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Pages : 1
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Cdt. Olhorìn
Respect diplomatique : 3203 
18/05/1017 ETU 12:58 |
Score : 6
Détails
[RP semi-privé... Toutes les personnes souhaitant participer sont les bienvenues, mais merci de m'envoyer un message au préalable. :)] Un voile rouge était passé devant ses yeux. Rouge sang. Elle connaissait bien cette sensation. C'était le moment où elle laissait libre cours à ses pulsions animales. Son instinct. Où toutes notions de Bien, de Mal, de morale étaient abolies et enterrées au plus profond d'elle même. Le moment où elle laissait cette folie qui la caractérisait prendre le dessus et la guider. Elle était constamment sur la brèche, mais se dominait sans mal. Dans 99% des cas. Le 1% restant était synonyme de carnage et de massacres. La raison pour laquelle la Rousse avait toujours fait le nécessaire pour que Ruby ne s'incarne pas. Mais la Rousse était bien loin à présent, et sa Folie avait la bride sur le cou. Déjà très remontée après les paroles d'ArkT, Ruby décida de laisser éclater sa furie après l'intervention du descendant de Zitarg. Et ce en toute conscience. En quelques secondes, sa température générale monta de quelques degrés tandis qu'un cri inarticulé expulsait l'air de ses poumons. Sa concentration était entièrement fixée sur Sitargo. Elle n'eut pas l'occasion d'aller bien loin. Flavius l'avait ceinturée et immobilisée. N'en tenant aucun compte et bien décidée à passer quand même, elle se tendit et tenta de forcer le passage. Les bras collés le long du corps, elle s'apprêtait à ruer en avant, tête baissée, bien décidée à avancer vers sa proie. Puis ce fut le noir. Elle se retrouva à terre sans réellement avoir compris ce qui venait de se passer. A travers ses paupières mi-closes, elle aperçut Flavius qui se penchait sur elle. Était-ce bien lui qui l'avait frappée ainsi ? Puis elle se sentit soulevée, une sensation d'apesanteur bienvenue. Elle sentit le calme revenir, se blottit dans les bras qui la soutenaient, cala son visage dans un creux. Dans sa semi-conscience, elle perçut des paroles prononcées, un vague murmure et tandis qu'on l'emmenait hors de la pièce, elle laissa son esprit errer. Et elle se remémora comment tout ceci avait commencé. ~~~~~~ Ruby venait juste de recevoir une invitation d'Harley Quinn. Cette dernière lui proposait de la rejoindre chez elle, dans son tout nouvel appartement. Olorìn choisit avec soin sa tenue. Elle opta pour une robe rouge, courte, assez moulante pour laisser deviner ses formes, mais également assez vaporeuse pour ne rien dévoiler au premier coup d'oeil. Elle l'assortit d'une paire de bas de soie noire et d'escarpins rouge. Elle laissa ses cheveux dénoués, jeta un dernier regard au résultat dans le miroir de sa chambre, et, relativement satisfaite, descendit prendre un taxi. Arrivée à destination, elle prit une minute pour contempler la nouvelle demeure de son amie. Un immeuble de taille modeste, mais cossu, à l'écart du bruit et des dérangements inhérents à l'agitation des centre-ville. Harley s'était trouvé un endroit calme, un petit nid douillet dans lequel elles pourraient se retrouver tranquillement. Elle était très forte pour dénicher ce genre d'endroits. Ruby passa la porte battante, salua le maitre d'hôtel et se rendit directement aux ascenseurs. Une constante dans les maisons de l'ex-infirmière : les ascenseurs. Elle parcourut donc tous les boutons, choisit l'étage de la chambre et attendit patiemment, les mains sagement jointes devant elle, que l'ascenseur s'arrête. Lorsque les portes s'ouvrirent, la jeune femme mit un pied dans la pièce, un léger sourire étirant le coin de ses lèvres lorsqu'elle découvrit l'endroit. Elle résista à l'envie qui la tenait de se jeter directement sur le lit et de hurler le nom de son amie, pour rentrer dans l'ascenseur et appuyer sur le bouton qui la mènerait à l'étage où l'attendait Harley. Retour au rez-de-chaussée, donc, à la salle de consultation. Ruby poussa doucement la porte, découvrant un cabinet ordinaire, avec meubles simples et bureau fonctionnel. Tournant son regard vers sa droite, elle vit un divan, à côté duquel trônait Harley, assise dans un fauteuil et plongée dans ses notes. La jeune femme referma la porte sans un bruit, laissa son regard s'imprégner encore un peu des lieux, puis finit par se signaler d'une voix douce. "Alors, c'est notre nouveau cocon ?... Ça m'plait bien. "Ça t'va bien aussi, sans maquillage, ma puce. Tu m'diras, avec ou sans, j'te kiffe toujours autant. Même pleine de boue et maculée de sang, tu m'plairais encore." Ruby s'allongea sur le divan puis se retourna sur le ventre, appuyé sur ses coudes, la tête dans les mains. "T'as un programme ? Ou pas ? On r'prends les études et les tests, ou on s'accorde des loisirs ?"
