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12 583 AL

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Cdt. Mael
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12/03/1017 ETU 21:34
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12 583 Années lumières.
C'est la distance parcourue. Inimaginable à l'échelle de l’être humain, qui devrait chercher toute sa vie pour trouver assez de doigts à compter.
Donc, l'apotium aide beaucoup. Trois gouttes dans le générateur de bouclier, deux gouttes dans le moteur, et zou, vous avez un vaisseau intergalactique.
Ne pas oublier une goutte dans chaque narine, pour que l'esprit arrive à décoller suffisamment vite pour suivre le corps.
Le vaisseau intergalactique apparait instantanément à quelques mètres du sol, sur une place aérée de la planète capitale de la galaxie.
Le narrateur dit vaisseau intergalactique, parce qu'il est généreux. Plus objectivent, il s'agit d'un container verdatre, passablement rouillé, avec sur le coté supérieur une espèce d'antenne radar tremblante, et un moteur fumant et pétaradant connecté à une roquette portée au rouge. Moteur qui hoquette quelques nuages verdatres, et s'arrete.
Et... le container franchi les quelques mètres qui le séparent du sol de la manière la plus gravitaire qui soit, dans un "Bang" mi bémol. Ponctué d'un tintement de clochettes mal accordées... les témoins coté sud remarquent qu'un farceur a attaché des boites de conserves peinte avec une ficelle.
Un grincement se fait entendre, d'abord léger, puis plus fort. un juron. un rale. Grincement. clang. Un bruit d'air qui s'échappe.
Une porte s'ouvre légèrement, quelques centimètres, puis s'immobilise.
Pas de lumière à l'intérieur.
Une main osseuse, jaunâtre apparait, et pousse légèrement le battant, pour laisser passer un homme.
Pas en forme.
Des vêtements sobres, mais usés, trop grands et surtout trop larges pour le type.
Il est tout maigre. ses joues sont creuses, son teint oliveatre. Des tics agitent le visage émacié.
Un front haut, des cheveux bruns foncés en bataille, gras ou collants. voire les deux.
La machoire serrée, il y a peu d'expression affichée entre les tics qui secouent les joues ou le regard qui dévie régulièrement. Pas de sourire.
Il fait quelque pas hors du container, puis s'arrète.
On ne voit toujours pas ce qu'il y a à l'intérieur.
Regard à gauche, regard à droite.
Il interpelle un type qui a l'air plus officiel que les autres.
"
B-b-bonj-jj--b... salut
Jche ssssuis Mael. chJe viens en p-p-ppaix. J'chhhhherrrrch..t-tin, ca vvva pas l'f-f-f-f-faire...
"
Il se flanque une grosse claque. Il titube sous l'impact, secoue la tête... et se reclaque la joue de toute ses forces. Cette fois, il tombe.
" 'utain. c'est m-mieux. Pour le m-m-moment.
Je suis Mael. Je ne sais pas si ce nom évoque quoi que ce soit ici, je ne sais meme pas si je suis déjà venu, ou bien q-quand on est. Je sors d'une ph-phase pas joyeuse, et ca a encore laissé des t-traces..
"
Il montre du doigt l'espace vide à sa gauche
"Il m'a fait sortir, quelque chose comme hier, pour me f-f-fourrer dans ce truc destination nulle p-part. Alors j'me doute bien q-que cette capitale est su-surveillée pareille que les autres, et que cette co-co-comédie va etre enregistrée... et que la ca-cavalerie va se pointer dans deux minutes pour nous cho-cho.. attraper.
Donc, ECOUTEZ BIEN.
Nous ne sommes pas des monstres! Donnez moi le temps de récupérer un peu, un accès à quelques informations, et je-je répondrais à toutes vos q-questions, même celles qui font m-mal... et si vous avez du boulot convenable, je suis p-pret à me retrousser les m-manches. Je suis un p-peu rouillé, mais mais je v-vous fais tourner des planètes comme pas deux.
