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Cdt. Démosthène
Respect diplomatique : 655 ![]() 02/12/308 ETU 06:37 |
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Score : 11
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Démosthène fit son entrée pour la première fois dans ce qui semblait vouloir être, par la volonté d’un groupe, la nouvelle assemblée extra galactique… Il prenait la parole avec fermeté, dans le but que tous soit touché par ses paroles, pour que tous acquiert la notion de Liberté propre à chacun de ceux qui dirigent mais pour que chaque Citoyen, de tous les Peuples à travers les Galaxies, entendent son appel… Bien le bonjour à Tous, Commandants, représentants de vos peuples en ces lieux… C’est ce que vous devez être, Tous, du moins, je le crois. Mon intervention en ce jour, est celle de la révolte, celle de l’appel au courage des Peuples… Je vous appelle à la Résistance… Pour être esclave, il faut que quelqu'un désire dominer et... qu'un autre accepte de servir. Je ne veux pas débattre ici la question tant de fois agitée, à savoir « si d'autres sortes de républiques sont meilleures que la monarchie ». Si j'avais à la débattre, avant de chercher quel rang la monarchie doit occuper parmi les divers modes de gouverner la chose publique, je demanderais si l'on doit même lui en accorder aucun, car il est difficile de croire qu'il y ait rien de public dans ce gouvernement où tout est à un seul. Mais réservons pour un autre temps cette question qui mériterait bien un traité à part, et qui provoquerait toutes les disputes politiques. Pour le moment, je voudrais seulement comprendre comment il se peut que tant d'hommes, tant de nations, tant de planètes, tant de Galaxies supportent quelquefois un tyran, seul, qui n'a de puissance que celle qu'ils lui donnent, qui n'a pouvoir de leur nuire qu'autant qu'ils veulent bien l'endurer, et qui ne pourrait leur faire aucun mal s'ils n'aimaient mieux tout souffrir de lui que de le contredire. Chose vraiment étonnante - et pourtant si commune qu'il faut plutôt en gémir que s'en ébahir - de voir des milliers de milliards d'hommes misérablement asservis, la tête sous le joug, non qu'ils y soient contraints par une force majeure, mais parce qu'ils sont fascinés et pour ainsi dire ensorcelés par le seul nom d'un, qu'ils ne devraient pas redouter --- puisqu'il est seul --- ni aimer --- puisqu'il est envers eux tous, inhumain et cruel. Telle est pourtant la faiblesse des hommes : contraints à l'obéissance, obligés de temporiser, ils ne peuvent pas être toujours les plus forts. Si donc une nation, contrainte par la force des armes, est soumise au pouvoir d'un seul --- comme certaines Galaxies le sont actuellement à la domination du Tyran---, il ne faut pas s'étonner qu'elles servent, mais bien le déplorer. Ou plutôt, ne s'en étonner ni ne s'en plaindre, mais supporter le malheur avec patience, et se réserver pour un avenir meilleur. Mais qu'est donc cela ? Comment appellerons-nous ce malheur ? Quel est ce vice, ce vice horrible, de voir un nombre infini d'hommes, non seulement obéir, mais servir, non pas être gouvernés, mais être tyrannisés, n'ayant ni biens, ni parents, ni enfants, ni leur vie même qui soient à eux ? De les voir souffrir les rapines, les paillardises, les cruautés, non d'une armée, non d'un camp barbare contre lesquels chacun devrait défendre son sang et sa vie, mais d'un seul ! Nommerons-nous cela lâcheté ? Appellerons-nous vils et couards ces hommes soumis ? Si deux, si trois, si quatre cèdent à un seul, c'est étrange, mais toutefois possible ; on pourrait peut-être dire avec raison : c'est faute de cœur. Mais si cent, si mille si des milliards souffrent l'oppression d'un seul, dira-t-on encore qu'ils n'osent pas s'en prendre à lui, ou qu'ils ne le veulent pas, et que ce n'est pas