protecteur en sécurité.
Kiwana sentit un pique lui traverser le coeur, mais elle affichait de la joie sur son visage. Car elle savait qu'il y avait encore un espoir de sauver l'espèce. Le sourire aux lèvres, elle se mit à hurler dans le crépuscule. Propageant sa voix en écho à travers tout l'Océan Noir.
Nyanda !! Nyanda !! Nyanda !!
Cdte. Kiwana Wambiri
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12/02/1017 ETU 23:15
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Rone - Icare : https://youtu.be/Rd4S7l7Dhn4
Aussitôt, le calme revint sur Wandu. Un silence de mort régnait dans l'atmosphère. Les petits animaux qui avaient l'habitude d'être continuellement en effervescence ou de chanter, semblaient avoir tous disparus. Cachés. Comme si ils avaient pressentis l'arrivée d'un danger imminent. A vrai dire, ils n'avaient pas tord... Kiwana le savait déjà. Elle avait vu, mais trop tard...
Le crépuscule faisait petit à petit place aux ténèbres de la nuit. Wandu s'agitait de plus en plus, démontrant depuis le sol son incommensurable colère. Il était temps pour Kiwana d'adresser un tout dernier message. Au cas où. Elle ne savait pas vraiment à qui d'ailleurs. Si... Oui, elle allait lui envoyer son ombre, lui qui avait été d'un si grand soutien au jour le jour lors de cette guerre. Elle esquissa un sourire au souvenir de sa première rencontre avec lui. Lui qui avait tiré sur Kiwana en pleine tête. L'éclaboussant de sa nonchalance taquine qui le caractérisait si bien. Elle savait qu'elle pouvait compter sur lui.
C'est alors que son ombre s'éleva du sol dans une forme brumeuse immatérielle. Son ombre qui lui servait à communiquer à l'Assemblée, ainsi qu'aux autres être de la Galaxie. Une fois de plus, elle chuchota quelques mots dans sa propre langue. L'ombre lui répondit et s'éleva à toute vitesse vers le ciel, pour aller quelque part, en direction de l'Océan Noir.
L'ombre disparut lentement dans la nuit, silencieusement. C'est alors qu'un fracas assourdissant se fit entendre dans le lointain, faisant trembler la terre et vibrer le gigantesque tronc de Wandu. Le choc, bien que lointain, fit trébucher Kiwana qui rattrapa immédiatement son équilibre. Lorsqu'elle se redressa, elle aperçut avec horreur les boules incandescentes qui s'envolaient dans un horrible grondement vers le ciel. C'est alors qu'elle vit un véritable déluge de feu et d'acier qui détruisait tout sur son passage. L'arbre craquait sous l'effet de sa propre rage, lançant ses branches vers les vaisseaux de l'ennemi qui s'abattaient sur eux. Wandu détruisait les vaisseaux avant qu'ils n'atteignent le sol. Les chocs avaient embrasés certains rameaux. Kiwana était terrorisée par ce spectacle horrifiant. Elle sentait la rage et la douleur de son arbre. Et elle était impuissante. Elle voyait aussi ses Esprits qui volaient vers elle, engloutissant les vaisseaux avant leur impact, ou bien qui se faisaient détruire par les armes laser de l'ennemi.
Kiwana se cramponna au tronc de son arbre, lui insufflant toute sa force, son courage et ses encouragements face à la douleur qu'il ressentait. Les feuilles cuivrées de Wandu semblaient s'être épaissies, devenant aussi solides que du métal, offrant ainsi un dôme protecteur pour Kiwana. Mais l'attaques des troupes de l'ennemi se faisait de plus en plus forte à chaque minute qui passait. C'était une véritable pluie de vaisseaux qui s'abattait. Et il étaient des dizaines, voir même des centaines de milliers à détruire. Malgré la force de l'arbre, elle le sentait faiblir, ses dommages étaient colossaux.
C'est alors qu'une gigantesque branche craqua et, bien que retenue par d'autres, s'abattit lourdement au sol dans un terrifiant fracas, brisant les branchages aussi facilement que du verre. Le souffle déséquilibra Kiwana et projeta un véritable nuage de poussière. Déboussolée, elle ne savait plus où se trouvait le tronc. Elle était assourdie par toutes les explosions, elle entendait à peine ses propres cris. Et la terre tremblait tellement, qu'elle arrivait à tout juste à marcher. Jamais dans ses pires cauchemars, elle n'avait imaginé un tel chaos. Même lorsque Jara fut brûlé.
