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Cdt. Pizza
Respect diplomatique : 336 
23/02/308 ETU 23:42 
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Score : 21
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- Bonsoir à tous, commmandantes, commandants. Si je prends la parole ce soir, c'est pour vous annoncer une nouvelle importante. La coalition du Triumvirat va être démantelée. Il fit une pause, afin de souligner l'ampleur de la nouvelle. - Plusieurs événements d'importance ont poussés maître Delambleme et moi-même à venir ici vous informer de certains éléments. Mais avant tout, je vais laisser le premier consul vous conter la création du Triumvirat afin que s'illumine les zones d'ombre qui persiste encore sur cette coalition mystérieuse. Maitre, c'est à vous. Jacques Delambleme fit un pas en avant et prit la parole. - Bonsoir. La création du Triumvirat repose sur une situation et des événements complexes, ainsi, même pour moi, il n'est pas aisé d'en comprendre tous les rouages. Mais reprenons les choses depuis le début. Lorsque les diplomates de Sirius posèrent les pieds sur la capitale et réussirent à persuader le Prophète de leur léguer la planète, deux de ces diplomates n'acceptèrent pas les directives de leur empereur. Effectivement, l'empereur Sirius semblait fortement altéré par la prise de cette planète légendaire et par tout le pouvoir que celle-ci pouvait lui procurer. Lui qui était d'un naturel si calme et sage semblait tout à coup fébril et violent, comme dénaturé par tant de pouvoir. Il donna des ordres invraisemblables, comme l'exécution de tous les membres du conseil du Prophète, ou la mise à l'écart des nombreux diplomates qui avaient menés à bien sa mission de prise de la capitale ou encore l'effacement de toute les informations qui concernaient cette affaire. Mais deux de ses diplomates, Paul-Emile Leroux et Régis Cérèscamba, n'acceptèrent pas ces ordres abominables et s'insurgèrent contre leur empereur. Et, suite à un complexe jeu de chantage, ils arrivèrent à obliger Sirius à leur léguer la capitale tout en le forçant à annoncer publiquement la passation du pouvoir. Je ne sais comment ils obligèrent Sirius à plier à leur chantage, mais toujours est il que le commandant Pizza eut vent de cette affaire. Il rentra en contact avec Leroux et Cérèscamba et leur proposa de l'aide, en m'envoyant les aider dans leur entreprise honorable de sauver la capitale. Les deux diplomates, qui n'avaient aucunes connaissances en gestion, acceptèrent immédiatement. Leur but était de sauvegarder la capitale et la galaxie de l'emprise autoritaire de Sirius tout en faisant passer cela pour une passation officielle. Et cet ainsi que naquit le Triumvirat, qui n'avait comme unique ambition que de gérer les débats tout en confiant le pouvoir au peuple, avec les piètres résultats que vous connaissez tous... A croire que Songe n'était pas encore assez mûre que pour se prendre en main. Il toussa et s'arrêta, en regardant d'un air mauvais Pizza qui venait de s'allumer un clope. Je tenais tout de même à vous dire que j'ai été honoré de servir cette assemblée pendant mon court mandat et je m'excuse devant tous pour l'échec de ma tentative à générer des élans constructeurs parmis vous. Il se recula et Pizza reprit la parole. - Voici l'histoire du Triumvirat, telle qu'elle s'est déroulée. J'espère qu'elle répondra à nombreuses de vos questions. Mais, quoi qu'il en soit, deux événements majeurs ont précipités les choses. Effectivement, nous n'avons plus de nouvelles des consuls Leroux et Cérèscamba. Et tout porte à croire qu'ils ont bel et bien disparus. Ensuite, des dizaines de milliers de frégates de l'empire de Sirius ont assiègées la capitale la nuit dernière, pendant que ses corvettes détruisaient la flotte du Triumvirat en orbite au dessus de la planète. Heureusement, les bunkers de la capitale ont tenus bon et les frégates de Sirius se sont écrasées sur les défenses de la capitale. Mais je suis persuadé qu'il n'en restera pas là, car il est animé d'un sentiment de vengeance d'une intensité inouïe. C'est pourquoi je viens humblement demander votre aide. Avec la disparition de Leroux et Cérèscamba, le Triumvirat n'a plus de raison d'être. Il a d'ailleurs été très affaibli par les attaques de Sirius. La propriété de la capitale me reviendra donc bientôt, afin que je puisse tenter de la préserver des attaques des flottes de l'empire. Nous avons envoyé également des ordres de cession de douze des planètes du système 9 à douze commandants d'envergure, afin qu'ils puissent nous aider et avoir un oeil sur le conflit tout en étant à proximité de la capitale. Il s'agit des commandants Asclépios, Eliad, Simeon Volenbak, Aska, Froward, Sendorn, Bud Willis, Controle, Moïra, Sona, Aker et FCU. Par la suite, une fois la menace écartée, nous lèguerons la capitale au commandant que l'assemblée aura choisi. Nous discuterons des modalités de cession à ce moment là. En attendant, j'implore la galaxie à la sauvegarde de la capitale. Merci de votre écoute.
