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Cdt. Castellan
Respect diplomatique : 547 ![]() 11/05/1017 ETU 11:48 |
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HRP: Rp privé, envoyez un mp si vous souhaitez participer. Le vide intersidéral. Aussi apaisant qu’oppressant. Capable de cacher un nombre infinitésimal de conflit par son calme apparent. Une ampleur tel que n’importe quel évènement finira par être oublié. Après avoir parcouru trois galaxies, j’en étais convaincu. Rien n’est éternel en cet univers, pas même les piliers qui le compose. Tous ces astres, ces étoiles, sont comme nous : en sursis. Certaines disposent de plus de temps que d’autres. Jusqu’à ce que l’apocalypse arrive. A ce moment, elles se transforment toutes en bombes. Balayant tout sur leurs passages, ne laissant que trop peu de survivant. Il ne reste plus rien de ceux qui ont disparu. Seulement les souvenirs, qui s’effacent pour à leur tour pour disparaitre à jamais. Monsieur ? L’Empire du temps est heureux de vous accueillir dans son dernier bastion. Je tournais la tête vers le principal conseiller d’Ekko : Azir. Je n’avais pas entendu son entrée.La surprise passée, je pu répondre le plus sincèrement du monde: C’est bien normal, je ne pouvais faire autrement après votre missive. Il n’a toujours pas été retrouvé ? Non… Et nous savons que nous ne le retrouverons pas. Le temps l’a rappelé ? C’est plus compliqué que cela. Mais oui. Peut-être reviendra-t-il un jour, ou peut-être jamais. Dans tous les cas, la plupart d’entre nous ne serons plus là pour le voir. Si vous le souhaitez, vous pouvez lui rendre vos derniers hommages. Suivez-moi. L’humanoïde à tête d’aigle ouvrit la marche silencieusement et me fit traverser de nombreux couloir du vaisseau amiral de l’Empire du temps. Ces derniers étaient d’ailleurs bien vides. Je savais qu’ils avaient subi bien plus de dégâts que la plupart des survivants de révolutions. En faire directement le constat était bien plus saisissant. Une nouvelle porte s’ouvrit. Azir salua une dernière fois avant de me laisser seul dans cette pièce, ne comportant qu’un mémorial en forme de sablier, devant lequel était déposé divers présents et souvenirs. Les derniers hommages du peuple à leur Gardien. Je me plaçais face à la fenetre d’observation, à coté du mémorial. Comme s’il était juste à ma gauche De nouveau, j’ai perdu quelqu’un aujourd’hui. Le temps t’a rappelé et qui sait quand il te libérera. Après tout, rien n’est éternel et avec ton départ, l’horloge n’est plus. Dépouillée de ses membres. J’en suis le dernier et je ne la ressusciterais pas. Bien que tu ne sois pas mort, les prochains jours de deuils se changeront en année à espérer peut-être en vain, ton retour… Je me tournais alors vers le mémorial, ces mots étaient difficiles à prononcer. Alors c’est un au revoir. Nos chemins se séparent. Et pendant que tu es au loin, je reste ici à me remémorer nos gloires passé. Mes amis perdus. Comme ils sont nombreux à en avoir fait de même. Volontairement ou non. John fut le premier, le premier et un des meilleurs fédérés que j’ai pu rencontrer. C’est en parti grâce à lui si les Vejlins ont tenu bon lors de leurs balbutiements en Renaissance. Vint le tour de Shran… L’assaut de trop. Enfin, Lucky. Le cowboy le plus classe de toutes les galaxies… Même s’il n’a pas pu le constater par lui-même. Avec lui, nous avons fondé l’horloge. Après tout, il fut l’un des rares à faire fi des méfiances intersectorielles. Mais l’amour qu’il avait porté à sa dulcinée avait entrainé sa perte. Je le savais, Sana avait fini par retrouver la scène… Un massacre. Les jumeaux maléfiques, Ivy et Lucky. Tous gisaient morts. L’apocalypse avait emporté ce qui restait d’eux. L’apocalypse justement… Les deux dernières ont fini d’emporter mes derniers amis. Maestra en Renaissance, Korda et Chrysalide en Révolution. Et maintenant toi. Ce genre d’évènements pourrait me faire perdre la raison. Ils sont trop fréquents. Pourtant il serait si facile d’oublier. Plus d’attache, plus rien à expliquer… Mais cela cache de lourds inconvénients et je n’en veux pas. Alors je vais simplement continuer seul. De toute façon, ce que je ressens n’a pas vraiment d’importance. Et je n’ai pas le temps de te pleurer vieux frère. Le temps des lamentations n’est plus. La seule chose à faire est d’attendre… D’œuvrer à des jours meilleurs. Bien qu’il y en aura toujours pour me compliquer la tâche. Toi comme moi le savions quand nous avons créé l’horloge. Alors tu as décidé de partir au loin, au-delà des étoiles, peut-être plus loin que toute galaxie connue. Je te dis donc adieux mon ami. Que les étoiles te guident. J’espère te rencontrer à nouveau, peut-être quand le Pulsar m’appellera à son tour. Pour l’heure, j’ai à faire et je suis certain que ça ne va pas te plaire. Mais disons que j’ai une promesse à tenir. Si l’on se revoit, peut-être me haïra-tu, tu m’enfonceras surement ton poing en pleine figure pour mes actes, mais il le faut. Puisses-tu un jour trouver la force de me pardonner. Une missive apparu sur ma rétine. Oui... Il n'aimerait pas ça. Cependant, je n'avais pas le choix. J'envoyais les confirmation nécessaire ainsi que quelques instruction supplémentaire. Pourtant, après cette courte activité, le temps m'offrait encore un instant de calme. Instant que je mis à profit pour observer le vide. Ne penser à rien. Cela ne durerait pas. Je savais qu'il me faudrait bientot me remettre à travailler. Ouvrer à des jours meilleurs en attendant mes jours paisibles. J'ignore combien de temps je suis resté ici à ne rien faire.
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