Un nouveau craquement sinistre déchira ses tympans. Kiwana, dans un dernier réflexe, s'élança au sol pour échapper à la nouvelle branche qui s'effondrait sur elle. Une fois encore, le fracas fut terrible. Des morceaux de bois pleuvaient sur elle, ainsi que de la terre, la recouvrant presque entièrement. La jeune femme essaya de se dégager, mais en vain. Grâce à l'adrénaline, elle ne ressentait pas encore la douleur sur sa jambe, coincée sous plusieurs tonnes de bois. A bout de souffle, elle tenta de creuser à mains nues dans la terre pour se dégager. A mesure qu'elle se dégageait, la douleur se faisait de plus en plus vive. Jusqu'à réellement devenir insoutenable... Ainsi, elle n'arrivait plus à sentir la peur qui lui tordait les tripes, elle ne sentait même plus la fureur de Wandu. Enfin libérée, crachant du sang, elle se mit à ramper lentement vers son arbre, s'agrippant à la terre et aux racines.
C'est alors que le silence se fit. Mais Kiwana n'entendait plus que le son strident de l'étourdissement. La poussière l'aveuglait. Mais elle sentait le cri aigu du bois vert qui se consume. Elle réussit enfin à reprendre contact avec l'écorce de l'arbre. A cet instant elle n'avait plus qu'un seul désir et c'était de mourir pour être libérée de toute cette douloureuse torture. Au bord de l'évanouissement elle rassurait mentalement son arbre à moitié détruit. Chantant les mêmes douces mélodies qui avaient le don d'apaiser. Comme toute mère, elle calmait tendrement son enfant, le soignant par sa présence et sa force maternelle. L'arbre, enfin se calma, acceptant la défaite.
Après plusieurs longues minutes, le silence fut brièvement coupé par l'arrivée d'un lourd vaisseau de combat. Lorsque la porte s'ouvrit, une silhouette imposante se dessina. Kiwana la reconnue tout de suite. Avant de perdre connaissance et de sombrer dans les ténèbres, à bout de forces, elle murmura ces derniers mots...
Xénon Oméga...
Cdt. Xénon Oméga
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13/02/1017 ETU 21:21
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Xénon Oméga... Apparut à travers la fumée et la poussière... « Comment... Comment le bois peut-il être aussi résistant face à l’acier ? » Dit-il tout haut d'un rire nerveux... « Quelles sont tes motivations, toi ! SORCIERE ! Pourquoi me résistes-tu !? Pourquoi résistes-tu au créateur ? Mmh ? »
Il attrapa le corps inanimé par le col... Ses membres pendaient inertes dans le vide... Aucune résistance n’était possible face à la puissance physique de cet être fait de métal et de sang...
Il approcha le visage de Kiwana de lui... Et la regarda un instant - « Si... Si faible... Et pourtant si puissante. »
Il passa sa main dans ses beau cheveux doux, avec une légère odeur d’herbe coupée...
Une pensée lui vint de son enfance... Puis, de sa chère et tendre mère – « L’apocalypse se nourrira de toi et de ton corps... Mais pour l’instant tu dois vivre !»
Son instant de folie passé, il reprit conscience de son environnement... La fureur des combats perdaient en intensité...
« Capitaine Aegnor ? » Le jeune Elfe sorti des rangs « Oui, seigneur ? »
** Le jeune Capitaine faisait partie des première générations d’Elfes qui sont nés et qui ont vécus sous le commandement de Xénon. Cette générations coupée de toutes leurs racines. Parents et culture. Endoctrinés jusqu’aux oreilles pointues. Ils prenaient Xénon pour un demi-dieu. Tout comme le peuple d’humains sous son commandement.**
« ….. Brulez tout !! Et tuez les survivants !! ...Nous les sacrifions pour l’apocalypse... Haha... AhahaHAHAHA... »
« Mais mon Seigneur les ordres ? » Intervint l’Elfe...
Un regard de plomb s’abattit sur lui... Xénon approcha a grands pas – « Toi !! » - Les autres soldats, humains et elfes, reculèrent instinctivement avec crainte... Le pauvre Aegnor était tétanisé – 1... 2... 3... Trop tard. Xénon était déjà sur lui – Il désigna l'Efle en le pointant avec le corps évanoui de Kiwana, comme une poupée. « DOIS-JE TE RAPPELER QUI JE SUIS !!!!?? JE SUIS OMEGA PREMIER CHEVALIER DE L’APOCALYPSE !!! DIEU EST MON CREATEUR ET C’EST MOI QUI DONNE LES ORDRES ICI !!»
Du revers de sa mains libre, il frappa le jeune Elfe qui vola quelques mètres plus loin, et s’écrasa contre le vaisseau dans un bruit sourd... Et puis, le silence
« ...Je ne me répèterai pas... Brûlez tout... » - Les Soldats paniqués se mirent à la tâche et commencèrent à incendier tout y compris les restes de l’arbre de Kiwana…
Xénon remonta a bord de son vaisseau, tout en tenant Kiwana par les cheveux, les pieds trainant par terre.
Une fois seul Xénon murmura a l'oreille de Kiwana d’une manière perverse et dérangeante – « Eh bien ma chère... vous êtes dorénavant... Ma prisonnière ! »
Un grand sourire sadique illumina son visage.
Cdt. Jack Vayne
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14/02/1017 ETU 22:22
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Jack était tranquillement en train de siroter un alcool inconnu ramené d'un des jeune secteur. Un délicat arôme fruité... pas mauvais.