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Cdt. Sirius
Respect diplomatique : 105 
24/02/308 ETU 00:02 |
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Score : 17
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Tout ceci n'est qu'accusations diffamatoires, et malgré les cordiales relations que nous avons eues par le passé commandant Pizza, je romps toute relation diplomatique avec vous, pour vous être permis de soutenir ainsi deux membres révolutionnaires et vous arroger le droit d'influer dans les affaires de mon peuple. Ce que vous avez fait est innaceptable, il s'agit d'un acte de guerre que d'avoir déstabilisé ainsi l'Empire Sirien en soutenant un tel acte et des mesures seront prises contre vous. Vous essayez de vous faire passer pour un commandant intègre, mais vous venez de montrer à l'assemblée les méthodes que vous avez utilisées.
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Cdt. Pizza
Respect diplomatique : 336
24/02/308 ETU 01:13
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Score : 1
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HRP........................................... Pour cause de mauvais copier-coller, il manque une partie de mon message précédent. Comme je ne peux plus éditer, je le mets ici. Il faut le rajouter au début de mon message. Désolé pour l'écart HRP et la fausse manip'. Bon jeu à tous. HRP........................................... Le commandant Pizza entra dans la salle. Cela faisait un certain temps qu'il avait déserté les salles de l'assemblée galactique, lui qui pendant tout un moment semblait y habiter. Le consul Jacques Delambleme rentra à son tour et suivit le porital dans la longue série de marches. Les deux hommes se placèrent côte à côte derrière le pupitre, face aux gradins. Pizza prit la parole.
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Cdt. Sendorn
Respect diplomatique : 339 
24/02/308 ETU 06:22
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Score : 6
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Je me réjouis de ce tomber de masque du plus bel effet. J'espère que jouer ainsi cartes sur table permettra au commandant Pizza et à son équipe de réaliser avec succès leur entreprise d'émancipation de Songe. Je leur apporte donc mon entier soutien dans leur projet tel que lui et le consul Jacques Delambleme viennent de l'exposer.
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Cdt. Aska
Respect diplomatique : 553 
24/02/308 ETU 09:49 |
Score : 13
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Lentement, tranquillement, Aska s'avança vers le centre de la pièce. Au moment de passer devant Pizza, il marqua une légère halte, le regarda droit dans les yeux, et se permis un léger hochement de tête. Quelques secondes plus tard, il se retrouve sur la petite estrade, face à ses confrères : Honorables commandants et commandantes ici rassemblés, vous n'êtes pas sans savoir que pour la première fois en ces lieux, j'ai dû me montrer vindicatif, et ce à l'égard du Triumvirat. Je considère aujourd'hui que j'ai récolté le fruit de mon labeur... et bien plus... Il marque une pause, regarde de nouveau Pizza droit dans les yeux, cherche du regard le consul Delambleme ... ...et même trop ! Mais j'ai comme qui dirait l'impression que ce n'est pas à fait de mon seul fait que le Triumvirat éclate aujourd'hui. L'empire Sirien doit y être pour une bonne part, et je ne l'en remercie pas ! En effet, j'avais dans l'idée de faire ainsi tomber les masques, et je suis heureux de voir qu'enfin nous connaissons un peu plus l'identité du Triumvirat. Commandant Pizza, j'avoue savoir depuis longtemps que vous jouiez un important rôle là dedans... certaines actions coordonnées étaient un peu trop... coordonnées justement ! Enfin bref. Je suis fort aise de voir ces masques chus. Cette mascarade avait assez durée, et je considère aujourd'hui que vous avez pleinement répondu à ma tribune ouverte précédemment. Je suis également heureux et honorés d'être parmi les commandants retenus pour avoir une planète au sein du système 4.3.9. Vous connaissez aujourd'hui mon opinion là-dessus : je serai là pour vous surveiller, et vous protéger ! J'accepte donc officiellement la charge que vous me tendez. Et je considère aujourd'hui mon "ultimatum" comme caduc, bien que quelques zones d'ombres subsistent, mais mineures. Commandant Pizza, consul Delambleme : je vous félicite pour la sortie élégante que vous avez trouvée....... Aska cherche dans la salle le commandant Sirius... et ne le trouvant pas, il poursuit d'une voix assurée, un peu plus forte que précédemment : et comme premier acte d'amitié reconquise, je donne de suite ordre à mes commandants de poursuivre leurs efforts en vue d'anéantir les flottes belliqueuses du commandant Sirius.