couardise, mais plutôt mépris ou dédain ? Enfin, si l'on voit non pas cent, non pas mille hommes, mais cent planètes, mille nations, un milliard d'hommes ne pas assaillir celui qui les traite tous comme autant de serfs et d'esclaves, comment qualifierons-nous cela ? Est-ce lâcheté ? Mais tous les vices ont des bornes qu'ils ne peuvent pas dépasser. Deux hommes, et même dix, peuvent bien en craindre un ; mais que mille, un million, des milliards ne se défendent pas contre un seul homme, cela n'est pas couardise : elle ne va pas jusque-là, de même que la vaillance n'exige pas qu'un seul homme escalade une forteresse, attaque une armée, conquière un royaume. Quel vice monstrueux est donc celui-ci, qui ne mérite pas même le titre de couardise, qui ne trouve pas de nom assez laid, que la nature désavoue et que la langue refuse de nommer ? Or ce tyran seul, il n'est pas besoin de le combattre, ni de l'abattre. Il est défait de lui-même, pourvu que le pays ne consente point à sa servitude. Il ne s'agit pas de lui ôter quelque chose, mais de ne rien lui donner. Pas besoin que le pays se mette en peine de faire rien pour soi, pourvu qu'il ne fasse rien contre soi. Ce sont donc les peuples eux-mêmes qui se laissent, ou plutôt qui se font malmener, puisqu'ils en seraient quittes en cessant de servir. C'est le peuple qui s'asservit et qui se coupe la gorge ; qui, pouvant choisir d'être soumis ou d'être libre, repousse la liberté et prend le joug ; qui consent à son mal, ou plutôt qui le recherche... S'il lui coûtait quelque chose pour recouvrer sa liberté, je ne l'en presserais pas ; même si ce qu'il doit avoir le plus à cœur est de rentrer dans ses droits naturels et, pour ainsi dire, de bête redevenir homme. Mais je n'attends même pas de lui une si grande hardiesse ; j'admets qu'il aime mieux je ne sais quelle assurance de vivre misérablement qu'un espoir douteux de vivre comme il l'entend. Mais quoi ! Si pour avoir la liberté il suffit de la désirer, s'il n'est besoin que d'un simple vouloir, se trouvera-t-il une nation au monde qui croie la payer trop cher en l'acquérant par un simple souhait ? Et qui regretterait sa volonté de recouvrer un bien qu'on devrait racheter au prix du sang, et dont la perte rend à tout homme d'honneur la vie amère et la mort bienfaisante ? Certes, comme le feu d'une petite étincelle grandit et se renforce toujours, et plus il trouve de bois à brûler, plus il en dévore, mais se consume et finit par s'éteindre de lui-même quand on cesse de l'alimenter, de même, plus les tyrans pillent, plus ils exigent ; plus ils ruinent et détruisent, plus où leur fournit, plus on les sert. Ils se fortifient d'autant, deviennent de plus en plus frais et dispos pour tout anéantir et tout détruire. Mais si on ne leur fournit rien, si on ne leur obéit pas, sans les combattre, sans les frapper, ils restent nus et défaits et ne sont plus rien, de même que la branche, n'ayant plus de suc ni d'aliment à sa racine, devient sèche et morte. Pauvres gens misérables, peuples insensés, nations opiniâtres à votre mal et aveugles à votre bien ! Vous vous laissez enlever sous vos yeux le plus beau et le plus clair de votre Liberté ! Ce maître n'a pourtant que deux yeux, deux mains, un corps, et rien de plus que n'a le dernier des habitants du nombre infini de nos planètes. Ce qu'il a de plus, ce sont les moyens que vous lui fournissez pour vous détruire. D'où tire-t-il tous ces yeux qui vous épient, si ce n'est de vous ? Comment a-t-il tant de mains pour vous frapper, s'il ne vous les emprunte ? Les pieds dont il foule vos cités ne sont-ils pas aussi les vôtres ? A-t-il pouvoir sur vous, qui ne soit de vous-mêmes ? Comment oserait-il vous assaillir, s'il n'était d'intelligence avec vous ? Quel mal pourrait-il vous faire, si vous n'étiez les receleurs du larron qui vous