Mais lorsque l'apparition fantomatique de la demoiselle aux arbres se montra brutalement Jack laissa échapper la bouteille.
Il se retrouva donc assit dans un luxueux fauteuil sur la capitale galactique, un mare d'alcool aux pieds et un blaster dans la main droite.
"Eh meeerde..."
L'apparition commença alors son appel à l'aide.
Comprenant l'absence de menace le concernant, Jack rengaina son arme tout en se rendant compte de l'urgence de la situation. Un sentiment d'urgence et de perte l’habitait lorsque les derniers panaches de fumées s'évaporèrent.
Non pas la perte de cette jeune femme, car il ne la considérait pas encore ainsi, mais plutôt pour cet excellent alcool, sans étiquette, qu'il mettrait du mal à retrouver.
Mais l'apparition avait eu des mots surprenant, et la bouteille fût finalement vite oubliée.
Comment cela a-t-il pu arriver? La situation n'était donc pas aussi bonne qu'il se l'était représenté. Que faire? Risquer autant de ressources contre un guerrier tel que Xenon...
Jack grimaça à cette idée, d'autant plus qu'il n'avait pas grand chose à gagner...
Et que dire aux hommes? "On va aller sauver la princesse! Pas d'abordage ni d'leem à chopper, juste pour les beaux-yeux d'une donzelle!". Vayne ricana à cette idée là.
Non il n'irait pas.
...
Bon faut dire qu'elle a vraiment de beau yeux cette écolo...
Et elle est sympa...
...
Et de maniere générale elle semble assez "sauvage"...
...
Ce qui n'est pas déplaisant...
...
C'est triste quand même...
...
Ce serait dommage...
...
...
...
Bon, ok!
Jack se leva brusquement et se mit à courir vers la sortie, direction: le Renégat Volant.
Cdte. Kiwana Wambiri
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15/02/1017 ETU 19:05
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Hans Zimmer - No Time For Caution : https://youtu.be/85C-IAoL-nA
Dans les profondeurs de l'inconscient de Kiwana, elle entendait cette petite voix étrange qui la narguait. Cette intrusion l'irritait et elle voulait la chasser de son rêve. Peut être même la tuer... Mais elle ne la voyait pas dans les ténèbres.
Viens jouer avec moi !
Kiwana n'en avait aucune envie. Mais étrangement, elle suivait la direction de cette voix. Sans but ni cherchant véritablement un avenir. Mais elle avançait quand même dans ces hautes herbes noires. Et finalement, elle arriva devant Wandu, calciné. Ce fut comme un violent coup porté à l'estomac. Elle se pliait sous la douleur que lui offrait le spectacle morbide de son arbre brulé. Était-ce réel ? Ou était-ce son rêve ?
Les racines de l'arbre baignaient dans une marre visqueuse, comme si il s'était vidé se son sang. Une marre épaisse et sombre, semblable à du goudron. Et Kiwana s'y enfonçait, se faisant engloutir lentement. Elle se débattait pour se dégager de ce piège, mais plus elle gesticulait et plus elle plongeait son corps dedans. Et puis dans une dernière tentative pour se dégager, et un dernier hurlement, elle finit par disparaitre complètement, gobée par le destin, étouffant, paniquée... Et une autre voix lui parvint, grave et puissante. Alors elle ouvrit les yeux et retrouva la réalité.
« ...Brûlez tout... »
Le corps meurtri de Kiwana, couvert de terre, de copeaux et de sang, pendait misérablement au bout du bras de Xénon Oméga, qui la tenait fermement au cou. Sa respiration était haletante. Elle reprenait petit à petit ses esprits, le regard embrumé par les larmes et la poussière, et sa jambe cassée qui lui lançait une douleur insupportable. Elle tenta mollement de se dégager de la poigne de fer de son ennemi. Elle se sentait trop faible et résignée pour continuer la lutte. Mais un sifflement et un craquement sinistre lui déchira le coeur... Wandu était en feu...
Hystérique d'horreur et de douleur, elle se débattait tant bien que mal, les yeux exorbités face à la lente agonie de son arbre. Elle s'arrachait les ongles sur le bras en acier de Xénon, ruait de sa jambe valide, mais en vain. La sève bouillonnait aux extrémités des branches cassés. Le bois se craquait sous la chaleur. Les feuilles crépitaient lorsque les flammes venaient les lécher et puis les consumer, créant une épaisse fumée burne, montant jusqu'au ciel. Kiwana fut jetée à terre et contrainte de regarder ce douloureux spectacle. Elle n'avait même plus assez de voix pour crier et pleurer. Sa douleur était telle qu'elle ne sentait plus rien, comme si elle flottait dans un autre monde. Mais c'était bel et bien la réalité...