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Cdt. Asclépios
Respect diplomatique : 286 
24/02/308 ETU 12:34 |
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Score : 8
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Le colonel entre, les traits tirés et l'air profondément fatigué. Sa bonhomie l'a quitté Très honoré de la proposition que vous faites camarade Pizza, et je m'empresserais de l'accepter. Cependant les événements qui se déroulent en ce moment dans le secteur ne permettrons probablement pas de me pencher sérieusement sur la question. Le C.C.C.P ne sait pas encore quoi penser de tout ce que vous venez d'annoncer, nous nous prononcerons plus tard.
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Cdte. Eliad
Respect diplomatique : 1217 
24/02/308 ETU 14:30
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Score : 13
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Pour la première fois depuis longtemps, Eliad Donati franchissait les portes de l’Assemblée. Elle avait entendu le discours du porital, s’était remémorée les attaques en règles qu’elle avait subie…et même si elle suspectait tout cela depuis longtemps, elle en aurait été presque amusée. Presque, si la jeune femme n’avait changée, ce derniers temps…Elle suivit d’une oreille plus ou moins attentive les réponses, et à son tour, se leva, gagna le pupitre. Son long manteau de cuir noir flottait autour d’elle, ses bottes martelaient le sol alors qu’elle grimpait les quelques marches. Et lorsque se tourna, son visage pâle aux cernes profondes trahissait une grande fatigue. Se fût toutefois une voix toujours aussi grave et puissante qui jaillit lorsqu’elle débuta son discours. « Je vous salue, nobles représentants des Peuples de Songe. Ainsi donc, les masques seraient en train de tomber…Eliad n’aurait-elle jamais été l’ennemie publique numéro 1 ? Ni la goinfre de planètes que certains, devenus d’immenses propriétaires terriens, décriaient ? Ah non, après le fiasco total du Triumvirat, l’un des leurs vient tenter d’arranger la situation…oups, j’ai cru qu’enfin on allait parler de choses fondamentales… Bon, soyons clairs. J’ai accepté cette planète, puisque dans l’état actuel des choses, une forme temporaire d’oligarchie visant à assurer la transition démocratique me semble souhaitable. Par contre, si j’ai bien compris l’histoire, Sirius a été viré par les siens, pour cause de mégalomanie. A-t-on des preuves ? non. La parole du rescapé du triumvirat, qui va prendre la planète. Et bien soit, je vais regarder le conflit entre Pizza et Sirius, mais à mon sens, d’après la seule Règle commune à cette Assemblée, celle du Premier Arrivé, premier Servi, la capitale revient à Sirius. A nul autre. Quant à sa mégalomanie, grand bien lui fasse si c’est le cas, on peut très bien vivre hors de ces murs, j’en suis la preuve vivante, et pour le reste, le pouvoir de cette capitale est purement symbolique, alors… Je tiens quand même à féliciter l’action du Triumvirat, qui a fait échouer mon Pacte de développement, les propositions de Constitution Willis / Froward, les quelques idées de Lugheir, et qui nous rend une situation avec une bagarre pour la Capitale, une crise dans le Secteur 5, des problèmes en S1, S2, un Secteur 3 cloitré sur lui-même, et je ne l’en blâme pas, un Secteur 4 qui s’unit pour affronter la Légion, un Secteur 6 où le plus politique des représentants, Atreide, vient de se suicider, et quelques commandants, qui possèdent plus de 150 planètes, dont le plus rapide à me salir, lui, en a 200…bravo pour les belles idées du Triumvirat, mais c’était mieux avant, hein. Nous verrons bien, mais notre Galaxie est mal engagée, je vous le dis… » Avec un sourire mi-figue, mi-raisin, la jeune femme retourne à sa place.
