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Cdt. Pangalie
Respect diplomatique : 209 ![]() 03/06/1017 ETU 20:27 |
Score : 7
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Pangalie se leva de son siège et toisa le jeune président: Président Sitargo je pense en effet qu'il est temps que beaucoup de choses changent dans la gestion de crises galactiques de ce genre. Se tournant vers "la Taulière" Avec tout mon respect Olhorin vous devriez exposer vos plans publiquement avant d'attaquer à l'insu de cette assemblée un commandant... Au mois l'annonce serai connu de tous et les motifs seraient exposés. Cela, il me semble éviterai l'aggravation de crises comme celle-ci. De plus il me semble que mener une politique de répression n'est pas le bon moyen pour fédérer une assemblée active motivée et volontaire. Un système de bourse du mérite ou de récompenses serai plus adapté... Pangalie fixa le Berserker Ours Vous avez aussi votre part de responsabilité dans cette crise mais pour votre défense il me semble personnellement que "la punition" est trop poussé pour les actes commis. Le regard de Pangalie défilait sur toute l'assemblée. Il y voyait beaucoup de jeunes commandants. Il se mit alors à parler de nouveau à la gouvernante galactique. Vous nous demandez à nous, commandants de secteurs fermés de nous ouvrir et en parallèle des commandants subissent des pertes très importantes sous les assauts de vos troupes et de celles de Flavius. Cela crée des doutes quand à la sécurité de nos citoyens après une ouverture à la galaxie.. Je pense que je ne suis pas le seul à penser de cette manière.
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Cdt. Olhorìn
Respect diplomatique : 3203 ![]() 03/06/1017 ETU 23:22 |
Score : 5
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Ruby resta un instant silencieuse, un sourire grandissant aux lèvres. Mais ce sourire était sans joie, froid, voire glacial. Elle finit par adresser quelques mots à l'Ours. "J'reviens vers toi dans deux secondes, mon chou." Et répondit en premier lieu à Pangalie. "Exposer mes plans avant d'attaquer ? Nan, sans rire, t'es sérieux ? Donc, je dois avertir ma cible avant de la frapper, lui dire quand et où ? C'est ça qu'tu préconises ? Dis-moi, j'dois lui envoyer un bouquet d'fleurs aussi avant, ou pas ? "Une chose est sûre, t'es pas fédéré... En tous cas j'l'espère. "Et le fait que je sois capable de mettre en place ce qui est en train de se passer en ce moment, est la meilleure preuve que je puis te donner que je suis la mieux placée pour vous protéger. En cas d'attaque surprise d'un tiers, vous subirez peut-être quelques pertes, mais vous survivrez. Ce qui ne sera pas le cas du tiers. Penses-y. "Et pense à autre chose, également. La galaxie n'a jamais été aussi vivante que depuis que j'ai entamé mes actions militaires. Cela me désole, mais c'est un fait. Étrange, nan ?..." A Sitargo. "J'te répondrai en temps et en heure. J'attends la fin du vote interminable que t'as mis en place à propos d'ton idée de tribunal. J'veux voir le résultat..." A Arwen. "C'est bien ma grande. C'est un premier pas pour être copine. Reste à l'écoute, j'te recontacterai pour s'faire une bouffe." Puis ses yeux se posèrent à nouveau sur l'Ours. "T'as entendu ça, Nourson ? Tu tires à l'aveugle, à l'atomique et au ionique, détruisant des centaines de milliers de vaisseaux, dont certains appartenant à des civilisations émergentes et peu argentées, quand moi je fais une frappe ciblée sur un commandant bourré aux as, et c'est moi qui passe pour la sanguinaire... "Allez, fais pas ton timide. Dis-leur que t'as largement les moyens financiers de te défendre. Dis-leur que tes comptes sont pleins à ras bord. Dis-leur que t'as beaucoup plus de ressources que Flavius. Qu'ils sachent un peu que j'me suis pas attaquée au clodo du coin. Que j'ai pris pour cible le commandant le plus puissant restant dans cette galaxie. Tellement puissant, même, qu'il se croyait tout permis. "Allez, fais-moi plaisir, dis-leur tout ça, puisque c'est la vérité. "Et puis tant que t'en es aux confessions, puisque tout l'monde te croit blanc comme neige, dis-leur aussi que t'as du sang sur les mains, également. Et pas qu'un peu. Que t'es largement aussi violent que je puis l'être. Voire plus. La seule différence, c'est que ma violence, je l'assume au grand jour. "Dis-leur combien de réfugiés extra-galactiques tu as tué. Oh, pas de tes propres mains, bien sûr. Trop direct. Mais en ne leur filant pas de planètes le moment venu. Des meurtres silencieux. Feutrés. Mais des meurtres quand même. "Explique-leur un peu que t'étais chargé de bloquer l'entrée du 0 à l'atomique, quand nous autres nous prenions une Apocalypse en pleine gueule. Explique-leur que nos vaisseaux rescapés se fracassaient sur ton barrage. Explique-leur que la seule solution pour nous était la possibilité d'un transfert de planètes entre deux massacres de vaisseaux réfugiés. Explique-leur comment tu as... "oublié" de transférer des mondes à ceux qui ne te plaisaient pas. Dis-leur combien il y en a eu qui sont morts dans une galaxie froide et désertée. Les as-tu comptés, au moins ? Ou t'es-tu désintéressé de leur sort au point de ne pas en connaitre le nombre ? "Dis-leur tout ça. Qu'ils sachent réellement à qui ils ont à faire. Allez, fais donc tomber ton vernis de vertu dont tu veux te parer. Apprends-leur ce que moi, je sais. Montre donc les horreurs que tu veux leur cacher. Qu'ils comprennent enfin pourquoi je t'ai choisi toi comme cible, et pas un autre. "Je vais te faire plaisir, de mon côté. Je puis t'affirmer que je mourrai dans d'atroces souffrances. Car tel est mon destin. "Mais après toi."