Tirée par les cheveux comme une vulgaire poupée vers le vaisseau, elle tenta une dernière fois de résister désespérément en agrippant le sol boueux de ses petites mains. Mais elle ne réussit seulement qu'à attraper quelques feuilles sur son passage. Et puis, la porte de la soute du vaisseau se referma. Kiwana avait été tirée ainsi dans un recoin. Elle était cernée par plusieurs soldats armés jusqu'aux dents, qui braquaient leur fusils laser sur elle.
Elle s'était recroquevillée par terre en position fœtale, ne cessait plus de trembler. Elle était couverte de poussière et de saleté. Du sang séché avait coulé sur son visage, et sa jambe enflait et prenant une couleur peu rassurante. Xénon Oméga l'observait ainsi, souriant sadiquement. Kiwana, dans un relent de haine, cracha sur lui avant de formuler difficilement quelques mots...
... Ne... Ne vain...cra... Jamais...
Tu es mort... A l'intérieur tu es... Mort... Asservi... Tel un esclave... Esclave de ta propre folie... Et... De tes maitres...
Si tu en as le courage... Tues moi ! Mets fin à toute cette destruction... Xénon Oméga... Sinon... Enfuis toi... Pars loin... Fuis tes maitres... Car... Jamais plus tu ne seras en paix si tu restes... Tu seras ta propre Apocalypse !! Les Esprits te pourchasseront à jamais... Tel est le destin que je te prédis...
Car... Tu es maudit...
Cdt. Jack Vayne
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16/02/1017 ETU 12:03
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Jack Vayne, cirgare en bouche, arnachant son ceinturon multiusage, marchait d’un pas rapide tout en distribuant des ordres via hypercom.
« Nan J’veux les noms maint’nant ! Ceux qu’sont dispo de suite ! »
« Okay chef, un instant… »
Jack terminait de s’habiller, il repensait à cette apparition qui venait de voir… le faisant laisser tomber une bouteille d’un précieux alcool qu’il venait de découvrir. S'habituerait-il à tant de phénomènes inexpliqués?
« C’est bon patron, alors là on a : John Radham et sa flotille en attente dans l’zéro… Rob’ Furcous l’Astucieux et ses Malouins, c’est lui qu’avait chopé gros dans l’27 …aux dernières nouvelles l’est en train d’mouiller au large d’là CB, il prévoit de s’barrer « pêcher » ailleurs. Ah j’ai Haneck Œil-Malade qui s’occupe du r’pérage dans l’Trois… »
« Pourquoi t’as pas dis ça plus tôt ducon… envoie Haneck maint’ nant, et prépare le Renégat Volant pour un départ immédiat. Déroute aussi Furcous sur le Trois, juste au cas où…
Et mes croiseurs ? Y’ sont où ces gros machins là qui m’ont coûté un bras ? Ah nan je sais, dis-leur d’êt’au point d’rendez-vous rapid’ment. »
« Pigé Cap’tain…
…euh quel point ?»
« Quoi ? … ah ouai… hum disons … aux « Colonnes de Drakaan », vers l’fond d’la nébuleuse là… où c’est facile d’se cacher aux yeux des aut’ … »
« Okay Cap’tain ! »
Jack ne savait pas combien de temps il pouvait espérer alors il préférait envoyer en urgence un de ses plus fidèle capitaine sur place avec une petite force tandis qu’il viendrait lui-même en renfort.
Cdt. Jack Vayne
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16/02/1017 ETU 19:19
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« Et là quand t’as un mec qui veut forcer… là tu l’choppes et tu l’défonce comme jamais.. et t’sais quoi ? C’même légal ! Génial hein ? C’même un d’voir paraît-il… j’aimais bien c’job. Moi qui pensait qu’c’était pas possib’ d’s’éclater en bossant hinhin… mais bon j’dois dire qu’partir écumer l’espace ben ça m’manque alors j’suis pas fâché… »
Des bruits de pas au loin.
« Ah ç’doit êt’ mon patron là, ‘dois y aller… aller à plus gamin et t’fait pas avoir héhéhé »
« S…salut. »
le jeune soldat, membre de l’escorte de la commandante Ellof, était blême, les yeux grand ouverts. Ne s’attendant pas à trouver un lieu aussi dangereux en la place de la capitale galactique, lui et ses homologues venaient de terminer la passassions des lieux avec le personnel pirate de Vayne. Ils descendaient de leur nuage civilisé.
Toutes ces histoires violences dont ces flibustiers les avaient abreuvés lui montèrent à la tête augmentant significativement son niveau de stress.
C’est ainsi qu’il effectuera ultérieurement une prise parfaite d’immobilisation contre le mur et passera les menottes au premier inconnu qui lui adressera la parole pendant son tour de garde*.
*hrp: pour ceux qui n'ont pas relevé, ceci est un clin d’œil rp, quelqu'un rebondira-t-il dessus? Dans une autre salle, ailleurs, plus tard, pas dans cette histoire...
Cdt. Jack Vayne
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17/02/1017 ETU 00:24
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La grande porte s’ouvrit sur un Jack Vayne déterminé.