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Cdt. Pizza
Respect diplomatique : 336
25/02/308 ETU 22:45
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Score : 9
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Pizza avait écouté les réactions de tous, d'un air stoïque et contenu. Il reprit la parole pour tenter de répondre à chacun. - Merci à tous pour vos réactions, intéressantes pour la plupart. Sirius, j'utilise peut-être des méthodes parrallèles pour arriver à mes fins, mais l'important est le résultat et ce qu'on en fait. Chez les poritaux, nous avons coutume de dire que la méthode a moins d'importance une fois que l'intention est louable. Quant à tes hommes, Leroux et Cérèscamba, peut-être pourrais-tu nous donner de leurs nouvelles ? A moins que leur disparition soudaine ne révèle trop intensément TES méthodes beaucoup plus radicales et TES intentions à la finalité beaucoup moins honorables. Un vent d'autorité et d'extrêmisme souffle dans ton sillage vieil homme, et je laisserai l'assemblée juger de tes réelles motivations. Cependant, si la majorité des commandants de Songe souhaite réellement que la capitale galactique te revienne, je t'en rendrai les clés de bonne grâce avec en cadeau un joli porte-clé à ton effigie. Vénérable Sendorn, je te remercie pour ton soutien. L'assemblée manque cruellement d'homme de ton acabit. Grand mal lui en fasse. Aska, je suis réjoui de savoir que j'ai répondu à la plupart de tes questionnements. Et, au nom de l'assemblée galactique, je te félicite également pour ton entrain à faire jaillir la vérité et tes nombreuses idées constructives, telles que le partage des planètes voisines à notre capitale. Tu es à mettre aux côtés de Sendorn lorsque l'on parle aujourd'hui des commandants honorables. Colonel Asclépios Buendia, j'estime sincèrement que tu fais partie des commandants sur lesquels Songe doit compter à ce jour. Et je suis tout aussi sincèrement navré par la situation qui dégénère dans ton secteur. Mais c'est hélas un bel exemple des résultats du manquement grave de politique fédératrice d'ampleur galactique. Un gouvernement aurait pû pallier à ce genre de dérives. Quant à ma chère et pauvre Eliad, c'est bien triste de te voir réapparaitre dans cet état si peu glorieux. Et pour ma part, ton intervention aurait pû encore rester croupir dans les oubliettes de l'histoire galactique, ainsi que ton nom, qui a définitivement perdu de sa superbe. Cela valait il vraiment la peine de revenir pour cela ? Ton piètre flot de haine et de rancoeur n'arrivera pas à ternir la tentative du Triumvirat à construire et à aller de l'avant. Personne n'a de leçons à recevoir d'une personne qui fuit lâchement le dialogue dès qu'un avis diverge du sien. Tu es la seule responsable de l'échec de ton pacte Donati. C'est toi qui es partie avec tes 500 planètes, personne d'autre. Tu t'es as tout jamais discréditée aux yeux d'un grand nombre de commandants de cette assemblée. Tu as gachés tes entreprises, tantpis pour toi. Mais ne viens pas maintenant ternir celles de ceux qui désirent encore avancer. La tentative du Triumvirat à générer une dynamique est un échec. Il est évident que les bases douteuses de son arrivée à la capitale n'ont pas jouées en sa faveur. Mais nous ne pouvions faire autrement. Cependant, nous ne sommes pas les seuls responsables de cet échec. Je nous considère tous comme entièrement responsable. Effectivement, notre galaxie à un assez vilain visage à l'heure actuelle (même ma mère aurait un aspect aguichant à ses côtés) mais il n'y a personne pour tirer l'autre vers le haut. Cet échec est le nôtre. Tout le monde se tire dans les pattes, accuse son voisin, fait preuve d'un grand pessimisme, ou questionne l'autre sur sa légitimité. Mais nous sommes TOUS LEGITIMES pour faire avancer les choses. Je le répète, je n'ai que faire de la propriété de la capitale. Ma seule ambition est que le constat pessimiste mais cependant relativement réaliste d'Eliad Donati ne soit bientôt plus qu'un lointain souvenir. Nous attendons vos propositions. Merci. Il s'alluma une clope et en proposa une au premier consul qui, après avoir esquissé un premier geste de dégoût et de retrait, haussa les épaules et s'en alluma une également...