pille, les complices du meurtrier qui vous tue et les traîtres de vous-mêmes ? Soyez résolus à ne plus servir, et vous voilà libres. Je ne vous demande pas de le pousser, de l'ébranler, mais seulement de ne plus le soutenir, et vous le verrez, tel un grand colosse dont on a brisé la base, fondre sous son poids et se rompre. Les médecins conseillent justement de ne pas chercher à guérir les plaies incurables, et peut-être ai-je tort de vouloir ainsi exhorter un peuple qui semble avoir perdu depuis longtemps toute connaissance de son mal --- ce qui montre assez que sa maladie est mortelle. Cherchons donc à comprendre, si c'est possible, comment cette opiniâtre volonté de servir s'est enracinée si profond qu'on croirait que l'amour même de la liberté n'est pas si naturel. Il est hors de doute, je crois, que si nous vivions avec les droits que nous tenons de la nature et d'après les préceptes qu'elle nous enseigne, nous serions naturellement soumis à nos parents, sujets de la raison, sans être esclaves de personne. Chacun de nous reconnaît en soi, tout naturellement, l'impulsion de l'obéissance envers ses père et mère. Quant à savoir si la raison est en nous innée ou non --- question débattue amplement par les académies et agitée par toute l'école des philosophes -, je ne pense pas errer en disant qu'il y a dans notre âme un germe naturel de raison. Donc, puisque nous possédons tous la Raison, ce beau présent de la voix et de la parole pour mieux nous rencontrer et fraterniser et pour produire, par la communication et l'échange de nos pensées, la communion de nos volontés ; puisqu'elle a cherché par tous les moyens à faire et à resserrer le nœud de notre alliance, de notre société, puisqu'elle a montré en toutes choses qu'elle ne nous voulait pas seulement unis, mais tel un seul être, comment douter alors que nous ne soyons tous naturellement libres, puisque nous sommes tous égaux ? Il ne peut entrer dans l'esprit de personne que la nature ait mis quiconque en servitude, puisqu'elle nous a tous mis en compagnie. À vrai dire, il est bien inutile de se demander si la liberté est naturelle, puisqu'on ne peut tenir aucun être en servitude sans lui faire tort : il n'y a rien au monde de plus contraire à la nature, toute raisonnable, que l'injustice. La liberté est donc naturelle ; c'est pourquoi, à mon avis, nous ne sommes pas seulement nés avec elle, mais aussi avec la passion de la défendre. Les uns règnent par l'élection du peuple, les autres par la force des armes, les derniers par succession de race. Ceux qui ont acquis le pouvoir par le droit de la guerre s'y comportent --- on le sait et le dit fort justement comme en pays conquis. Ceux qui naissent rois, en général, ne sont guère meilleurs. Nés et nourris au sein de la tyrannie, ils sucent avec le lait le naturel du tyran et ils regardent les peuples qui leur sont soumis comme leurs serfs héréditaires. Selon leur penchant dominant --- avares ou prodigues ---, ils usent du royaume comme de leur héritage. Quant à celui qui tient son pouvoir du peuple, il semble qu'il devrait être plus supportable ; il le serait, je crois, si dès qu'il se voit élevé au-dessus de tous les autres, flatté par je ne sais quoi qu'on appelle grandeur, il décidait de n'en plus bouger. Il considère presque toujours la puissance que le peuple lui a léguée comme devant être transmise à ses enfants. Or dès que ceux-ci ont adapté cette opinion, il est étrange de voir combien ils surpassent en toutes sortes de vices, et même en cruautés, tous les autres tyrans. Ils ne trouvent pas meilleur moyen pour assurer leur nouvelle tyrannie que de renforcer la servitude et d'écarter si bien les idées de liberté de l'esprit de leurs sujets que, pour récent qu'en soit le souvenir, il s'efface bientôt de leur mémoire. Pour dire vrai, je vois bien entre ces tyrans