Cdte. Syl Estrada
Respect diplomatique : 80 ![]() 03/04/308 ETU 17:18 ![]() ![]() |
Score : 9
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Songeurs, Songeuses, - Je suis de retour de Thylyne. J'ai pu prendre connaissance de vos déclarations. Certaines me laissent à penser que je n'avais peut-être pas tort de prendre ici la parole. Visiblement épuisée, elle poursuivit un ton plus bas : - Je commencerai par répondre favorablement à la requête de la commandante Eliad. Cela m'est d'autant plus facile que je ne possède aucun vaisseau en dehors de mon système natal et que j'ignore complètement où les planètes de la princesse Irulan se situent. Un sourire désabusé... - Pour ceux qui le désirent, je peux fournir une copie du com-x réponse que j'ai envoyé à la princesse. J'avoue ma culpabilité selon elle... A croire que l'ironie grinçante, la seule arme offensive dont je dispose, est lui aussi un crime. Le fait de détenir 7 planètes (6 aujourd'hui) est lui aussi suspect. Il n'est donc pas possible de seulement vivre dans cet univers ? De partager des connaissances sans vouloir s'étendre à tout prix ? Tout aussi absurde de m'accuser de fomenter un complot, le soupçon du commandant Froward : mes vaisseaux ont été vus ! Sur un PC 1 je suppose... comme dans tous les secteurs de mon système natal. J'avais dans l'idée de pouvoir garder un oeil sur mes voisins, de voir qui s'étend, de voir qui s'éteint. Mais c'est suspect cela aussi ? Dois-je concentrer toutes mes sondes d'exploration sur mon PC natal ? Un soupir. - L'affaire semble se résoudre d'elle-même, provisoirement. Mon nom est désormais connu, le nom d'un bouc émissaire possible, un nom sali sur la base d'allégations gratuites. Je remercie tous les commandants qui m'ont soutenu, d'une façon ou d'une autre. A la réflexion, je remercie tous les commandants qui ont soutenu l'idée de la civilisation dans cette galaxie, y compris la princesse qui vient d'accepter une issue honorable. Elle s'apprêtait à s'asseoir quand elle reprit une fois encore la parole : - Une dernière chose, je me tiens évidemment à la disposition d'une Justice qui va bientôt se construire.
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Cdt. Froward
Respect diplomatique : 472 ![]() 03/04/308 ETU 17:29 |
Score : 8
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"Espèce de petit être stupide et insignifiant!" Ragnhild avançait dans la salle, et venait de penser à voix haute. "Un complot? Qui parle de complot? Vous, qui criez au loup!! Vous, qui insinuez que la déclaration d'Irulan n'a pas d'autre but que de vous prendre vos 6 pauvres planètes! Comme si elle avait besoin de 6 ridicules planètes! Cessez donc votre politique de victimisation, vous me donnez des boutons, et je déteste avoir des boutons! Rentrez chez vous comme une grande, et faîtes-vous oublier jusqu'à ce que votre nom réapparaisse dans une sombre affaire de piratage! A jouer la victime, on finit par en devenir une!"