« Ordre de départ : à ma suite ! On va faire une p’tite course à l’ancienne héhé »
« Yeah ! »
« Haha enfin d’l'action ! »
« J’vais tous vous plumer héhé»
« Fermez-là et prenez vos barcasses, on s’retrouve là-haut »
Jack et ses capitaines présents se séparèrent, chacun vers sa frégate personnelle.
Il marchait d’un pas rapide, régulier, et décidé. Peu à peu les dernier membres d’équipage du Renégat volant s’approchèrent. Certain marchaient en zigzag et dégageaient une forte odeur de boisson. D’autres finissaient de s’habiller en sautillant. Le reste portait divers objet, caisses de bouteilles, billets de leem en vrac gagnés à la hâte dans un tripot clandestin, certains venaient avec leur camarades sur le dos, blessés, bourrés, intoxiqués.
La rampe principale s’abaissa dans un bruit de mécanique hydraulique ancienne et usée.
« Ah c’bruit m’avait manqué ! »
Et jack monta à bord, traversant ensuite les diverses salles et coursives pour arriver finalement devant la porte de la passerelle. Vayne, sourire aux lèvres donna un coup de pied vers le bas de cette porte, qui réagit en activant son ouverture grinçante.
« Haha ! Ben ça aussi tiens… ah ! Billy ! Vires d'là c’est moi qui conduit héhé on va faire la course » Fit-il en dégainant un nouveau cigare.
« Euh ici cap’tain ? »
Jack jetta par terre l’allumette qui avait servi à l’embrasement du tabac.
Puf puf.
« Ici ou ailleurs, on s’en fout on fait c’qu’on veut héhéhé ! »
Jack Vayne s’installa donc aux commandes du navire.
«Salut mon bébé… j’t’avais manqué hein ? Bon voyons…réacteurs… chauds comme j’les aimes, condo d’hyperfus’… sur l’point d’fond’ héhé. Ah et les battr’ies d’canons… Billy ? »
« D’jà chargés et prêt à défourailler »
« Haha excellent ! Bon on est top alors. Décrochez vos ceintures !»
Ce qui se passe dans la tête de Vayne en ce moment précis: " target="_blank" rel="nofollow">https://www.youtube.com/watch?v=Vppbdf-qtGU
L’ancien possesseur de la capitale actionna les commandes des réacteurs d’un coup sec, générant une énorme libération d’énergie dans les chambres d’expansions. Dans la pratique de l’astronavigation, les pilotes utilisent normalement la propulsion antigrav pour s’arracher au sol, et enclenchent les propulseurs aux émanations tant radioactives que thermique au dehors des installations locales, évitant de nombreux désagréments. Or, les pirates, bien au fait, n’en avaient pourtant cure, préférant l’amusement et l’excitation que procurait une course effrénée dans l’atmosphère locale.
Les parois de la plateforme dédiée au navire furent calcinées, des robots d’entretiens vaporisés, et la matière contaminée par des radiations à longue échéances. Il faudra l’intervention d’unités spécifiques à la décontamination radioactives les plus modernes pour permettre de nouveau l’utilisation du site, des sites, car c’est toute une flottille de pirate qui reprenaient l’espace.
Des sirènes alarme-cataclysme s’enclenchèrent, en réponse au choc du départ de Vayne.
Et le Renégat Volant se propulsa dans l’air, filant droit devant avec une accélération grandissante.
Bientôt, des dizaines, des centaines de bâtiment pirates s’élevèrent dans les airs de la même manière, à la suite de leur Cap’tain.
« Yh-haaa ! Par les sept blasters du fantôme de Drakaan ! J’ai ça dans l’sang ! »
Jack vira de bord, direction un secteur de la ville avec de haut gratte-ciel.
« L’dernier sorti du Champ* l’est un VME! »
Le navire, boosté plus que de raison par de nombreuses tuyères supplémentaires s’approchaient de la vitesse sonique…
Ce n’est que lorsqu’il arriva aux premiers abords des bâtiments qu’il passa le mur. Se faufilant à une allure folle, le navire provoqua le « bang » sonique surpuissant, rapidement suivit par ceux des autre navires à sa suite.
Sur des kilomètres à la ronde, les fabricants de verre feront des bénéfices sur plusieurs années.
La furieuse flottille commençait cependant à prendre de la hauteur, et comme pour un salut, elle passa au dessus de l’assemblée, dont les murs tremblèrent significativement au passage.
Brusquement Vayne fit pointer la proue vers l’espace, à une angle presque à la verticale et enclencha les dernières tuyères de réserves.
Avez-vous déjà vu une étoile filante se diriger vers le ciel au lieu du sol ? Eh bien voilà que vous en avez plusieurs centaines, quittant ce monde avec fracas.
Jack était enfoncé dans son siège de pilote sous la force de la poussée car les compensateur-G de son navire ne fonctionnant que rarement à plein rendement. Dans une excitation grandissante et par un rictus rieur il mordait dans son cigare , comme si sa vie en dépendait.