quelques différences, mais de choix, je n'en vois pas : car s'ils arrivent au trône par des moyens divers, leur manière de règne est toujours à peu près la même. Ceux qui sont élus par le peuple le traitent comme un taureau à dompter, les conquérants comme leur proie, les successeurs comme un troupeau d'esclaves qui leur appartient par nature. Je poserai cette question : si par hasard il naissait aujourd'hui quelques gens tout neufs, ni accoutumés à la sujétion, ni affriandés à la liberté, ignorant jusqu'au nom de l'une et de l'autre, et qu'on leur proposât d'être sujets ou de vivre libres, quel serait leur choix ? Car pour que les hommes, tant qu'ils sont des hommes, se laissent assujettir, il faut de deux choses l'une : ou qu'ils y soient contraints, ou qu'ils soient trompés. Contraints par les armes étrangères ou trompés par les factions. Alors ne vous trompez pas. La Résistance, celle des Peuples, du Verbe, n’est pas celle des armes. Combien de temps devrons-nous résister ? Quel sera notre sort ? L’échec est-il permis ? La Volonté seule est force. Soyons unis dans nos Libertés. Dans notre Liberté. La Liberté est affaire de choix. Vous êtes commandants pour le bien de vos Peuples ! Réagissez. Je ne laisserai personne, aucun gouvernement aux prétextes démocratiques, sous couvert de non résistance, de sondage plus que d’élections, venir prendre des biens qui sont miens depuis longtemps maintenant. Aucune planète de la Fédération de Péanie, AUCUNE, ne passera sous le joug d’un gouvernement autre que le mien s’il n’en fait le choix… Mes peuples sont heureux, je ne leur imposerai pas le guerre, les autres, auront peut-être moins de scrupules… Tel qu’il était arrivé, sous les traits du commandant Démosthène, Andréalphus, Prince Démon et représentant parmi d’autres des gouvernants de Songe, plongea lentement dans l’Ombre, ses yeux luisants d’un feu démoniaque. Alors que les deux flammes brillaient, elles s’éteignirent petit à petit, ne laissant que le Noir, puis, la Lumière fût, une nouvelle fois, tel le dernier des maux de la Boîte, avec Espoir…
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Cdt. Ciran
Respect diplomatique : 57 ![]() 02/12/308 ETU 12:23 |
Score : 5
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Dieu, que j’ai soif à sa place ! Emit le jeune homme vers son voisin Savez vous ou se trouve la caf… Il se tut, remarquant que le voyant surmonté de l’affichette : ON, au dessus du micro de son pupitre clignotait… Rouge comme une pivoine, il ne trouva rien de mieux a dire que : Excusez-moi. Bien que ce fût un long exposé de la part d’ Andréalphus , il fut néanmoins, très intéressant… Appelant a la réflexion… Heu… Ben… Excusez encore mon intervention… Faite comme si de rien n’était… Il fit une grimace, contrit, et coupa le micro
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Cdt. Dr.Machiavel
Respect diplomatique : 397 02/12/308 ETU 12:42 |
Score : 7
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Le Dr.Machiavel apréciait grandement les interventions de Démosthène au Sénat... Toujours perspicasse, piquante, mais respectueuse et constructive... Il demanda la parole pour intervenir... "Prince Démon, Votre prise de parole laisse transparaitre un certain nombre de reproche à l'encontre du Gouvernement Provisoire, et envers un éventuel future Président de la République de Songe. Aussi, votre vision est loin d'être réfutable. Mais je souhaiterais intervenir, pour défendre les dernières actions du Gouvernement Provisoire. Je me le dois, pour aider la jeune République à naître et prouvé sa bonne volonté : celle d'aider l'intérêt de la communauté des Citoyens de Songe, et non pas d'arranger ses gouvernants. Les dernières semaines ont été éprouvante pour tout le monde. Le Gouvernement y est pour beaucoup. Il a en effet bousculer les Commandants