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Cdte. Moïra
Respect diplomatique : 557 ![]() 03/04/308 ETU 19:31 ![]() ![]() |
Score : 7
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Errant de salle en salle en compagnie de Rutt, le gros Bizet était de plus en plus éreinté. Il avait pourtant besoin de faire de l’exercice comme lui avait recommandé son médecin. Mais sa fainéantise prenait toujours le dessus et, sa bonne volonté retombait aussi vite qu’elle était apparue. Son embonpoint le faisait suer à grosses gouttes lorsqu’il montait les marches qui le menaient à ses appartements situés à quelques pas d’ici. Il pensait de plus en plus à s’équiper de propulseurs afin de faciliter ses déplacements et soulager son dos. Il rêvassait tout en continuant sa pénible ascension lorsqu’il reçu un message d’urgence de son compagnon Philibert : Alerte générale, Alerte générale, une pluie de ioniques s’est abattue cette nuit sur un gros convoi humanitaire. Les pertes se chiffrent par dizaines de milliards de leems. Tous nos stocks de médicaments et vivres détruits, 100% des civils réfugiés tués, aucun équipage survivant. Abasourdi par cette effrayante nouvelle, Bizet ne trouva pas les mots pour expliquer ce qui c’était passé à Rutt. Son regard bouleversé intriguait son amie, sa bouche restait muette et, ne comprenant pas sa réaction, prit son PDA des mains et lut. Elle laissa échappé un murmure : oh non, pas ça… . Bizet savait ce qu’il devait faire, Moira l’avait formé pour ce genre d’éventualité et sans attendre un instant de plus il dévala les escaliers afin de se rendre à l’Assemblée Galactique… Essoufflé par tant d’activité, Bizet arriva aux portes de l’Assemblée. Il décida de faire une petite pause pour ne pas avoir l’air ridicule et en profiter pour éponger son visage couvert de sueur, il maugréa : J’y crois pas, après des années à sculpté un corps d’athlète, me voilà comme ces jeunes minots à faire du sport. Ma graisse fond à vue d’œil…Foutue société qui discrimine les personnes à surcharge pondérale importante. Et Philib’ ne perd rien pour attendre, il aurait pu s’arranger pour me joindre avant que je sois à la fin de ce maudit escalier. Enfin quoi, tout le monde est après moi en ce moment ? Et Moira, cette petite Pimbêche qui n’est même pas foutue de faire son boulot… ! Allez va, reprends toi, tu t’apprêtes à parler à l’Assemblée tout de même. Le gros Bizet pris une grande bouffée d’air, puis, comme un rituel pour se donner du courage, se tata la panse et ouvrit les portes Sud de l’Assemblée. Quelques Commandants se retournèrent afin de voir qui débarquait sans être annoncé, des murmures s’élevèrent ça et là, nul doute que Bizet commençait à être connu dans cette enceinte. Il descendit d’un pas nonchalant jusqu’au pupitre, saisit le micro et parla d’une voix grave : ‘Mes amis ieeeees, Excusez mon retard mais mon périple fut terrible. J’ai de plus en de difficultés à me mouvoir et donc, mon temps de réaction est ‘à retardement’. Ainsi, pour 3 milliards de pauvres malheureux leems, c’est tout un peuple qui se meure. Les Salluviens, comme beaucoup, ont été victimes d’une attaque lâche et sans raison apparente de la part de la petite ‘pourrie-gâtée’. Je pense, et de loin, que mon peuple est celui qui a le plus perdu dans cette sordide histoire de piratage. Il va nous falloir de nombreux cycles avant de recouvrer notre allégresse d’antan. Plus de la moitié de nos possessions étaient en transit. Nous nous relèverons, c’est certain mais Moïra est en colère, une colère noire qu’elle en perd sa capacité de réflexion. Pourtant, Philibert est parvenu à la raisonner. Rien ne servirait d’aller guerroyer. Il n’y aura donc pas de représailles. La vengeance est un plat qui se mange froid…. Outre les pertes humaines et matérielles, la nécessité de creuser des tombes pour enterrer nos morts, de fleurir les sépultures et indemniser les familles, les Salluviens sont préoccupés par la santé de la petite Irulan. Blanche ou Noire, Mi-Ange, Mi-Démon, cohérence et incohérence, telle est la personnalité de la petite. Mais en est-elle consciente justement ? Je ne le crois pas car, le contenu de ses com-X laisse présager qu’elle soit atteinte de bipolarité. Et son absence au cours des 15 derniers cycles ne vous inquiète guère ? Demeurer cloitrée pendant autant de temps ne serait-il pas un signe de ….démence ? Je vous demande donc la plus grande méfiance mais aussi, la plus grande indulgence envers celle qui se croit Femme alors qu’elle n’est encore qu’une enfant. J’en appelle à votre bon sens, à votre pardon et votre compassion. Merci de m’avoir écouté.’ Sur ces mots, Bizet flancha, épuisé pour avoir fait trop de chose en même temps, il se laissa glisser sur le côté. Rutt, s'étant préparé au pire connaissant l'endurance désastreuse de Bizet, envoya une civière pour le ramasser, il se réveillerait dans la salle de l'infirmerie.
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