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Cdte. Harley Quinn
Respect diplomatique : 981 
20/05/1017 ETU 12:31 
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Score : 5
Détails
Harley jeta un œil rapide vers la nouvelle venue d'un sourire amusé. L'idée de l'accueillir directement dans ses bras l'avait traversée mais elle s'était ravisée, elle préférait laisser son invitée débuter la conversation. Harley réarrangea ses feuilles dans le bon ordre, les rangea dans son porte document nommé : "Bientôt™" et termina en le déposant sur son bureau au milieu d'autres dossiers et feuilles en vrac, son regard se posa à nouveau sur son amie pour lui répondre. Elle lui fit un grand sourire de toutes ses dents et croisa ses jambes en même temps qu'elle joignit ses mains ensemble. "Ce que tu veux. Je pense que tu vas préférer parler de tout et de rien, avec tout ce que tu as à faire avec ces moutons. Regarde les ! Ils se sont offusqué et à peine titillé ils s'endorment à nouveau. Mais je ne vais pas t'embêter plus que ça. D'ailleurs j'ai des tas d'idées mais tu es là pour te reposer, c'est donc à toi de choisir notre activité." Ruby fit la moue, exagérant son expression au possible. Ce n'était pas un comportement étranger à Harley, bien au contraire les deux femmes en étaient coutumières, accentuant leurs réactions à la première occasion. "Ah nan ! Ça, c'est pas d'jeu ! D'abord, que tu m'embêtes jamais. Et ensuite, si t'as des tas d'idées, j'vois pas pourquoi ce s'rait à moi d'choisir... Pis pour choisir, faudrait déjà avoir une liste de propositions. "Passque j'ai pas d'idées, moi..." Ruby eut un sourire en coin. Du bout des pieds, elle se défit de ses escarpins, qui tombèrent sur le plancher dans un bruit sec. L'un d'eux même eu la malchance de mal tomber et vit son talon se détacher, non pas que cela allait être un grand contretemps pour la plus grande magicienne de la galaxie, qui régla ce petit problème d'un jurons et d'un mouvement du doigts. Hop ! Ni vu, ni connu l'escarpin avait été réparé. "C'est vrai, quoi..." Elle remua les orteils et frotta ses pieds gainés de soie l'un contre l'autre, un sourire aux lèvres. "On est deux filles seules dans ton appartement, désœuvrées..." Elle battit lentement des jambes dans l'air, les yeux posés sur sa compagne. "Qu'est-ce qu'on pourrait bien faire ?..." Le message bien que caché était clair pour sa compagne et la malice l'avait gagnée malgré elle. Ces mêmes passions qui au fond d'elle devaient rester enfouis, non pas pour quelques raisons qu'elle pouvait comprendre, des histoires de lecteurs et de possibilité à ce que tous public puisse lire. Qui s'en soucie, franchement ? Harley se pencha en avant à l'intention de son invitée et lui fit un sourire complice. Cette chaleur, cette envie brûlante et de plus en plus prenante à mesure que la distance entre les deux femmes s'amenuisait à tel point que seule l'envie de tout oublier et se jeter dans ses bras occupaient son esprit. Elle se ressaisit finalement, se rappelant ses obligations de devoir rester tous publics, enchaînant d'une voix douce, calme, à la limite du chuchotement. Autant que cette idée puisse me plaire, j'ai autre chose de beaucoup plus sérieux en tête. Je sais que sérieux et moi ce n'est pas dans ma nature, voire même une insulte, mais c'est le cas. Je voulais simplement te mettre à l'aise, bon d'accord avec tout ce que je viens de te dire tu vas flipper un peu et c'est râté. Elle se retourna doucement, prenant le temps de mesurer ce qu'il allait se passer, réfléchissant à toutes les approches possibles, les meilleurs moyens de lui annoncer, tout, absolument tout. Pendant que son esprit cogitait à toute allule elle fit quelques pas pour tirer une feuille de son bureau, cherchant brièvement dans un tas de feuilles dont seul l'auteure du dit amas de papier pouvait annoncer l'organisation et y retrouver quoi que ce soir. Elle fit ensuite demi-tour et d'un pas lent retourna en direction de son amie et la lui tendit face verso. Avant que celle-ci puisse la lire elle ajouta quelques mots : "Je l'ai découvert juste avant que j'ouvre cet endroit, c'est ce qui m'a décidée à me dépêcher en somme." Harley laissa finalement Olhorìn lire le papier, un bref sourire se dessina sur son visage au moment où la nouvelle venait d'être apprise, l'instant d'après le sourire se transforma en un sourire gêné. Le document était cours, concis et ne possédait comme titre que le nom d'Ekko ainsi qu'une conclusion simple surlignée en jaune : "Ce commandant ne fait plus partie de l'univers."
