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Collectif Impérial d'Eygan (9.16.3)

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Cdt. Langvar
Respect diplomatique : 57

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10/05/1017 ETU 08:48
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https://www.youtube.com/watch?v=xPPXnU4vR2k
Sous une pluie torrentiel, votre regard se perd au dessus de la fumé noir de Rachtacity. La cité en feu et les explosions éclairent à travers les amas de cendres et de poussières. Un coup de tonnerre retentit et une tour s'effondre. La cité noire est en ruine. Dans le ciel, des nués de vaisseaux soutiennent vos frères et sœurs qui combattent au sol.
Votre navette d'invasion circule avec élégance. Ses portes latérales ouvertes vous donnent une vue majestueuse que vous n'appréciez pas à sa juste valeur, car vous êtes un avortium. Un soldat se battant pour la survie du peuple dénué d'émotion. Votre race à été dans le passé comparé à des monstres. Un vielle adage avortium surgit dans votre esprit pendant que vous observez en contre bas vos camarades avancer par milliers pour abattre ceux qui refusent votre unité.
"Nous ne sommes pas des monstres. Mais c'est comme tel que vous nous traité, alors c'est comme tel que nous nous comporterons."
Nous sommes ce que nous pensons être. Et si vous n'êtes pas vous même sûr de vous, alors ce sont les autres qui vous définiront. Et a force de l'entendre et de le croire, vous le devenez. Ce monstre au visage multiple que vous n'aimez pas et que peut être vous aimeriez voir disparaître.
Mais vous avez un but. Sans lui, votre vie n'aurait aucun sens et autant y mettre fin alors. Ou d'en trouver un qui prétexte votre existence. Le votre est claire : Je vie pour la gloire et la survie du Collectif Imperial d'Eygan. Je vis pour protéger mes frères et mes sœurs. Je vis, car mes actes résonnent dans le vide de cet univers sans murs, pour l'éternité indéfini.
Votre Civilisation est une opportunité.
Pour votre peuple et les autres.
Mais une chose est sûr. Après toutes ses années à espérer aider les autres, vous vous êtes rendu compte d'une chose...(Votre regard passe sur une exécution sommaire de soldats face à un mur en ruine)
"Je ne peut pas aider tous le monde. Car tous le monde ne mérite pas mon cadeau"
Votre navette, ainsi que de nombreuses autres, atterrit sur le terrain boueux de la guerre. Vos ordres résonnent dans votre implant. "Avancez"
Les explosions vous accueillent, au milieux de ce parc. Une navette explose sur votre gauche, touché par une roquette folle et sifflante. Devant vous, une monté, vos camarades en train de charger vers l'ennemis qui mitraille la zone. Au moment ou vous pensiez rejoindre les morts, un mécha s'impose entre vous et les balles. Son canon lourd perce la colline de cratères fumants. Vous suivez le reste de la charge et gravissez la colline. Un porte drapeau s'effondre à côté de vous, vous le laissez tombé mais récupérez le symbole avant qu'il ne soit salit par la boue. Vous portez le cœur de la nation. Vous atteignez le sommet, au milieux des cadavres. Vous plantez l'étendard et admirez la scène. Il est magnifique. Vous y voyez un objectif, un but à conserver à travers les ages.
Vous ne criez pas quand la balle transperce votre plastron.
Vous observez votre main. Du sang.
Nous y sommes. La charge se poursuit autour de vous, jusqu'à une autre tranché de l'autre côté de la colline conquise. Vous n'y serrez pas. Vous vous laissez tomber au sol, comme si cela avait toujours été votre souhait. Un repos mérité.
Votre regard se ferme tendis que le drapeau perdure.
Quelque part, une civilisation est en train de naître.
Cdt. Langvar
Respect diplomatique : 57

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05/06/1017 ETU 20:03
Message édité - Score : 4 Détails Prévenir Dieu
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Une planète, quelque part dans le Secteur 15
Encore un monde en passe de rejoindre notre Unité. J'ai participé à de nombreux combats sur des mondes étranges. Celui ci n'est pas différent des autres que j'ai foulé. Nous frappons sans prévenir des Brigands sans passer par la négociation. C'est étrange de la part de notre amirauté d'adopter une tel méthode, alors que le ralliement diplomatique était plus sûr étant donné le niveau de bien être de ceux qui nous ont rejoins. Leurs frayeurs, leurs colères et leurs tristesses ont mutés en gratitude puis en bonheur. Autant d'âmes renforçant notre stabilité et notre capacité à rassembler.
Un moment de réflexion, quelque flashs d'explosions à l'extérieur du VBT, puis il poursuit son monologue interne, bercé par les bosses et creux du chemin de terre.
La destruction. C'est une opportunité de bâtir un monde nouveau et un parfait contraste entre ce qu'était leur vie avant et après l'Unité.
Brutal ?
C'est pourtant une norme dans cette galaxie, mais comme les Brigands n'ont pas leur mot à dire à l'Assemblé et qu'ils sont livrés à eux même, tous le monde s'en fou.
Et tous le monde se plaint quand leurs supérieurs appliquent la même norme sur eux.
Ça paraissait pourtant plus doux dans l'autre sens.
-Une minute avant l'enfer. Visualisez vos Intentions.
Je ferme les yeux et me visualise en train de tuer mon ennemis. Je ressent la joie d'être en vie et le triomphe de la victoire. Je souris tendis qu'il s'agite au sol. La gloire me transporte avec mes camarades. J'aime ma vie. J'aime l'univers. J'ai une foi total en ce qui va suivre. La Conscience Universel et l'Unité nous guident sur le chemin de l'Ascension. J'ai un total lâché-prise sur le résultat finale que je sais de toute manière parfait...
-Mes Frères. Mes Sœurs...bonne chance !
Le transport s'arrête et le son des explosions éclate à mes oreilles.
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https://www.youtube.com/watch?v=Zs8wJ5kGcHo
Plus loin, en orbite. A travers les yeux d'une autre âme.
J'observe à travers la vitre les coups de tonnerre explosifs en contre-bas. Une vision d’apocalypse. Les frégates ne cessent leur bombardement et les capsules de transport pleuvent comme des grêlons à la surface.
Amiral, je dois rester à l'écart du feu et de la mort.
Je sais que la victoire est porté de main. Si la première vague devait échouer, d'autres sont déjà en route pour la remplacer. Tant qu'il y aura de la vie, il y aura de l'espoir pour la mort. Nos villes ne sont que des viviers à soldats prêts à se sacrifier par amour pour leurs camarades et de leurs idéaux. Ils sont esclaves au paradis.
Je connais la vérité. Je comprend le plan dans sa globalité. Je suis roi en enfer. J'aurais préférer vivre dans le mensonge plutôt que survivre en "sachant".
Je contemple les pertes comme un comptable contemple les passifs. La moyenne montante est bonne selon l'IA. Sa voix douce et synthétique résonne avec élégance à travers la baie. Une froideur vibrante et autoritaire.
-Les pertes sont acceptables amiral.
Quel horreur.
Les pertes sont acceptables ?
Acceptable...vraiment ?
Je soupir, mais ne fait rien de plus qu'attendre.

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