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Cdte. Lilly
Respect diplomatique : 474 ![]() 04/06/1017 ETU 01:01 |
Message édité -
Score : 7
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Lilly avait entendu la diatribe d'Olhorin contre l'Ours. Elle s'esclaffa un instant puis monta vers le pupitre des orateurs. Ah ! Comme cest bien dit. Elle parle bien Olhorin et je dirais même que ce qu'elle dit n'est pas loin de la vérité. À ceci près : Olhorin semble en vouloir beaucoup à l'Ours pour lui avoir barré le passage lors de l'apocalypse qu'elle a subie avec les autres Rescapés. Elle met d'ailleurs beaucoup de poids sur cet argument. On pourrait même croire que c'est un fait historique qui conditionne ses actions de guerre aujourd'hui... Lilly sourit avec candeur. Il n'en est rien ! Olhorin accorde peu d'importance à ceux qui l'ont aidée en ces temps difficiles, jadis, lorsqu'elle cherchait un refuge après l'apocalypse de sa galaxie. Très peu d'importance ! Car en effet, moi, Lilly, j'ai plaidé la cause des Rescapés. J'ai affronté les politiques de rejet, les politiques racistes. J'ai contribué à changer la politique de Catharsis en leur faveur. J'ai offert un refuge à certains des Rescapés - pas tous, non, car je n'en avais pas les moyens en ce temps-là. Et je ne leur ai pas donné des planètes galciaires ou ruinées ou dépeuplées. Non ! Je leur ai donné des joyaux ! Lilly jeta un regard froid en direction d'Olhorin. Et en remerciement de cela, j'ai droit à leur guerre destructrice au sein même du secteur qui les a accueillis. J'ai droit à l'indifférence, au mépris, à l'ingratitude et à la menace. Alors, non, je ne pense pas qu'Olhorin accorde la moindre importance à ce qui s'est passé en ces temps-là. Elle agite l'Histoire à sa guise pour frapper qui bon lui semble en oubliant ce qu'elle pourrait devoir aux autres.
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Cdt. Olhorìn
Respect diplomatique : 3203 ![]() 04/06/1017 ETU 01:18 |
Score : 5
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"Tiens donc. Intéressant. "Entièrement faux, mais point de vue intéressant. "Parce que l'Ours ne m'a pas barré le passage. Pas à moi. A d'autres oui. Mais pas à moi. Et si tu es la première à m'avoir offert l'asile, l'Ours ne fut pas long à le faire aussi. Mais vois-tu, je n'agis pas que pour moi. La mémoire de ceux qui furent contraints à périr dans une galaxie dénuée de toute vie, privés des leurs, forcément hagards, me hante également. Ils sont morts dans le froid et la solitude. Et personne ne devrait subir ce sort. "Quant à la reconnaissance... Ai-je voulu t'éradiquer ? Tu as menti à Flavius, tu t'es jouée de lui, l'a trainé dans la boue en Assemblée, surfant de manière éhontée sur la peur qu'inspiraient ses actes passés... Et pourtant, tu es encore là pour en parler, nan ? C'est sans doute parce que je l'ai voulu. Et Flavius aussi. "Ce n'est pas toi qui es en cause, dans le cas présent. Mais l'Ours. J'ai bien compris que tu voulais le protéger. Tout le monde l'a compris, je crois. Mais ce n'est pas non plus la peine de raconter n'importe quoi. "Tu n'as eu ni indifférence, ni ingratitude, ni mépris de ma part, ma belle. Je t'ai même tendu la main lorsque j'ai pris mes fonctions. A trois reprises. Et dans laquelle tu as craché abondamment. Et j'ai pourtant accepté ton invitation à te rejoindre dans ta taverne. J'ai toujours répondu à tes messages. "Je n'oublie pas ce que je te dois. Mais cela ne m'empêchera pas non plus de poursuivre mon but. D'une manière ou d'une autre. Si aujourd'hui tu décides d'abriter l'Ours, ne t'attends pas à ce que je reste les bras croisés, en disant zut, c'est dommage. Attendant sagement que l'Ours reprenne des forces. "Je ne ravagerai pas ton secteur. Tel n'est pas le but. Ses planètes resteront aussi belles qu'au premier jour. "Pour finir, je dirai que je ne mets pas beaucoup de poids à ce dernier grief exprimé contre l'Ours. Je le porte à la connaissance des citoyens qui, jusque là, l'ignoraient. C'est tout. Mais celui-ci, additionné à tous ceux déjà exprimés, constitue un ensemble de faits qui devraient commencer à dépeindre un autre visage que celui que l'Ours veut bien nous donner à voir. "Tout le monde sait que tu ne m'aimes pas, ma Lilly. Qu'entre l'Ours et moi, ton camp est choisi depuis belle lurette. Depuis ma prise de fonction, en fait. Rancoeur de ne pas avoir eu la place ? Peut-être. M'en fiche. Ce qui est certain, en tous cas, c'est que tes propos ne sont clairement pas objectifs, et viseront toujours à me donner tort. "Cela me peine, mais j'en ai pris mon parti."
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