Bientôt la lumière de l’atmosphère baissa, et la lueur des étoiles s’intensifia. L’on pouvait déjà voir les gigantesques canons des bunkers orbitaux se profiler devant la proue.
Atteignant ceux-ci dans un bref moment Jack Vayne, vira de bord en direction du plus proche.
« Héhé j’vais faire un p’tit coucou à ces machins là… de près »
Le Renégat Volant, dans son incandescante évolution, passa à une proximité démente de ces installations de défense planétaires, aussitôt suivit par ses pairs. Un des derniers navires, probablement piloté par un être assidu à la culture pirate, heurta de plein fouet un des fort-orbital et disparu dans un nuage radioactif de métal en fusion.
« C’était qui ? »
« Le vieux Bob, des Rasparos… »
« Hahaha le con ! »
S’arrachant presque du Champ*, Jack se mit à donner des directives sur des canaux de proximité.
« Donc le ch’min c’par l’Sud-Est du secteur, ensuite directe vers les Colonnes, là on attends les croiseur. Ensuite on fonce sur l’trois ! Pigé ? »
Les capitaine acquiescèrent à distance, et lorsqu’un de ceux-là demanda la raison de cette destination, Jack répondit simplement :
« J’ai envie d’me bat’ ! Pas toi ? »
Refusant de passer pour un couard, l’autre se dépêcha de répondre.
« Et comment ! ‘Fait trop longtemps qu’j’rouillle sur’c’cailloux ! »
Il était simple de gouverner sur ces hommes pensa Jack, satisfait...
Alors que les frégates s’approchaient inéluctablement du point de libération de champ, quelque chose apparut fugacement à son esprit.
Puis disparut aussi vite qu’elle était venue, laissant un léger trouble lui rappelant la conférence scientifique.
La frégate corsaire de Jack Vayne s’arracha de l’univers normal pour s’enfoncer dans l’hyperespace, rapidement suivit par ses pairs, devant la stupeur des autre navires croisant ici et là.
Le calme était enfin revenu sur la capitale de Catharsis.
*Champ : champ d’attraction planétaire empêchant tout départ hyperspatial.
Cdte. Kiwana Wambiri
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02/03/1017 ETU 11:17
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Michael Giacchino - Star-Dust : https://youtu.be/RKkWMj8QQt8
Le croiseur de guerre s'éloignait petit à petit du monde consumé de Wandu. Le brasier n'avait pas encore finit de dévorer l'arbre et la forêt, remplissant la stratosphère d'un épais nuage de fumée. Le vaisseau mère de Xénon Oméga, sa mission accomplie, était entrain de faire à nouveau route vers son système Capitale, au sein du Sixième Secteur. Tenant enfin sa revanche sur tous ces cycles de combats acharnés et sanglants, qui furent le prélude à l'anéantissement quasi total du Troisième Secteur.
A l'intérieur des entrailles de l'effrayant vaisseau spatial, le vacarme mécanique des machines et des moteurs à fusion ionique camouflaient les terribles souffrances de Kiwana. Au travers des bracelets, soudés à d’épaisses chaines en acier qui la maintenait prisonnière, ses petites mains tremblaient et se crispaient. Se tordant de façon inhumaine selon le niveau de douleur qu'elle subissait. Et puis, de temps à autre, elles retombaient, inertes et ballantes. Et puis cela recommençait minutes après minutes. Heures après heures. Jusqu'à ce que son corps atteigne son extrême limite, ou que la lassitude prenne ses bourreaux.
Et puis enfin, elle était trainée au sol tel, une misérable marionnette inerte, toujours fermement retenue aux poignets par ses chaînes. A cet instant, elle était à demi consciente. Ses yeux à moitié fermés ne regardaient nulle part, tellement elle avait été shootée par les différents liquides psychotropes qu'on lui avait administré. Substances injectés par le biais de tous ces horribles tuyaux d’intraveineuse. Ses cheveux trempés de sueur cachaient en partie son visage éteint. C'est alors qu'elle se fit balancer au fond d'un ténébreux sas exiguë. Lors de sa chute, sa tête heurta violemment le sol métallique et oxydé de la pièce. Kiwana ne réagit pas et son geôlier ne se préoccupa pas de savoir si elle était encore consciente après un tel choc. Il se contenta uniquement d'accrocher les chaînes à un crochet au plafond, suspendant Kiwana dans le vide comme une carcasse à l'abattoir. Maigre comme elle était, le soldat de Xénon n'eut aucun mal à la soulever de son bras puissant et sur-musclé. Les gonds métalliques rouillés grincèrent avant que la porte ne se claque, répercutant tout le son dans le cachot.
Alors, le silence se fit et Kiwana sombra inconsciente... Dans ce... Trou...