de Songe pour qu'ils prennent leur responsabilité. Mais je le rappel aussi, pour leur donné les moyens de s'affirmer sur la scène galactique qui était leur, et universelle, en étant à même de protéger leur fief. Quel résultat, au prix de quels moyens? Une république, démocratiquement choisie, après deux consultations : une première sur l'envi d'un système institutionnalisé; ensuite sur la mise en place d'un tel système du nom de République de Songe, allié de la Charte Fondamentale. Un accord de coopération avec une galaxie institutionnalisé et démocratique elle aussi : Aurore. Des perspectives de paix pour Songe au travers d'un traité signé à l'AG devant chacun d'entre nous, et des élections libre et argumenté en ce moment même. Elections qui déboucheront sur la nomination d'un Président de la République de Songe, qui d'après la Constitution n'aura qu'un rôle d'animateur, et de représentant de l'intérêt de la communauté de SOnge, qui devra agir conformément à la Charte Fondamentale. Je me permet de rappeler que ces deux textes (la constitution et la charte fondamentale) ont été approuvé par la majorité des Commandants votants. Vous me parliez de liberté? Le débat est intéressant. Seulement pour que débat il y ait, définition il doit y avoir. Un individu privilégieras la liberté d'après vous. je le pense aussi, mais pour parler de liberté encore faut savoir ce que l'on entend par là. Je me baserais donc sur une célèbre maxime : "La liberté des Un, s'arrête ou celle des autres commence." D'après cette maxime, le régime de la République de Songe actuelle, de part sa forme républicain imposant l'égalité de chacun devant la loi, favorise l'expression de la liberté de chacun. Mais une liberté n'a pas vocation à s'imposer, de part la définition que j'en ai faite au travers de la maxime. Ainsi, une minorité ne peut imposer sa liberté aux autres. L'Etat de Droit, que je défend hardement n'apporte que des avantages à notre Univers dangereux. Il régule les relations entre les commandants, il organise un territoire, où s'applique les règles que la population du même territoire définissent librement, dans un processus démocratique. L'Etat de Droit prend ensuite plusieurs formes, et en l'occurrence pour Songe, la République choisie librement par la majorité, est personalisé par le Président, qui défend l'intérêt de chacun et à la foie de la communauté dans l'Univers. Mais inutile de rappeler aussi que cette Etat de Droit n'est valide que uniquement avec la confiance de la communauté Galactique. C'est pour cela que le Gouvernement Provisoire a constament voulu consulter l'AG, a souhaité s'expliquer franchement sur son action, qu'il a toujours négocier ou fait voté et jamais imposer. C'est ce que fera le prochain Président... Et pour parler spécifiquement de la remise des CB à la République, je n'y suis pas favorables. Toujours est-il qu'un minimum de contrepartie puisse être trouvé : par exemple, (et vous le faites actuellement Démosthène), ne pas instaurer de taxe outrancière, et laisser visible les Contrebandes à la communauté. La République est basé sur le suffrage universel direct. C'est vous qui l'avez fait naitre, et qui logiquement en restez maitre. C'est la clef de notre projet, les valeurs qu'a toujours défendu notre Gouvernement Provisoire : le pouvoir suprême aux mains des Sénateurs! Eux dictent collégialement, pour que l'intérêt de tous puissent s'exprimer, les lois et règles de la Galaxie. Je me dois de vous quitter, mais peut être qu'il serait intéressant de percevoir d'autre vision de la liberté... D'autre vision de l'Etat et de la légitimité du Gouvernement et de la République... Vasiriux? Même si vous pensez que je vous hais, cela n'est pas le cas... Et je connais votre sens critique incisif, peut être souhaiteriez vous intervenir? Merci de votre écoute."
