Stop ou encore ?

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Cdt. Elrond Respect diplomatique : 349 21/03/1017 ETU 10:33

Score : 3 Détails 0 : orthographe insuffisante 0 : présentation bâclée 0 : hors sujet 0 : hors role play 0 : message insultant efforts visibles : 0 message adapté : 0 message remarquable : 0 humour décapant : 1 role play intéressant : 2 Eh oh ! En tant que dernier natif du Secteur III, je suis automatiquement son gouverneur, et donc, en état de fait, ma demande d'intervention à tous les commandants entre dans ce cadre. Votre argument est donc nul et non avenu. Mais en soit, je vous remercie sur une chose, puisque vous l'avez dit vous-mêmes, que c'était une bonne action. Merci sincèrement. Ce sera tout, je tenais à le signaler, et signaler encore que je suis en bon terme avec les gardiens qui m'ont rendu une bonne partie de mes terres d'autrefois.

Coa. de la Forêt Respect diplomatique : 5 24/03/1017 ETU 17:54

Message édité - Score : 5 Détails 0 : orthographe insuffisante 0 : présentation bâclée 0 : hors sujet 0 : hors role play 0 : message insultant efforts visibles : 0 message adapté : 0 message remarquable : 5 humour décapant : 0 role play intéressant : 0 Des petits bruits de pas rapides. Presque inaudibles au milieu des discussions prenant place dans cette salle de la grande assemblée galactique. Il court en effleurant les gens, prends de la vitesse pour bondir de plus d'un mètre et prendre appui de ses deux mains sur la tête d’un diplomate qui roupille par là, le propulsant encore plus haut jusqu'à retomber en plein centre de l’hémicycle. Il y est, c’est bon. Les personnes présentes s’arrêtent sur lui avec étonnement. Un petit lutin. Un korrigan pour être exact. A peine plus de 60 centimètres de hauteur, vêtu d’une tunique grise et d’un chapeau pointu, sous lequel se cache une chevelure brune qui tombe jusqu’en bas du dos. Des oreilles en pointe et un sourire malicieux pour compléter le tout. Le membre du petit peuple ne dit mot. Les jambes arquées vers l'extérieur, il se contente de regarder tout autour de lui, chaque personne, avec son imperturbable sourire qui remonte jusqu’au oreilles. Il y est, c’est bon. Au centre de l’attention. C’est le moment qu’il choisit pour ôter son chapeau et le poser au sol, l’intérieur fixant le plafond. Une lumière en est alors émise. Une lumière tourbillonnante bleutée, qui au fur et a mesure de sa montée prends forme pour donner vie a un hologramme grandeur nature de l’ours. Celui-ci s’attarde quelques instants sur les protagonistes présent, puis d’un signe de tête remercie le petit être présent à ses côtés. Il jette un coup d’œil rapide aux résultats du sondage indiqué sur un des écrans devant lui. « Peuples de la galaxie, salutations... J’aurais aimé venir en personne devant vous aujourd’hui, mais comme certains l’ont déjà remarqué, ma présence n’est plus tolérée en ces lieux. Il y a plusieurs raisons possibles a cela. J’ose espérer seulement qu’elles sont plus de l’ordre militaire que du souhait de ne plus jamais m’entendre parler… Mais que cela arrive, quelques heures après que j’ai indiqué mon souhait au gouverneur Kleyd, de pouvoir m’exprimer une dernière fois en faveur du GAHP avant la fin de ce cycle. Et donc avant la désignation du nouveau détenteur de la capitale, cela m’inquiète au plus haut point. Je remercie donc mon petit ami ici présent de m’avoir permis de prendre la parole parmi vous. Coup d’œil a l’écran du sondage. Je voulais plaider une dernière fois en faveur de ce système qui m’est cher. Je vois que contrairement a ce que j’ai moi-même pu pensé à un moment, les détracteurs du GAHP restent en fait bien minoritaires par rapport a ses partisans. A ceux la, je dis merci. Un sondage n’est qu’un indicateur cependant, nullement une vérité pure. Et celui-ci ne prends pas en compte les différents programmes proposés par d’autres commandants, certains étant a mon sens de bonne facture. Mais je vois que deux-tiers des votants jugent que le GAHP a encore de l’avenir. Dans sa forme actuel, mais surtout en y apportant des modifications. Et c’est pour cela, que je ne peux le laisser tomber dans les oubliettes aussi vite. Franchement, arriver a mettre d’accord une grande majorité, dans notre galaxie… pfiouuuuu… Ceux qui sont la depuis un moment savent ce que je veux dire. Les nouveaux arrivants eux, le comprendront bientôt. C’est pourquoi j’officialise moi aussi, la candidature du GAHP a la succession de la capitale galactique ! Je porte l’échec de la première partie du GAHP sur mes épaules. C’est un fait. Mais cela ne veut pas dire que ça doit être fini. Je ne le fais pas pour moi. Pour sauver ma place ou quoi que ce soit. Virez moi des gardiens si vous y tenez, envoyez moi aux oubliettes ! Mais le système lui, a encore tant de choses a offrir… Car je crois encore que ce système est bon, prometteur, à un véritable potentiel, d’animation, de cohésion, et ultimement a la fin, de stabilité politique. La vérité, c’est que nous n’en sommes qu’au début. J’avais dis lors de la cérémonie d’investiture, que ce serait long et difficile. Et surtout, que le système, ne se basant sur aucune expérience antérieur, était perfectible, et devrait même sans doute être perfectionné. Je ne nie pas que cette première période fut un échec sur plusieurs points. J’en suis le premier attristé, et le premier responsable. Mais c’est justement le moment de progresser, d’évoluer, de comprendre nos erreurs, de les modifier et de continuer à avancer ! Ensemble. Ensemble car ce système est participatif. Et je ne peux pas vous forcer à y participer si vous ne le voulez pas… Je demande donc au gouverneur Kleyd de faire le bon choix. De suivre un système dont beaucoup semble penser qu’il n’a pas encore donné son plein talent, d’être un pionner de la politique galactique, pour des générations futures. Car je sais qu’il a cru en ce rêve comme moi. Je n’ai pas grand-chose d’autre à ajouter… Merci de m’avoir écouté. » La communication s’arrête. Le faisceau bleu se rembobine jusqu'à redescendre dans le chapeau. Le membre du petit peuple se saisit alors de son couvre chef, et toujours sans un mot mais avec un grand sourire, l’enfonce sur son crâne. Le tenant a deux mains par les bords, il l’enfonce un peu plus jusqu'à cacher ses yeux et rabattre ses oreilles. Puis, dans l’incompréhension général du phénomène physique se déroulant ici, continue de l’enfoncer toujours plus bas, jusqu'à rentrer tout son buste et ses bras a l’intérieur. Le chapeau continue alors sa descente, engloutissant son propriétaire a la manière d’un python, jusqu’à ce qu’il ne reste plus que lui par terre. Après quelques secondes, un courant d’air provoqué par une ouverture de porte effrite le chapeau qui s’éparpille tel de la cendre dans les airs, jusqu'à disparaître entièrement.

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