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Cdt. L'ours
Respect diplomatique : 446 
07/06/1017 ETU 17:46 
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Score : 7
Détails
“In the Kamigata area, they have a sort of tiered lunchbox they use for a single day, when flower viewing. Upon returning, they throw them away, trampling them underfoot. The end is important in all things.” Assis au milieu d’une pièce vide, Il regarde son sabre posé devant lui. Il sait qu’il doit profiter de la dernière chance qu’il a pour s’adresser aux siens, où qu’ils soient. Il a désormais troqué son armure de combat contre un kimono de cérémonie, le noir avec les motifs de fleurs rouges. Ah les traditions… Le silence domine l’instant. Il relève la tête tout a coup. Quelqu’un lui a visiblement fait signe que c’était bon, les caméras tournent… Regardant droit devant lui, l’air fier, il entame son message : « Boncycle … Cette retransmission s’adresse à tous les ours Ideogi disséminés a travers la galaxie, Mes fiers ours, Comme vous le savez peut-être déjà, hier a 11h00 du matin, la civilisation des ours Ideogi a capitulé devant les assauts répétés du commandant Flavius, agissant sur ordres de la dirigeante Olorin. Notre défaite est sans appel. Et même si je sais que vous êtes tous de braves ours prêts à mourir pour notre honneur sans sourciller, je ne peux me résoudre à voir notre race toute entière disparaître à jamais. … J’annonce donc ici même devant vous notre capitulation… Ainsi que la dissolution totale de la civilisation Ideogi, prenant effet immédiatement… et l’avènement du Ratʃet. Vous savez ce qui va arriver. L’histoire se répète et un nouvel exode est à venir pour notre peuple. Le rêve du réunificateur Sanji n’aura finalement été qu’une chimère. Nous avons cru que nous pouvions vivre égaux parmi les hommes mais l’histoire nous a une fois de plus prouvés autrement. Nous ne sommes pas pareils. Et aujourd'hui nous devons repartir vivre loin de leurs regards. Vous savez tous qui je suis. Eux… Bien malin a un seul qui pourrait dire mon nom… Le temps du Ratʃet est donc venu, ce que nous appelons « la voix de la raison ». Il vous faudra être forts. Car ce qui va suivre sera une épreuve terrible pour chacun d’entre vous. J’espère seulement qu’en ce moment, vous êtes entourés de ceux qui vous aiment. … N’ayez pas honte de la défaite, car elle sera lavée par notre tradition. » Il sort alors le sabre de son fourreau, s’en saisit avec fermeté puis vient coller son poing serré contre sa poitrine. « Mes frères et soeurs, Ce fut un honneur, le plus grand qu’il m’ait été donné, que de vous mener, et de vous servir. » Il fait rapidement tournoyer son sabre dans l’air avant de le retourner contre lui puis lentement commence à se l’enfoncer dans l’abdomen, de plus en plus profondément, tout en maintenant un regard de défiance droit vers la caméra. Une fois arrivé au bout, il poursuit son éventration dans la largeur. Le tout au son d’un long râle qu’il s’efforce d’étouffer en serrant les dents. Une ultime manière de rester digne sans doute… Une fois fini, tandis que ses intestins commencent à se déverser sur le sol, il reste un court instant à fixer devant lui, l’air affable. Avant que son corps et son esprit ne cèdent, le faisant tomber en avant dans une mare de sang. La transmission continue pendant un moment, comme incapable de se couper, dans une contemplation morbide centrée sur le corps sans vie de l’ours gisant par terre. Puis le noir.
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Cdt. Olhorìn
Respect diplomatique : 3203 
07/06/1017 ETU 19:04 |
Score : 4
Détails
Ruby était dans son vaisseau amiral lorsque la retransmission eut lieu. Elle assista à la déclaration de son adversaire jusqu'au bout. Et ne quitta pas l'écran jusqu'à ce que celui-ci devint noir. Non par plaisir morbide, mais pour assumer jusqu'au bout ce qu'elle avait déclenché. Une fois l'enregistrement terminé, elle coupa l'appareil et resta un instant dans son fauteuil, pensive. "Vivre égaux parmi les hommes..." Elle passa un doigt songeur sur l'écran à présent vide. Puis se leva en murmurant doucement... "T'as juste oublié une chose : les hommes n'en veulent pas de l'égalité." La jeune femme se dirigea vers la verrière pour le moment occultée qui occupait tout un pan de la salle de commande. Elle actionna le commutateur qui déverrouillait les volets et laissa errer ses pensées en découvrant le vide stellaire. Un rideau noir, piqueté de points brillants, et une planète aride non loin, qui n'en finissait plus de brûler en silence. Olorìn continuait de se parler seule, se disant peut-être que l'Ours l'entendait, ou pour ne pas garder ses pensées pour elle. "Tu as bloqué des âmes plus ou moins innocentes dans une galaxie froide et ravagée... Tu as lancé des bombardements au petit bonheur, décimant des flottes entières, et sans sourciller... Tu as appliqué ta loi sans consulter personne et sans l'assumer..." Elle marqua une pause dans son monologue et poussa un soupir. "Toi non plus, tu n'en voulais pas de l'égalité. "Quel dommage que tu ne sois pas venu négocier... On aurait pu trouver un arrangement." Ruby resta encore un long moment à regarder la planète qui brûlait. Puis elle finit par faire volte-face et sortit d'un pas décidé. Ses paroles résonnèrent encore longtemps dans la salle vide. "Je t'avais dit qu'tu mourrais avant moi."
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Cdte. Lilly
Respect diplomatique : 474 
10/06/1017 ETU 12:13 |
Score : 7
Détails
Quelque part, furtivement dans l'espace, Lilly voyait depuis son poste de commandement son empire s'effondrer. Des nuées de kamikazes obscurcissaient les astres... Ses défenses cédaient, l'une après l'autre. Ses planètes disparaissaient de sa vue, recouvertes de kamikazes voraces. Rien ne résistait aux assauts cruels et haineux de Flavius. C'est alors que Lilly entendit le dernier message de l'Ours, porté par les ondes. - ...... Elle resta sans voix. Les destructions qui s'abattaient sur le peuple Ideogi étaient encore plus brutales que celles dont elle souffrait. C'étaient des destructions hors norme, impossibles dans Catharsis. C'étaient des destructions extra-galactiques. Fruits d'une science inconnue en Catharsis. Rien ne pouvait s'y opposer. Et à présent, au milieu de cette ruine incommensurable, l'Ours tombait dans les ténèbres. Et Lilly se sentait seule, avec sur ses épaules le fardeau d'une mémoire que personne ne chercherait plus à connaître.
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