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Cdt. Olhorìn
Respect diplomatique : 3203
27/05/1017 ETU 18:06 |
Score : 4
Détails
Ruby regarda la feuille. La parcourut une première fois. Puis une deuxième. Leva les yeux sur son amie. Puis relut encore le document pourtant succinct. Elle finit par poser les yeux sur Harley, un sourire incertain aux lèvres. "C'est quoi c'canular ? Tu sors ça d'où ? Et..." Elle fut interrompue par la sonnerie de son pad, annonçant une transmission holographique. Sans lâcher la feuille, elle sortit l'appareil, vit le nom de Flavius, hésita à répondre... Mais le fit quand même, les yeux posés sur Harley et l'esprit ailleurs. "Quoi ? - Il est parti." L'image de Flavius s'était affichée sur l'écran de l'holo-transmetteur, et ces trois mots, simples au premier abord mais lourds de sens, prononcés sur un ton distant. Et le regard du Paladin était bien là, bien fixé, attendant de voir la réaction en face... s'il y en avait une. Ruby resta circonspecte une seconde. L'esprit occupé par la révélation de sa compagne, elle fit tourner ses méninges à plein régime, mais ne fit pas le lien entre les deux déclarations, et ne put donc trouver une explication adéquate. Elle se décida tout de même à répondre à Flavius. "Merci d'l'info, mon chou. Mais j'ai pas vraiment l'temps d'jouer aux d'vinettes, là. Qui qu'est parti ? Et où qu'il est parti ? - Ekko. A votre réaction, j'en déduis qu'il n'a pas laissé de carte d'adieu. Car il est parti là d'où on ne revient généralement jamais. Dans le silence, comme beaucoup d'autre." La jeune femme resta silencieuse. Son regard allait du visage de Flavius, impassible, à celui d'Harley, impénétrable, peut-être légèrement gêné et compatissant, à la feuille qu'elle tenait toujours à la main. Son cerveau fit lentement et contre sa propre volonté le lien entre les trois. Ruby encaissa la nouvelle. Elle resta silencieuse un long, très long moment. Les couleurs quittèrent son visage peu à peu. Elle ouvrit la bouche une première fois, puis la referma. Les mots peinaient à se frayer un chemin. Lorsqu'elle parvint enfin à articuler, sa voix n'était qu'un filet à peine audible. "Mais... Y m'a pas dit au revoir... Y s'rait pas parti comme ça, sans un mot, sans rien..." Sa gorge se serra. Ses yeux se voilèrent un instant. Ses lèvres se pincèrent et devinrent une fine ligne blanche. Puis tout alla très vite. Elle se leva d'un coup, donna un violent coup de poing sur la table devant elle, Harley s'écartant au passage, et rugit. "C'est pas vrai ! C'est qu'un mensonge ! Y s'rait jamais parti comme ça ! Jamais ! Tu mens !" La communication entre Flavius et elle se coupa lorsque Ruby fracassa le matériel de transmission en le projetant au sol. Il resta silencieux face à l'écran maintenant trouble. Il patienta, puis son doigt vint tapoter quelques boutons. Il n'était plus en direct, mais la correspondante pourrait voir le message quand elle le voudrait bien. Ou le pourrait bien. "Si seulement... Forcément que je mens. Comme ils vous mentiront tous quand ils diront qu'il est introuvable. C'est la seule explication possible... Comme elle fût la seule à une époque pour moi. Toutes les vérités ne sont pas bonnes à entendre. La plupart sont même fatales." Il ponctua sa transmission de quelques secondes de silence, l'air de réfléchir. "Alors je me tairais pour l'instant. Le temps nécessaire. Mais quand il le faudra, je vous retournerais le même... "privilège" que vous m'avez offert à l'époque. A savoir la vérité." Dans son cabinet de consultation, l'ex-infirmière avait déjà vu pas mal de choses, et ce type de crise de nerfs lui était tout à fait familier, et surgissait presque toujours lorsqu'une information