Mais là, j-j-j'ai mille ans de sommeil en r-retard, et je viens seulement de recommencer à m-m-manger.
...
... et-cette-saleté-de-planète-tourne-tout-le-t"
Il s'interrompt, place les mains devant la bouche, et grogne.
Il lève les yeux au ciel, en secouant la tête. Il écarte les mains.
Et Mael vomi, un long jet continu à ses pieds,sur ses pieds, morceaux de pains et de thon pas digérés... et cela pendant une dizaine d'interminables secondes indescriptiblement gênantes.*
Dans un second grognement, ses yeux roulent, et ses genoux se mettent à trembler.
Ils ne tiendront pas longtemps. Sans même tendre les mains pour se protéger, car déjà inconscient, Mael s'étale face contre terre, dans son propre vomi.
Derrière, dans le container, un léger bruit retenti.
Est ce que quelqu'un, ou quelque chose aurait fait le voyage avec cette loque?
* Et dire que j'aurais pu faire narrateur pour le galactical geographic. Les paysages, la poésie de la nature... comment j'ai merdé ma carrière avec ce type tout de même!
Cdt. L'ours
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14/03/1017 ETU 03:39
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Un seau d'eau. En pleine poire.
L'homme est toujours allongé par terre, la moitié de la face contre le sol.
Lui qui pensait voir les forces de l'ordre débarquer en moins de 5 minutes, voila un cycle qu'on l'a laissé là, tel un vulgaire bout de papier sur le trottoir.
Il faut dire que c'est pas le premier camé qu'on voit dans le coin. Et qu'il se passe des choses autrement plus importantes qui agitent de toutes parts la capitale galactique, comme l'arrivée de ces soit-disant réfugiés venus d'une autre galaxie. Et en plus de ça, la cerise sur le gâteau, il pleut.
Alors, aller ramasser le cadavre d'un clodo qui traine là, c'est un boulot qui peut attendre il faut croire.
Le seau semble pas l'avoir beaucoup réveillé en tout cas.
A moins d'un mètre devant lui, deux ours de stature imposante l'observent attentivement.
Tu crois qu'il est crevé... ? demande l'un
- Il sent tout comme en tout cas... rétorque l'autre en reniflant.
Mais non.
Si t'écoutes bien, tu peux entendre sa faible respiration...
L'un d'eux jettent un caillou sur sa tête. Pas de réaction. Un plus gros caillou ensuite, et là survient un léger grognement.
Je l'avais dis.
- Qu'est ce qu'on fait ? Il peut pas rester la.
- Huuurrr... on le ramène avec nous.
L'autre acquiesce d'un signe de tête et se dirige vers l'homme gisant à terre. Il le soulève comme on soulève une brindille et le pose sur son épaule avant de faire demi-tour pour s'en aller.
Le deuxième, resté en retrait un peu plus longtemps, inspecte les alentours. Il remarque juste a côté le container verdâtre. Il s'en approche... doucement... comme si il flairait le piège.
Il jette un oeil a l'intérieur. Rien. Le container est vide.
Juste une lettre a l'intérieur, désormais trempé par la pluie. L'ours tourne alors les talons et s'en retourne lui aussi.
Ce n'est qu'après de longues minutes de marche que les deux ours arrivent a destination. Allant se poster derrière l'assemblée galactique, ils passent les portiques de sécurité externes en portant l'homme sur l'épaule.
Ce n'est qu'une fois arrivés au milieu d'un vaste champ parsemé de trous, qu'il le pose enfin a terre.
Lui, tient a peine sur ses deux jambes, le regard hagard. Le premier des deux ours continue a le tenir par le col pour qu'il ne tombe pas.
De l'autre extrémité du champ, des diplomates et foule d'autres représentants ne cessent d'entrer et de sortir de l'assemblée à toute vitesse. Une véritable fourmilière.
Le second ours s'adresse alors à son compère:
Et avec quoi tu crois qu'il va creuser ? Avec ses minuscules mains ??
Il plaque une pelle dans les mains de l'homme qui peine à réagir et l'agrippe par simple réflexe primaire.