C'était encore cette étrange créature qui perturbait son subconscient, cette fois altéré par les drogues qui lui avaient été administrés. Elle, cette chose, dansait gaiement autour du tronc calciné de Wandu. Elle voulait jouer encore et encore. Elle ricanait de plus en plus, ne cessant de la railler sur sa situation.
Kiwana ! Kiwana !
Tu n'as pas été maline ! T'es fichue ! T'as vu ce qui t'arrive !? C'est comme ceux qui n'ont pas sauté dans le trou ! Hihihi ! Il fallait te cacher, alors tu n'aurais pas été enchainée !
Et cette fois... Tu ne peux plus m'attraper !
Et l'étrange chose se volatilisa en bondissant dans ce trou obscur.
A lors, la porte se rouvrit. Cette fois, c'était Xénon Oméga lui même qui se tenait devant Kiwana. Mais elle n'avait vraisemblablement pas senti ni entendu sa présence. Ce n'est qu'après avoir été frappée au visage que ses yeux réagirent, se tournant lentement vers lui. Un filet de salive mêlé de sang coula sur son menton. Sans doute à cause des coups à son visage, ou bien parce qu'elle avait tenté de lui cracher dessus. Xénon eut ce même sourire sadique qu'il avait eu lorsqu'il venait de capturer Kiwana. Et il éclata de rire.
« ...Sale vermine sauvage de sorcière... Je vois... Il te reste encore ta hargne ! »
Sa main puissante enroba le cou de Kiwana et commença à serrer.
« Ne t'en fais pas stupide sorcière ! Oh non... Bientôt tu seras brisée ! Tout ce que tu vois, ce n'est que le commencement... C'EST LE DÉBUT APOCALYPTIQUE QUI TOUCHERA INDÉFINIMENT L'UNIVERS !! HAHAHA !! HAHA !!
Oh oui... Tu te vois ? Faible et risible que tu es ! Tu ne sais rien... Tu n'as aucune idée de la force qui anime toutes choses !!
Tu ne peux pas résister au Créateur !! »
Il relâcha alors sa proie et la détacha de ses chaines. Kiwana s'effondra sur sa jambe cassée. Elle décrocha un hurlement enroué de douleur. Xénon sourit à nouveau et chuchota doucement à son oreille, soulevant la tête de Kiwana par les cheveux afin qu'elle puisse capter son regard.
« Faible vermine... Ton temps est compté... Je continuerai à te maintenir en vie chaque jours... Je te torturerais chaque jours... Et chaque jours... Je te rappellerai que Dieu est le seul et unique maitre... Il est le Créateur ! Alors implores-le pour mettre un terme à ta souffrance !
En cet instant même il te regarde... Et il rit de te voir ainsi ! Car quiconque qui ne croit pas en sa divine puissance mérite de périr dans les plus atroces souffrances... L'Apocalypse s'en nourrira...
Ha ha ! Hahahahaaa !! »
Xénon se releva la mine satisfaite et se retourna vers la porte de la cellule. Lorsqu'une petite voix cassée se mit à murmurer derrière lui. Il s'arrêta net et se retourna en fureur.
T...Ton... Destin...
Tu... Es... M... Mau...dit...
Le coup que Kiwana reçut à l'estomac lui coupa le souffle durant plusieurs longues secondes. La porte venait alors de se refermer avec fracas. Tremblante et ankylosée par les traitements qu'elle venait de subir, elle se recroquevilla tant bien que mal en position fœtale. Les effets des drogues disparaissaient petit à petit, la ramenant à la terrible réalité de sa condition. Elle ne pouvait plus en subir plus, elle était à bout. Et elle n'avait plus aucune raison de vivre plus longtemps. A nouveau, tout son monde avait été détruit, calciné par la haine. Elle ne se battrai plus, elle n'en avait plus envie...
C'est alors que dans le désespoir où elle s'enfermait, quelque chose d'étrange l'effleura avec douceur. Et malgré le sang séché qui lui bouchait le nez, elle sentit cette pure odeur de menthe et la puissante odeur de musc qu'elle reconnue immédiatement. Elle ouvrit ses paupières avec difficulté et juste devant elle, se trouvait un superbe parchemin doré, enroulé par un nœud cacheté. Lentement et difficilement, elle déroula avec précautions le parchemin calligraphié dans la magnifique langue des Arabes et commença la lecture. Et puis, prise de sanglots, elle serra délicatement le message contre sa joue, s'imprégnant de ses odeurs régénératrices. L'akène Nyanda, unique héritage de l'espèce sacrée de l'arbre Wandu, était désormais en sécurité, loin de tout danger. Il y avait encore de l'espoir...
Merci... Merci...