ne pouvait être encaissée par son destinataire. Certains se refermaient sur eux-mêmes et cessaient de vivre, d'autres la transformait en une rage aveugle. S'agissant de Ruby, la réaction restait cohérente. Elle passa en revue les différentes options qui s'offraient à elle, rejeta l'idée d'en coller une à son amie pour la faire revenir à la raison, et décida de la laisser expulser sa frustration et sa douleur. Elle récupéra en vitesse ses dossiers les plus importants et se réfugia sur le canapé. Une tempête se déchaina dans la pièce. Une chaise vola et fracassa une vitre, se retrouvant sur la pelouse, dehors, sous le regard perplexe des passants. Harley se pencha sur le meuble derrière le canapé et y prit son cornet de pop-corn. Elle en avait toujours plusieurs en réserve dans son bureau au cas où. Et regarda la tornade rouge dévaster son bureau et réduire son mobilier en bois de chauffage. Cela dura un moment. Et quand il n'y eut plus rien à broyer, Ruby resta debout, silencieuse, haletante, une main en sang, les cheveux collés au visage par la sueur et les yeux brillants et humides, le regard hagard. Les deux pépites mauves à présent ternes se posèrent sur la psychiatre. Et la jeune femme la rejoignit sur le canapé, se glissant sous son bras, la serrant contre elle à l'étouffer, la tête blottie dans le cou de son amie. Sa voix était rauque à force d'avoir crié. Et à peine audible. Juste quelques mots murmurés à l'oreille de son amour restant. "Il... Il est en vie ?" Non. C'était une question. Il ne fallait pas que ce fut une question. Une question appelait une réponse, et elle n'était pas prête à entendre cette réponse. Et le savait tout au fond d'elle-même. Elle se reprit donc. "Il est en vie." Une unique larme coula de son oeil, elle se pressa un peu plus contre Harley, puis releva la tête et l'embrassa avec fougue, réprimant les hocquets qui lui montaient dans la gorge.
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Cdte. Harley Quinn
Respect diplomatique : 981
04/06/1017 ETU 13:23
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Score : 4
Détails
Pop-corn ? Il fallait une accroche, quelque chose pour remettre ses pensées en place après ce baiser. Son amie était en détresse et elle voulait l'aider, il était de son devoir de l'aider, mais comment ? La méthode douce n'avait jamais été son style et ce n'est pas maintenant qu'elle allait commencer. Alors qu'est-ce qu'il restait ? La méthode forte ? Tant pis ! Il faut bien commencer quelque part après tout. C'est ainsi qu'une baffe monumentale parti en direction d'Olhorìn qui en tomba du canapé et des bras de son amie, surprise par le geste et sa violence même si au fond d'elle-même une petite lumière s'y attendait. Elle resta quelques secondes abasourdie, visage contre le sol couvert de débris avant que quelque chose ne la soulève par les bretelles. Harley mis à nouveau son amie sur ses pieds en face d'elle et épousseta sa robe d'un air mauvais. La tempête n'était pas passée. Tu te rends compte de ce que t'as foutus ? Mon putains de bureau ! T'as pas honte !? J'venais tout juste de finir de le décorer depuis la dernière fois et maintenant je vais devoir tout recommencer ! Non mais c'est pas possible quoi ! Je devrais te buter pour ce que t'as fais, c'est bien simple le dernier qui à foutu ma chaise par la fenêtre il l'a rejointe aussi sec. Bon okay, j'ai pas fais exprès et il s'est cassé le cou... Mais il avait qu'à se contrôler ! Elle ne lui laissa pas le temps de répondre, ni même celui de réfléchir devant son débit de paroles. L'engueulade n'était là que pour bousculer son amie et la faire aller dans ses derniers retranchements. Dans la foulée Harley attrapa la feuille de