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Cdte. Eliad
Respect diplomatique : 1217
26/02/308 ETU 10:01
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Score : 19
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Alors que Pizza achève son discours, un silence se fait, tout le monde attendant la réponse à cette nouvelle agression n’ayant rien à voir avec l’allocution d’Eliad Donati. Celle-ci ne relève pas la tête de ses notes, laisse passer quelques secondes dans le plus grand calme, et soudain, se redresse, balaye la foule du regard, et avec un petit sourire, lève un bras et claque des doigts. Alors les larges portes de l’hémicycle s’ouvrent d’un seul mouvement, et un homme arrive. Il est grand, le crâne rasé, porte un jean, une chemise de toile miteuse et une paire de lunettes de soleil aux verres rouges. Il fait quelques pas lents, toisant l’assistance, puis, avec une mimique dépitée, s’arrête, lève une main en signe d’attente, fait demi-tour et ressort. Il revient après quelques instants, portant sur l’épaule une énorme sono portable crachant un morceau antique d’AC/DC à 160 décibels. Ravi du boucan, il reprend sa marche en se dandinant au son des basses, et traverse l’allée centrale en direction de la tribune devant les regards effarés des Commandants présents. Il gravit les quelques marches, pose son poste à même le sol, saute un peu partout dans un pogo endiablé, donne un cours gratuit de air-guitare en se jetant au sol, puis, à la fin de la chanson, se redresse d’un bond et éteint son ghetto-blaster. Droit comme un i, comme si de rien n’était, il s’époussette, tire sur sa chemise, fait une révérence à Eliad Donati, et s’installe enfin au pupitre, tapotant sur le micro pour être sur que celui-ci fonctionne. Enfin, il commence. « GOOOOOOOODDDDDDD MORNIIIIIIIIIIIIIINNNNNNNNNGGGGGG SONNNNNNNNGGGGGEEEEE !!!! Salut les poteaux ! Vous n’me connaissez pas, alors j’vais faire bref et efficace. J’m’appelle Mickey, Mickey Knox, de Mickey Knox Consulting, expert en communication, voyageur galactique, anciennement porte-parole d’un gouvernement, CV d’enfer, efficacité/rentabilité/crédibilité. J’viens d’être embauché par les Donati pour servir de porte-parole spécial dans ces murs, en particulier pour jouer sur les mêmes terrains de jeux que la tête de lard au blase de quiche-lorraine. Miss Eliad en a ras la casquette de voir un menteur invétéré lui cracher à la gueule en permanence, alors elle a appelé bibi spécialement pour lutter avec Porcinet. J’vais vous expliquer l’deal, z’allez capter vite fait. A chaque fois qu’Eliad l’ouvre, le Goret raconte des bourres, s’amuse à envoyer des vannes qui n’ont rien à voir avec la discussion, et moi, la vanne, c’est mon trip. Bon, contrairement à lui, j’aime faire avancer l’débat, mais bon, j’vais faire avec, hein… Donc, pour les trucs intelligents, ya Eliad, pour les échanges d’insultes, ya moi. Tout le monde a compris, ou faut qu’j’vous savonne les esgourdes ? » Le furieux quitte son pupitre, embarque le micro, et commence à arpenter l’estrade en reprenant sa diarrhée verbale. « Bon, ceci étant, j’vais justifier ma paye de misère, hein, et répondre aux délires injurieux du goret. Analyse de l’art de raconter des con****** en une leçon, par Maître Pizza, menteur-né. Si vous faîtes l’effort de zyeuter les enregistrements des derniers discours, que voyez-vous ? Eliad critique deux choses : la possession injustifiée de la Capitale par Tête de Lard, et le bilan concret de la situation depuis l’apparition du Triumvirat. Il n’y a pas l’ombre d’une attaque envers la personnalité du Nouveau Détenteur. Et là arrive Pizza. Première partie de ses phrases à Eliad : attaque personnelle, je cite : « Etat peu glorieux, Nom qui a perdu de sa superbe, Allocution qui aurait du croupir dans les oubliettes. ». Est-ce qu’Eliad a attaqué la Calzone sur autre chose que de la politique ? non. Nous pouvons conclure donc que Pizza a un problème personnel avec Eliad qui l’empêche de débattre, et qu’il prend juste plaisir à l’insulter. Sur mes conseils avisés, les enfants, cela sera dorénavant sanctionné, en vertu du droit qu’à chacun à ne pas être diffamé. Il est inacceptable de se faire insulter dès qu’on répond de façon constructive, et cela ne