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Cdt. Armonius
Respect diplomatique : 131 ![]() 02/12/308 ETU 14:40 ![]() ![]() |
Score : 7
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Armonius entra dans la salle, une oreillette lui passait une énième fois le discours, admirable, du commandant Démosthéne. Il prenais consciencieusement note, sur un petit carnet, de tous les points utilisable pour réfuter l'argumentation du Sénateur vindicatif Tout en écrivant il se dirigea d'un pas rapide vers un siège, puis il écouta avec attention l'intervention du Dr Machiavel, et celle du jeune sénateur Ciran. Les bras croisé dans une attitude de défis il hochais vigoureusement la tête en entendant certains propos du Docteur, faisant une moue de désapprobation a d'autres. Enfin il se leva et s'approcha pour prendre la parole, le visage figé dans une expression solennelle. « J'ai eu tord... tord de penser que les commandants de Songe valaient mieux que ceux d'autres Galaxie. Démosthéne voilà un bien joli discours mais en fin de compte si on enlève toute la crème et les décorations colorées cette pièce montée perd de se superbe. On y découvre un noyau pauvre, grisâtre et acide. Vous illustrez parfaitement mes craintes , comme je l'ai dit dans certaines de mes interventions; un des pires danger que court notre bien aimée Galaxie est qu'un individus unique et puissant se dresse contre les représentants de la majorité pour son unique profit. Jamais je n'ai vus une telle hypocrisie. En fin de compte votre soucis unique est que l'on touche aux CB que vous détenez. Et pour éviter cela vous accusez le gouvernement d'être despotique. Vous incitez les commandants a se libérer du présumé joug de la légitimité. Il est vrais que du haut de votre puissance vous n'avez pas a craindre une quelconque Anarchie Galactique, mais les autres commandants, ceux qui ne possèdent pas des CB, ceux dont les revenus cycliques ne se chiffrent pas en centaines de milliards de leems, eux on tout a perdre dans un univers ou quelques commandants sans scrupules auraient pris au pied de la lettre le sens du mot liberté. Comme l'a si justement dit Machiavel « la liberté de uns s'arrête ou celle des autres commence ». Et bien dans votre vision infernale cette phrase n'aurait plus aucun sens et seule la loi du plus fort y aurait lieux. Belle vision de la liberté. N'avez vous jamais imaginé que d'autres moyens étaient possible pour régler cette question des CB, plutôt que d'accuser le gouvernement ? Pour ma part , si j'étais élus, j'avais pensé a vous proposer le poste de ministre du commerce. De part l'envie d'éviter de plonger Songe dans un tel débat et aussi du fait de votre expérience indéniable en matière de Contrebande. Mais vous avez montrés a tous votre vrais visage, votre profond égoïsme et votre mépris des autres. Il sera impossible d'effacer de nos mémoires votre allocution. De plus vous dites qu'un régime tyrannique se définit par sa volonté de garder sous son contrôle les instruments de son pouvoir. Vous êtes exactement comme cela en refusant d'envisager la possibilité d'un accord concernant les CB. Qu'est ce qui empêcherait le Docteur Machiavel de transmettre la Capitale a son successeur? rien ! Il la détient, elle est a lui, c'est son précieux. Seul sa conscience et son intégrité l'empêchent d'agir comme vous. Les CB sont les capitales des secteurs, et le fait que vous les possédiez depuis longtemps n'est en rien un argument si l'on tente de rester en adéquation, ce qui n'est pas aisé, avec vos propos . Quoi qu'il en soit je maintiens que si je suis élus une lois sera proposée au sujet des CB, et quel que soit le résultat je m'y plierai même si il me sera impossible d'étouffer mes convictions sous une montagne de détours et d'artifices. » Armonius inspira profondément a la fin de son discours puis retourna d'une démarche lente vers son siège ou l'attendait un verre de vins.