papier qui avait causé tout se trouble et la ficha en plein sur le visage de sa patiente. Tu vois ceci ? C'est pareil ! Il a disparu. Il est parti, c'est du pareil au même ! Les personnes sont toutes pareilles de tout façon et... Shhhhhhhh, shhhhhhhh. Elle posa son doigt sur la bouche de son amie pour l'empêcher de parler. Ils sont tous pareils ! Ils ne préviennent jamais quand ils s'en vont. Tu devrais le savoir ça depuis le temps. D'abord Gaby et maintenant lui ? Il va te falloir combien d'exemples pour que tu comprennes ? C'est cette galaxie, c'est la vie ! Pourquoi tu crois qu'il s'en est allé comme ça sans rien dire ? Parce que ça le faisait chier de se coltiner tes jolies petites fesses à longueur de journée. Je ne parle même pas des résidents de cette galaxie ! Ils sont chiants et donnent tous envie de se casser loin, très loin d'ici. Regarde y'en a même la plupart qui se sont barrés d'ailleurs et ça continue ! Nouvelle baffe, moins violente, cette fois-ci c'est simplement une joue rouge et un visage bousculé. Regarde toi ! Regarde toi dans quel état tu es pour simplement une personne insignifiante, tu m'as moi ! Tu n'as besoin de personne d'autres. Et ne va pas me dire qu'il est important, c'est le collectif qui dit si une personne est importante ou non et dans cette galaxie, bin c'est un inconnu. Un peu comme moi, moi on me connait simplement parce que je couche avec l'impératrice de cette galaxie. Après ça ? Pfiou ! Qui se soucie de ce que j'ai commis avant ? Non, on est simplement ce qu'on est au présent, le passé importe peu. Et au présent tu es pitoyable. Ne dit pas le contraire ! Regarde toi ! Toute sanguinolente. Je suis même obligée de déchirer ma blouse pour se soigner. Les actes précédaient la parole et Harley avait arraché une partie de ses vêtements blancs pour couvrir la main de son amie. Lorsque ce fut terminé elle tint sa main dans les siennes, le visage compatissant envers sa compagne. Si tu ne crois pas Flavius, si tu ne me crois pas, alors prouve nous que l'on a tout les deux tords. Il n'y a pas d'autres moyens plus productif pour tout le monde. Va ! Cherche le ! Poste des annonces ! Des pancartes sur tous les arbres. Je sais pas ! Mais fais quelque chose. Okay ? Olhorìn restait sans voix. Elle n'était pas étrangère à ce comportement de la part de son amie mais le recevoir de plein fouet était autre chose que de regarder, un sourire en coin, derrière son épaule. L'incompréhension des débuts avait laissé place aux doutes, doutes sur tout. Est-ce qu'elle était sûre de s’appeler Olhorìn ? Oui, bien sûr, quelle question. Elle chassa le doute d'un mouvement rapide de la tête et en profita pour admirer l'état dans lequel était désormais la pièce. Un sentiment de honte monta dans sa gorge, qu'elle chassa avec un sourire envers sa compagne. Merci. Ce fut les seuls mots qu'elle parvint à prononcer après tout ceci, autant atteinte par les paroles de son amie que par son extinction de voix. Elle se contenta ensuite d'enlacer sa psychologue préférée, peut être même un peu trop fort, qui lui retourna quand même la tendresse. Après de longues secondes de cette étreinte, Olhorìn lâcha son amie et se dirigea vers la porte. Au moment de franchir celle-ci un doute traversa son esprit, elle tourna la tête vers sa compagne et l'observa. De longues secondes passèrent ainsi et la patiente se décida enfin à poser des mots sur ses doutes. Est-ce que... Est-ce que tu me préviendrais si tu devais partir aussi ? La réponse ne se fit pas attendre, Harley chargeant sa patiente à toute vitesse, assenant un coup de pied monumental dans son arrière train, un grand sourire au visage. Bien sûr !
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