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> L'Ordre d'Espoir
> Fièvre Poétique
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Cdt. Zux
Respect diplomatique : 563 
15/10/307 ETU 23:03 |
Message édité -
Score : 7
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Baudelaire m'est d'un grand secours ce soir :) Avec ses vêtements ondoyants et nacrés, Même quand elle marche on croirait qu'elle danse, Comme ces longs serpents que les jongleurs sacrés Au bout de leurs bâtons agitent en cadence. Comme le sable morne et l'azur des déserts, Insensibles tous deux à l'humaine souffrance Comme les longs réseaux de la houle des mers Elle se développe avec indifférence. Ses yeux polis sont faits de minéraux charmants, Et dans cette nature étrange et symbolique Où l'ange inviolé se mêle au sphinx antique, Où tout n'est qu'or, acier, lumière et diamants, Resplendit à jamais, comme un astre inutile, La froide majesté de la femme stérile. Mais je crains de m'être engagé dans un trip que seul moi comprends :'( Zux, un incorrigible asocial.
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Cdt. Yerog
Respect diplomatique : 693 
16/10/307 ETU 00:22 |
Score : 7
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Heureusement, Baudelaire n'eut pas à tant souffrir du spleen que pour composer une ode aux pingouins...
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Cdt. Zux
Respect diplomatique : 563
16/10/307 ETU 00:30 |
Score : 6
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Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle Sur l'esprit gémissant en proie aux longs ennuis, Et que de l'horizon embrassant tout le cercle Il nous verse un jour noir plus triste que les nuits ; Quand la terre est changée en un cachot humide, Où l'Espérance, comme une chauve-souris, S'en va battant les murs de son aile timide Et se cognant la tête à des plafonds pourris ; Quand la pluie étalant ses immenses traînées D'une vaste prison imite les barreaux, Et qu'un peuple muet d'infâmes araignées Vient tendre ses filets au fond de nos cerveaux, Des cloches tout à coup sautent avec furie Et lancent vers le ciel un affreux hurlement, Ainsi que des esprits errants et sans patrie Qui se mettent à geindre opiniâtrement. - Et de longs corbillards, sans tambours ni musique, Défilent lentement dans mon âme ; l'Espoir, Vaincu, pleure, et l'Angoisse atroce, despotique, Sur mon crâne incliné plante son drapeau noir. C'est un manchot, mais ceci est une autre histoire... peut-être pour un prochain délire...
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Cdt. Light Ezeckiel
Respect diplomatique : 594 
16/10/307 ETU 00:48 
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Score : 6
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Baudelaire, vous avez dit Baudelaire? Sans cesse à mes côtés s'agite le démon; Il nage autour de moi comme un air impalpable; Je l'avale et le sens qui brûle mon poumon Et l'emplit d'un désir éternel et coupable. Parfois il prend, sachant mon grand amour de l'Art, La forme de la plus séduisante des femmes, Et, sous de spécieux prétextes de cafard, Accoutume ma lèvre à des philtres infâmes. Il me conduit ainsi, loin du regard de Dieu, Haletant et brisé de fatigue, au milieu Des plaines de l'Ennui, profondes et désertes. Et jette dans mes yeux pleins de confusion Des vêtements souillés, des blessure ouvertes, Et l'appareil sanglant de la Destruction!
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Cdte. Kitana
Respect diplomatique : 247 
16/10/307 ETU 10:44 |
Score : 2
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Danse macabre Fière, autant qu'un vivant, de sa noble stature, Avec son gros bouquet, son mouchoir et ses gants, Elle a la nonchalance et la désinvolture D'une coquette maigre aux airs extravagants. Vit-on jamais au bal une taille plus mince ? Sa robe exagérée, en sa royale ampleur, S'écroule abondamment sur un pied sec que pince Un soulier pomponné, joli comme une fleur. La ruche qui se joue au bord des clavicules, Comme un ruisseau lascif qui se frotte au rocher, Défend pudiquement des lazzi ridicules Les funèbres appas qu'elle tient à cacher. Ses yeux profonds sont faits de vide et de ténèbres, Et son crâne, de fleurs artistement coiffé, Oscille mollement sur ses frêles vertèbres. O charme d'un néant follement attifé. Aucuns t'appelleront une caricature, Qui ne comprennent pas, amants ivres de chair, L'élégance sans nom de l'humaine armature. Tu réponds, grand squelette, à mon goût le plus cher ! Viens tu troubler avec ta puissante grimace, La fête de la Vie ? ou quelque vieux désir, Eperonnant encore ta vivante carcasse, Te pousse-t-il, crédule, au sabbat du Plaisir ? Aux chants des violons, aux flammes des bougies, Espères-tu chasser ton cauchemar moqueur, Et viens-tu demander au torrent des orgies De rafraîchir l'enfer allumé dans ton coeur ? Inépuisable puits de sottise et de fautes ! De l'antique douleur éternel alambic ! A travers le treillis recourbé de tes côtes Je vois, errant encor, l'insatiable aspic. Pour dire vrai, je crains que ta coquetterie