Bon, petit être frêle.... tu ne peux pas rester comme ça a rien faire et a mendier autour de l'assemblée. C'est interdit.
Nouvelles directives du nouveau gouverneur.
Il parait que les pauvres ça fait sale et ça pue.
Donc plutôt que de t'envoyer en prison, tu vas travailler avec nous.
Ce qu'on fait ici, c'est pas très glorifiant. Mais c'est un travail honnête, et respectable.
Si tu bosses avec nous, on te nourrira, et on te logera.
Le boulot est simple: tu creuses un trou. Les gens viennent le remplir. Quand un est rempli, tu le rebouches, tu creuses un autre, et ainsi de suite...
Compris ?
Cdt. Mael
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14/03/1017 ETU 17:49
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Mael cligne des yeux, puis il regarde la pelle dans ses mains.
En fait, il reprend conscience seulement maintenant, au contact du bois. Beaucoup, beaucoup de sommeil en retard.
Il ne réfléchit pas beaucoup, mais réagit instinctivement, car il y a des vérités universelles:
"Tu vois, le monde se divise en deux catégories : ceux qui ont un pistolet chargé et ceux qui creusent. Toi, tu creuses."
Il a bien compris que c'est lui qui avait la pelle. Et qu'en face c'étaient des ours qui parlent. Pas remarqué de pistolet, mais pas besoin: des ours de près de deux metres de haut, larges comme 3 hommes (ou 4 Mael).
Alors, Mael souri. Un sourire forcé, nerveux. Il soulève doucement la pelle, surtout pas de geste brusque, et l'enfonce péniblement dans la terre. En haletant, et en tremblant, il extrait un quart de pelle. Qu'il pose péniblement à cinquante centimètres de là.
Regard vers les ours. Hochement de tete, sourire forcé.
Mael continue à creuser. Lentement, sans force ni technique.
Mais creuser, c'est bien. Ca permet de réfléchir. De se remettre les pieds sur terre, et les idées en place.
Penser au vaisseau et son contenu: qu'est ce qu'ils ont trouvé? qu'est ce qui était réél? pourquoi on lui demande rien? qu'est ce qui était réél?
Penser à quand on est. Où on est. Où est l'autre. Certainement pas déjà venu ici, il se souviendrait des ours.
Penser à ce que ca mange, un ours. A ce qu'on met dans un trou.
Un homme? moi meme?
Curieuse ironie: toute ma vie, j'ai creusé ma propre tombe...
Penser à la douleur dans la tete: Le bidule fonctionne, fini de perdre l'accès à la comm.. quand les ours regarderont ailleurs, vérifier si les accréditations commandant permettent de contacter quelqu'un dans cet endroit.
Mal au crane, l'autre aurait pu travailler en douceur avec la tete.
Creuser.
Ils ont dit quoi, les ours? Est ce qu'un coup de pelle sur un ours... hum. non. creuser. reprendre des forces. 'parait qu'on fait pousser à manger, dans le sol, je trouverais peut etre à manger.
Ou je suis, bordel. c'était pas des ours, tout à l'heure. Est ce que c'était réél?
Quand je suis?
Quand je suis?
Quand je suis?
Cdt. Mael
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14/03/1017 ETU 21:27
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Quelques moments après, Mael se connecte aux réseaux de données. L'implant fonctionne au poil, la douleur vient seulement des os et des cicatrices.
Il retient sa respiration.
Il tombe à genoux, dans son trou qui n'avance pas, se plaque les mains sur sa bouche, et laisse échapper quelques larmes.
j'y suis pas... j'y suis pas... merci
Il s’arrête en sursaut, puis regarde du coté des ours... et se remet à creuser avec les quelques forces qui lui reste.
Il plisse le nez. Il y a une espèce d'odeur suspecte dans ce champs.
Bon. C'est qui, ces gens? Et c'est quoi, ces ours?
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Cdt. L'ours
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16/03/1017 ETU 09:19
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Ils sont assis en cercle autour du feu, la nuit tombé. Chacun sa potée dans son bol en terre cuite.