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Cdt. Ciran
Respect diplomatique : 57 ![]() 02/12/308 ETU 16:49 |
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Score : 4
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Lorgnant un instant sur le verre de vin, il pris la parole, décidant au fond de lui que le café lui était plus favorable que le sirupeux liquide… Ouais bon ! On parle des contrebandes, mes conseillers viennent de m’informer des taxes… 1% ! Il vas sûrement faire son beurre le démon ! Et puis d’un autre coté, c’est pas mes escadres télépilotées kamikazes qui vont pouvoir se fournir sur les cbs. (Tout comme les pirates et les alliantistes) Mais ce qui me travaille le plus, c’est les peuples vivant sur ces globes… Au fur et à mesure des changements de présidence, ils vont être ballottés au grès du vent cosmique ? Franchement, c’est le meilleur moyen pour que les paysans brandissent fourches et fléaux… De plus celui qui détient un centre de contrebande à du fortement le fortifier… Tout cela a un coût…Je comprends donc qu’il n’est pas facile de lâcher le morceau. Le reste ? Pour l’Apotium ? Denrée rare et précieuse certes j’en conviens… Mais quid des autres planètes regorgeant de ce minerai ? Faut t’il aussi réfléchir à leur statuts ? Non, messieurs, dames, si ce n’est que pour une histoire de contrebandes et de taxes marchandes, cela ne vaut pas la peine de statuer sur le devenir des CBS…
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Cdt. Lorendoras
Respect diplomatique : 403 ![]() 02/12/308 ETU 17:52 |
Score : 6
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Lorendoras bouillonait sur son siège, il ne put se contenir et se leva, le poing serré : Démosthène, Vous êtes bien mal placé pour nous parler de démocratie vous qui avez fait vivre cette galaxie sous votre joug pendant des mois, en instaurant une des pires dictature que nous ayons connu en son sein ! Heureusement que certains ont la mémoire des atrocités passés que vous avez perpétré sur ce sol! Quant aux contrebandes ce n'est qu'une vague excuse pour mettre le gouvernement provisoire dans l'embarras. Vous savez parfaitement qu'en fin de compte vous allez garder ces contrebandes et vous jouez le pseudo révolutionnaire pour redorer votre image de tyran déchu. Cessons cette plaisanterie sans attendre !
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Cdt. Sargan IV
Respect diplomatique : 356 ![]() 02/12/308 ETU 17:59 |
Score : 2
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Sargan placé sur le haut d'une des tribunes regardait ce qui se passait à l'assemblée... Il écouta tous les discours qui furent dits et pensa un instant ajouter quelque chose. Il se leva, regarda autour de lui... et se rassit immédiatement. Sur la bande magnétique de sa table personnelle était écrit: .....No comment.....
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Cdt. Tarikla
Respect diplomatique : 149 ![]() 02/12/308 ETU 18:07 |
Score : 3
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Ah ! On arrive enfin au PA , le Point Apotium . Car il ne faut pas se faire d'illusions : c'est de cela qu'il s'agit . Comme l'on souligné le Docteur Machiavel et Ciran , les taxes sont quasiment nulles , ce n'est donc pas la raison de l'opposition du commandant Démosthène . Ce n'est pas non plus par crainte d'infraction de votre Territoire par le Gouvernement , la domination de l'espace étant bien plus importante que la possession d'une malheureuse planète . Et enfin , il aurait été aisé de demander une autre planète en échange au gouvernement , et même un dédommagement . Ce qui me fait conclure que c'est pour l'Apotium que vous avez fait toute cette réthorique . Uniquement parce que vous voulez conserver un Quasi-Monopole un Songe sur cette matière extraordinaire . Et je doute que ce soit pour de simples voyages Extra-galactiques ... Ce qui amène une autre question : que comptez-vous en faire ? Des Bombes ADM ? Bel exemple de Liberté . La votre est sauve , mais pas celle d'autres commandants ...