Cdte. Kiwana Wambiri
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13/03/1017 ETU 06:52
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Synthetic Epiphany & CoMa - Icarus : https://youtu.be/4fB1Hh3NATw
Les cycles passaient et personne n'avait eu la moindre nouvelles de Kiwana. A vrai dire peu s'étaient inquiétés de son silence, mais elle s'en fichait. La guerre était terminée depuis longtemps et elle avait été sauvée des griffes de son geôlier, Xénon Oméga par Jack Vayne et ses pirates. A ce moment là, encore sous l'emprise des drogues qu'ils lui administraient, pour la torturer le plus longtemps possible, elle se souvenait avoir entendu des combats spatiaux depuis sa froide prison d'acier. Elle ne pouvait pas dire combien de temps ils avaient duré, tellement elle était en piteux état. Sans doute que quelques journées de torture en plus auraient suffit à la tuer.
Elle se souvint reprendre plus ou moins ses esprits dans les bras d'un homme à la musculature impressionnante. Elle faisait vraiment chétive à côté de lui. D'ailleurs, bien qu'elle n'ai jamais été très épaisse, elle n'avait jamais été aussi maigre, on pouvait largement discerner chacun de ses os sous sa peau fine. L'homme, elle l'apprit après, s'appelait Haneck-oeil-Malade. Un joyeux larron qui n'arrêtait pas de rire aux éclats, mais elle ne se souvenait pas l'avoir entendu rire lorsqu'il la trouva à moitié nue et attachée au plafond par les poignets, dans son répugnant box carcéral. Elle se souvenait qu'il répétait sans cesse les mêmes mots pour la rassurer :
"T'inquiètes ma jolie, t'es tirée d'affaire ! On va fêter ça et après t'pourras t'vanter d'avoir bu comme une pirate !"
Mais Kiwana ne participa pas à la fête que les Frères de la Vague célébrèrent le soir même. Elle était bien trop faible. Les médecins de bord n'étaient pas très optimistes, surtout en découvrant l'état de sa jambe écrasée par l'une des branche de Wandu, tombé sur elle durant l'attaque. L'odeur qui en émanait ne signifiait malheureusement qu'une chose. Mais les médecins ne purent pas l'opérer à cause de la trop forte quantité de produits stupéfiants dans son sang. Le mélange de ce cocktail avec les produits anesthésiques risquait de faire stopper son coeur. Mais quelques jours après, elle perdit bel et bien sa jambe avant qu'il ne soit trop tard, et que la pourriture ne gagne trop d'ampleur dans son corps.
Lorsqu'elle se réveilla, elle se rendit compte avec horreur de ce qu'on lui avait fait. Malgré les efforts des médecins et des infirmières pour la réconforter, elle sombrait dans une lente dépression. Elle avait de temps en temps un peu de visite, surtout de Hanneck, qui passait la voir de temps en temps. Kiwana avait pleuré à chaudes larmes dans ses gros bras. Personne ne le vit, mais une larme coula aussi depuis l'unique oeil valide du pirate. Et puis visites après visites, elle retrouvait le sourire et son étincelle vitale qui lui était propre. Le pirate plaisantait souvent en lui disant qu'elle était une vraie Renégate désormais avec sa jambe et qu'il lui fallait une jambe en bois. Mais les médecins préconisaient plutôt une prothèse bionique dernier cri en inox. Et c'est ce qu'elle reçut. Après plusieurs cycles de rééducation intense, elle pouvait enfin remarcher. Elle se promenait souvent dans les quartiers de l'équipage. Tous étaient très gentils avec elle. La moitié avait déjà tenté de la draguer et l'autre de la faire boire jusqu'à plus soif. Mais ils se heurtèrent au caractère bien trempé de Kiwana.
Elle apprit beaucoup sur ces flibustiers de l'espace. Elle fut surprise d'écouter toutes sortes d'histoires et de cryances, racontant les exploits de Capitaines légendaires. Des "Frères de la Vague" comme ils disaient, ou les "Enfants de Drakaan". Ils suivaient tous aussi un "Code". Sorte de recueil de lois assurant la bonne conduite de tous. Mais personne n'était en mesure d'en réciter une seule de ces règle. C'était surtout un symbole pour rappeler à tous qu'ils se devaient de respecter une certaine éthique.
Kiwana apprécia énormément passer du temps avec toutes ces différentes personnes. Beaucoup n'avaient rien à voir avec l'image dont on se fait des renégats. Quasiment tous s'étaient retrouvés ici à cause d'un destin qu'ils n'avaient pas pu prédire. Mais tous étaient sans regrets. Et c'était surtout cette joie de vivre si puissante qui amena Kiwana à s'en sortir. La vie aimait jouer avec elle, mais elle savait tout de même lui offrir des rares moments de bonheur. Et puis un jour, sans prévenir, Kiwana disparut. Personne ne pu dire où elle s'en était allé. Mais l'équipage savait qu'elle ne craignait rien, qu'elle était redevenue assez forte pour battre de ses propres ailes. Elle se promis de retourner voir ses nouveaux amis, mais elle devait s'en aller retrouver Nyanda, son akène et rester à ses côtés. Mais elle n'avait pas encore la force, ni le courage pour le planter en terre sur un nouveau monde. Elle attendrai le moment opportun. En attendant, elle n'avait aucune confiance en ce que l'avenir pouvait lui réserver...

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