sera plus toléré. « Cela valait il vraiment la peine de revenir pour cela ? » Je vous rappelle qu’Eliad est revenue à l’Assemblée parce que Pizza lui a r’filé une planète, et l’a donc remise dans la politique galactique. Enfin, elle le croyait, mais a priori, c’était plutôt pour se défouler… J’vais pas vous répéter son paragraphe suivant, tissu de mensonges flagrants, juste dire des faits, facilement vérifiables : Eliad et Pizza ont le même nombre de planètes, ce qui prouve qu’elle a redistribué ses terres, comme promis. En deux, Eliad a quitté l’Assemblée une première fois pour les mêmes raisons qui font qu’elle m’a embauché : Pizza se défoule sur elle, et n’échange pas l’ombre d’une idée. Arrive enfin le passage où il répond aux questionnements de la Donati. Il admet l’échec du Triumvirat, « les bases douteuses de son arrivée à la capitale », mais « n’a que faire de la propriété de la capitale ». Alors c’est très simple, pourquoi l’a-t-il ? pourquoi ne la rend-t-il pas à Sirius ? parce que celui-ci est plein de haine, de revanche ? A-t-il une preuve que Sirius est un Dictateur ? une seule ? non, pas la disparition des Consuls ou l’attaque sur la Capitale. J’ crois pas qu’un Commandant ici n’essaierait pas de récupérer une planète à 100 Ma d’habitants volée, et ne se vengerait pas des gens qui l’ont enlevé, et volé. Donc une vraie preuve ? j’attends. Ensuite, le bilan. C’est un échec, mais pas le sien. Pizza, au nom du Triumvirat, a BANNI des gens de l’Assemblée, refusé de construire avec les propositions diverses. C’est prouvé, les enregistrements sont dans les archives. Et maintenant, il vient nous clamer son attachement à des valeurs nobles ? mais les faits sont contre toi, mon p’tit bonhomme…et moi, j’ peux le prouver. Autrement qu’en balançant des infos invérifiables. La démocratie, la liberté nécessitent honnêteté et transparence. T’as rien fait en ce sens depuis l’ début. Tu veux pacifier les débats, avancer ? Commence par réinviter les Bannis, et rends la Capitale à Sirius, si celui-ci s’engage à mettre en route un processus démocratique. S’il ne le fait pas, là il ne sera plus crédible, et là il y aura une possibilité d’union contre lui. Tu n’as aucune justification populaire à occuper cette place, ni à tenter de lancer les débats. Tu as eu ta chance, tu l’as manqué. A d’autres d’essayer. Enfin, le meilleur. Son discours appelle à l’union, mais remarquez bien, ya pas la queue d’une idée volontariste. Comme avec le Triumvirat, un discours bloqué, vide. Et le gratiné du plat, la touche finale : « Ma seule ambition est que le constat pessimiste mais cependant relativement réaliste d'Eliad Donati ne soit bientôt plus qu'un lointain souvenir. ». J’vais pas vous insulter en vous répétant les paroles de lui que j’ai déjà citées, mais vous trouvez pas que ça cadre pas avec ses insultes envers elle, son intervention qui aurait du croupir dans les oubliettes ? faudrait savoir, hein, c’était inutile, où y avait un truc intéressant ? Grotesque, voilà où la haine amène. En conclusion, après étude de ce discours, nous pouvons affirmer que Pizza a un réel talent d’orateur. Il masque les insuffisances de son discours sous les bons ( ?) mots et de jolies formules. Nous pouvons aussi affirmer qu’il se perd dans sa haine envers Eliad, quitte à se contredire. Enfin, qu’on attend qu’il nous présente des faits, des propositions, des choses concrètes étayant : - Le caractère néfaste de Sirius - Ses ambitions nobles pour Songe - Son réel positionnement politique. A votre entière disposition, les poteaux, pour faire avancer le schmilblick. Au plaisir de vous r’voir ! » Dans un salut outrancier, Mickey Knox repart en emmenant son poste, et vient se faire une petite place aux côtés d’Eliad, tapant dans quelques mains au passage. L’Héritière du Clan Donati n’a pas bougé.
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Cdt. Asclépios
Respect diplomatique : 286
27/02/308 ETU 02:25 |
Score : 7
Détails
Le colonel, voyant tout cela, se tourne vers son ambassadeur et lui dit, dépité Non mais vous avez vu ça, camarade ambassadeur Veguarra? Un conseiller en communication pour parler a leur place maintenant! Mais quel capitalisme décadent!
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