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Cdt. Démosthène
Respect diplomatique : 655 ![]() 02/12/308 ETU 18:40 |
Score : 5
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C’est un commandant aux lèvres pincées qui arriva devant l’Assemblée des dirigeants de Songe… Le pas vers la tribune était lent et lourd. La polémique restait son dernier passe temps… Et ce soir, le jeu était piquant… Camarades ! Comme il est amusant de voir que certains ont la mémoire bien courte… Lorendoras, par exemple, oubliez vous comment nous, les démons, avons été par deux fois élus, « démocratiquement », comme vous autres vous en targués… La tyrannie est le fait d’un seul, pour information, le programme développé par les Légionnaires était des plus clair, une République Méritocratique où chacun avait l’opportunité de faire des choix, clairs et tranchés… Quant aux massacres que ‘j’aurais perpétré, je vous défis de trouver en cette assemblée, celui que j’ai attaqué. Vous le fûtes, pas par moi. Vous le fûtes car vous étiez un ennemi, hors de nos lois. Si vous le désirez, je peux vous remettre en relation avec vos primes bourreaux. En enfer. Je renvois tous les curieux de l’Histoire dont les peuples n’étaient pas encore présents, aux rôles de l’assemblée, vous y trouverez la vérité pleine et entière ! L’exercice démocratique du « j’ai eu le plus de voix » est, je crois, celui qui m’amuse le plus… Je vous renvois à vos cours en institut politiques, messieurs ! Qui êtes-vous pour réclamer des droits sur ce que vous ne possédez pas ! Vous êtes élus par des pairs et voulez voler ces derniers ? Paradoxale ! Président de Songe, peut-être, mais pas décideur ou supérieur aux autres commandants, acceptez le. Votre travail, à mon sens, est celui de représenter la Galaxie et de partager avec vos homologues des autres galaxies… Vous semblez gouverner avec passion et non raison, vous êtes donc plus proche de celui qui gouvernera avec folie plutôt qu'avec une froideur d'esprit nécessaire à la destiné des peuples qui vous sont confiés. Du coup, ma décision pour le second tour n'en est que plus aisée... Mais qui vous donne le droit de légiférer chez un autre ? Personne. Pas moi, ni non plus le gouvernement de Péanie ni ses peuples fédérés. Je représente au bas mots plus de 2 000 milliards d'individus qui ont placé leur confiance en moi. Je ne les trahirais pas ! Pour ce qui est de la Liberté, je peux en faire un tel discours qu’il ne sera compris ni maintenant, ni dans les générations à venir. Seule cette maxime, qui vous poussera à réflexion, je le souhaite, peut résumer ma Pensée. Encore faut-il être intellectuellement doté pour en comprendre le sens profond et ne pas s’arrêter au sens profane et idiot que le commun lui donne ! « L’Hédonisme est à la morale ce que l’Anarchie est à la Politique… » A vos plumes, messieurs, je suis prêt à en découdre avec quiconque en meurt d’impatience et d’envie ! Comandant Tarikla, votre réflexion est celle qui est des plus pragmatique. Pour ce qui est des bombes ADM, vous avez raison, elles sont faites. Mais je suis loin d’être le seul, je crois. L’Apotium est rare, des projets très ambitieux, d’après mes scientifiques, me poussent à croire que je pourrais bientôt partager plus que des secrets qui amènent la suspicion avec vous. Quand je fus Chancelier des universités, je partageais avec les commandants de Songe, les savoirs que je possédais. Je réitère, dans un souci de transparence. Faites moi parvenir vos désirs technologiques, je me ferais un plaisir de faire partager par mes scientifiques les éventuelles avancées que nous pourrions avoir. Je vous remercie de votre attention. Démosthène s’incline poliment et rejoint sur les bancs des représentants galactiques…
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Cdt. Sargan IV
Respect diplomatique : 356 ![]() 02/12/308 ETU 18:43 |
Score : 3
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Commandant Tarikla, Il est dommage pour une personne qui s'est présenté aux élections et qui est sensé en connaître un bout à la politique ainsi que l'utilité des CB en arrivent à une conclusion aussi sotte que celle là. Tout d'abord, laissez-moi vous expliquer ce que représente une contrebande pour l'état : La CB est un point stratégique commercial, disons qu'un commandant possédant cette CB lance un embargo sur le commerce et bloque toute issue pour sortir d'une crise qui pourrait toucher la quasi-totalité de la galaxie mais heureusement, ce n'est pas le cas car les CB sont entre des mains différentes. Les CB de Songe ne servent pas seulement à la production d'Apotium. Cependant, vous savez à quel point l'Apotium à usage militaire peut faire de très gros dégâts. Vous avez dû le remarquer lors des récents bombardements atomiques. Le fait que le gouvernement possède les CB permettrait de contrôler l'utilisation de cette substance et la distribution adéquate par une ration égale pour les différents demandeurs. Et aussi, gardez un oeil sur l'économie galactique, ce que tout gouvernement applique à ma connaissance. La finance ainsi que la sécurité étant un des débats de notre gouvernement, un référendum sera bientôt lancé. J'espère qu'avant de critiquer, vous prendrez le temps d'écouter et de comprendre ce qui se passe. Mes salutations
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