Ne trouve pas un prix digne de ses efforts ; Qui, de ces coeurs mortels, entend la raillerie ? Les charmes de l'horreur n'enivrent que les forts ! Le gouffre de tes yeux, plein d'horribles pensées, Exhale le vertige, et les danseurs prudents Ne contempleront pas sans d'amères nausées Le sourire éternel de tes trente-deux dents. Pourtant, qui n'a serré dans ses bras un squelette, Et qui ne s'est nourri des choses du tombeau ? Qu'importe le parfum, l'habit ou la toilette ? Qui fait le dégoûté montre qu'il se croît beau. Bayadère sans nez, irrésistible gouge, Dis donc à ces danseurs qui font les offusqués : « Fiers mignons malgré l'art des poudres et du rouge, Vous sentez tous la mort ! O squelettes musqués, Antinoüs flétris, dandys à face glabre, Cadavres vernissés, lovelaces chenus, Le branle universel de la danse macabre Vous entraîne en des lieux qui ne sont pas connus ! Des quais froids de la Seine aux bords brûlants du Gange, Le troupeau mortel saute et se pâme, sans voir Dans un trou du plafond la trompette de l'Ange, Sinistrement béante ainsi qu'un tromblon noir. En tout climat, sous tout soleil, la Mort t'admire En tes contorsions, risible Humanité, Et souvent, comme toi, se parfumant de myrrhe, Mêle son ironie à ton insanité!
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Cdt. Yerog
Respect diplomatique : 693
16/10/307 ETU 12:49 |
Score : 7
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Il était temps de mettre les pieds dans le plagiat... l'assemblée se transformait en un recueil plus ou moins nauséeux, confondant cénacle diplomatique et club de poésie amateur. Tout cela est bien beau, mais il nous faudrait de l'air... " Est-ce que nos avisés collègues vont continuer à citer des auteurs préhistoriques réputés pour leur joie de vivre, ou vont-ils essayer de limiter leurs élans lyriques dans le cadre d'une taverne consacrée au sujet ? Les vers sont dans le fruit... "
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Cdt. Light Ezeckiel
Respect diplomatique : 594
16/10/307 ETU 12:54
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Score : 3
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Light s'approcha silencieusement, et fit un clin d'oeil malicieux. Allons donc commandant Yerog, nous pouvons bien un instant nous détourner de la politique pour nous aérer un tant soit peu l'esprit... Trop de politique tue la politique, et personne n'a il me semble interdit la détente en ces murs! De plus, la simple liberté d'expression autorise cet état des choses, du moins de mon point de vue!
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Cdt. Tancrène Armatus
Respect diplomatique : 179 
16/10/307 ETU 13:01 |
Score : 3
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Le militaire passe quelques instant sur le résumé des débat de cette loge... Reste perplexe quelques instants. Il se masse l'arête du nez en marmonnant Asinus asinum fricat
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Cdte. Alice
Respect diplomatique : 653 
16/10/307 ETU 13:05
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Score : 1
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Pour ce qui est de la détente, les Tavernes sont faites pour cela ... Je vois guère l'intérêt pour des diplomates et des chefs d'état de venir clamer des poèmes ici ... L'avantage de la Taverne est que vous serez réunis entre amateurs de la Poésie ! Là vous l'imposez dans une Assemblée Galactique ... La liberté d'expression n'a jamais été une excuse pour autoriser tout et n'importe quoi ! Nous aurons bientôt des salles diplomatiques parlant de Sports Galactiques, de couture, de dessin, de voyages et de vacances, de conseils sur l'élevage d'animaux, des relations avec les belles mères, de la façon de décorer son petit palais, etc ... Ce n'est pas la Poésie qui est en cause, c'est ce déballage de discussions oiseuses n'ayant rien à voir avec la politique et la diplomatie galactique. HRP : et le Respect Diplomatique n'est pas fait pour se booster à coup de copier/coller !
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Cdt. Zux
Respect diplomatique : 563
16/10/307 ETU 13:19 |
Message édité -
Score : 0
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« Ce n'est pas la Poésie qui est en cause, c'est ce déballage de discussions oiseuses n'ayant rien à voir avec la politique et la diplomatie galactique. » J'essaie de vous démontrer le contraire depuis hier très chère. Les poêmes sont sélectionnés pour faire passer mon idée du moment... sinon effectivement, cela ne serait pas marrant, du moins de mon point de vue ^^ « Un simple imitateur est un estomac ruiné qui rend l'aliment comme il le reçoit : un plagiaire est un faussaire. » Voltaire Je ne crois ni vouloir être imitateur, ni faussaire, c'est pourquoi mon maigre talent ne me permet guère que de citer et il m'est nécessaire de me taire pour laisser faire nos pères. edit hrp: pour ce qui est des points, je suis d'accord. Mais bon à notre décharge, qui a commencé cette bataile des points diplomatiques ?
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