Ils ont installés leur campement au plus loin des trous que faire se peut mais ils ne quittent pas le champ, même la nuit. Travail oblige. Il y a des besoins qui n'attendent pas.
Les plus vieux ours grognent et se lancent des expressions de vieil Ideo tel que "Iwamashi !" ou encore "Watinaku-at pah i pot !" Avant d'exploser de rire.
Mael mange péniblement, reprenant des forces.
Un ours vient alors lui tapoter (gentiment) sur le crâne.
"Hé bien, petit-être-frêle ! Tu es bien silencieux !
N'aies pas peur ! On est qu'entre ours mal léchés ici hahaha !
Comment tu t'appelles petit gars ? Tu viens d'où ?"
Cdt. Mael
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16/03/1017 ETU 17:54
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Au contact de l'ours, Mael avale de travers. Les ours le rendent clairement nerveux.
Meme si il a recu a manger, même si on l'a laissé dormir une nuit normale, malgré tout cela, il doit continuer à s'efforcer de sourire, et sursaute dès qu'on s'adresse à lui.
Dans sa tête, Mael sait: stress post traumatique. Il a l'habitude, ca va passer.
Il se recroqueville, serre son bol. Il ne veut pas le lacher, meme si c'est dégueulasse.
Je suis... Je suis Mael. Un humain, tout simplement un humain.
Et je suis aussi un commandant. Ouais, ouais, sans rire... mais prends pas cet air là: ca fait pas de moi un surhomme... ou un sur-ours?... je sais ce que vaut ce t-titre pour le moment: rien grand chose. C'est pas ca qui me protègera de la colère d'un ours, ou qui m'évitera de devoir creuser pour manger.
Je sais pas trop ou je suis, meme si j'ai compris que c'était une galaxie ou j'avais encore jamais mis les pieds.
Et d'ou je viens... c'est compliqué. Une autre galaxie. Il y a très longtemps. Mes ...p-p-p-parrr-rents... m'ont éjecté, et depuis, j'erre.
Dans la galaxie d'avant, j'retiens pas les noms, j'étais en p-prison. Mais il y a eu une apocalypse, et on m'a fait sortir. Evader. Je me suis retrouvé ici. Je ne sais pas ou sont les autres."
Il reprend une cuillère, et mache lentement. Bon sang, que c'est immonde. Mais ca fait beaucoup de bien.
Il tapote le coté de son crane
"Mais bientot, ca va ch-changer. J'ai recu quelques messages, et il parait que vos commandants vont décider du sort des clandestins... donc, les t-trous, ce sera bientôt fini pour moi. Soit je meurs, soit je repars dans pour une autre genre de merde... et je ne sais pas ce qui est pire.
En tout cas, l'ours, je sais une chose: toi, tu m'as mis dans la merde... je m'en souviendrais, de cet endroit qui p-pue et de tes bols de chaispasquoi. Et quand je partirai, toi, tu resteras là. Mais j'oublierai pas, et dès que je pourrais... tu verras. Tu verras.
Je repense à ces vertueux, ces hommes et ces femmes de b-bien. Pas question de saleté avec eux, tout doit etre propre et net, obéissant et révérencieux. Faire le bien, c'est important. Répandre le bien, c'est un idéal.. c'est vrai. Il fffaudrait etre bete pour penser autrement, hein?
Mais je sais ce qu'il m'ont f-fait, au nom du bien. A moi et à des t-t-tas d'autres.
Et toi, toi, t-tu m'as mis dans la merde, mais tu m'as nourri et tu m'as laissé d-dormir...
Je pourrais rester ici toute ma vie sans jamais me plaindre.
Je sais, je te r-retarde le travail, mais, l'ours, il n'en sera pas ainsi. Car je suis commandant... et c'est chacun sa merde dans la vie.
'faut que j'aille dormir.. Si ils viennent pas me chercher, j'sais que tu m'feras creuser demain.
"

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